Des arrêtés rovaux autorisent: Les conseils communaux de Vlamertinghe et Zandvoorde (Flandre occidentale) augmenter respectivement, pour l'exercice 18 )1. le maxi mum de la cotisation personnelle afin d'être même de faire face aux dépenses communales. Dimanche dr, le cadavre du sieur Louis D'Hont, particulier, demeurant Wervicq, a été retiré de la Lys Menin M. Malon aura beau faire, il ne persuadera pas la Chambre et encore moins au pays qu il a géré en Colberl les finances de l'étal et qu'il les a remises florissantes et prospères entre les mains «le ses successeurs; où M. Ma'ou s'efforce en vain de nous montrer la montagne d'or élevée par ses soins, nous ne voyous que le gouffre béant du déficit. C'est ce déficit qu'il s'agit de combler et c'est pour y parvenir que M. Frère vient demander des ressources aux Chambres. Nous savons que celte manière franche et loyale d'exposer la situation «les affaires, dans son véritable jour, doit surprendre l'opposition ce n'est pas ainsi «pie ses chefs agissaient lorsqu'ils occupaient le pouvoir: la science des chiffres était pour eux un moyen de dissimu ler l étal réel des finances. Quand la situation devenait pressante, on votait une émission de bons du trésor et l'on sauvait ainsi le présent en perdant l'avenir. 11 était plus que temps qu'on s'arrêtât dans une voie qui menait droit la banqueroute. L'administration libérale a recueilli ce triste héritage, elle a dû nettoyer les élables d'Au- gias et aujourd'hui qu'elle présente au pays le bilan réel de ses affaires, les hommes de la nation admis la réforme, pour incapacité no toire viennent dire au ministère: ce déficit qu'il s'agit de combler au moyen de nouveaux impôts, ce n'est pas nous qui l'avons creusé, c'est vous C'est ainsi que la haine politique et l'amour- propre de M. Malou, se jettent travers de tou tes les discussions financières pour les éterniser, c'est enfin ainsi que la Chambre passe, écouler la justification et la glorification impossibles des chefs du parti échu, un temps précieux, qu'elle devrait employer traiter les sérieuses questions qui méritent toute son attention. Journal de Brugc On lit dans le Messager: On conteste au gouvernement d'être progres sif, on conteste la majorité d'être la fois progressive et indépendante. Les actes prouvent tout le contraire. Voyons ces actes Le ministère, appuyé de la majorité, a rem placé le monopole de l'enseignement oar la con currence «le l'Etat. Il a modernisé, actualisé l'enseignement en fondant des écoles profes sionnelles côté des écoles de beaux esprits. Il a pris pour levier du gouvernement l'élé ment civilisateur du corps électoral, en nivelant le cens des villes avec celui des campagnes. Il a presque doublé le nombre des ciioyens actifs, c'cst-à-dire doublé la vie politique du pays en établissant le niveau électoral par en bas. Il a réduit «le deux ou trois millions annuel lement le chiffre des dépenses et démocratisé les bases de l'impôt: le personnel, le timbre, les successions collatérales, il fixe une limite infranchissable aux différents budgets, en rem plaçant l'inconnu, la dette, par l'ostensible, la délimitation des moyens. Il a fondé l'indépendance parlementaire par l 'incompatibilité du mandat et des places sala riées; c'esl-à dire qu'il a demandé les votes la conscience et non plus l'intérêt. Dans l'ordre productif: il a varié et perfec tionné l'industrieélargi et multiplié les débou chés, provoqué les irrigations, le drainage, les défrichements de terrains incultes. Et tout cela ue constitue pas des actes, des progrès, des améliorations, des réformes? Allons donc! Appliquons le proverbe anglais Les actes sont des mâles et les paroles des De ce que le ministère a posé ces actes et de ce que la majorité les avait votés, il va de soi que celle-ci est progressive. Mais, dit-on, elle