MAISON,
ANNONCES.
.&&CI.
EXTÉRIEUR.
GRANDE ET BELLE
AVENDRE
nous volés la masse, elle procéda a un partage
équitable, duquel fut exclu la porieuse du bouquet
et tout rentra dans l'ordre, la grande joie des
habitans paisibles du quartier.
FRANCE- Paris, 12 Mars. Il y a un petit
schisme l'Elysée. La tamarilla ne voudrait pas per
mettre M. le président de la république de prendre
aucune espèce d'initiative. Voici ce que l'on dit: Le
prince-président aurait reconnu l'impossibilité de viser
l'empire, du moins, pour le moment. Mais comme on
lui promet toujours une majorité respectable dans les
■campagnes, pour sa réélection, il voudrait tirer tout le
parti possible de ces bonnes dispositions. Dans ce but,
poursuivant toujours son idée d'une prorogation de
pouvoirs, il aurait organisé, de son chef, une société de
gens de lettres, sous la présidence de M. Garnier de
Cassagnac; ces écrivains, dont la plupart seraient dans la
•détresse, auraient mission de composer chacun une ou
plusieurs petites brochures, qui seraient distribuées
profusion dans les campagnes. Les frais d'impression,
timbre et distribution seraient la charge de l'Elysée;
mais comme il n'est pas riche, la gratification attribuée
eux auteurs ne pourrait êtreque de 100 fr. au plus pour
5 ou 4 feuilles d'impression. Une de ces brochures a
paru déjà aujourd'hui; plusieurs autres doivent paraître
bientôt. Mais voilà que les intimes de l'Elysée se sent
émutf. Ce ne sont pas des gens se contenter d'une
simple prorogation, ils voudraient pousser plus loin M.
le président de la république, et ils ont trouvé fort mal
•que celui-ci s'écartât de leurs avis. De là, de petits
nuages dans le ménage élyséen.
M. Emile de Girard in termine ainsi un article sur la
situation de la France
11 y a désir d'éviter une révolution; mais on n'en prend
guère le chemin.
Il v en avait un prendre cependant.
Réduire l'armée de 100,000 hommes au moins, et
établir l'impôt sur le revenu. Avec cela on pouvait combler
le déficit, remanier et presque supprimer l'impôt des
boissons, supprimer l'impôt du sel. On pouvait aussi ré
former lesdroits d'octroi. Mais ce serait.fairedu socialisme,
•et on s'en gardera bien.
Quand on parle dans ce sens, on sourit. Donnc-t-on
•en-exemple l'aristocratique Angleterre et Robert Peel, on
répond gravement que les deux pays ne sont pas les
mêmes.
Que faire avec des hommes pareils Rien rien rien
Quand je dis rien, je me trompe, on peut faire du
mal, beaucoup de mal. On parle sérieusement parmi eux
de ressusciter l'impôt du seltel qu'il existait avant la
révolution de février.
Ce sont là les améliorations que les financiers de la
réaction tenaient en réserve pour le peuple.
Ainsi nous approchons de cette date terrible de 1852,
«vec une dette flottante de plus de 700 millions; et nous
allons, pour éviter le danger, dont son énormitc nous
menacenous allons ajouter au mécontentement du
peuple, en créant des impôts trappant sur les objets de
consommation, sur lui par conséquent; de plus nous,
allons recourir l'emprunt en attirant nous les capi
taux disponibles, ajouter au mécontentement populaire
le malaise terrible de l'industrie, du commerce et de
l'agriculture, et enfin nous allons livrer, des spéculateurs
avides, nos plus belles lignes de chemin de fer et nos forêts.
Quelques troubles ont eu lieu, ces jours derniers,
Hiersac, Charente.
Une quarantaine d'ouvriers, la plupart étrangers au
pays, et porteurs les uns de fusils brisés, les antres de
bâtons et de nerfs de bœuf plombés, ont parcouru le
village dans tous les sens, aux cris de A bat les blancs
bas les chouans vivent les rouges vive Ledru-RolUn
coudoyant les habitants et les provoquant par les propos
les plus outrageants. On affirme même que le cris de
vive la guillotine 1 a été proféré.
