Faits divers.
ANNONCES.
3 -
instinclive, d'imagination et de grâces, combien n ont
vu gaspilicr tout cela aux capricieuses et souvent pré-
tentieuses niaiseries du pédantismeet de l'ignorance
Pendant les années les pius précieuses de la vie et que
rien ne peut racheter, on vous a chargé la mémoire de
n chuscs indigestes et eoînpfèicinehl inutiles parce
qu'elles étaient incomprises. Sous prétexte de l'acourclr
a la route oïl a érciiilé, ulwlarili et stérilisé toute la puis-
sauce agissante de vos facultés.
Nous qui avons reiSco.il! ré dans notre instruction moy
enne des professeurs la hauteur de leur mission, lions
avons conservé pour eux, au fond du cœur, le sentiment
de la plus profonde estime el du la plus sincère amitié.
Mais généralement peut-on tenir le même langage?
N'avons-nous pas vu tous, des pédagogues luire apprendre
des mathématiques de mémoire, l'aire répéter cliaquejour
une collection de définitions de mots, sans relations entre
elles et rattachées rien Qui n'a vu pousser la bêtise
jusqu'à interroger l'élève sur le chitïre de la page où se
trouvait telle ou telle règle? O mécanique sublime Aussi
lie seras-t-on pas étonné quand nous dirons que nous avons
Vu arriver l'université des jeunes gens tellement habi
tués ramper sous la léruic du pédant, que nouslesavons
vu apprendre de mémoire, des eours entiers, d histoire
et de philosophie Heureuses victimes l'originalité de
la pensée ne troublera pas leur sommeil bit voilà les
résultats de la méthode mécanique. Celte méthode in-
ventée par l'ignorance et suivie par l'aveugle routine
et la manie fatale de confier la mémoire lè dépôt sacré
de l'intelligence.
Mais de quelle distance ces deux méLhodes sont-elles
séparées? L'une maintient les esclaves, l'autre fait des
hommes. L'une étouffe, l'autre réveille. L'une ap
partient comme moyen aux gouvernements théocratiques,
l'autre doit préskier l'enseignement dans les pays libres.
L'une amène reconnaître tout droit et tout devoir, l'au
tre est basée sur la conviction du progrès et du dévoue
ment. Elle conduit la vérité et y mène par la voie ia
plus courte; et ce n'est pas là sa moindre qualité Dans
ce siècle où c'est le temps qui manque aux penseurs, la
recherche des grandes questions sociales, il n'y a pas une
minute perdre. Que l'axiome anglais: timeaismoney
soit compris et appliqué l'enseignement, car c'est une
grande avance que de donner quelques années de plus
ia vie' humaine. Sous ce point de vue la méthode ra
tionnelle de M. Vercainer semble porter une grande réno
vation eu elle.
Mais dans cette méthode, qui consiste cultiver le ju
gement, a-t-on des règles fixes La question semble con
tenir la réponse. De telles règles absolues et généralement
appliquées, étoufferaient l'intelligence des élèves et dé
pêcheraient la pensée du professeur. Avant tout il faut
beaucoup réclamer de la spontanéité du maître, de son
observation deebaque jour sur les organisationssi diverses
sur les goûts si multiples d'un enfant un autre'. 11 en est
d :ltr méthode comme du beau dont parle Quintilieii, non
mugis arte traditur quam gustus et odor. C'est donc l'in
telligence personnelle du professeur qui doit être le meil
leur guide en fait de méthode; c'est sa propre culture
d'esprit philosophique qui doit éveiller In pensée chez
Iélevé. A ce propos fauteuil .écrit plusieurs pages bien
rendues sur la philosophie; il y en a prul-ètrc un peu
Irop, mais on lui pardonne volontiers en considération
des choses profondes' qu'il émet et de la manière donL il
les rend.
Disciple de M. Huet, l'auteur appartient l'école Car
tésienne, renouvelée dans ce siècle par les hommes les
plus éminents, el par la pensée, et pair le caractère.
