de celle du 27 du même mois; la rédaction en est approuvée. M. l'échevin Vanden Pecreboom donne quelques détails sur les négociations relatives l'exécution du chemin de fer d'Ypres Courtrai. On connaît les termes de la transaction proposée par la Compagnie du chemin de fer des Flandres au gouvernement. Il s'agit de construire l'embranchement d'Ypres sur Courtrai en déans le terme de six ans, condit ion qu'elle soit déchargée de l'exécution des autres branches concédées. Les localités intéressées la construction des voies ferrées de Fumes sur Thielt et de cette localité sur Deyrizc, lont des efforts pour tâcher d'obtenir l'exécution pleine et entière de la loi de 184.5. D'autres intérêts voudraient voir chan ger la direction de l'embranchement d'Ypres et de la relier Roulers au lieu de Courtrai. A cet effet, des journaux ont fait une addition exagérée des populations des localités que cette nouvelledirection doit vivifier. Au point de vue de la compagnie, ainsi que dans l'intérêt de l'arrondissement d'Ypres, la seule direction utile, productive, est celle sur Cour trai. Déjà l'étude des tracés qu'on propose de nou veau, a été faite et unanimement tous les avis des hommes compétents ont été en faveur de la ligne sur Courtrai. Le Conseil, considérant que c'est une question vitale pour l'airondissement d'Ypres et qu'aucune démarche ne doit être négligée pour obtenir l'exé cution d'une partie de la concession primitive, si l'on ne peut espérer l'achèvement du tout, est d'avis d'envoyer une dépulation au ministre des travaux publics pour bien établir l'importance de la direc tion sur Courtrai et répudier hautement le tracé sur Roulers qui nous condamnerait indéfiniment, sans le moindre avantage, un détour et une augmentation de frais pour le transport des mar chandises pondéreuses que le Hainaul nous envoie. M. Vanden Peereboom échevin et représentant, donne lecture d'un mémoire h l'appui du tracé si vivement désiré par nos localités et il est décidé que ce rapport sera soumis M. le ministre des travaux publics. Les membres composant cette dépulation sont, outre M. Vanden Peereboom, peut-être M. le bourgmestre, et MM. Merghelyiiek, Boedt, avocat, et deux ou trois membres délégués par la Chambre de commerce qui s'est adressée l'autorité com munale pour s'entendre a l'efiel de taire une démar che de commun accord et simultanément près du ministre des travaux publics. M. le président, au nom du collège, fait connaître que les réparations fa ire-à l'Hôtel de la Châtellenie pourront s'exécuter sans allocation d'un crédit ex traordinaire. Le devis s'élève cinq mille lianes environ. Ou pourra faire cette dépense sur deux exercices. Depuis quelque temps, on a agité la question de savoir si l'on ne pourrait espérer de voir parfaire la tour de l'église Sc Martin et la couronner d'une flèche cumme probablement l'arail projeté l'archi tecte qui eu a coin;u le plan primitif. Les dépenses sont calculées de quaianle cinquante mille francs. Le Conseil, avant de s'occuper sérieusement de celte question, est d'avis d'allouer une somme de cinq cents francs pour la conlection d'un plan et d'un devis estimant. M. L'architecte Dumoiil, membre de la commission royale des monuments, sera chargé de cette oeuvre. L'administration des Hospices civils fait connaître au Conseil qu'elle a acquis, sous léserve de sou devoir d'une chrétienne de s'humilier pour sa mère, et obtenez de ce malheureux, en mettant de côté vos répu gnances, que j'aille nfagenouiller un instant devant mon roi, afin que la mère éplorée puisse rendre compte du fils qu'on lui avait confié. Ainsi ferai, Madame, répondit Anne de Warwick, pour plaire Dieu et Votre Majesté. L'escorte s'arrêta devant la façade nord de l'immense forteresse, si bien connue dans les annales de Londres sous le nom de la Tour. Les portes du pavillon principal furent ouvertes deux battantspour donner entrée au chariot qui, sans faire balte, franchit le pont-levis, le premier poste, une seconde porte, et s'arrêta dans une cour carrée, triste, noire et froide, seul lieu consacré aux courtes promenades qu'on permettait aux pr soiiniers d'État. Lu garde se rangea eu double haie jusqu'au long escalier qui conduisait aux cellules; le duc de Glocester mit pied terre, ets'approchaut de la reine aussi galam ment que son visage hideux et sa tournure difforme le lui permettaient, il lui offrit la maiu, en souriant, pour l'aider descendre du chariot; mais Marguerite, s'appuyant sur l'épaule du chevalier de kerveuqui était toujours enchaîné, sauta légèrement terre, en disaut au duc d'une voix impérieuse Ne me touchez pas Richard répondit par un sourire féroce, et, se tournant vers la princesse de Galles, il lui dit avec quelque courtoisie 1 Faites-moi oublier celte injure, noble dame. Anne ferma les yeux, prit le bras qui lui était offert, et quand elle voulut le quitter, elle sentit qu'une main rude retenait la sienne. Jeanne et Margaret, aidées l'une par l'autre, approlwtion et de celle de l'autorité supérieure, l'hôtel de M. de Thibault de Boesiughe. pour l'ap proprier l'usage d'un Hospice de vieillards; l'en quête de commodo et iucomniolo est ordonnée par le Conseil aux termes de la loi sur la matière. 