Le procureur de la République vient d'ordonner une
enquête sur ces faits.
ALLEMAGNE. Cassel, 7 Mars. ITier soir
ont eu lieu des rixes entre des soldats autrichiens et des
soldats bavarois. Une patrouille prussienne qui était trop
faible, a été attaquée, mais elle est parvenue arrêter
plusieurs des combattants. Ce soir de forts piquets des
troupes de toutes armes, commandés par des officiers
parcourent la ville.
Lijbeck. 7 ;l/«rs. Les troupes autrichiennes qui
étaienteantonnées Ici, ont reçu l'ordre de marcher sur la
Bohême par le chemin le plus court, la Prusse et la
Saxe. Le reste des troupes autrichiennes ne sera que de
14,000 hommes.
AUTRICHE. On écrit de Vienne la Gazette
d'Augsbourg
Le cabinet de Vienne, en ce moment, s'occupe surtout
de la question allemande, mais, après elle, des affaires
d'Italie. 11 n'y a pas de doute que, depuis quelques mois,
d'inquiétants symptômes de fermentation et d'excitation
se manifestent en Italie, et qne la situation chancelante
du Piémont, l'agitation répandue par la presse, et les
menées secrètes des émissaires, extrêmement actifs, de
la propagande Mnzzini, y contribuent beaucoup. C'est
incontestablement ce qui provoque les armements du
maréchal Radelzky, qui a l'œil sur les renforts des
troupes françaises dans l'état du pape, ct«R même temps
sur les mouvements du Piémont et du canton de Tessin.
La translation de la résidence du maréchal de Vérone
Milanquiest beaucoup plus près de la frontière de Suisse,
se rattache cet état de choses.
La ville de Monza,' située près de Milan, est préparée,
non-seulement pour le maréchal Radetzky, mais aussi
pour une visite encore assez douteuse que doit y faire
l'empereur au printemps.
On assure que le gouvernement a pris la résolution
définitive d'affermer ses biens en Hongrie.
RUSSIE. La Gazette de SUésie annonce, qu'on
attend le czar et la cznrine Varsovie pour la fin d'avril.
D'un autie côté, on écrit de Copenhague la Réforme
Allemande, que l'empereur de Russie, suivant une invi
tation de S. M. la reine Victoria, ira visiter l'exposition
de Londres, et dans son voyage s'arrêtera Copenhague
pour visiter le roi de Danemarck et sa capitale.
L'empereur continu gracier un assez grand nombre
de condamnés politiques polonais. Mais on ne leur rend
ni la noblesse, n leurs biens confisqués.
La Gazette de Brerfau dit que, depuis la suppression
de la ligne douanière entre la Russie et la Pologne, ce
dernier rovau.ne a p -rtlu son ancien nom, et n'est plus
appelé officiellement que Nouvelle-Russie.
État-civil d'Vpres, du 9 Mars au 15 inclus.
Naissances: sexe masculin, 5; idem féminin, 3;
total, 10. Un mort-né du sexe masculin.
Mariages Damez, Charles-Louis, âgé de 29 ans,
journalier, et Bruneel, Amélie-Rosalie, âgée de 42 ans,
journalière. Echart, Johann-Conrad, âgé de 41 ans,
sergent au 10e régiment d'infanterie, et Verleye, Anne-
Rosalie, âgée de 48 ans, dentellière.
Décès Flament, Jeannette-Thérèse, âgée de 68 ans,
domestique, veuve de Michel Vanden Boogaerde, rue de
l'hourout. Wullems, Adèle-Amélie-Cathérine, âgée de
37 ans, dentellière, épouse de Joseph-Léonard De Thoor,
rue de Menin. Van Haeverbeke, Jeannette-Thérèse,
âgée de 82 ans, cultivatrice, veuve de Léonard Breyne,
rue des Chiens.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 3; idem
féminin, 2; total, 7,
Marché d'Ypres, du 15 Mars 1831.
Les prix du froment sont montés de 30 centimes
l'hectolitre. 548 hectolitres se sont vendus de fr. 15-20
16-20; en moyenne fr, 14-70 l'hectolitre.
