EXTÉRIEUR. pièces d'une correspondance purement officieuse. Comme cette affaire n'est pas terminée, que l'in struction se poursuit que toute publication de documents serait inopportune, nous devons nous borner déclarer que jamais il n'y a eu refus d'autorisation, que M.Van S..., dans sa proposition, a formellement réservé le droit do présentation, que c'est la seule difficulté qui ait relardé la solution de celle affaire Que c'est sur celte difficulté que des négociations ont été entamées et sont poursuivies Que ces négociations ne pouvaient et ne peuvent avoir qu'un résultat favorable aux intérêts des pauvres. On lit dans YÊcho de Luxembourg On nous assure que M. Alphonse Notliomb procureur du roi Neufcliàteau, frère de M. Not- homb, ambassadeur Berlin, se met sur les rangs pour fa chambre des représentants, en remplace ment de M. Julien, démissionnaire. B^ODU Nous empruntons au Thivllenner, les détails suivan'ssur l'incendiaire,auteur prévenu du crime commis, il y a quelques jours, dans laacommune de Gits: Il a tout avoué devant le juge d'instruction. D'après ses aveux, après avoir mis le feu la der nière petite ferme, quia commencé brûler, mais qu'on a pu heureusement sauver, il devait se rendre au hameau Onlede-molen, pour détruire, par le feu, encore deux petites fermes et sept maisons. En s'y rendant, il est tombé dans l'eau et il ne pouvait plus faire usage de ses allumettes pliospjioriques, ce qui l'empêcha de mettre son infernal projet a exécution. Il devait, a-t-il dit, mettre le feu une petite ferme, parce que la temine de la maison où il logeait avait été un jour attaquée par le petit chien de cette ferme. Il a mis le leu la petite fer me de Van Cauneyt, où habile Callevvaert, parce que les père et mère de celui-ci étaient, dit-il, avares, et ils sont morts depuis longtemps. i> Les écoles régiinentaires ont produit les résul tats les plus satisfaisants, sous l'einpire du nouveau règlement dont elles ont été dotées eu i«4çj. Noii- seulement elles oui fourni des éléments précieux pour le recrutement des cadres de sous-otticiers et caporaux, mais elles ont encore procuré aux mili taires illettrés les moyens d'acquérir un certain degré d'instruction dont ils ressentiront l'effet salu taire lorsqu'ils rentreront dans le sein de leurs familles. Pour faire apprécier la portée de l'instruction des écoles régiinentaires et mettre eu évidence l'in fluence que ces écoles exercent sur l'instruction des populations, il suffira de dire que pendant l'an née ib+y, 3,85o militaires ont fréquenté les écoles régiinentaires j plus de 5oooulété promus au grade de caporal ou de brigadier, et 200 environ au grade de sous-officier. L)ans le chiffre de 3,85o 11e se trou vent pas compris les militaires, en nombre plus grand encore, qui ont reçu les premiers éléments de l'instruction dans les écoles du soir établies dans chaque garnison. Le 18 juillet prochain, la lune se placera directe ment entre la terre et le soleil, nous cesserons de la voir en entier, et il y aura éclipse de soleil. La dernière éclipse totale fut celle du 2+ juin 1788. Ce fut un spectacle imposant, si l'on en croit les récits contemporains. Cependant si, lors de lu arrivée, répondit la reine, avec amertume. Un sanglot s'échappa de l'un des coins de l'appartement: toutes les tètes se retournèrent vivement, et chacun put voir l'archer Kildcrkin, tenant d'une main le bras du joli page, et cachant de l'autre ses yeux en pleurs. L'impres sion que causa la douleur de ce vieux soldat, qui ne vivait que pour sa reine et sa bienfaitrice, lut magnétique; tou» les cœurs se gonflèrent. Dimanche dernier, reprit le chevalier, le comte de Warwick a livré bataille aux Yorkistcs dans les plaines, de Barnet. Les talents de l'illustre capitaine, le courage de vos sujets dévoués, de vos braves défenseurs, avaient déjà semé l'épouvante dans les rangs de l'ennemi; pen dant cinq heures d'une lutte glorieuse et mémorable, la rose rouge a triomphé de sa rivale. Une heure après, madame, vous n'aviez plus d'armée Mais que sont devenus les débris de cette malheureuse armée Engages au cœur des troupes d'York, vos soldats ont lutte pendant six heures contre l'ennemi trois fois plus fort qu eux. L exemple de leurs chefs les animait, et la victoire, touchée de leur courage, semblait vouloir les couronner de nouveau mais, ajouta le chevalier en baissant la voix, les chefs leur ont manqué. Eh quoi s écria Marguerite d Anjou, le lâche Clarencc aurait-il trouvé ses égaux parmi vous! les chefs lancastriens se seraient-ils déshonorés Ils sont morts, madame. prochaine éclipse, lesoleil ne disparaît pas en entier, nous verrons divers phénomènes qui seront de na ture exciter vivement notre curiosité. LVclipse