11 est donné lecture d'une lettre de rappel du ministère de l'intérieur concernant la réclamation ileaculti vateurs contre le droit d'octroi sur l'engrais. Le Conseil se référé la lettre qui a été envoyée en réponse cette requête. Communication est faite d'une missive de M. le ministre de l'intérieur contenant des observations sur la modification demandée au régime de l'octroi sur les bières. Un rapport présenté pai la commission sur les conclusions de laquelle le changement a été adopté par le Conseil, est lu et sera envoyé au ministre. De nouveaux arguments sont présentés en faveur de la demande du Conseil qui croit devoir persistera tenter l'introduction, titre d'essai, du nouveau mode jusqu'au i* Janvier irt53. M. l'échevin Vanden Peereboom donne lecture de lacumplahililédelu musique des Sapeurs-Pompiers. Les receltes s'élèvent la somme de fr. 80 >-84, et les dépenses fr. 798-94, donc ce compte offre un excédent de fr. 1-90. La masse commune des musiciens pour 18S0, offre la situation suivante recettes, fr. 828-78; dépenses lr. 5ia-ou; boni fr. 820-61. Mais il est dû au capitaine Vanden Peereboom une somme de fr. i,77ô-j5 avancée par lui. Il y a donc un déficit réel de fr. ij55-o+. Le compte de la masse d'instruments pour i85o, présente le résultat suivant: receltes tr. 5yo~44; dépenses, fr. i4tj-i5; excédant fr. 244.29 qu ii iaut déduire de l'avance dûe M. le capitaine Van .en Peereboom, montant fr. 972-78, soit un déficit réel de lr. 728-4+. Le Conseil vote des remer- ciments M. le lieutenant des Sapeurs-Pompiers, Rainoeii, pour le soin et l'exactitude avec lesquels est tenue la comptabilité de ce corps si utile et si bien organisé. Le Conseil, sur un rapport verbal qui lui est fait par M. l'échevin Vanden Peereboom, la suite de la lecture d'un mémoire au ministre de l'intérieur adressé par la commission royale des monuments, sur le complément des travaux d'ornement de la tour des Halles, décide que la ville fera exécuter, avec l'intervention de la province et de l'état, douze statuesqui seront placées dans les niches du beff'roy. Un quart des dépenses lui incombera, soit une somme de 2,+00 francs, prélever sur trois exercices. Le Conseil accorde, sur le fonds destiné encou rager la reconstruction des façades eu bois, deux subsides: un de truis cents francs la veuve Bryon, pour la recoustr net ion de la laçade d'une maison rue de Lille,et un subside de quiuzeceiits francs au sieur 1 Emmanuel Roussel, pour le remplacement de la tayade eu buis d'une maison située rue de Bailleul, par une laçade eu briques. Le Conseil approuve le rachat opéré par la famille Du Buus d'Huilebèque, pour une somme de fr. 708-80, au denier trente, du ne fondai ion perpétuelle créée par M. Du Buus de Beaulieu, eu faveur de la fabrique de l'église S' Martin, et autorise celle der nière ester en just ice contre deux débiteurs. L'acquisition faite par l'administration des Hos pices, d'une maison située dans la ruelle S' Chris tophe,est approuvée définitivement; là formalité de l'enquête de cuiumodo et jucommudo ayant eu lieu, les pièces seront eu voyées la dépulation permanente pour être soumises sou examen. suivirent la reine. Henri baisa le mouchoir que lui aban donna sa fiancée; Ange baisa la main de Jeanne qu'elle aurait voulu lui laisser. Un geôlier vint détacher les chaînes des deux amis, et les mena dans une direction opposée celle que la reine et le duc avaieut prise, vers un escalier qui conduisait aux étages d'an noir et lugubre donjuu. Ange et Henri se regardèrent tendrement cl tournèrent la tète, d'un com mun accord, pour jeter un dernier adieu leurs pauvres sœurs. Marguerite d'Anjou avait suivi le duc Richard et les captives avaient pris l'escalier principal de ces noirs bâti ments, escalier que, par un ratfineiuciil de cruauté, on appelait les marches il honneur. Au premier étage, une garde nombreuse se mil sous les armes pour rendre hommage au prince de Glocester, et deux sentinelles, l'une armée d'une arquebuse, l'autre d'une pertuisane, demeurèrent immobiles devant une porte bardée de ter dont ils avaient la surveillance. Eli mes brave? amis, comment se comporte notre saint pénitent chante-t-il tout haut ses messes 11 prie tout bas, Altesse. N'allez pas vous endormir, comme les soldats de Pilate, le cagol pourrait sortir par le trou de la serrure. Vous voyez, belle cousine, que mou frère a des égards pour sa