6 FR. 50 6 FR. 50 par an. par an. 6 francs 50 ponr la Belgique et 9 francs pour la Hollande. (Franco.) ■mcMnm On évalue 100,000 fr. les recettes que le con cours de la cantatrice a procurées quelques céuvres, en peu de jours.. Le colonel Berryer, frère du représentant, va souvent l'Elysée, où il est toujours accueilli avec empressement. D'un autre côté, le fils du célébré orateur est un des plus assidus visiteurs des salons du président. Les ardents du parti légitimiste s'en montrent très-irrités etdisent'qu'il y a lë des raisons snffi-anles de se défier d'un homme qui a la préten tion d'être le chef du parti. Ils ajoutent que toutes les demandes de M. Berryer sont favorablement accueillies par les ministres, et que ses protégés sont pour la plupart pourvus de bons emplois. Un marchand de vins de Montmartre, le sieur Duval, vient de fournir un exemple de sommeil léthargique se sentant fatigué, vers dix heures du tnalip, il dit sa femme qu'il allait s'étendre un moment sur son lit. Pendant toute la journée on n'osa le réveiller, tant son sommeil était profond. Le soir venu, on commença s'inquiéter; on le se coua, mais sans pouvoir obtenir de lui aucun mou vement. Ses paupières soulevées ne laissaient voir qu'un œil vitreux. Plusieurs médecins appelés ont constaté le fait. Ce n'est que le lendemain que le sommeil s'est enfin dissipé, après des applications de sangsues et des saignées réitérées. Voici ce qu'on lit dans le fferaldo sur la crise Portugaise Une des premières mesures adoptées par le gouvernement portugais, lorsqu'il a connu le dé part de Lisbonne du maréchal Saldanha, a été la suspension des chambres. Les séances du 9, dans les deux chambres, se sont réduites la lecture du décret royal suivant Usant de la prérogative qui m'appartient, aux termes de l'art. 74, 4 de la charte constitution- nelle de la monarchie, et après avoir entendu le conseil d'état, je suspends les séances des corlès générales de la nation portugaise, jusqu'au 2 juin prochain. Le président de la chambre del'aura pour entendu, pour tous les effets qu'il appartiendra. Palais de Las Necesidades, 9 avril iK5i. la reine. Le comte De Thomak. n Un énorme chien'atteint d'hydrophohie a par couru cet après-midi différentes rues de Bruxelles. 11 a mordu sur le marché. Poursuivi par les agents do police, il a descendu la,Crapaurue. Arrivé sur la place de Spectacle, il a encore mordu un chieiv; un agent de police lui a lancé un coup de sabre sans pouvoir l'atteindre. C'est le sieur Beau pain, dit -on qui est parvenu l'assommer h coupsde bâton. Cette circonstance, qui pouvait avoir de bien graves con séquences, déterminera sans doute notre adminis tration communale prendre une mesure sévère pour empêcher la divagation des chiens sur la voie publique. Pendant l'orage de vendredi dernier, la foudrtf'u atteint, près de Jabbeke, cinq des poteaux qui sup portent les fils du télégraphe, et le fluide électrique s'est divisé pour se diriger vers Ostende et Bruges. A Ostende le fluide s'est jeté dans l'appareil du télégraphe et a brûlé les fils de cuivre des multipli cateurs. Dans ce moment il y a eu des détonations dans l'appareil et des flammèches se sont produites au bout des aiguilles. L'appareil eu question est hors de service. Namur. Nous recevons aujourd'hui, pour le monument ériger S. M. la Reine, une offrande dont l'envoi a été motivé par la reconnaissance due un de ces bienfaits ignorés, qui ont été si fréquents dans la vie de cette vertueuse Princesse. Il y a huit ou dix ans un cultivateur habitant un petit village du canton de Beauraing, se trouvant dans un état d'ivresse, s'était pris de querelle avec un de ses voisins,l'avait battu et avait été condamné de ce chef deux années d'emprisonnement. L'ub- seuce forcée de ce malheureux allait réduire sa famille la pauvreté, et cependant