fa fa w fa On dit que le décret de la reine de Portugal, rele vant le roi, son mari, du commandement en chef de l'armée a élé motivé par les défiances que quelques Cabralisles lui ont inspirées, sur de prétendues con nivences entre cet auguste personnage et Saidanlia. Les motifs que les accusateurs du roi ont fait valoir sont i° l'inaction du prince ïis-îi-vis de la révolte; 2» .son peu de sympathies pour Costa-Cahral; H" les intérêts de famille, lesquels l'auraient entraîné, lui Cobuurg il seconder un mouvement suscité par l'Anglete» re, a l'instigation du prince Albert-Co- botirg aussi et son parent. 11 faut, bien entendu, accepter ce bruil sous toutes réserves, quoiqu'il soit reproduit par quelques correspondances espagnoles et portugaises. Pas de nouvelles de Portugal. Le mauvais temps a rendu impossible les communications télégraphi ques. ANGLETERRE. Londres, 19 mai.— De nou veaux amendements doivent être présentés au bill sur les titres ecclésiastiques dont la chambre des communes reprend aujourd'hui la discussion en comité général. M. Keogh qui semble vouloir pren dre la direction du parti irlandais il la chambre, pro posera une disposition générale, portant que lien dans le bill ne pourra empêcher l'action synodale, de l'église catholique eu Irlande, et une autre dispo sition portant qu'aucune des dispositions du bill sur les donations charitables ne sera modifiée paé le nouvel acte. On sait que ce bill reconnaît implicite ment la hiérarchie catholique en Irlande. 11 proposera en outre un article additionnel ten dant légaliser l'emploi des litres ecclésiastiques dans les lettres d'ordinations et autres docu ments où en vertu des règlements de l'église catho lique ils sont indispensables. Plusieurs autres membres du parti irlandais présenteront d'autres amendements. Enfin lord Arundet doit proposer l'insertion d'une clause portant que le fait de pren dre des titres ecclésiastiques de la part des évêques et archevêques en vue d'objets purement spiri tuels ne sera point considéré comme illégal et rie pourra être puni comme tel. Le Mo min g Adeerliser, qui annonce ces divers amendements, dit que le seul but des membres irlandais est d'entourer la discussion du projet du gouvei nement de difficulle's telles, que, de guerre lasse, celui-ci abandonne la partie, ou bien de faire traîner la discussion en longueur, de manière a ce qu'elle ne puisse aboutir pendant cette session. Le même journal annonce la conversion du révé rend M. Parkinson au catholicime. M. Parkinson était ministre de l'Eglise anglicane de S'^-^Marie Wakefield il a résigné ses fonctions la semaine dernière pour entrer dans le sein de l'Eglise catho lique. ESPAGNE. Madrid, i5 Mai. On parle aujourd'hui de modification du cabinet. On dit que MM. Arleta et Gonzalez-Romero seront remplacés. Mais les personnes bien informées ne croient pas celte modification prochaine. S'il doit y avoir quel que changement dans le cabinet, ce ne serait pro bablement pas avant l'ouverture de la session des Corlès. Parmi les personnes que l'on citait coin me pouvant être appelées faire partie du cabinet, eu cas de modification partielle, sont MM. Seijas, Mayans, Benavides et Gonzalo Moron. M. Seijas représentant l'opinion modérée, M. Mayans la fraction indépendante de la chambre des députés, et M. Moron ou M. Benavides l'ancienne opposition conservatrice. Ou a quelques correspondances d'Oporto qui offrent peu d'intérêt. Saldauha 11e se décidait pas quitter cette ville; il ne doit se rendre Lisbonne qu'a la tête d'une escorte ou garde de plusieurs bataillons. Faits divers. Le