Les rapports sur la comptabilité de la Salle syphi litique seront lus une prochaine séance. La commune de Neuve-Eglise qui a demandé, il n'y a pas longtemps, l'autorisation d'établir une foire au bétail, désire maintenant obtenir l'octroi pour la tenue d'un marché au grain. Le Conseil,, consulté sur celte demande, est d'avis qu'une trop grande multiplication de marchés est nuisible, que finalement par leur trop grand nombre, aucun n'aurait assez d'importance pour y attirer les mar chands, et qu'en outre, sur les marchés peu fournis de denrées, les prix sont la discrétion de quelques acheteurs par Fabsence de toute concurrence. Pour ces motifs, le Conseil est d'avis que la demande de la comtnuue de Neuve-Église ne peut être accueillie. Le Conseil, vu la requête du sieur Pierre-Liévin Boudry, tendant obtenir une avance de fonds, sans intérêt, pour l'affecter la reconstruction de la façade en briques de la maison, n° 188, rue de Lille, façade qui doit être démolie par suite de vétusté, vote une avance de 5oo francs, aux condi tions ordinaires, sur la caisse pour l'encouragement de la bâtisse et la reconstruction des façades en bois. 51. l'échevin Iweios donne lecture de l'exposé des motifs et des considérants l'appui du vote de subsides du Conseil pour la construction d'une roule d'Ypres Bailleul par VHalleba*t,\e hameau la Clytte ,Locre elle Haeyeduorn. Le Conseil approuve et décide que le dossier sera transmis l'autorité supérieure. Dans la dernière séance, une délibération du Con seil communal de Reninghe a été communiquée au Conseil, tendante demander l'intervention de la ville d'Ypres pour une somme de S,ooo fr. daus la construction d'une roule de Luzerne cette com mune par celle de Zuydschote. Un prolongement de Retiinghe Ooslvleteren pourrait s'effectuer également, mais pour autant que la ville de Pope- ringhe intervienne pour 8,000 fr. et la commune d'Oostvleleren pour 7,000 fr. La commission, chargée de l'examen de la route en projet de Bailleul Ypres, a pris connaissance des pièces et, par l'organe de son rapporteur M. Yande Brouke, elle propose au Conseil d'accéder la demande de la commune de Renynghe et de voter un subside de 8,000 fr. Considérant l'importance de donnera cette commune des communications faciles avec la ville d'Ypres; considérant que c'est une partie importante d'un territoire qui, bien que 11'appartenant pas la circonscription administra tive de l'arrondissement, fait partie de sa circon scription cautonnale; que cette commune ne peut ouvrir d'autres communications pavées qui, vers la route provinciale d'Ypres Dixmude, ou vers celle de l'État d'Ypres Furnes; que de tout autre côté, elle est séparée des communes voisines par des ca naux et des inondations qui rendraient les travaux d'art indispensables et les constructions de com munications pavées trop coûteuses pour pouvoir êtreexéculées, leConseil vote le subside de 8,000 fr., sous les conditions énoncées dans la délibération du Conseil communal de Reninghe. La commune de Zuydschote ne peut se refuser intervenir, puis que déjà, par une délibération de 1844, les mêmes membres du Conseil ont volé 7,000 fr. de subside pour ce chemin pavé, sous la condition expresse que la route en projet traversât l'aggloméré de la com mune sous peine de ruine et de misère. Rien n'étant plus l'ordre du jour, la séance est levée. On nous écrit de Neuve-Église, 29 mars Pendant la nuit passée, vers une heure, neuf demeures longeant le chemin conduisant de Neuve- Église Nieppe, unedistance de deux cents mètres de l'agglomération de la commune, sont devenues la proie des flammes et sont totalement réduites en cendres, ainsi que tous leurs meubles de ménage, habillements, etc. Le feu s'est manifesté dans la maison du nommé Philippe Meurin, maçon en cette commune qui a déclaré eu ignorer la cause, mais elle ne peut être attribuée la malveillance. Une des AfTaire du château de Bury. Un voile épais couvre toujours l'affaire de Bocarmé. Seulement, comme nous l'avons annoncé, M. Heu— §''ebaert a fait, jeudi matin, son rapport la Chambre demeures seulement était assurée contre l'incen- Conseil de notre tribunal. Lé dossier de cette affaire est des plus volumineux et cela se conçoit en présence du nombre considérable de témoins qui ont été entendus. M. le juge d'instruction Heughebaert, a déployé tant de talent, de zèle et de persévérance dans l'in struction de ce" te cause jamais mémorable, que là ou tout n était que mystère, les faits paraissent tel lement