la justice inflexi ble l'appelait sous les verrou*. Leurs Majestés se trouvaient précisément en ce moment leur châ teau d'Ardenne la femme et la sœur de ce cultiva teur résolurent d'imploré? la clémence du Roi en s'adressant la Reine. I.e jour où ils s'y rendirent, les époux royaux se promenaient seuls, comme de coutume, dans les montagnes qui bordent la Lasse et apparurent tout coupaux y eux des sollicileu - ses. La femme veut s'avancer, son placel a la main, mais saisie de respect de crainte elle tombe éva nouie. Aussitôt Leurs Majestés se préciphént vers elle, cherchent la ratiiiner, la relèvent et sitôt que là Reine eut pris connaissance du placel qui lui était adressé, elle supplia le Roi, obtint la promesse d'une abréviation de captivité cl lit tons ses effoits pour consoler ces pauvres femmes, leur assurant qu'elles pouvaient compter sur son appui et sur la bouté du Roi. Cette promesse se réalisa, la captivité fut abré gée de 18 mois. Depuis novembre i85o cette famille porte le deuil et prie pour sa bienfaitrice. Le bruit d'une souscription pour un monument h ériger en sa mémoire, ne s'est répandu que depuis quelquès jours dans le hameau habité par celte famille re connaissante et c'est un témoin oculaire du fait que nous rapportons, qui nous transmet trois francs de la part de ces braves gens. Journal de Namur.) Une femme a eu dernièrement le malheur de se brûler en voulant éteindre le feu qui avait pris aux vêtements de son enfant. Ils avaient été tous deux transportés l'hôpital Saint-Jean. L'enfant a peu survécu h ses hiûlures, et nous apprenons que l'épouse Fontaine vient également de succomber. Quelques-uns des détails de l'instruction ju diciaire dans l'affaire Bocarmé, commencent transpirer. Il est certain que M. et Mm* de Bocarmé étaient dans une position de fortune très-précaire, et qu'ils étaient obligés de recourir aux expédients. Il existe eu ce moment des bijoux consignés au greffe qui ont été retirés du mont de piété, où M™* de Bocarmé les avait fait engager pour ia somme de 400 francs. Anvers. Un commencement d'incendie a eu lieu hier vers le soir la Cité, dans un magasin de souliers. Les copeaux qui se trouvaient au grenier avaient pris feu. Les gaidesde rétablissement, aidés par quelques bourgeois, se sont rendus promple- ment maîtres des flammes. Le dégât est peu im portant. L'élection de Boston s'est terminée hier 4 heures, par la nomination du candidat protectionniste M. Fres- field la majorité de 117 voix. Lorsque le résultat de l'élection a été proclame sur la place du marché une foule considérable couvrait la place; des huées et des grognements formidables ont accueilli la proclamation. Bientôt M. Fresfield ayant paru au balcon de l'hôtel' de ville pour adresser ses remereîiuents aux électeurs, il a été assailli par une nuée de pierres, de pommes de terre, d'œufs pourris et autres projectiles usités en pareille cir constance, un de ces projectiles destinés au candidat protectionniste et ses amis s'est égaré au point de frap per en plein visage M. Clarke l'un des amis du candidat du free-trade et lui a fait l'œil une grave blessure. M. Fresfield «t ses partisans craignant d'être lapides ont quitté précipitamment le balcon. M. Clarke alors l'œil bandé a harangué la foule en la priant de se retirer pai siblement. Mais il n'a reçu d'autre réponse que le mot Fresfield Fresfield prononcé par des milliers de voix d'une façon peu rassurante pour l'élu. Le steamer de poste le Canada est arrivé le 21 avril au soir Livcrpool avec les dépêches et journaux de New- York jusqu'au 8 avril. Les nouvelles des États-Unis sont sans grande importance. A Boston les autorités ont tenu ferme et les troubles que l'on craignait n'ont pas eu lieu. Le 5 a été lancé, New-York, le steamer le Pionnier destiné transporter en Europe les voyageurs qui