1 temps que celui sur les pétitions de Thielt et Gand sur celte même affaire. M. Rodenbacb Messieurs, comme l'honorable préopinant, je ne pense pas que ce soit le moment de se livrer un examen mur des deux ou trois requêtes qui viennent d'être adressées la Chambre. On ne tardera pas nous en faire parvenir plusieurs autres et notam ment de Roulers, de Rumbeke et de Thielt qui deman deront que, dans l'intérêt des matières pondéreuses et de l'industrie linière, le railway soit construit de Thielt j Roulers il de Roulers Ypres; alors on pourra rechercher ce qui convient de faire jusque là j'ajourne mes obser vations; la commission des pétitions nous présentera des conclusions; le ministre de son côté, examinera mais il nedoit pas moins faire exécuter la convention qu'il a fait avec la compagnie concessionnaire; c'est la condition sine quà non. Quand on feit des conventions, il laut qu'on les fasse exécuter. Itl. VKint-Oe N'aeyer. Messieurs, il est bien entendu que le renvoi la commission aura lieu sans rien préjuger; d'autres intérêts sont ici engagés; il y a d'ail leurs un vote de la Chambre qui doit être respecté. M. Al pli Vandcn Pecrrboom. J'ai demandé un prompt rapport sur la pétition qui concerne la ville d'Ypres, pareeque dans la séance d'hier, l'honorable M. Rodenbach a réclamé un prompt rapport pour une péti- -tjqn qui est arrivée d'une autre localité. Tout ce que je demande, c'est que la commission des pétitions fasse un rapport d'ensemble, il n'y a pas d'urgence puisqu'un projet de loi n'a pas encore été présenté la Chambre. Adopté. L'administration communale de Poperinghe demande que la Compagnie du chemin de fer de la Flandre occidentale soit tenue de construire la ligue du chemin de fer de Cour Ira y h Poperinghe, telle qu'elle a été concédée. M. Van Renynghe. Messieurs, les observations que cette administration fait valoir sont très-impor'antes cl méritent d'attirer une attention sérieuse de la part de la Chambre et du gouvernement. Je propose, en consé quence, le renvoi de cette demande la commission avec prière d'un prompt rapport. Nous pouvons annoncer avec plaisir que nous aurons de la musique, tous les dimanches au Jardin public, de midi une heure, chaque fois que le temps le permettra. La musique du 12" et celle des sapeurs-pompiers alterneront A commencer dedemain, dimanche, lamusique des sapeurs-pnmpiers exécutera quelques mor ceaux de musique dans noire Parc, qui s'embellit de jour en jour, pour continuer ainsi alterna- tivument ûvco IHiurmonir. dll 1 juS(|U cl lit DfI de la belle saison. Le receveur des contributions directes de la ville informe les contribuables que les jours de recel le qui jusqu'ici étaient fixés aux Jeudi, Vendredi et Samedi de chaque semaine, auront lieu, partir de ce jour, les MercrediJeudi et Vendredi. i^iOtlUt— L'enseignement et le clergé. 11 résulte de la circulaire adressée, il y a sept mois, MM. les évêques, et restée sans réponse, que le gouvernement a interprété l'article 11 dans un sens ultra orl hoioxe D après celte circulaire l'épiscopat nommera les professeurs de son choix, et le ministère ne se réserve pas le droit de les récuser. Ces professeurs auront I indé pendance la plus absolue la plus exclusive de tonte approbation étrangère; enseigneront la Barnet et la mort de Warwïck, dont vous êtes instruit sans doute. J'étais Barnet, captif comme ici, spec tateur d'un combat où périrent mes amisHorreur horreur Je parvins, aidée de Soinmerset, de Saint- John et de bon nombre de gentilshommes, réunir une armée pour marcher sur les Galles. Nous rencontrâmes Édouard TewksUury et la bataille devint inévitable elle eût été gagnée sans la trahison d'un infâme qui n'a pas profité de sa lâcheté, car Soinmerset l'a tué sur place. Quel est son nom Wenlock. Lord Wenlnck, reprit le roi avec amertume, lui que j'ai comblé d'hon neurs et de richesses lord Wenlock, qui j'avais déjà fait grâce de la vie Il est mort, je dois prier pour lui parlez Marguerite. Notre victoire s'est brusquement changée en défaite, et j'ai vu votre malheureux fils tomber entre les mains des soldats d'Edouard. Pauvre enfant! murmura Henri VI, pauvre enfant Nos principaux amis, reprit la reine, se réfugièrent dans une église d'où le féroce vainqueur les fit arracher, pour les envoyer au supplice Oh profanation saints martyrs s'écria le roi... Je croyais que mon fils avait été tué... Il est donc vivant interrompit le malheureux père il est donc vivant? Je croyais mon fils inort, reprit Marguerite en essuyant ses pleurs avec ses mains, et