clairs et précis que la moindre hésitation n'est plus permise. Le mystère de cette terrible affaire se déroulera sans doute devant les prochainesassisesqui s'ouvrent le 5 mai. Quoiquel'inslruction de cette affaire soit terminée, .VI. Hubert, procureur du Roi, M. Heughebaert, juge d'instruction et M. Dubois, commis-greffier, se sont rendus vendredi au château de Bitremont, pour faire de nouvelles fouilles dans un endroit du fossé qui avait été désigné par nos magistrats. Rien n'a encore transpiré sur le résultat de ces recherches. M. de Bocarmé n'assistait pas cette épreuve cotnmel'anuoiice l'Économie, et par conséquent ne pouvait être très-abattu. Besoin n'était dès lors de gendarmes ni d'escorte. die. Les moyens employés pour éteindre le feu ont été sans succès. BOUCHERIE ÉCONOMIQUE DE LA RUE AUX CHOUX, A BRUXELLES. Voici donc le premier compte de la boucherie nouvelle. Nous laissons parler le rapporteur dans son rapport financier Lorsque notre boucherie s'est ouverte, nous n'avions pas 700 fr. appliquer l'achat du bétail. Les actions versées s'élevaient au nombre de 179, qui, raison de 5 francs par action, donnaient 8y5 traites, immédiatement réduits fr. 629-280., atten du les paiements faits comptant de laà francs, pre mier trimestre du loyerde fr. 69-80 c., pour matériel et fr. 70-47 c. pour autres Irais-de premier établissement. C'est donc avec fr.-629-78 c. en caisse que nous avons commencé nos achats de bétail. Malgré notre inexpérience, car nos administra teurs ont dù tout apprendre, malgré nos essais, nos tâtonnements, malgré les entraves suscitées au marché et ailleurs contre nos débuts, notre bouche rie a fait un bénéfice net de plus de 1,000 francs avec un capital roulant inférieur cette somme; au moyeu de ce bénéfice, les familles actionnaires ont reçu le montant de leur action de 5 francs, ropor- tiounellement leur consommation mensuelle, en viande. De plus, 75 familles d'ouvriersont été autorisées, jusqu'ici, faire leur approvisionnement notre boucherie, prix coûtant (Art. 11 des statuts.) Nous avons abattu 12 boeufs et 4 vaches. (Cette proportion entre les boeufs et les vaches livrés par nous la consommation, nous est si favorable, que nous pourrions prouver qu'un très-petit nombre de bouchers, Bruxelles, alteint cette proportion. Deux bêtes sur les seize abattues se sont trouvées de qualité médiocre, nous les avions payées un prix élevé: nous faisions notre apprentissage du métier dans Lequel notredévouement nous a fait persévérer. Nous avons livré, tant aux membres actifs qu'aux membres honoraires de la société 8,5oo livres de boeuf, 48, 38 et 24 centimes, 700 livres de veau, 58 et 5o centimes. 900 livresde mouton, 58 et 5o centimes. Nous pouvons affirmer et prouver que l'écono mie, présentée par notre boucherie digne par Conséquent de la qualification d'économique, s'élève 26 centimes par kilogramme de viande de gros bétail, et nous avons l'espoir foudé d'abaisser nota blement, sous peu de jours, les prix du veau et du mouton. Nos frais s'élèvent 10 francs par jour. Au comp table 3 francs, au premier boucher 3 francs, son aide 2 francs, loyer et menus frais 2 francs. Voici maintenant notre bilan la date du 9 mars: Frais d'appropriation du local, circulaires, régis- bien... Kilderkinajouta le lord en «'arrêtant devant l'archer, on te cite avec raison comme un brave et intel ligent soldat; :a conduite, dans celte dernière occasion, mérite une récompense je t'attache spécialement ma personne, et pour te prouver que je t'apprécie, je vais te faire un présent digne de toi. Warwick, ces mots dé tacha d'une panoplie la plus belle de ses masses d'armes, qu'il présenta au fidèle Lancastrien, en lui disant Je m'en suis servi pendant deux ans, songe ce qu'elle t'impose. Kilderkin, ému, troublé, ravi, baisa les mains du comte. Allons, demain, ajouta Warwick; prenez le repos qui vous est nécessaire, chevalier de Kerven; je crois vous faire plaisir en vous laissant votre jeune ami. Veillez sur lui, ne l'exposez pas trop. Adieu, vous n'avez que trois heures dormir, profftez-eD. Et les deux amis se retirèrent sous la tente du che valier de Kerven où ils passèrent le reste de la nuit parler de Margaret. Le lendemain malin les hommes d'armes d'Henri de Kerven apportèrent les armures; le chevalier attacha très et autres premiers frais. fr. Viande marchandes. Suif et abattis a Loyer d'un demi trimestre. Eu caisse Total. fi. 412-29 c. 357 55 60 00 62 5o 507 60 ,400 00 c. Somme égale et représentative de 280 