Comme eux, Al. Vercamer bat la pensée des deux mains,
sans relâche, jusqu'à ce qu'il l'ait forcée de se refier sur
elle-même et de voir la vérité cil elle. Il étudie l'être en
lui-même, il y voit avec Platon les principes constitutifs
de toute connaissance, les idées, et bâtit sur elles la divi
sion la plus complète des sciences humaines.
Due exposition brève de cette division est nécessaire;
elle évitera l'auteur le reproche d'être absolu, reproche
qu'on pourrait lui faire la lecture superficielle de son
livre.
Les sciences humaines sont de deux ordres comme les
idées. Elles embrassent l'étude de la pensée en elle-même
ou elles ont pour objet l'élude du monde extérieur. Dans
le premier cas, elles prennent le nom de sciences pures,
priori; dans le second eus, elles s'appellent sciences ex
périmentales ou àpostè-priori. Les premières n'ont rien
voir dans la mémoire, les secondes doivent la prendre
leur service. Les sciences pures qui ont pour seul fonde
ment les idées, se subdivisent comme elles en philosophie,
prenant sa source dans les idées de perfection, et en ma
thématiques fondées sur les idées de grandeur, entrevues
par Mallebranche et développées dans notre siècle par
bordas-Dumoulin. Les sciences expérimenUiles qui ont
pour objet l'élude au moyen de la pensée des faits qui se
passent hors de lame humaine se subdivisent en deux
grandes catégories: 1" Celle qui a pour objet l'observation
du monde extérieur, engendrant l'astronomiela physi
que, la chimie, la zoologie, etc., et 2° celle qui comprend
l'étude des faits de l'homme dans ses rapports avec ses
semblables l'histoire, le langage.
Voilà deux grandes catégories de sciences. L'éten-
due de notre analyse ne nous permet pas de nousétendre
sur des explications donner au lecteur peu habitué
philosopher.
Quant la catégorie des sciences mixtes basées sur
l'élude de la pensée et sur la connaissance de l'état de la
perfection actuelle de l'humanité (la politique, les scien
ces sociales, l'économie, le droit), l'auteur ne devait pas
en parler.
Après avoir établi ces divisions des sciences, AI. Ver
camer passe en revue, en se basant sur elles, la méthode
qui convient spécialement chacune d'elles.
La philosophiescience qui s'enseigne dans nos écoles
supérieures, ne préoccupe pas le professeur de l'ensei
gnement moyen. Les mathématiques sont la seule bran
che des sciences pures qui s'apprenne au collège. Leur
enseignement est aussi nécessaire que l'enseignement des
langues. Les unes développent le raisonnement comme
I les autres l'imagination. Le râle, dit l'auteur, que le
maître doit suivre, se résume en trois mots Point de
mémoire, peu de phrases, assez d'analyse et beaucoup
de synthèse... Les vérités mathématiques font partie
a des éléments constitutifs de notre esprit. On ne le»
donne pas, on les éveille. Tout fe rôle du rnaîlre con-
siste aider et activer la réflexion.
Ici AI. Vercainer se livre des considérations inéiha-
pbysiques d'une très-haute portée; il établit la grande re
lation qu'il y a entre les mathématiques et la philosophie.
Sans les mathématiques ou ne pénètre au fond de la
philosophie, sans la philosophie on ne pénètre au fond
des mathématiques; sans les deux on ne pénètre au
fond de rien.
[La suite au prochain S".)
Le ier juillet, iu heures 20 minutes du soir, un
violent tremblement de terre s'est fait sentir a
Comorn (Hongrie.) Le choc a duré io secondes, et il
a été si fort qu'il a renversé ou endommagé presque
toutes les maisons et jusqu'aux tours des églises.
La plupart des habitants sont sans abri.
Suivant les rapports des voyageurs, ce tremble
ment de terre s'est fait sentir sur toute la ligne de
Presbuurg Pesth, inais surtout Comorn.
Un accident qui pouvait avoir les plusgiaves con
séquences et que lien ne pourvail faire prévoir, est
arrivé hier dans le courant de'la matinée, (iand,
l'écluse du Tolhuis, sur le canal de Terneuzen. Une
des poutres formant le barrage decelte écluse cédant
l'immense pression des eaux de la Lys retenues
complètement du côté de la ville.