Les prix du seigle sont également montés de 40 cen
times l'hectolitre. 38 hectolitres ont été vendus aux
prix de 10 fr. 11-20; en moyenne fr. 10-60 l'hectolitre.
Il y a eu 75 centimes de hausse sur les prix de l'avoine.
42 hectolitres se sont écoulés aux prix de 8 fr. 8-50;
en moyenne fr. 8-23 l'hectolitre.
Aucun changement n'est survenu dans les prix des
fèves. 2G6 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 11-60
l'hectolitre en moyenne.
Les prix des pommes de terre sont descendus de 25
centimes par 100 kilogrammes. Une quantité de 3,400
kilogrammes se sont vendus raison de 8 fr. les 100
kilogrammes.
Nous avons sous les yeux un nouveau charmant petit
journal qui, sous le titre modeste de Cendrillon, se pose
comme le livre indispensable de toutes les dames ou de
moiselles qui rendent leurs loisirs utiles.
Ce petit journal est un chef-d'œuvre d'élégance, de
luxe typographique et de bon marché.
Le 1er n* contient une mode d'intérieur coloriéeune
gravure ravissante en taille-douce: La Vierge au Collier
de Murillo, une Polka de Camille Schubert, 00 colonnes
de texte rien que d'explication et de recettes de travaux
de lacet, filet, crochet, broderie anglaise, avec leurs
dessins, etc., etc.
Le n° de ce mois est plus beau et plus complet encore.
Cendrillon peut entrer dans les familles, les pension
natset les couvents; c'est le plus gentil et le plus utile
des passe-temps.
Le public peut avoir toute sécurité car Cendrillon est
publié par la Librairie Encyclopédique de Perichon,
Bruxelles.
Voir aux annonces pour les détails.
ma
EU LA VILLE B'TPRES.
1T Lot. Une pièce de Terres labou
rables contenant 1 h. 04 a., aboutissant
M"" Capron-Van Crayelinghe et M.
[Henri Carton.
Mise prix 2,000 francs.
2e Lot. Une partie de Terres labou
rables contenant 1 h. 20 a. 40 c., abou-
Étndc du Notaiiee RENTT,
Apres.
Le Samedi, 22 Mars 1851, 4 heures
précises de relevée, en la Maison-de-Ville
d'Ypres, il sera procédé par le dit Notaire
l'ADJUDICATION D'UN MOULIN 7
MOUDRE, avec Maison d'habitation, et au-
lissnnt a la V Smagghe, M- Capron-Van tpes Wli t jardjn f contenant
fravo m.r m \f Vnn,lrt VVt/nnkn l»Il« 1 J 7
Crayelinghe, M. Vande Wynckel et D"°
Virginie Lenoir.
Mise prix 2,300 francs.
Ces deux lots sont occupés par Pierre
cour
Une GRANDE et BELLE MAISON, Entre-! ,r,;
i. Lveraert, a 175 Irancs par an.
ur et Jardin, avec Porte-coehere, Ecurie Mmu dex et 2.'/ût 6
air quatre chevaux, m-anH»* nomicoc ni i
autres dépendances
ensemble, selon titre, 22 ares 05 centiares
et selon le cadastre, section D, nn* 9, 10 et
11, 23 arcs 92 centiares, situé Ypres, hors
la porte de Baillcul, le long du pavé d'Ypres
vers Poperinglie, et près du hameau dil
pour quatre chevaux, grandes Remises et I -, f™'"' ""n" nirt-nT'-r'en Te /"rn'!r'',Ki'uisstraet; --- occupé par Pierre Moi rent,
- ville Lot. Une partie de Terres labou-jusqu au lr Octobre 1854, moyennant le
sll uc6 60 Ici vniui
ft'Ynrpc l'est dp la rue de Dixmnde lR,AnLES de 'a contenance de 60 a. 20 c prix annuel de 350 francs, outre les cou-
V, V - ïïr, aboutissant M. De Maulde de Keminel, iribulions.
V-t' wT'ere'nr 0C.C"!? pa,',M )e 'a veuve Smagghe, M11* Lenoir et ladite
Thibault de Boesinghc, présentement in ha-' £ame capro
Kilpn* rlp cfti'fp min l'ftpnnoppiip nniirrn on
bitéc; de sorte que l'acquéreur pourra en
trer en jouissance dès le payement du prix
d'achat.
