EXTÉRIEUR. contre les dégâts occasionnés par la grêle, d'après les principes déterminés par le Conseil. V Projet d'une résolution, ayant pour but d'empêcher la tenue des foires et marchés non autorisés. <6° Rapport traitant 4a question de sa-voir si, par suite de la proposition faite l'année dernière, il y a lieu de •continuer placer o» station des taureaux de race per fectionnée, ou bien s'il est préférable de les vendre publiquement, en posant pour condition aux acquéreurs, de tenir ces animaux, pendant un temps déterminé, la disposition des cultivateurs, l'effet d'être employés ia monte. 7° Communication des pièces relatives l'examen de la question soumise par M. le Ministre de la justice, sur le point de savoir s'il ne conviendrait pas de réunir en un seul canton, les deux cantons de justice de paix de Thourout. 8" Rapport concernant ia nomination de commissaires •voyers, dans l'intérêt de la bonne exécution des disposi tions en vigueur sur l'entretien des chemins vicinaux. 9* Rapport sur la délibération du conseil communal de AVynghenc qui demande 1* pouvoir transférer au lundi, qui suit le 1*' dimanche du mois de mai, la foire annuelle aux bestiaux qui se tient actuellement dans cette commune, le Ie' mercredi du même mois; 2° pouvoir instituer une foire annuelle aux chevaux, également le lundi qui suit le 1" dimanche de mai. 10° Rapport sur la délibération du conseil communal de Neuve-Église, tendante être autorisé établir dans «a localité, nne foire aux bestiaux le 1" lundi des mois de mai, juin, etc., jusqu'au mois d'octobre inclus; et permettre la vente de grains, au marché aux fruits, lé gumes et beurre, qui a lieu le Vendredi de chaque semaine. 11° Rapport sur la délibération du conseil communal d'Ingoyghem, tendante obtenir l'autorisation d'établir, dans celte localité, une foire annuelle de chevaux et d'ob jets de mercerie, le mardi de la kermesse qui suit le 1" dimanche d'octobre. 3° COMMISSION. 12° Projet de budget provincial, pour l'exercice 1852. 13° Comptes provinciaux. 14° Rapport de la Députation permanente, concernant les dépenses auxquelles a donné lieu l'exposition publi que de septembre et d'octobre 1850, et soumettant l'approbation du Conseil, le compte avec les pièces l'appui, dressé cette occasion, aux termes de l'art. 107 de la loi provinciale. 4° COMMISSION. 13° Proposition, avec communication des pièces, con cernant les travaux ordinaires et extraordinaires exé cuter, pendant 1832, aux frais de la province. 18° Rapport concernant la confection de la carte de la province, confiée aux soins de M. le géomètre Popp. 17° Rapport relatif au projet d'une route construire de Zarren, par Handzaemc et Cortemarcq, la chaussée de Thielt Ostende. 18" Rapport concernant le procès intenté par le Gou vernement, la province, afin que celle-ci paie une part contributive dans les frais d'entretien de l'arrière-port d'Ostende, pour les années antérieures 1849. 19° Rapport concernant la suite donnée par la Dépu tation permanente, la décision du Conseil provincial du 15 juillet 1830, en vertu de laquelle le collège a été in vesti des pleins pouvoirs nécessaires pour assurer l'exé cution de l'art. 67, 17 de la loi du 30 Avril 1836, rela tivement l'acquisition ou la construction de bâtiments devant servir aux séances du Conseil provincial. 20° Rapport concernant le projet de construire une route de Bruges Damme. 21° Rapport sur la parinstruclion de la demande des conseils communaux de Cancghem, Aerzcele et Ruysse- lede, tendante obtenir le pavage du chemin qui con duit d'Aerzeele Ruysselede par Caneghem. 22° Rapport sur la demande de la fabrique de l'église de Notre-Dame Bruges, l'effet d'obtenir un subside, pour les travaux exécuter ce monument. 23° Rapport concernant les travaux exécuter la cathédrale. 24" Rapport concernant l'exhaussement de quelques La mort est douce dans une fête aussi splendidc; on la reçoit la rose nu front, la joie an cœur. Vous êtes cruel partez... Excuser ma sœur et me défendre serait commettre une double lâcheté... Silence! ne me parlez plus; voici le duc... silence Je cherche votre compagne, Milady, et ne peux pas la rencontrer, sauriez-vous m'indiquer son refuge? C'est une indiscrétion que vous me demandez, ré pondit Jeanne. Peut-on dire ce que devient une jolie femme, dans tout ce beau désordre? Elle vous cherche peut-être. Ccst aussi pour épargner ses pas que je m'adresse vous. Elle a été enlevée par un charmant cavalier, et vous la trouverez dans le salon de Mars; ils y sont entrés tous les deux. Leducpritaussitêtladrrectionqu'on lui avait indiquée. Ne reconuaissez-vous pas cet hommedit la mar quise Je crois deviner le traître Clarence sous ec masque hypocrite, répondit le page. Parlez plus bas... parlez plus bas... son assiduité ne vous fait-elle rien comprendre parties de digues du canal de Fumes Bergues, près de la frontière de France. 