comte deThomar, Costa Cabrai, a puhlié un mariiftste adressé au duc de Saldauha, et où il »e justifie des accusations de son rival heureux. Nous trouvons dans celte pièce fort longue les passages suivants Le duc de Saldauha leva le masque, et faisant publiquement chorus avec le parti de la junte d'Oporto qu'il avait combattu de sou épée comme général, qu'il avait puni comme ministre, de l'exil et de la prison, il se fil dans le Parlement l'écho de calomnies et d'infamies que des journaux avaient publiées contre moi. Un débat assez vif eut lieu entre nous h la Chambre des Pairs, et, quand je fis coin prendre Votre Excellence la nécessité de prouver son accu sation, sous peine de passer pour un infâme calom niateur, Votre Excellence répéta ce qu'elle avait dit dans une autre chambre, il savoir qu'elle n'ac cusait pas le comte de Thomar, qu'elle n'avait donc pas de preuves fournir, et que d'ailleurs elle n'eu avait aucune, et qu'elle ne laisail que répéter les imputations des journaux. n Alors, je lus en plein parlement, en présence du corps diplomatique et de nombreux étrangers, des passages de ces mêmes journaux qui traitaient Voire Excellence de voleur, de concussionnaire, de marchand de grâces et de faveurs. Je lus des articles où il était déclaré que l'administration la plus mal honnête qui eût existé en Portugal était celiedu duc de Saldauha. désordres a BKLLE-isLE. Depuis quelque temps, les administrateurs de la prison d'état de Belle-lsle s'étaient aperçus que des planches avaient été enlevées aux bois de lits fournis par l'étal aux condamnés. D'un autre côté, ils avaient remarqué que plusieurs condamnés étaient en possession de tables particu lières et de boites dont l'origine était suspecte. L'administration se doutant bien que les planches enlevées aux bois de lits avaient dù servir la fabrication des tables et des boîtes, a voulu se les faire représenter, mercredi dernier, ifi, mais son autorité fut méconnue. L'inspecteur s'est rendu au milieu des mutins pour les engager rentrer dans le devoir; loin de l'écouler, ceux-ci l'ont en touré, injurié et menacé de voies de fait. En présence de ces actes coupables, le directeur a dù avoir recours l'emploi de la force armée. M. le commandant de place averti s'est rendu sur les lieux 3 la tête de deux demi-compagnies du ai' de. la gendarmerie. A deux heuresde l'après-midi, tous sont entrés dans l'intérieur des quartiers avec les administrateurs, afin de procéder aux arrestations. Barbes, par qui on a commencé, a opposé une très- vive résistance et n'a cédé qu'a la force; Lamarzière, Maigne, Commissaire et Gambou, tous anciens re présentants ont dù également, être enlevés de force. Les autres arrestations ont été opérées sans grande difficulté, mais elles se sont faites au milieu des injures et des cris séditieux. j État-ci vu. d'Vpres, du 18 Mai au 24 inclus. Naissances: Sexe masculin, 8; idem féminin, 5; total, 15. Un mort-né du sexe féminin. MAniAC.ES Payé, Louis-lsidorc, âgé de 28 ans, cordon nier, et Capyt, Amélie-Joséphineâgée de 51 ans, dentellière. - Durai, Dorotbé-.Ivcs, âgée de 46 ans, commis-greffier au tribunal de l'instance, et Baratta, Tliérèse-Maric-Séraphine, âgée de 29 ans, rentière. Bulckaen, Pierre-François, âgé de 51 ans, journalier, et Noterdame, Na'alie-Liborie-Malhilde, âgée de 50 ans, journalière. Victor, Joseph-Louis, âgé de 51 ans, jar dinier, et Van Uxem, Eugénie-Victoirc-Borbe, âgée de 44 ans, domestique. Roscamp, Louis-Joseph âgé de 25 ans, journalier, et FauvarcqueSophie, âgée de 29 ans, dentellière. Décès: SmagghcMarie-Thérèse, âgée de 