j'attendais les Yorkistes avec impatience; la vie m'était charge, ils ne me firent aucun mal... Oh les bourreaux savent troo bien comment on fait souffrir une l'emme. Ils m'ont traînée devant la iente.de I usurpateur, et là il m'ont montré mon religion et la morale comme ils le jugeront propos. Ils trouveront dans le catéchisme toul ce qu'ils voudront. Ils auront le droit de faire non-seulement des orthodoxes, mais des fana tiques si tel est leur bon plaisir Assurément il n est pas possible de montrer plus de tolérance, nous dirons plus d'abnégation Les evêques nomment seuls, les professeurs nommés par eux enseignent seuls et sans contrôle LElat. côté de son pouvoir pour l'enseignement laie, admet le pouvoir épiscopal pour l'enseignement reli gieux. Ce n'e ;t donc pas l'enseignement religieux que veut le clergé. On lui en laisse le monopole et même l'abus. Ce qu'il veut, c'est I enseignement laïc, c'est le droit, sons prétexte d'immoralité, de confisquer cet enseignement son profil, le droit de remplacer les livres laïcs par ses livres, les professeurs laïcs par ses professeurs. Maintenant qui sera jugé de la valeur de cette accusation d'immoralité? le père de famille qui, comme l'a dit M. Guizot, délègue rétablis sement qu'il préfère son droit initial l'éduca tion de ses enfants. Sans l'enseignement privé le père de famille qui se défie de 1 enseignement de l'État n'est pas libre. Liberté de ces deux catégories de pères de famille; liberté égale pour tous les deux Voilà ce qu'ont voulu la constitution et la loi Les catholiques politiques ne veulent la liberté que pour les pères de famille qui sont leurs dociles instrumenta, et ils veulent dépouiller de cette liberté tous les autres. Ce sont là des prétentions et rien que des prétentions. Le ministre est l'agent de la constitution et de la loi qui veulent la liberté pour tous, il ne peut pas se faire l'agent d'exigences inconstitutionnelles et illé gales qui n'accordent la liberté qu'à quelques- uns. On n'a jamais eu l'idée de proposer de« conditions acceptables. Voilà sent mois que traînent des négociations sans sincérité Ne pas passer outre serait accepter le rôle de jouet. Reçue de Namur.) Le Journal de Bruxelles annonce que le Pape a donné son approbation la conduite que tiennent les évêques, vis-à-vis du gouver nement dans la question de l'enseignement. Voici comment ce journal s'exprime: Nous apprenons de source certaine que l'épis copat belge vient de recevoir sur la conduite qu'il a tenue dans les négociations relatives la loi de l'en seignement moyen, une approbation qui doit ré jouir le cœur de tous les catholiques. Le Pape a fait connaître nos premiers pasteurs son entière satis- laction pour la fermeté et ta prudence avec lesquel les ils ont défendu les principes de l'Église relatifs l'enseignement religieux dans les écoles. Celte approbation si honorable les dédommagera ample ment des attaques injustes dont ils oui été l'objet de la part de quelques journaux. On devait s'attendre ce qui arrive. L'avis de Home, sur nos affaires intérieures, arrive toujours point nommé; mais cette fois, la fils... mon fils vivant encore. Eh bien! Ah! s'écria la malheureuse tnère en s'emoarant du portrait du jeune Edouard qu'elle avait découvert sur la table, et le couvrant de baisers... Enfant chéri... mon trésor... mon orgueil... Sire, je deviens folle II est donc inort demanda le roi en tremblant de tout son corps. Assassiné assassiné coups d'épée, sous mes yeux, près de moi; je pleurais, je me traînais genoux, je présentais tnon sein, je demandais mains jointes I un des coups qu'on portait mon fils ils n'ont rien écoulé, rien entendu, ils ont frappé sans pitié, sans relâche, jusqu'à ce que leur vic time fût morte, et sa malheureuse mère évanouie... Je me suis relevée dans le sang Voyez, Sire, ce que je vous rapporte de votre fils, de notre enfant. Voyez et, par un mouvement violent, elle tira de son sein un mouchoir taché de sang. Aeettevuc, le roi joignit les mains et poussa un soupir déchirant. Voulez-vous savoir quels étaient les assas sins, sire? C'étaient les frères du monstre couronné, c étaient Glocester et Clarence Oh s'écria la pauvre femme, en courant vers le prie-dieu, en se jetant aux pieds du crucifix. Seigneur Dieu, je vous demande vengeance Depuis ce jour effroyable, je n'ai nulle part rencontre votre glorieuse image; Seigneur, Seigneur si mes fautes ne sont pas encore assez expiées, faites-moi mourir d'un coup de foudre; mais, au nom de votre Mère divine au nom de la Vierge qui vous enfanta, je