vou dront visiter la grande exposition universelle. De nouvelles et profondes crévasses se sont formées sur les bords dj» Mississipi et font craindre de grands sinis tres. Un terrible événement est venu affligeHa commune d'ILinzînne, le 20 de ce mois: L'enfant du sieur picolas Rcumy est tombé dans un des fosses creusées sur le territoire de la commune et d'où l'on extrait du minérai de fer; le frère de cet enfant, en voulant le retirer, tombe et ne parait plus. Aux cris poussés par le troisième frère les nommés Autelet et Servais descendent dans la fosse et parviennent en re tirer les malheureux qui n'étaient plus que des cadavres. État-ci vu, d'Ypiies, du 20 Avril au 26 inclut. Naissances: sexe masculin, 9; idem féminin, 10; total, 19. Un mort-né du sexe féminin. Mahiages Calmeyn, Édouard-Désiré, âgé de 40 ans, poissonnier, et DaneelReine-Dominique, âgée de 44 ans, domestique. Ryckacrts, Paul, âgé de 24 ans, tailleur, et Vereeeke, Séraphine-Sopliie, âgée de 24 ans, dentellière. Clans, Pierre, âgé de 47 ans, facteur, et Paret, Rosalie-Constance, âgée de 42 ans, dentellière. Décès CorynCharles-Louis âgé de 54 ans ramo neur, époux d'Apolonie-Amélic-Sophic Danse, rue de iMenin. Kestelyn, Ange-Albert, âgé de 54 ans, culti vateur, veuf de Calhérine-Thérèse De Weerdt, S1 Jacquei- lez-Ypres. Descans, Sophie-Constance, âgée de 63 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Panne- coucke, Marie-Caihérine-Rose, âgée de 67 ans, blanchis seuse, épouse de Zacharie-François Baclde, rue de Menin. Cambier, Marie-Jeannette, âgée de 55ans,boutiquière, Célibataire, rue de Dixmude. MonkerheyFélicie- Marie,"âgée de 10 ans, S' Nicolas-lez-Ypres. George, Cathérine, âgée de 77 ans, journalière, veuve d'Auguste Leleu, Courte-Prairie. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 4 idem féminin, 1 total, 5. M arché d'ïpres, du 2é Avril 1851. Les prix du froment ont baissé de 20 centimes l'hec tolitre. 346 hectolitres se sont vendus de 14 fr. 16-40; prix moyen fr. 15-20 l'hectolitre. Une hausse de 90 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix du seigle qui ont varié de fr. 11-20 12-40; prix moyen fr. 11-80 l'hectolitre. Il n'y a eu aucun changement dans les prix de l'avoine. 26 hectolitres se sont vendus de fr. 7-50 8-50; prix moyeu 8 fr. l'hectolitre. Une baisse de 60 centimes par hectolitre s'est produite sur les prix des fèves. 30 hectolitres se sont vendus raison de fr. 13-80 l'hectolitre en moyenne. Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 2,400 kilogrammes se sont écoulés au prix de 8 fr. les 100 kilogrammes. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que la musique du 12e régiment se fera entendre demain, Dimanche, au Jardiu Public, de midi une heure. CENDRILLON Jlourual utile. Charmant cadeau. JOURNAL ENCYCLOPÉDIQUE de tous les Travaux de Dames tàpisseiiie, crochet, tricot, lacet, broderies en tous genres, modes, musique, recettes, etc., etc. Jamais on n'a publié un journal plus joli et plus utile, format commode, rien que des recettes et des travaux d'art et d'agrément clairement expliqués. CENDRILLON parait tous les mois, donne douze modes coloriées, sujets de famille, douze morceaux de musique de Schubert, des gravures inorales et religieuses, une u e Patrons, dessins, broderies, etc.; le tout sans aucune prime, mais réellement bien et digne du monde comme il faut. Elle sera non-seulement admise, mais encore recherchée dans les familles, les pensionnats et les couvents. Chaque abonnée qui ajoutera 50 centimes au prix du journal recevra franco une immense feuille très-soignée, composée de broderies variées représentant cinq beaux alphabets complets, toutes les couronnes nobiliaires, et plusieurs jolis écussons. 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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3