ANNONCES. Faits divers. VARIÉTÉS. Compagnie nationale DES PROPRIÉTAIRES RÉUNIS, D'INCENDIE. VERKOOPING- VENTE bien le programme des communistes révolutionnaires qui obéissent Blanqui. Sa puissance sur eux est d'autant mieux assise qu'elle a triomphé d'une accusation de tra hison dirigée contre lui par Barbés lui-même. L'avenir que Blanqui prépare n'est pas rassurant. Que tous les honnêtes gens, que tous ceux qui ont quelque chose garder, fortune, honneur, religion, que tous les amis de la civilisation et de la patrie se le disent. Nous avons en fa£ de nous les barbares. Ce que nous admirons le plus, après ces révélations brutales d'une pensée de destruction, c'est la tranquille bonhomie de ces bourgeois auxquels le Siècle et même le National servent d'organe. Nous n'avons pas un seul instant la pensée qu'ils trempent le moins du monde dans ces plans de spoliation et de carnage, dont le détenu de Belle-Ile se fait l'organe. Les propriétaires, les rédac teurs, les lecteurs de ces journaux seraient, si une révo lution éclatait, désarmés comme nous, et comme nous placés sous le fusil de la force ouvrière. Ils le savent, ou ils sont bien insensés; et cependant, en toute occasion, ils continueront une stupide guerre, et provoqueront contre le pouvoir celle vile multitude dont Blanqui seul est le maître. Est-ce que le toast de Blanqui n'ouvrira pas au moins les yeux quelques-uns? Une découverte immense vient d'être faite par un chimiste des plus distingués, M. Magnier. C'est tout une révolution dans l'exploitation du gaz. 11 t'agitd'un nouveau bec dit économique, lequel donne la fois une lumière beaucoup plus brillante que par l'éclairage ordinaire et, de plus, une économie de 15 do pour cent. Dans la nuit du a5 au 26 février, la commune de Velaine a été reveillée par les cris /lu feu au feu Un vaste incendie venait de se déclarer dans deux habitation,? contiguës dont l'un des propriétaires est marchand de bois. Malgré les prompts secours de tous les habitants de la commune, on n'a pu sauver que les bestiaux. Heureusement le temps était calme si le veut eût soufflé, soixante maisons, toutes couvertes eu paille seraient devenues la proie des flammes. Un voisin qui se trouvait encore sur le pied par suite d'indisposition de sa femme, ayant vu les premières lueurs de l'incendie, donna l'alarme en éveillant les habitants des maisons incendiées, qui, deux minutes plus tard, étaient enveloppés dans l'incendie. On accuse la malveillance. Déjà plusieurs reprises, les propriétaires avaient reçu des lettres comminatoires qui ont été remises au bourgmestre. Plusieurs tentatives d'mceudieavaieut aussi eu lieu, mais sans résultat. Tout est assuré. On vient de découvrir, en Californie, une monta gne d'argent renfermant la charge de a3 mille mulets. C'est une valeur d'environ 1 m illard et demi, c'est-à-dire de 300 millions en numéraire plus que ne renferme l'Angleterre. Jeudi, le commissaire de police d'Iseghem, a fait conduire, sous bonne escorte, Courtrai, le nommé Joseph De Meyere, cabarelier au dit isegliem, sous prévention de sévices graves sursoit épouse et ses enfants. 11 parait que cet homme faisait avaler ses enfants uueforte quantité de genièvre probablement dans le but coupable de faire mourir ses enfants par la boisson. Le prévenu a été écroué en notre maison d'arrêt. L'article 418 du code pénal porteque tout ouvrier de fabrique qui aura communiqué des étrangers des secrets de la fabrique où il est employé, sera puni de la réclusion et d'une amende de 5oo 2J000 fr. le tribunal correctionnel de Gand vient de décider que celle disposition est applicable l'ouvrier qui a divulgué le secret d'une fabrique l'époque où il avait cessé d'y travailler. Il s'agissait d'un ouvrier, Jean Saelens, qui, après avoir quitté la fahriquede tissage de lin,la vapeur, de M. Ameye-Berte, de Gand, avait.fa il disparaître, pour la vendre, une poulie conique faisant partie du mécanisme spécial pour le coup de navel le, inven tion pour laquelle M. Ameye avait été breveté. Jean Saelensa étécondamnéà un emprisonnement de 6 mois et une amende de s5 francs. Le 21 de ce mois, dix heures du soir, les maisons, granges, étables, récoltes, meules, etc., des cultivateurs Van Caneghcm et Tavernier, demeurant Soltegliem, sont devenues la proie