Hier, vers midi, les trois enfants du concierge de
l'ambassadeur d'Angleterre jouaient rue d'Anjou,
Paris, devant les écuries de l'ambassade, lorsqu'un
tilbury, lancé au galop a renversé les pauvres petits
créatures. Deux sont morts sur le coup; le troisième
entaiil est dans uii état désespéré.
Uixiiibe. Marché aux grains du 14 Juillet 1891.
SOUTE
nombre
PRIX
DE GRAlifS.
d'hectolitres
par hectolitre.
fr. c.
fr. c.
104
16 25
17 00
15
12 00
13 00
Orge d'hiver
250
9 83
10 86
Avoine.
91
5 44
9 25
12
13 00
14 00
Sarrasin
6
9 00
10 00
Études de
MM™REi\'TÏ et VANUER1UEERSCH
Les Notaires RENTY et VANDER-
MEERSCII, résidant Yprcs, procéde
ront le Samedi, 26 Juillet 1851, 2 heures
de relevée très-précises, en I'Hôtel-de
ville, Y prèsl'ADJUDICATION des
Biens, Rentes et Obligations ci-après dési
gnés
1° Utie FERAIE avec ses Bâtimens,
Jardin, Pâturages et Terres labourables,
située sur le territoire de la ville de Pope-
ringhc, le long du chemin dit Gnepaerd-
straet, contenait! d'après titre 6 h. 61 a.
91 c.,et d'après le cadastre 6 h. 51 a. 62 c.;
occupée par le Sr Ferdinand Vande
Wynckel, raison de 491 francs par an,
outre lescontribulions, divisée aux affiches
parcellaires en 9 lois.
Mise prix 11,675 francs.
2° Une FERAIE avec ses Bâtimens,
Jardin, Palurages, Terres labourables et
Bois, située dans les communes de S* Jean
lcz-Ypres, Langhemarck et Boesinghe, le
long du chemin d'Ypres vers Langhemarck,
non loin du cabaret nommé hel Hcmelryk,
contenant d'après titre 16 h. 77 a. 25 c
et d'après le cadastre 16 n. 45 a. 74 c.; -
occupée par le S' Pierre-Joseph Sfoen,
raison de 1,200 francs par an, outre les
contributions, divisée aux affiches parce!
laircs en 17 lots.
Mise prix 30,000 francs.
3" Une FERME avec ses Bâtimens,
Jardin, Palurages, Terres labourables et
Près, située eu la commune de Voorrnezeelc,
non loin du cabaret nommé de Veurstraet,
contenant d'après titre 6 a. 85 a., et d'après
le cadastre. 6 a. 81 a. 20 c; occupée par
lë S' Louis Dehem, moyennant 560 francs
par an, outre les contributions, divisée aux
affiches parcellaires en 6 lots.
Mise prix 17,150 francs.
4° Une RENTE au capital de 1,088 fr.
43 centimes, produisant intérêt raison de
4 */4 p. ®/0, et étant payé en-déans les 3
mois de l'échéance, 27 Alors, 4 p, °/0 par
an, la charge d Ignace-Jacques Evcraedl
et Géneriève Grysonson épouse, Zil-
lebeke, hypothéquée sur une ferme de 2 a.
10 a. 18 c., située Zandvoordc.
Mise prix 900 francs.
5» Une OBLIGATION de 1,500 fr. en
principal, exigible le lr Avril 1853, l'in
térêt de 4 '/j p, °/o Par an> 'a charge du
Sr Martin Valedens, cordonnier, et Sophie
Joye, son épouse, Ardoye, hypothéquée
sur une maison et son héritage ainsi que
sur une pièce de terres de 50 a. 15 c., le
tout situé Ardoye,
Mise prix 1,000 francs.
6» Une OBLIGATION de 2,500 fr.
capital, exigible le 4 Juin 1855, l'intcrèt
de o p. et étant payé en-déans les 6
semaines de l'échéance seulement 4 p. 0/0
par an, la charge du S' François Lefevre
et Rosalie Wullepul, son épouse, Cour-
trai, hypothéquée sur 4 maisons, situées en
ia dite ville.