74 ans, journalière, épouse de Fiançois-Jacqucs Facs, rue de S'. Jacques. CombeinJoseph-Jacques, âgé de 37 ans, décédé Samnrang ^lndes orientales), le 8 Août 1848. Pellaert, Maric-Therèse, âgée de 42 ans, journalière, épouse de Constantin-Engène llof, Marché-aux-Bctcs. Polderinan, Edouard-François, âgé de 21 ans, meunier, célibataire, S1 Nico!as-lcz-Yprcs. TrésyCoralic-Po- lixène-Maric âgée de 8 ans, rue de S' Christophe. Meesdom, Amélie-Thérèse, âgée de 46 ans, couturière, épouse de Pierre-Jean-Joseph GadeynC, rue de Menin'. Leboucq, Sophie-Espérance-Natalie, âgée de 58 ans-, dentellière, épouse de François-Joseph Claeys, rue de Kauwekind. Duhameeuw, Jean-Joseph, âgé de 62aas, militaire pensionné, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe féminin, 1. Marché d'Vpres, du 24 Mai 1831 Les prix des grains sont descendus de 40 centimes par hectolitre. 518 hectolitres se sont vendus de fr. 14-10 •17-40; prix moyen fr. 15-90 l'hectolitre. Une baisse de 40 centimes l'hectolitre s'est également produite sur les prix du seigle; 27 hectolitres so sont écoulés nux prix de fr. 12-40 15-20; en moyenne fr. 12-80 l'hectolitre. Les prix de l'avoine ont monté de 57 centimes par hectolitre. 16 hectolitres se sont vendus de 9 fr. 9-50; en moyenne fr. 9-25 l'hectolitre. Il y a eu 60 centimes de baisse sur les prix des fèves 66 hectolitres se sont vendus raison de 14 fr. l'hectolitre en moyenne. Les prix des pommes de terre sont restés les mêmes qu'au marché précédent. 3,500 kilogrammes ont été vendus 9 fr. les 100 kilogrammes. *'6 fa s a S rJi «S 0 fVN es s r, 0 T3 M a W 9 Si j <4 S <0 a a .a G a a s G -v- G - S t i g g II e 2 «s s l 5 r - a 'a S m s 9 K «5 S •S u m a S "5 fa s S s s ■1 fa s fa S -a v il l S s s M g 2.S fa a a fa v 0 s S? 1 1 s. -M a S - i 'i - a. w u -s •g. o a te sï Q W 83' iS «5 ta, R M M CHEMINS DE FER DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Départs des convois. I' Mal 1851. DEPARTS. de bruges a courtrà1. APRES-MIDI. De Bruges. «Thouroiit. »Lichtervelde Roclers »Iseghem »lngclmunst Arr.âCoumRAi 6h. 15 6h.55 6h.45 '7 h05 7 h. 20 7 h. 50 8h.05 départs. 8 h. 50 9 h. 10 9h.20 9 h. 40 9h.55 10 h. 05 10 h40 I h. 00 1 h. 20 1 h. 25 1 b45 2 h. 00 2 h. 05 5 h. 5h. oh, 5h. 6 h, 6 h. 00 De Courtrai. 20 nlngélmunst. «Iseghçm xRoulers Lichtervelde »Thourout. 2 h. 50 Oh. 40 Arr. Bruges de courtraia bruges. 5 h. 00 5h. 10 5h. 15 5h.40 5 h. 55 6 h. 00! 8h. 8h. 8 h. 9 h. 9 h. 9h. APRES-MIDI. 6h.50 lOh 1 h.10 1 h. 20 1 h.25 I h. 45 40 2 h05 50 2h.13i8h.10 20 2h.50|8h.40 6 h. 55 7h.l0 7 h. 20 7 h. 40 8 h. 00 CORRESPOND A.NCES. correspondance avec le chemin de fer du nord. THOUROUT A DIXMUOE» 9 li. 30 m. du matin. 5 h. 35 m. du soir. «OULttRS A OIXML'OR 10 h. du matin. 2 h. 30 nj, du soir. KOULERS A Y PRES. 10 lu du uiatin. 61». du soir. INOELMCKSTEil A THIELT. 10 h, 15 m, du matin* 7 h. 20 m. du soir. correspondances. niXMLDB A THOUROUT. 7 II. du matin. 5 h. du soir. OIXMUDE A ROULER8. 6 h 30 111. du matin. 3 h. do soir. YPRRS A ROOLERS. 6 h. 30 m. du matin. A h. 30 m. du soir. THIELT A IWGELMCNSTER. 7 h. du matin. 5 h. do foir. Correspondances arec le chemin de fer du Nord. D'OSTERDE a. PARIS. A 3 li. 30 m du matin, pour arriver 5 n. du soir. A 8 fi 15 m. du matin, f>our arriver 10 h. 35 m. dd soir. A 4 li. 15 m. du soir, pour arrriver A 5 30 m. du matin. DE PARIS A OSTENDE. - A 8 li. du matin,pour arrivera 9 h. 20 m. du soir. A 7 b. 30 m. du soir, pour arriver 11 h. 30 m au malin Les convois s'arrêtent dans toutes les stations fitaUMfel*- - m***"""****

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3