Nota. Les clefs se trouvent chez le
sieur Saelen, boulanger, en face de la mai
son vendre.
La MISE-A-PRIX aura lieu en la ville
d'Ypres, I'Hôtel du Petit Ypres, Lundi,
31 Mars 1851, 5 heures du soir, avec
prime d'un p. conformément au cahier
des charges, reposant en l'étude du Notaire
VANDERIUEERSCH, Ypres.
Étude du Notaire RENTE,
- Ypres.
Portés 4,500 francs.
Pour plus amples renseignements, s'a
dresser audit Notaire RENTY, Ypres,
Le Samedi22 Mars 1851, 2 heures
de relevée, ledit Notaire procédera en la
Maison-de-ville, Ypres, l'ADJUDI
CATION DÉFINITIVE des Biens ci-après
désignés situés Elvcrdinghc
Mise prix 1,500 francs.
4* Lot. Une parcelle de Terres tuc d'Elverdinghe, n" 2
labourables contenant 48 a. 20 c., abou
tissant la D11" De Molder et consorts,
M°" Capron M"0 Lenoir et au lot suivant.
Mise d prix 1,150 francs.
5* Lot. Une partie de Terres labou
rables de la contenance de 48 a., abou
tissant de trois côtés ladite D"« De
Woensdag 26" Maert 1831, om 5 uren
s'avonds, in de estaminet het Pàrnassus
IIof binnen Ypre, zal men voortsgaen tôt
den ABSOLUTEN OVERSLAG zonder
i uitstel, van een HUIS, ten dienste van
Molder et consorts et au lot précèdent. ke, met groolen cn voor(jep
Mise prix 1,000 francs, jgerieven, gestaen en gelegen binnen Ypre,
Les Biens compris aux trois derniers acnde westzydc der Tempelstrael, n" 4;
lots sont occupés par les héritiers de lategcnwoordig gebruikt door de eigenaer
veuve de Pierre-Joseph Smagghe121 ster Amelia Laurie, welke het zal verlatcn
francs par an. [ter schikking van den kooper, binnen de
Masse des 5% 4* et 5' lots, 4,100 francs, maend na den overslag.
Studicn van de Notamnset FEYS,
te Rousbrugge-Hnpingheen
VANDEN BOOGAERDE, te Pope-
ringhe.
Pour plus amples renseignements s'a
dresser au dit Notaire RENTY, Ypres
rue d'Elverdinghe, n° 2.
Staet maer op 3,000 francs.
Den Notaris VANDERMEERSCH, is
belast met deze Verkooping.
Woensdag, 26" Maert 1851, ten 2 uren
namiddag,in d'herberg bewoond door sieur
Petyt, te Watou-Abeele, zal.den Notaris
FEYS, residerende te Rousbrugge, proce-
deren tôt de DEFINITIVE TOEWYZINC
van omtrent 44 hectaren allerbcstc GRAS,
ZAÈILAND, MEERSCII en BOSCH, gelegen
in de geincenten van Watou, Poperinglie,
Wcstoutre en Boeschepe, cn bestaende by-
znnderlvk in eene schoone behuisde en
bcplante I10FSTEDE, gelegen toi het ge-
melde Boeschepe digt acn de calchiede-
leidendc van Poperinghe naer Steenvoorde,
groot 19 hectaren, cn in pachte gehouden
door sieur Sepieters.
Aile de voormeldc goederen zyn afhan-
gende van de nalatenschappen V9U sieur
Jgnatius Mostaert en Catharina De Zae-
gher, zyne huisvrouw, beide overlcden te
Walou-Aheele, en zyn by affichen beschre-
ven in tachentig koopen, verdeeld in ver-
scheidc massen.
Zich te adresseren vooralle inlichtingen
aen gezeide Notarissen FEYS en VANDEN
BOOGAERDE, gezam-ntlyk met deze Ver
kooping belast.
By MT POUPART—VIENNE, Notaris,
ter residentie van Zonneheke, is cr geld io
leening te bekorpen mits gord bezet.