n est pas indépendante. Le parti de l'ordre a été vainqueur dans la lutte électorale du département des Landes. Le général Durrieu a été nommé représentant par «lix-sept mille voix, il remplace, comme on sait l'assemblée, Frédéric Basliat, de si re grettable mémoire. On répand, depuis quelques jours Paris, le bruit que des dissentiments très-gravesauraient éclaté entre les membres du cabinet; l'on dit que M. Léon Faucher pourrait être remplacé par M. Baroche et que M. Odilon Barrot aurait été appelé l'Elysée. Les journaux ministériels donnent un démenti formel ces bruits. Nous croyons, quant nous, que M. Odilon Barrot, n'accepterait plus aucune pro position après la manière étrange dont le pouvoir en a usé avec lui tout récemment. La république ronge-se «lonne, depuis quel ques temps, «les airs pacifi pies qui cadrent assez mal aveG ses allures habituelles et ses espérances. Elle s'évertue en ce moment faire oublier les fameux bulletins, et recommande tous ses adhérents la plus grande réserve, pro visoirement On nous assure (pie quelques-uns des membres de la Montagne se proposent de publier et «l'envoyer dans les départements un manifeste pour engager les frères et amis la prudence et la modération. Le thème déve loppé dans ce factum sera le respect dû la constitution, et la défense, par les moyens légaux et pacifiques, de la charte de 1U48. Le correspondant bruxellois du Journal de Liège annonce une ravissante nouvelle qui fiise le canard, aussi a-t-i! soin d'ajouter qu'il la do noe pour ce qu'elle peut valoir. La voici: Le ministre d'état, M. Mercier, vu sa belle conduite en 18i-4, vu les services notables qu il a rendus la sainte cause de la morale, vient d être créé comte par le Pape Il n y a que I Italie et l'Allemagne pour créer «les comtes et des barons de cet acabit. A M. le comte Mercier, il ne manquera plus que le de aristocratique, pour devenir un personnage tout fait distingué. On écrit de Mons Il n'est question de rien moins l'adminis tration communale que de rouvrir le théâtre pour l'époque où sera appelée, devant les assises, l'affaire des époux de Bocarmé. Est-ce assez de scandale comme ça Nous avons constater un fait peut-être unique dans les annales delà meunerie: le passage en notre station de meules belges pro venant des carrières de M. Ed. de Saint-Hubert, de Bouvignies, en destination «lu célèbre meu nier français, M Darblay. de Paris. Samedi, vers dix heures du matin, le nommé J.-B. Descamps, domicilié rue Blandinoise, travaillait dans l'église du collège Notre-Dame de Tournai. Monté sur un échafaudage volant, cet ouvrier commit l'imprudence de s'appuyer contre la muraille, cequi. en éloignant soa écha faudage, forma un vide par lequel ce malheu reux tomba sur les dalles où il fut relevé dans un état désespéré. 11 avait les deux bras et les «leux cuisses cassés et la mâchoire entièrement bi isée. Transporté l'hôpital civil, il y mourut le même jour cinq heures et demie du soir. Un arrêté royal du 10 mai détermine la composition du jury universitaire central pour la session de 1851 Ont été nommés Pour la faculté de philosophie et lettres M. Faider, avocat-général la cour d'appel de Bruxelles, président du jury M. Gachard, sup pléant du président. Pour la candidature en droit: M. Cuyper, conseiller la cour de cassation, est nommé président; M. Orts, père, suppléant du prési dent. Pour le doctorat en droit président, M. DeWander. avocat-général la coût de cassa tion: suppléant du président. M. Colinez, avocat- général la cour d'appel «le Gand. Pour le doctorat en médecine, en chirurgie et accouchements président, M. Vlemincktf, président de l'académie royale de médecine suppléant du président, M, Sauveur, membre de l'académie royale de médecine. Il ne s'est présenté des candidats récipien daires ni pour la faculté des sciences, ni pour la candidature en médecine, en chirurgie et en accouchements. Actes officiels. NOMINATIONS. Par arrêté royal du 12 mai i85t. sont nommés dans le service administratif: capitaine de première classe quarlier-maltrele capitaine de deuxième classe quartier-maître Calteville, L.