EXTÉRIEUR. pour la Belgique, un des éléments révolution naires les plus énergiques et, dans un but opposé, il est aussi ardent démolir que le socialisme. Si celui-ci veut reconstruire, celui- là veut restaurer ce qui a été modifié par des puissances plus fortes que les factions le libé ralisme et la civilisation. On vient d'arrêter avant-hier un singulier voleur. Il voulait s'ertiparer de billets de con fession distribués par le prêtre aux pénitents, après qu'ils ont terminé leur confession. L'ex- sous-clerc de la paroisse S1 Martin a été trouvéen I église, caché dans la petite sacristie du doyen, ayaat la naain sur un bonnet et l'autre sur deux paquets de billets de Pâques. Une première fois, il a été chassé de l'église, mais y étant retourné plus lard, ilaéléarrètéetenfermé en la prison municipale. D'après ce qu'on dit, il paraissait en état d ivresse et cette tentative de vol, bien que repréhensible, ne nous semble pas un méfait bien sérieux. VILLE D'YPRES. (otscu, rnnmviL. Séance publique fixée au Jeudi24 Avril 1851 deux heures et demie de relevée. ordre du jour i i* Communication de pièces. 1° Délibérer sur quelques nouvelles observations présentées par le département de l'intérieur, con cernant la perception du droit d'octroi sur les bières. 5° Examiner lacomptabilitédesSapeurs-Pompiers. 4" Discuter sur l'intervention de la caisse com munale pour la confection des statues destinées orner la façade principale des Halles. 5* Statuer sur deux demandes d'avances sur les fonds pour la reconstruction des maisons en bois. 6° Émettre un avis: A. Sur deux délibérations du conseil de fabrique de l'église S'-Marlin, relatives: l'une au rachat d'une fondation, l'autre tendante être autorisé ester eu justice contre deux débiteurs; B. Sur l'acquisition faite, sous réserve, par l'admi nistration des Hospices d'une maison avec jardin située dans 1» ruelle de S'-Christophe. 7* Discuter les dispositions réglementaires pro jetées dans l'intérêt de l'assainissement public. Ces jours derniers, le garde champêtre de Sladen, district d'Ypres, procéda l'arrestation du nomtné Jean Van Domine et de sa femme, ouvriers h Merc- kem, au moment où ils allaient vendre une vache volée au préjudice du cultivateur Van Heule. Les coupables firent résistance au garde champêtre, et il s'en suivit une lutte dans laquelle tous ont reçu des blessuresgraves. Le garde champêtre a reçu un coup de couteau dans le bras, et les prévenus ont été blessés la tête. Le garde champêtre est parvenu maintenir la femme en état d'arrestation, tandis que le mari prit la fuite travers champs. Expositiou de Londres. M. le ministre del'intérieur vient de nommer les jurés qui, au nombre deouze, ont été attribués la Belgique dans la formation du jury international des récompenses. Voici le texte de l'arrêté ministé riel Art. 1". Sont nommés membres du jury inter national des récompensesde l'exposition de Londres: M. Van de Weyer, envoyé extraordinaire et mi- ceux qu'ils poursuivaient. Henri de Kerven, Ange et Sommersct s'approchèrent de Wenlock, et, pendant que le qhevaiier et le page, étonnés de la rencontre de Mar- garet, s'occupaient de le relever, le duc asséna un coup d'épée si violent sur le casque du trailrc Wenlock qu'il lui fit jaillir la cervelle. Les étendards d'Edouard et de ses deux frères flottaient déjà sur les palissades; tout espoir était perdu, toute fuite devenait impossible, et les chefs de la Rose rouge ne cherchèrent plus qu'à gagner l'église de Tcwksbury, pour se mettre l'abri du glaive. Henri et le page enlevèrent Margaret et la portèrent dans leurs bras jusqu'à la place d'armes où se trouvait la reine. Lé chariot était entouré des généraux de la malheureuse souveraine, qui se refusait obstinément quitter le lieu d'où elle avait vu tomber son fils. Fuyez mes ainis, disait-elle ses vaillants chevaliers, réfugiez-vous dans le sanctuaire... je vous dégage de vos serments, et veux rester seule ici pour regarder en face l'usurpateur... Jeanue, en apercevant Margaret, avait conjuré le chevalier et le page de sauver leur vie et de lui confier son amie On ne tue pas les pauvres femmes, leur disait-elle fuyez, fuyez puis elle joignait les mains et nialre plénipotentiaire de S. M. le Roi des Belges M. Spitaels (Kerd.), membre du Sénat, vice-prési dent de la chambre de commerce de Charleroi M. Grenier-Lefèvre, membre dtiSénat, président de la chambre de commerce de Gand M. Lesoinne, membre de la chambre des repré sentants, ancien fabricant M. De Rossius-Orban, fabricant, vice-président de la chambre de commerce de. Liège M. Et ison (Jules), fabricant, membre de la chambre dé commerce de Charleroi; M. Coppens, architecte, Bruxelles; M. Geirnaert (J.