23° Demande des administrations communales de Roulers, Iscgbeui, Rumbcke, Oostroosebeke, Meulebekc, Ingelniunsler, Émelgliem et Cachtem, l'effet d'obtenir un subside provincial pour les travaux exécuter ia Mandel. Bruges, le 20 Juin 1851. NU. D'autres affaires encore seront soumises au Con seil, mesure qu'elles entreront au Gouvernement pro vincial ou que la parinstruclion en sera terminée. Par arrêté royal du 16 Juin 1831, les sommes suivantes valoir sur les subsides qui pourront être alloués pour l'année courante, sont accor dées aux établissements d'instruction moyenne ci-après désignés, savoir l'athenée de la ville de Bruges, fr. 3,000. Au collège communal d Ypres, fr. 1,500. Bien qu'il fit beau hier matin, les campa gnards qui se rendaient en ville pour la procession, avaient amplement fait provision de parapluies, tant est grande la persualion qu'aucune cérémonie religieuse ne peut avoir lieu désormais Bruges, sans accompagnement de pluie, Ua précaution n'a pas été inutile, vers dix heures le ciel s'est couvert, et l'on a dû avancer le moment de la sortie de la procession, ce qui a fait que bien de personnes sont arrivées trop lard pour la voir passer; elle a eu lieu au pas de course midi, elle avait déjà accompli son itinéraire, et chacun retournait chez soi par uoe pluie ballante. Décidément, Saint-Médard en veut horriblement notre évêque. [Journal de Bruges.) Une réunion d'ingénieurs belges et hollandais vient d'avoir lieu Anvers, sous la présidence de M. Wilmar, inspecteur-général, pour exa miner les questions qui se rattachent la construction d'ua chemin de fer international, entre la Belgique et la Hollande. Le grand festival qui doit avoir lieu Lille, le 30 juin et le ltr juillet prochain, s'annonce d'une manière très-brillante. On sait qu'une vaste enceinte pouvant contenir près de sept mille personnes a été construite pour cet im mense concert, et dès aujourd hui il serait pres que impossible de se procurer encore des billets d'entrée. FRANCE. Pahis, 2t juin. Paris est encore ému aujourd'hui de la séance d'hier. Les scandales de celle séance sont généralement con sidérés comme les précurseurs de scandales bien autre ment graves auxquels donnera nécessairement lieu la discussion sur la révision de la constitution. Cependant la fermeté du ministre de l'intérieur a décontenancé les montagnards et n'a pas peu contribué rassurer les esprits des commerçants et des spéculateurs si prorapts,on lésait, s'alarmer. L'attitude de la majorité a d'ailleurs prouvé, hier, qu'elle considérait M. Léon Faucher comme un trait d'union cnir'clle et le président de la république. La loyauté avec laquelle le général Changaruirr s'est élancé au pied de la tribune pour proléger, au besoin, le courageux ministre que menaçait la fureur de la Montagne, était le sujet de nombreux commentaires dans le monde politique, et les journaux de l'opposition ne dissimulent pas le dépit que cet accident leur a causé. Je ne comprends que trop, Madame... le duc est magnifique. Encore une injure Quel est ce personnage qui vous accompagne C'était l'un de vos amis autrefois, ce n'est plus aujourd'hui qu'un témoin épouvanté de tout ce qui se voit et s'entend ici. La marquise s'approcha du magicien, le prit par le bras, et lui dit avec une émotion plus forte que sa volonté: Si j'étais la femme indigne que vous pensezmon père, je ne vous reconnaîtrais pas sous ce déguisement... Mais mon cœur ne peut se tromper, vous êtes le frère Luce, le pèlerin d'Amboise... Vous ne répondez pas... vous nous accusez aussi Eli bien méprisez-nous, maudissez-nous, mais que Dieu vous inspire; ne contribuez pas au malheur qui menace ce pauvre enfant, qui menace le chevalier... Fuyez, mon père, fuyez, qu'étes-vous venu faire ici? Vous courez votre perte... vous nous ferez mourir. Je suis venu voir, entendre et me convaincre... Je n'ai rien apprendre. Pardonuez-lcur, mon Dieu Écoutez, Ange, vous pouvez juger le fond de mon cœur par le désespoir que Nous en donnons comme preuves les lignes suivantes par lesquelles le Siècle constate que l'honorable général n'a pas seulement menacé de la voix mais du geste ceux qui voulaient arracher M. Léon Faucher de la