-C., du 1' régi ment d'artillerie; capitaine de deuxième classe quartier-maître, le lieutenant officier-payeur Coore- man, C.-L., du 4* régiment «je ligne; lieutenant olficier-payeur. le sous-lieutenant officier-payeur Deprez, L.-J.-Ë., du i,r régiment de ligne. Par arrêté royal de la mêmedate, sont nommés dans le service de santé: médecin de garnison, le médecin de légiment La Coste, E.-J., du régiment de chasseurs a cheval; médecin de régiment, au choix, le médecin de bataillon de première classe, Delatte, -F., du a* régiment de cuirassiers. Par arrêté royal de la mêmedate, sont nommés, dans l'état-major des places major adjudant de place do première classe, le capitaine de première classe Donol, L.-J., du régiment de grenadiers; sous-lieutenant-adjudant de troisième classe, l'ad judant sous-olficier Aerens, J.-B., du régiment des guides Par arrêté royal de la même date, les lieutenants Doms, F.-A., du a* de ligne, Leblan, F.-D., du ré giment des carabiniers, et Legrand, S, du io*de ligue, sont nommés capitaines de deuxième classe, l'aucienneté. - Les lieutenants Absil, J.-J., porte-drapeau au io* de ligne, Maertens, J -F., du 5° chasseurs, et Durant, C., du 4* de ligne, sont nommés capitaines, au choix. Par arrêté royal de fa même date, les sous- iieutenants Nyssen, M.-F., du 3* chasseurs. Van Crombrugge, C.-L., du S'de ligne. Dclhez. L.-J., du io* de ligne, Dubois, N.-C.. - L., du 8° de ligne, Penincq, R.-A.-S.-J., du 4* de ligne, Plisnier,F.-V. du 5* de ligne,Honoré, C.-J.,dn 4* de ligne, Michaux, F.-M.-E.-E.. du 7* «Je ligne, Warion, J.-H., du 9» de ligne, Anthony, N.-J., du a* chasseurs, Van. Tygbem, J.-J.-C., du 1 de ligne, Vunderveken, L.-A.-D., du G* de ligne, Valenliii, H.-O., du 12* de ligne, et Wandels, P., du de ligne, sont nom més lieutenants a l'ancienneté. Far an été royal de la même date, sont nommés sous-lieutenants Les adjudants sous-nlficiers Sacré, Pierre-Joseph, du 1régiment de chasseurs pied; Michelli, Alex andre-Joseph, du 2* de ligne Dufief, Léon, du 1" de ligue; Oo'ms, Ed.-Joseph, du «a*de ligne; Carré, Oscar-Désiré, du .3* de ligue, et les sergents-majors Vanlaere. Jean, du régiment des carabiniers; Boxho, Gaspard-Henri du 11* de ligne, Hodard Jean- Joseph, du 1 o* de ligne; Ghyselinck, Guillaume- Louis, du régiment des grenadiers; ttallieux, Gode- froid-Joseph, du 3* de lig'ie; Cales, Louis-Charles- François, du G" de ligne; Ebinger, Joseph-Alphonse, du 7* de ligne; Pathyn, Auguste-Ëmile, du 8* de ligne; Germain, Pierre, du 9* de ligue; Clark, Guillaume, du .3* régiment de chasseurs pied; Dausoignies, Joseph-Jean-Baptiste, du régiment des carabiniers; Poplimonl, Emite-Ed.-François, du 4' de ligne, et le sergent Beriucil, Fréderic-François- Louis, du a* régiment de chasseurs pied. Par arrêté royal de la mêmedate,sont nommés gardes d'artillerie de troisième classe; l'adjudant- sous-ollicier, Janssen,N., du 3* régiment d'artillerie; le conducteur de première classe .Muttou, Jeau- Bap'liste. Par arrêté royal de la même date, les sous- lieutenants de Montaigne, L.-J.-F., du a* régiment de cuirassiers, De Coster, J.-J., du 2* régiment de chasseurs cheval sont nommés lieutenants l'ancienneté. Par arrêté royal du 10 mai i85i, l'adjudant- sous-officier Lange, H., du 2" régiment de lanciers,et le maréchal-des-logis T'Serciaes, E.-E.-P.-E.-M.-G., du 1" régiment de chasseurs a cheval, sont nommés sous-lieutenants de cavalerie et par le même arrêté, leur démission est acceptée.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2