famille, voilà un luxe militaire et une garde vraiment royale qui veillent au repos de votre pieux époux. La reine détourna la tète avec dégoûtpuis s'inclina respectueusement devant la cellule d'Henri VI. -- Je suis chargé de vous faire rendre des honneurs en tout Le projet de règlement dans l'intérêt de l'assainis sement public, sera envoyé l'examen, domicile do MM. les conseillers, avant d'entamer la discussion en séance. Après avoir décidé qu'il n'y avait pas lieu de s'occuper d'une demande relative au legs De Souter, le Conseil se sépare six heures du soir. Les membres délégués par la Chamhre de com merce qui s'adjoindront la dépulation du Conseil communal,sont M VI. Molle, Ham neirathetBecuwe. M. A. Laheyne. chirurgien (Je ville, de cam pagne et accoucheur de l'école de médecine de Bruges, depuis 1834, ex-médpcin de bataillon breveté de l'année, vient de terminer, le 26 c', son doctorat en médecine, chirurgie et ac- couchemenlsdevant le jury universitaire combiné de Gand et Bruxelles. Cette rare collection de litres médicaux est un témoignage que, dans sa carrière, noire concitoyen a su allier la pratique la science, et qu'il na reculé devant aucune entreprise propre le prouver. Le receveur des contributions directes de la ville informe les contribuables que les jours de recette qui jusqu'ici étaient fixés aux Jeudi, Vendredi et Samedi de chaque semaine, auront lieu, partir de ce jour, les MercrediJeudi el Vendredi. Nous recevons l'instant, dit Y Indépendance, la lettre suivante, elle est dictée par un sentiment trop naturel et trop respectable pour que nous ne nous empressions pas de la reproduire: A Monsieur le réducteur en chef de l'indépendance bblue. Lorsque, l'occasion de la seule entrevue que j'ai pu avoir avec mon malheureux fils, 011 m'a prêté des sentiments dénaturés, j'ai gardé le silence. Y a-l-tl une mère qui ait pu croire que, dans "un pareil moment, j'ai songé lui adresser des paroles de blâme qui eussent été comme une sentence de condamnation? Mais aujourd'hui que, pardes imputations flétrissan tes, les journaux s'obstinent aggraver sa position, tandis que les rigueurs de la détention préventive le privent de tout moyen de défense, je n'hésite pas leur rappeler le sentiment de la pudeur et les droits de l'humanité. Je les prie d'attendre, comme moi, le jour de la jus tice, et de n'en pas préjuger les arrêts. LA COMTESSE 1. DE BOCARMI. Ce 25 avril 1851. On écrit de Liège: La candidature pour le sénat a été offerte iM. l'avocat Forgeur, président do l'Association libé rale, ancien inembredu Congrès et ancien conseiller communal. Les sympathies unanimes que réunit M. Forgeur, dans les différentes nuances du parti libéral, lui assurent une élection non contestée. Les libéraux auront donc, a 11 Sénat, un orateur et un jurisconsulte de premier mériteâ opposer aux infaligablesauteurs d'amendements inconsidérés tels que celui qui a failli arrêter la loi sur les faillites et autres qu'il est inutile de rappeler. Partisan sincère du progrès et des réformes finan cières, plein de chaleur dans ses convictions, le nouveau sénateur saura faire prévaloir la politique qui seule peut amener au pays un avenir tranquille et prospère. Obterouteur point semblables, ma tendre cousine; et voici le pavillon qui vous servira de maison de plaisance. Lâche ré pondit Marguerite, tes mains sont sanglantes et ta langue empoisonnée; marche devant ta reine, et sois son dernier valet en ouvrant sa prison. Holà ma chère dame, nous avons la répartie aigre et vive, et je pourrais m'en offenser; mais je veux imiter les vertus d'Édouard, et je pardonne. Adieu, Henri de la Tour, ajouta-t-il en riant haute voix. S'il vous reste quelque pitié au cœur, dit Anne de Warwick au farouche Glocester; si vous avez jamais eu l'inteution de prendre femme un jour et de connaître la douceur d'aimer, écoulez ma supplique, Milord, et faites-lui bon accueil. Oui, certes, ma douce affligée, nous voulons vous être sccourable, et rien qu'en vous voyant, nous éprouvons le besoin d'aimer. Relevez- vous, de grâce; que faut-il votre beauté Permettez la reine de voir son auguste époux el de lui parler, faites cette bonne action dans votre journée pour que... Pour que le reste me soit pardonné, n'est-ce pas? la supplique est au moins franchement exprimée; quoique je ne connaisse pas de reine ici, je veux bien encourir In mécontentement de mon frère afin de vous montrer mon charmant caractère, et aussi pour vos beaux yeux, ajou- la-t-il tout bas. Black, dit-il, en s'adressant un des porte-clefs qui le suivait, ouvre celte porte... passez, Madame, et comme Jeaune et Margaret s'apprêtaient suivre la reine, le duc les arrêta par ces mots Quant vous mes tourterelles, suivez-moi. [La suite au prochain A'0.}

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2