-M.), ingénieur en'chef du corps des mines M. Simonis (Armand), fabricant, président de la ch ambre de commerce de Verviers M. Van Hoegaerden (G.), fabricant, membre de la chambre de commerce de Bruxelles; M. Washer, fabricant, Bruxelles; Art. 2.Sont noinmésdélégués,chargés de concou rir aux travaux des jurés et de suppléer au besoin ceux-ci M. Claes, de I^mbecq, agronome; M. Demanet, colonel du génie; M. Chandelon, professeurdechimie l'Université de Liège M. Kindt (Jules), inspecteur pour les affaires industrielles au déparlement de l'intérieur; M. Baron Mertens d'Oslin, agronome M. Poncelet, ingénieur en chef au chemin de fer; M. le baron Wittert, général d'artillerie. Art. 3. La présidence des jurés et délégués belges est déférée M. Van de Weyer. OOULU On écrit de Tournai Une vieille demoiselle, tenant magasin d'épiceries au coin de la rue du Cygne, décédée tout récemment et dont les funé railles ont eu lieu en la paroisse de S'-Quenlin, avec une pompe quasi-princière, a consigné dans son testament diverses dispositions d'une particularité, nous allions dire d'une originalité, assez rare. 11 faut d'abord remarquer que la défunte a voulu qu'une somme de 1,000 fr. fut uniquemenlet exclusivement réservée pourlesfraisduservicede son enterrement. Ses deux autres sœurs, âgées et célibataires aussi, ont formulé la même clause, de commun accord. Ce soin pris, la demoiselle a institué les principaux legs suivants, afin, sans doute, que toutes les per- sounesqui l'ont approchée de son vivant, conservent d'elle un doux souvenir après sa mort A sa blanchisseuse en litre, elle a donnée 1,000 fr.; la sœur do la susdite blanchisseuse, 5oo fr.; au frère, 5oo fr.; son brasseur, 1 ,coo fr.; un jeune hommedu voisiuagequi, de temps autre, lui tenait compagnie en faisant sa partie de cartes, 5oo fr.; un autre voisin, 5oo fr.; un jeune garçon qui lui portait régulièrement son journal, 3oo fr.; sa tri coteuse, 3oo fr. sa couturière, 3oo fr. son ancienne lessiveuse, 4oofr.; trois autres femmes de journée, dites burettes, 3oo fr. chacune. Enfin,deux habitants de la commune d'Herinnes, exerçant la profession de bouchers, recevront un legs de 400 fr. Inutile d'ajouter que la vieille demoiselle a été couchée en terre avec toutes les bénédictions de ses amis et connaissances. M. le juge d'instruction Vercaiileren a fait hier son rapport dans la poursuite dirigée contre les agents de police de Bruges, au sujet de la mort du nommé Jean de Muyuck, coidonnier, décédé la permanence, dans la nuit du 16 au 17 mars der nier. La chambre du conseil, adoptant le réqui sitoire du ministère public, a rendu une ordouuance de non-lieu suivre. suppliait sou père de s'éloigner... Les soldats de Glocester et de Clarence, après avoir franchi la dernière enceinte, débouchaient déjà sur la' place, Margaret, toul-à-coup ranimée, ouvrit les yeux sur les horreurs qui l'entouraient et sur son fiancé quila visière levée, la regardait avec douleur. Ami, s'écria-t-elle, si tu m'aimes, fuis fuis oh fuis, de grâce Henri baisa le visage mouillé de pleurs de mademoiselle de Rosières, et comme il hésitait encore lui obéir, il sentit uuc main nerveuse qui s'attacha violemment son armure; et, se retournant, il vit un pèlerin qui, le front couvert par son large capuchon, lui dit Si vous avez un père, songez lui Dans le même instant, Ange obéissant au signe du vieil intendant qui lui montrait l'église, serra la main de la marquise, et entraîna le chevalier jusqu'au temple où s'étaieut déjà renfermés les débris de la noblesse lancas- trit-nne. Un seul guerrier n'avait pas voulu s'éloigner du chariot, la reine lui dit avec douceur Adieu, mon brave archer, séparons-nous... je te bénis laisse-moi, va-t'en Les avoués de Belgique viennent de publier le Mémoire qu'ils ont présenté la Chambre des re présentants chargée de la révision de la procédure des saisies