commencera h 2 heures 4-5 minutes; son milieu sera 3 heures 56 minutes, et sa lin 4 heures 53 minutes. Ainsi, 3 heures 5o minu tes, la clarté du soleil sera presque détruite, et des ténèbres assez épaisses succéderont, pendant quel ques minutes, l'éclat du jour les étoiles seront visibles au firmament, et l'on 11'apercevra plus au tour du disque de la luue qu'une lumière pâle et argentée. «lit DUPc—i La mère de VI. le ministre de l'intérieur a suc combé hier matin, la maladie dont elle était depuis longtemps atteinte. Elle était âgée de 85 ans. Elle a rendu le dernier souprr entourée de tous ses eiilanls. Sou fils aîné, M. Firiniu fiogier, était arrivé dfe Paris depuis plusieurs jours. Mm" Henriette Estienne, veuve de M. Firmin- Noël-Albert Rogier, était née eu 1766, Cambrai, dans la Flandre française; son mari appartenait h une famille originaire du H finaut et dont quelques membres habitent encore la Belgique. Il prit part aux grandes guerres de la république. Lieutenant- colonel au 6" régiment du Nord, sa santé le força quitter le service militaire; plus tard, il entra dans le corps de l'intendance et périt dans la campagne de Russie, en 1812. Un journal bien au courant des faits et gestes de l'Elysée, la Patrieassure que l'on songe sérieuse ment reprendre les négociations ministérielles. La rupture provoquée par le Président a effrayé la majorité; et ses membres, les plus ardents naguère» a repousser tout accommodement, sont aujourd'hui les premiers désirer mie réconciliation.Si l'ancien ne majorité se reconstitue, ce sera le terrain delà loi éleciorale, qu'elle a un intérêt immense con server. Le suffrage universel serait la guerre civile, on le sait, et c'est ce qu'on veut éviter tout prix Les nouvelles qui arrivent de divers poi 11 s de la F rance, sur la sil uatiou des esprits, necotilribueroti 1 pas peu amener ce résultat, Paris même on commence remarquer une légère effervescence dans certaines classes delà population, les membres modérés de l'assemblée commencent sentir qu'ils compromettent, par leurs divisions et leur» querel les, l'avenir de la France, et qu'ils assument sur eux une responsabilité terrible. FRANCE. Ptitis, 5 Avril. Des pêcheurs de S'- Cloudqui se rendaient leur bateau, aperçurent sur les bords de la rivière un ehàle et un chapeau de femme que le vent agitait. Ayant cherché vainement découvrir le propriétaire de ces objets, et croyant voir dans la vase quelques traces de pas qui se dirigeaient vers le milieu du fleuve, ils firent des recherches et découvrirent dans les roseaux le corps d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, remarquable par la beauté de sa ligure et par l'élégance de ses vêtements. Sur la réquisition du commissaire de police de la loca lité, un médecin fut commis pour examiner le corps, qui, d'après l'avis de l'homme de l'art, n'avait séjourné que quelques heures dans l'eau. On a trouve dans les vêtements de cette infortunée deux petits volumes du roman de Werther, et quelques fragments de poésies ayant pour sujet la mort d'une jeune fille. L'identité de cette femme n'ayant pu être constatée, son corps a été transporté la Morgue pour y être exposé. Warwick murmura la reine d'une voix tremblante. Mort l'épée la main, le front l'ennemi. Montague? Mort ses côtés. La même gloire les a ensevelis. La malheureuse reine s'affaissa sur elle-même, sa tête tomba sur sa poi'rine; et ne faisant plus aucune question, elle ne répondit pas aux exhortations que lui prodiguaient son fils, Jeanne et Margaret. Le» dernières paroles du chevalier de Kerven avaient jeté la stupeur dans l'as semblée. Chacun des personnages songeait la reine, ses espérances déçues, au deuil de sa famille. Jeanne abandonnant la reine aux soins de Margaret, s'était fait jour travers les chefs lancasleiens, et par venue jusqu'au chevalier, elle le regarda les yeux pleins de larmes sans pouvoir articuler un seul mot. Henri comprit ce que demandait sa douleur, mais n'ayant eu aucune nouvelle de son mari, il hésita, ne sachant com ment lui répondre. Ange courut la belle affligée, et lui baisant respectueusement les mains: Le inafquis de Courtenay s'est illustré Barnet, madame; il a, comme nous quitté le champ de bataille regret; je l'ai vu s'unir au comte d Oxford et prendre la route d'Écosse ou plutôt le chemin de Galles. Le visage de la marquise s'était de plus en plus ranimé pendant que le brave enfant parlait, et, quand il eût fini son récit, on vit ce beau visage toucher le front du page j pour le remercier et le bcuir. 