tribune. M. le général Cbangarnier, dit le Siècleoubliant sa réserve habituelle, et dans un intérêt qu'il ne nous est pas donné de connaître, est venu se mêler un groupe bruyant (celui des défenseurs du ministre) et a battu des mains après avoir fait le geste d'un homme qui sangle d'une cravachegeste fort peu législatif. M. le général Castcllanc qui s'est rendu, hier, en uniforme, aux ministères de l'intérieur, de la guerre et de l'instruction publique, affirmait que Lyon ne bouge rait pas tant que Paris serait tranquille. Les démagogues lyonnais ont décidé qu'ils attendraient le mot d'ordre de leurs frères et amis de la Montagne. Les pétitions parisiennes ont fait aujourd'hui au début de la séance, leur première apparition sur le bureau de l'Assemblée nationale. Celles demandant la révision de la Constitution sont revêtues de vingt sept mille signatures; celles réclamant l'abolition de la loi du 31 mai n'en por tent aujourd'hui que 20,000. L'Assemblée a d'abord terminé la seconde délibération du projet de loi concernant certaines dispositions du Code forestier. Puis, elle a abordé la discussion du projet ayant pour but la prorogation, pour une année, de la loi sur les clubs. MM. Chauffour, Ponstende, Madier de Montjau et Dain ont combattu le projet de loi qui a été défendu par M. Jules de Lasteyrie, rapporteur de la commission. M. Sainte-Beuve est monté ensuite la tribune pour développer un amendement. Cet amendement avait pour objet de faire, décréter la liberté de réunion, trois mois avant l'époque des élec tions générales. M. Léon Faucher a combattu cet amendement comme étant inutile. M. Bac l'a, au contraire, vivement appuyé. Après lui, M. de Kerdrel est venu faire le procès aux clubs avec une grande énergie, ce qui a appelé la tri bune M. Emile de Girardin qui n'a pas obtenn grand succès. Enfin, M. Vesin, légitimiste avancé, est venu sous- aniender l'amendement de M. Sainte-Beuve, en consti tuant le délai de quarante jours celui de trois mois. M. Sainte-Beuve a adhéré cette modification; mais cela n'a pas empêché son amendement d'être rejeté une majorité de 110 voix. Un autre amendement de M. Bac n'a pas été plus heureux. Enfin l'ensemble de la loi a été adopté une grande majorité. La séance a été levée au milieu d'une très-vive agitation. La commission de révision, dans sa séance d'aujourd'hui, a clos la discussion générale et abordé l'examen des pro positions de révision-déjà déposées. La revue de troupes passée par le Président de la République a été magnifique. Paris, 22 juin. Le bruit d'une prochaine prorogation de l'assemblée, pendant les mois d'août et de septembre prenait hier, au soir, assez de consistance dans les salons politiques. La prorogation de la loi qui interdit les clubs et réu nions politiques a été reçue avec une vive satisfaction par les classes commerçantes, industrielles et par les pro priétaires de la capitale. L'article de M. de Lamartine sur ce sujet est fort recherché; c'est un article ministre, dit-on, et le poëte l'aurait écrit dans la pensée de se rendre possible de se réconcilier avec le parti de l'ordre, qui lui donna 2 millions de suffrages. Ce discours est en même temps une bonne et une habile action. ANGLETERRE. Londres, 21 juin. Ce matin vers neuf heures et demie l'exposition a été honorée d'une nouvelle visite de la Reine Victoria, du Roi Léopold et du prince Albert. Comme dans la visite d'hier la princesse royale, le duc de Brabant, le comte de Flandre et la princesse Charlotte accompagnaient leurs votre aveuglement me cause; toute autre femme vous sacrifierait, sans insister davantage, au désir de se blanchir vos yeux. Épargnez-vous des peines inutiles, madame, ré pondit le page, le mot que j'attends de mademoiselle de Rosières m'instruira suffisamment et cependant, mur mura le pauvre enfant, si j'avais la preuve de votre in nocence, j'irais la mort en chantant; je croirais vous retrouver au ciel; mon frère bénirait les mains du bour reau. Fol espoir Mon courage m'abandonne; je ne j>eux résister davantage. Ange, mon ami, vous êtes un chevalier plein d'honneur, n'est-ce pas Ne m'avez-vous pas éprouvé ne m'éprouvez-vous pas Jurez-moi de ne répéter personne ce que vous allez entendre. Si le secret que vous me confiez touche au salut de mon frère, je le garderai, Madame... Hélas peut-il ne pas vous concerner tous les deux? J'écoute, parlez, vite je n'ai plus que quelques in stants vous donner. Eh bien Ah! voilà Margaret qui revient, évitons-la

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2