vous demande vengeance poor mes entrailles vengeanoe pour présence Rome d'un prélat belge a été jugée nécessaire. La catholique Belgique est sin gulièrement appréciée au-delà des Alpes; on la truite vraiment comme une hérétique digne du fagot. Cela doit-il nous étonner? Toutes les sympathies de Rome ne sont-elles pas aujour d'hui pour ce clergé militant, qui, n'ayant pas assez de domaine spirituel, veut encore la do mination temporelle, qui porte unecuirasse sous la soutane et voudrait mettre la couronne des rois sous la mitre, et la souveraineté du peuple sous la crosse, qui voit un ennemi dans le véné rable archevêque de Paris, et qui fermera bien tôt la bouche au plus éloquent apôtre de la vérité évangélique, au père Lacordaire. La religion du Pape est étrangement trom pée le gouvernement belge est calomnié près de lui par ce parti qui ne respecte plus rien et qui pour reconquérir ne fut-ce qu'une heure de pouvoir susciterait des troubles et des révo lutions. Que fait Rome notre ambassadeur s'il ne peut au moins éclairer le Saint-Père sur le vé ritable état de choses et des esprits dans notre pays, et si son influence ne peut au moins balancer celle de l'épiscopat (Journal de Bruges.) Londres commence se ressentir de la prochaine ouverture de L'exposition. Les étrangers arrivent en grand nombre, et la circulation est plus difficile aujourd'hui dans les quartiers de Hyde-Park que dans les carrefours les plus populeux de la capitale. Une fouie compacte stationne tous les jours, malgré la pluie, devant le palais de cristal, où n'entrent que les ouvriers et le» exposants. Quelques-uns de ces derniers ont spéculé, paraît-il, sur le droit qu'ils avaient d'introduire jusqu'à 5o ouvriers, et ont lait entrer ainsi des personnes étrangères. L'est surtout pour piéventr ce genre de spéculai ion que le comité directeur refuse d'accorder des cartes gratuites aux exposants. La moitié anglaise de l'exposition sera prêle pour le i' mai. La Belgique, la Suisse, le Znllvereiu, l'Au triche, l'Amérique, la Hollande, l'Italie, la Chine, l'Espagne et Tunis sont près d'avoir terminé leurs dispositions. La Russie et la Turquie sont (>ès- arrièrées et ne pourront probablement pas arriver leur fin pour le terme fixé. On construit, dans la grande nef de l'exposition, une double rangée de sièges, recouverts d'une étoffe cramoisie; les dames seront assises et les hommes se tiendront debout derrière. Il n'y aura aucun privilège dans celle lêle, qui rie devra point perdre sou carac tère populaire; les premiers arrivés prendront les meilleures places. On croit que 5 6,000 dames pourront être assises. La partie nord du transept qui tera face au trône, se garnit de fleurs et de verdure; d'élégants palmiers, unis i une grande variété de plantes tropicales, sont déjà mis en'place. Le nombre des colis étrangers reçus au palais de l'exposition, le 16 avril, s'élevait y,4?3. Dans ce chiffre la Belgique figure pour i,o5o, la Hollande pour i-j6, la France 3,>gq, la Prusse 1,07a, les États-Unis yo7, l'Autriche 688. mon cœur! Henri VI s'approcha de la reine, et lui dit avee dou ceur Marguerite, le Dieu que vous implorez mourut sur la croix, et sa Mère pria pour ses bourreaux... Celui que nous pleurons prend maintenant pitié de ses meur triers tna fille, soyez résignée... Dieu vous a envoyée vers moi pour vous apprendre souffrir... Puis, s'agenouillant son tour, les mains jointes, il ajouta d une voix suppliante Vous qui recevez avec bonté les prières des affligés, vous le père de nos douleurs, vous maître suprême, daignez seeourir cette noble femme qui fut l'orgueil de nia vie, et qui mit au monde l'ange que vous avez repris; consolez-la, soutenez-la, donnez-lui la foree de vous chérir dans ses tortures; et si sa malheu reuse famille doit encore mériter votre colère, faites qu'elle ne retombe que sur moi, le plus indigne de vos serviteurs Relevez-vous, Marguerite, au nom de notre Dieu, je vous bénis. Hélas Monseigneur, répondit la reine en s'apptiyanl sur le bras d Henri VI, cette prison sera-t-elle votre dernière demeure J'y suis habitué, mon amie; ne l'ai-je pas habitée pendant six ans? Et n'y a-t-iLaucun moyen d'en sortir demanda Marguerite en promenant ses regards effrayés sur les murs noircis de la cellule. Je ne l'ai jamais cherché; il y a huit jours, en posant la main sur le carreau que voici (il munirait une dallede la muraille), je le sentis céder sous la pres sion. Par pure curiosité je pressai davantage, et t ma grande

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2