1 ANGLETERRE. Lovdrf.s, 4 Avril. Dans la séance de jeudi de la chambre des communes, le chance lier de l'échiquier a annoncé qu'il proposerait le lende main la chambre, de se former en comité de subsides pour prendre en considération pro forma la motion ten dante prolonger, pour un terme déterminé, le maintien eu vigueur de la taxe, sur le revenu, pour reprendre la discussion lundi. iM. Hume a donné avis qu'il proposera de n'autoriser la perception de la taxe du revenu, que pendant une année seulement. il. Baillie a- annoncé ensuite qu'il reproduirait inces samment sa motion relative aux affaires de Ceylan. M. Anstey a pl-oposé et retiré un projet (j'adressela reine, tendante demander l'envoi d'une commission d'enquête dans les Indes. Enfin, lord John Russcll a demandé la chambre de se réunir en comité afin de s'entendre sur le mode introduire pour le serment des juifs. Après quel ques objections banales de sir Robert luglis et deux autres membres du parti ultra-protestant, la chambre a décidé, par Kifi voix contre 98, qu'elle accéderait au vœu du gouvernement. En comité elle a autorisé ic ministre introduire un bill au sujet de celte question depuis si longtemps indécise. ESPAGNE. IMidrid, 29 Mars. La reine Isabelle 11 a l'ait de magnifiques cadeaux aux artistes entendus dans le dernier concert du palais. Alboni a reçu un superbe bracelet de pierres précieuses, Massat, de riche boutons; Baroilhet et Wulter, des chaînes de montre d'or d'un travail exquis. Les objets de prix ont été remis aux artistes de la part de la reine par M. Waldemora, qui avait clé chargé de la direction du con cert, comme directeur du théâtre de la reine. ITALIE. Bolocm:, 27 Mars. Le cadavre du Passatore, ou du voleur tué par la force publique dans le voisinage de Russi, a été exposé sur notre place. Ou assure cependant que la inère et les frères du chef de bande qui avait pris ce nom, ne l'ont pas reconnu dans le dit cadavre. 11 serait curieux qu'après l'espèce de triomphe brutal, ordonné par le gouvernement, par l'ex position de ce cadavre sur les places de Logo, de Coti- gnola, Uagnacavallo, Paënza et enfin Bologne, nous apprissions, un de ecs jours, par quelque nouveau méfait du genre de ceux qui 1 ont rendu célèbre, que le Passa- tore est encore au nombre des vivants. {Carrière mercantile du 31.) PATS-RAS. La Rire, 4 Avril. Dans sa séance d'aujourd'hui, la haute-cour a rendu son juge ment dans l'affaire de M. Van Adrmga de Keqipenaer, contre les héritiers de feu S. M. Guillaume 11concer nant la première deinaude, le paiement mensuel d'une somme de 500 florins, que feu le roi se serait obligé de payer M. Van Andringa de Kempcnaer, sa vie durant. La cour, considérant que des pièces présentées par le requérant il ne résulte pas d'obligation de payer cette somme, a déclaré M. de Kempcnaer non rcccvable dans sa demande et l'a condamné tous les frais résultés de ce fait. En ce. qui regarde le second point, le paiement d'une somme de 523 11. par trimestre, outre une somme de2,623 fl., trimestres arriérés, la cour a admis le réqué- rant produire des pièces l'appui de sa demande, vu que des pièces déjà présentées ne résulte pas l'obligation de paiement. M. Van Andringa de Kempcnaer a obtenu un délai de 30 j ours pour la production de ces pièces. »o->o- Uixmue. Marché aux grains du 7 Avril 1831. sorte NOMBRE prix de gbaiihi. d'hectolitres FAR HECTOLITRE. PRC. fr. c. 93 14 00 13 73 10 9 00 10 00 197 7 23 9 30 194 5 44 8 70 Fèves 71 10 23 12 30 Sarrasin 11 n m Mon frère et mon enfant, dit tout bas la marquise, que Dieu vous rende un jour le bonheur que vous m'ap portez. Ma sœur, répondit Ange en entraînant sa pro tectrice hors du cercle des gentilshommes, qu'est devenu le bon pèlerin? 11 est ici, mon ami, et ne vous a jamais quittés. Je voudrais baiser la main de mademoiselle de Rosières, puis courir près de ce saint homme qui me sert de père, comme vous de mère, madame. Je vais vous conduire lui, répondit la marquise; mais il faut auparavant que je réunisse mes pauvres fiancés... Voyez d'ici comme cette petite Margaret me caresse des yeux pourquejela remplace auprès de la reine. Et regardez son chevalier, comme il s'impatiente de tout cet entou rage. Monseigneur de Torey, dit le page au comte, qui s'échappait d'un groupe de gentilshommes français auxquels il avait raconlé la mort glorieuse des baron» de l'Aigle et de Fiudoas, venez un peu notre secours, s'il vous plaît. Remarquez bien que le chevalier de Kerven, grâce tous les quêteurs de nouvcdles, n'a pas encore pu aborder sa fiancée, cette belle demoiselle que vous voyez toute bouleversée là-bas, mademoiselle de Rosières. C'est une horreur, dit le comte en souriant, et coinina Kerven m'a dégagé des Yorkistcs, je vais le dégager des Lancastriens; mes poumons sont bout cependant. Bravo! monseigneur, recommencez-leur toute l'histoire. {La suite au prochain N°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3