des flammes. Les secours les plus prompts, les plus actifs, n'ont pu empêcher ce sinistre, qui a occasionné une perte d'environ 4,000 fr. La maison de Van Cancghem seule était assurée pour f,200 fr. par une compagnie d'Anvers. On croit que la malveillance n'est pas étrangère cet incendie. Le lendemain 22, un commencement d'incendie a eu lieu dans la fabrique du sieurSoretà Renaix. tJne centaine de kil. decoton lilé ont été détruits par le feu, qui a été prornptemenl éteint. On évalue le dommage environ 500 fr. La fabrique était assurée. Le même jour, vers dix heures du soir, un incendie a réduit en cendres la fermeappaVenant au cultivateur Van Haverbekc, Passcliendaele (Flandre occidentale^ et habitée par lui. Rien n'était assuré, et la perte est évaluée 9,000 fr. Le nommé Joseph Van Haverbcke, frère du fermier, est arrêté sous la prévention d'avoir mis le feu la ferme. On dit qu'il a fait l'aveu de son crime. L'expédition des'journaux par le bureau de Bruxelles, qui était cil 1846 d'un peu plus de 5 millions de feuilles, a dépassé le chiffre de 7 millions en 1850. Voici, propos de bals masqués, une anecdote qui éclairera-un fait historique important: En 1807, les ministres, les grands dignitaires de l'Empire, les étrangers de distinction, les banquiers et la riche bourgeoisie, donnèrent des bals magnifiques Paris. On appelait cela une couue. Chose singulière, ce fut dans un bal masqué donné aux Tuileries, au mois de février 1810, que-le mariage de Napoléon avec Marie-Louise se noua, sans le secours ordinaire (le la diplomatie, bien que les graves intérêts politiques se rattachassent cette alliance. Il fut question d'abord d'une princesse de Saxe et d'une grande duchesse de Russie avant qu'on songeât une archiduchesse d'Autriche. L'ambassadeur de Napo léon, S'-Pétersbourg, fut chargé d'entamer cet effet une négociation avec leczar Alexandre. Celui-ci demanda trois mois de réflexion, sous prétexte de faire consentir l'impératrice sa mère ce mariage. Les retards apportés par la Russie, les difficultés opposées par l'âge de la jeune princesse et de la différence de religion, étaient d'obstacles vaincre. Napoléon abandonna ee projet d'alliance et songea l'Autriche, mais voulut que, cette fois, les premières ouvertures ne vinssent pas directe ment de lui. M. de Mettcrnich, ambassadeur d'Autriche, avait été rappelé brusquement Vienne par l'empereur François mais l'cmbassadrice était restée Paris pour y veiller quelques affaires d'intérêt. La comtesse de Metternich, femme d'esprit, était ainsi, pour le nouvel ambassadeur, le prince Scliwarzenberg, une sorte d'intermédiaire natu rel entre lui et la cour impériale. Or, 011 était en plein carnaval, et il y avait bal masqué aux Tuileries. Napoléon tenait de sa police particulière des noies si précises sur les masques avec lesquels il pou vait se trouver, qu'à la simple inspection il reconnaisseft chaque ri imino. Il ajla donc droit M"" de Metternich qu'il avait reconnue, et lui prenant le bras, il se mit lui débiter, sous son propre masque, et pour tâcher de lui donner le change, de ces riens, de ces banalités, qui dans sa bouche, formaient une étrange anomalie avec son cai'.ietère et ses discours habituels. M™" de Metternich mit bientôt un terme ce débordement de plaisanteries en lui disant denti-.voix Je reconnais trop bien Votre Majesté pour que le respect me permette envers elle, même ici, autre chose qu'un langage sérieux. L'empereur fit semblant d'être contrarié mais comme s'il eut voulu continuer une causerie de masques, il re prit en riant Puisque vous m'avez reconnu, madame la com tesse, si vous étiez demoiselle, voudriez-vous de moi pour moi Celle-ci répondit malignement Sire, quoique Votre Majesté me prenne l'impro- viste,jc lui répondrai avec franchise que, si je pouvais choisir un mari, je voudrais qu'il restât plus souvent chez moi et qu'il allât moins souvent chez les autres. Ainsi vous ne voudriez pas de moi Merci. Mais voyons, reprit-t-il en souriant, cpigramineà part, croyez- vous que l'archiduchesse Marie-Louise eut la même ré pugnance? M"" de Metlcrnicli se trouva fort embarrassée. Que ré pondre une question de cette importance, ainsi jetée au.milieu d'un mal masqué? Cependant, après un silence, elle répliqua Sire, cette question est trop