actions versées, donnantfr. r,4oo 00 c. Ce résultat favorable est pour nous un encoura gement puissant il faut maintenant améliorer, perfectionner. Les obstacles seront moindres,il faut l'espérer, nos efforts plus directs et plus efficaces. Restons unis et répétons: l'union fait la fokCE. lui-même la cotte de mailles de son ami, arrêta toutes les pièces qui composaient son équipement, couvrit ses beaux cheveux d'un casque léger mais éprouvé, que surmontait un panache blanc, et fixa des éperons d'or ses talons. Puis, admirant le gracieux enfant qui marchait arec la fierté d'une Minerve, il lui demanda N'es-tu pas gêné dans tes mouvements?Je ne suis gêné que pour l'embrasser, mon chevalier, répondit le glorieux paladin. Pendant qu'Henri revêtait sa lourde armure, il faisait des questions sou écuyer, et comme il lui demandait s il avait quelque nouvelle de nuit lui apprendre, le soldat répondit Aucune, Monseigneur, si ce n'est que j'ai reçu la visite de la Barbe blanche, le bon pèlerin, vous savez, l'ami des archers. Il est venu faire sa ronde dans ma tente et dans plusieurs autres sans doute; il 111'a in terrogé sur le métier, a examiné avec soin toutes mes armes, et m'a bien recommandé de veiller sur vous deux, mes maîtres. C'est singulier, dit Henri, en ceignant son épée et son poignard; ce bon pénitent me suit par Le clergé ne refuse jamais de toucher les appoin tements que lui paient les contribuables. L'argent, qu'il vienne des libéraux ou des cléri caux, lui semble bon prendre et bon garder. Soil, mais alors pourquoi refuse-t-il les services qu'on attend de lui et pour lesquels il est rétribué? S'il refuse de lui donner l'instruction religieuse aux enfants des libéraux, s'il entend restreindre ses fonctions aux membres du parti clérical qu'il diri ge, qu'il cesse ses rapports avec le trésor public. Le clergé prétend disposer eu maître absolu de la religion dont il est simplement l'organe; c'est non moins révoltant que si les juges s'arrogeaient le droit d'appliquer ou de r;e pas appliquer les lois, de rendre jugement ou de dénier justice suivant que les plaideurs favoriseraient ou 11011 l'influence et l'opulence de la magistrature. (Eclaireur.) Voici un curieux exemple du partiqu'en France on cherche tirer des chemins de 1er en faveur des théâtres.' On fait eu Alsace une heureuse application de l'usage des trains de plaisir sur les chemins de fer. A l'occasion des représentations de l'opéra de Jéru salem, au théâtre de Strasbourg, ou a établi des convois spéciaux sur toute la ligne de cette ville Bâle, l'effet d'amener Strasbourg et de reconduire chez eux, dans la même journée, les habitants rive rains qui veulent assister ces solennités dtamati- tiques. La Cour militaire s'est occupée samedi de la plainte qui lui avait été adressée par un sous- lieutenant du io"deligne, à'charge du commandant de ce corps, le Colonel Gauchi», qui lui avait infligé huit jours d'arrêtsans accès, pour n'avoir pas fait mettre sous lesarmes la garde qu'il commandait la porte de la citadelle de Gaud, aliu de rendre les honneurs cet officier supérieur. La Cour a décidé que la garde que commandait le sous-lieutenant n'étant pas la garde de police, le colonel nedevait pas recevoir les honneurs auxquels il prétendait avoir droit; qu'ainsi cet officier supé rieur avait eu tort d'infliger les arrêts au sous- lieutenant Biot, et la Cour a ordonné qu'ils fussent rayés du livre des punitions. tout, sans jamais ui'adresser la parole; il fuit même mon entretien, et voilà plusieurs fois qu'il s'occupe de visiter mes armes et mes chevaux. Comprends-tu cela Auge. Monseigneur, c'est sans doute votre providence, ré pondit le page avec gravité, et il ajouta tout bas Pauvre bon père Prends eette écharpe, dit Henri, sans s'arrêter davantage au récit de son écuyer, prends ce poignard et cette épée; je ne veux pas te charger d'armes trop lourdes. Puis il ouvrit la cassette de Margaret, et mit plusieurs lettres sous son justaueorps voilà mon talisman, dit-il, en se tournant vers l'écusson de Kerven, peint sur une tapisserie, il ajouta d'une voix pieuse: Mon père inspirez- moi faites que votre fils soutienne aujourd'hui la gloire de vos armes, et s'il meurt, soyez béni Allons, enfants, reprit-il avec feu, cheval, et vive Lancastre Monseigneur a-t-il passé une bonne nuit demanda le page malicieux, en sortant de la toute. Un peu agitée, répondit le chevalier, sur le même ton. {La suite au prochain V.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2