immobilières. Ce Mémoire a été rédigé par un comité spécial de ces officiers ministériels, composé de MM. Isaac, de Charleroi Surmont, de Gand Deporre, de Gand, Aug. De Bâcker, de Mali- vies A. Albrecht, de L-ouvain Carlier, de Nivelles; Wyvekens, de Bruxelles (Cour d'appel) J. Smets, d'Anvers. PRUSSE. Berlin, 17 avril. Le plénipoten tiaire prussien la diète de Francfort, partira d'ici au 10 mai. On dit que les questions financières occuperont d'abord cette assemblée et y donneront lieu de vives dispositions. Il s'agira en premier lieu des versements arriérés des contingents fédé raux depuis 184R. On assure que la Bavière et l'Autriche réclameront un dédommagement, l'une pour son intervention dans la Hesse-Electorale l'autre pour l'exécution dans les duchés de Schles- wig-Holstein. On parlait beaucoup hier d'une scène très-vive qui aurait eu lieu la veille entre le roi et M. de Man- teuflel. Le ministre se serait plaint avec assezd'ai- greur au sujet de négociations qui auraient eu lieu avec des ambassadeurs étrangers sans sa participation et il aurait reçu une réponse peu agréable. Lebarond'Arnhim est rappelé de Dresde. La Ba- vière et le Wurtemberg ont mis officiellement, au rétablissement de la diète de Francfort, la condition de la cessation des conférences de Dresde. Le comte d'Alvensleben repart demain ponr Dresde. AUTRICHE. Vienne, i4avril. L'affaire des internés de Kintahia peut être regardée comme ar rangée. Les envoyés de la France et de l'Angleterre avaient reçu des instructions positives, d'apics les quelles tous deux ont remis la Porte une note qui lui conteste le droit de retenir prisonniers les réfu giés, et l'engage renoncer l'internement, dont tlle n'a pas le droit et dont efie supporte les frais. La Porte est décidée terminer la chose dans ce sens, et Chérif-Etfendi a reçu l'ordre de quitter Vienne si le prince Schwarzeinberg nu consent pas ce que demande la Turquie. Le statut impérial sur le conseil de l'empire est publié. Ce conseil est adjoint au ministère, et il a voix délibérative dans les affaires de législation. Dans les autres questions, il a seulement exami ner et donner son avis. Le président du conseil de l'empire vient, pour le rang, après le président du conseil des ministres. On écrit de Vienne, la Gazette de Cologne: De graves différends avec la Porte se préparent. Celle- ci, appuyée de l'assentiment de la France et de l'Angleterre, veut relâcher les réfugié, hongrois de l'Asie-iVlineure. tandis que le cabinet de Vienne dé clare que, par cet acte, la Porte prend hostilement parti contre l'Autriche. Lu prince Schwarzeinberg a déclaré que le poste vacant d'envoyé d'Autriche ConslaiiUnople ne serait pasoccupé avaut l'arrange ment de cette affaire, et le divau a autorisé sou plénipotentiaire a Vienne quitter cette ville si les circonstances le demandeut. La Porte semble aussi avoir deviné les iuteutions secrètes qui lotit entrete nir l'Autriche les troubles de la Bosnie et de l'Er- zegovine, rappelant ainsi la conduite de la toute dans les principautés dauubiennes. On prétend Kilderkin secoua la tête sans répondre deux grosses larmes sillonnaient ses joues. Sauvez-vous s'écrièrent Jeanne et Margaret. Le vieux soldat répondit d'une voix ferme et d'un ton sublime. Non Quand les Yorkistes aperçurent le chariot, ils s'élan cèrent de tous côtés pour s'en emparer. Alors le duc de Clarence ayant reconnu la reine, s'approcha d'elle et leva la main pour la saisir. Kilderkin se précipita sur lui et le renversa d'un coup terrible; il allait lui arraeher la vie, lorsqu'il tomba lui-même, frappé de deux coups de lance. La petite-tille de Charles VI, la rejne d'Angleterre, la plus noble et la plus malheureuse des femmes, était prisonnière d'Edouard IV; la couronne arrachée de son front s'élail brisée sur les feuilles flétries de la Rose rouge. Edouard et le duc de Glocester ne daignèrent pas s'arrêter devant cette grande infortune, et l'arrogant vain queur réserva sa souveraine pour orner son triomphe. Ayant appris que les chefs lancastricns s'étaient réfugiés dans l'église, il la fit entourer, afin que nul d'entre eux ne lui put échapper, et s'arrélant sur le plateau le plus élevé de la ville, l'endroit d'où Marguerite d'Anjou avait

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2