grave; elle sort de la plaisanterie permise même dans au pareil lieu. Mais, répliqua Napoléon, je ne plaisante pas. Si même je vous priais d'en écrire M. de Metternich et d'en faire une question de cabinet, lui ccririez-vous Je ferai observer Votre Majesté qu'elle n'aime pas que les femmes se mêlent de politique. M. le prince de Schwarzenberg est maintenant notre ambassadeur Paris. Pourquoi ne pas s'adresser lui Il s'agit d'un mariage, répliqua gaiement Napo léon c'est une affaire de femme. Ecrivez toujours votee mari, madame la comtesse, écrivez. Un instant après, la comtesse sortait d s Tuileri 's, et, encore toute masquée, allait trouver le rince de Scliwar zenberg, qui elle racontait la conversation qu'elle ve nait d'avoir avec l'empereur. lTn courrier partit, dans la nuit même, pour Vienne, porteur de lettres de Mmo Met ternich et de l'ambassadeur. M. de Metternich qui n'ignorait aucune des diflicullés que le mariage de Napo- leon avec une grande duchesse, avait rencontrées Saint-Pétersbourg, ne fut nullement surpris dos ouver tures qui étaient faites. La forme seule lui en parut bizarre. Il courut chez son souverain pour lui commtini- - quer la lettre de sa-femme et la dépêche de son ambassa deur. L'empereur François lut avec attention la lettre de la comtesse et voulut, comme Alexandre, prendre le temps de la reflexion; mais le ministre ne lui en donna pas le loisir. Sire, dit-il, les moments sont précieux. Quel sera le véritable avantage pour Votre Majesté de l'alliance de famille que propose Napoléon? Un moyen de mettre un frein son ambition. On éloignera ainsi les chances de guerre, et l'on aura le temps de réparer les maux de la monarchie autrichienne, qui a un si grand besoin de repos. On sait le reste. .uns. iex» a Oixmdde. Marché aux grains du 3 Mars 1851. sorte NOMBRE prix DE GRAINS. d'hectolitres PAR HECTOLITRE FR. C. KR. C. 81 14 50 15 75 Seigle 14 9 00 10 00 5»0 7 25 8 76 180 5 99 8 96 50 40 25 11 00 Sarrasin 11 Woensdag, 12" Macrt 1851, om 5 uren s'avonds, in de estaminet het Parnassus- Hof, binnen Ypre, zal er voor'sgegaen worden tôt den ABSOLUTEN OVERSLAG, met gewin van verhoog-penn1ngen, v»d EEN HUIS, ten dienste van winkel, met grooten kelder en voordere gerieven, gestaen en gelegen binnen Ypre, aen de west-zyde der Tempel-straet, aldaer geteekend N" 4; tegenwoordig gcbruikt door deeigenaerster Âmelia Lauriewelke het zal verlaten, ruimen en ledig maken tôt schikkiug van den kooper, binnen de maend na den over- slag. Staet maerop 2,000 francs. Den Notaris VAHîSERUEERSCH, belast met deze verkooping. îs JU SLSLSL SL& «o 0ûô6ûô<JÏÏ>8 ETABLIE A BRUXELLES, pour assurances contre les risques La Compagnie assure contre l'incendie et le feu du ciel et contre les dommages occa sionnés par la foudre, quand même celle-ci ne ferait pas briser ou renverser, et ce aux primes les plus modérées, toutes propriété» mobilières et immobilières, récoltes, bes tiaux, etc. Les dommages sont payés immédiatement après le règlement de la perte. Les en gagements de la compagnie sont garantis par^un capital de 5,000,000 de francs. Agent principal Ypres: M'LERNOULD, architecte, rue au Beurre. van iA a Zaterdag aenstaendc, 15° Maert 1851, om 2 uren na middag, de Ry-school Yperen, zal opcnbaerlyk doen verkoo- pen, ter Kazcrne der kavalerie, het MEST VOORTKOMENDE VAN DE TROEPE- PEERDEN. de Samedi prochain, 15 Mars 1851, 2 heures de l'après-midi, l'École d'équita- tion, Ypres, fera vendre publiquement la Caserne de cavalerie, le FUMIER DES CHEVAUX DE TROUPE. En vente chez Lvwbiw Fils, marché au beurre, a ypres. LE CORDÔV BLEU. NOUVELLE ©y nspÈi&il ®®yK©i©î§i RÉDIGÉE ET MISE PAR ORDRE ALPHABETIQUE. par mademoiselle marguerite. 3 NOUVELLE EDITION, Augmentée de nouveaux Menus appropriés aux diverses saisons de l'année} d'un Ordre pour les services de l'Art de découper et de servir la table, d'un Traité sur les Vins et des soins donner a la Cave; d'instructions sur les Huîtres, les Truffes, les Melons, les Champignons; des moyens pour recon naître les falsifications et altérations les plus fré quentes. D'UN VOCABULAIRE COMPLET De$ termes et des ustensiles en usage pour la cuisine Voffice, la caveetc. Un beau vol. de 2,25 pag. Édition de 1.849. Prix 1 franc.

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3