Mise prix 2,100 francs.
7° Une OBLIGATION de 5,000 fr
restant d'un plus grand capital, exigible le
7 Novembre 1853, produisant intérêt 4
p. °)0 par on, la charge du Sc Auguste
Yprcs, l'ADJUDICATION des Biens sui-1 7° Encore une PARTIE DE BOIS
vants |Poperirtghe, Hamhoek, contenant d'après
1» Une PATURE GRASSE, située litre 3 n. 30 a. 74 c., et d'après le cailus-
Nicuwcappellc, contenant d'après titre I ii. ll'e 3 n- 25 a. 60 c., section r., n" 40.
99 a. 35 c.,el d'après le cadastre 1 u. 89 a.,
désignée au plan section a, n01 528 et 531;
occupée par le S* Pierre Hanche, moyen
nant 215 fr. 75 c. par an, outre les eontr!
butions.
Mise prix 6,000 francs.
c 2" Un FOND BATI, Terre et Pâture
située Reninghc, nu nord du canal, con
tenant d'après litre 60 a. 59 c., et d'après
le cadastre 54 a. 90 c., désignés au plan
section a, n"* 200, 201, 202 et 205; oc
cupés par Hubert Laroye, raison de 22 fr.
par an, outre les contributions.
Mis prix 1,000 francs
3° Un FOND BATI et Terres labou
rables, situés Proven, contenant d'après
titre 32 a. 83 c., et d'après le plan cadastra!
section c, n°* 449", 449b, 449e et 449*.
53 a. 10 c.; occupés par Jean-Baptiste
Metsu, moyennant le prix annuel de 27 fr.
Mis prix 800 francs
4"Deux PIÈCES DETERRES LABOU
RABLES situées sur le territoire de la ville
de Poperinghe, Helhoek, contenant ensem
ble d'après titre 1 h. 24 a. 94 c., et d'après
le cadastre 1 n. 15 a. 20 c., désignées au
plan section r, n" 47 et 48 occupées
par la Ve du S* Renaud Lacour, moyennant
Mise prix 2,500 francs.
8" Un FOND BATI, Pâture et Terres
labourables situes Westvleteren, conte
nant d'après titre 1 h. 90 a. 28 c., et
d'après le cadaslrc I n. 83 a. 10 c., dési
gnés au plan section c, n™ 648, 649, 652
6521", 6523*, 6524' et 653;occupés par
le Sr Chartes-Louis Gos, raison de 112 fr.
50 c. par an, outre les contributions.
Mise prix 2,060 francs.
9" -- Deux PARCELLES DE PRAIRIES
situées Westvleteren, contenant ensem
ble d'après le cadastre 88 a. 20 c., figurées
au plan section a, n"' 27 el 28.
Mises prix 1,000 francs.
10° - Une PARCELLE DE PRAIRIE si
tuée Westvleteren, contenant d'après le
Grafmeyer et Amélie Hrunein, son épouse,
Courtraihypothéquée sur différentes,^'fr/ 7an,"o7trrie7con"r.'bur,on*s
maisons avec leurs fonds situes a Courtrai. r
Mises a prix 4,800 francs.
Mise a prix 1,200 francs.
Pour plus amples renseignements, s'a
dresser aux dits Notaires RENTY
YA.NDER1HEERSC1I.
5°
Une PARTIE DE BOIS TAILLIS
a situé Poperinghe, contenant d'après titre
c i il. 70 a. 51 c., et d'après le cadastre i h.
74 a. 40c., figurée au plan section d, n° 355.
Mise prix 2,010 francs.
6° -- Une PARCELLE DE BOIS au dit
Poperinghe, Hamhoek, contenant d'après
Le Notaire RENTY, résidant Ypres, l»tre 22 a. 05 c., et d'après le cadastre 20a.
procédera le Samedi, 26 Juillet 1851, 5 80c., figurée au plan section b, n° 55.
heures de relevée, en I'Hôtel-de-ville, Mise prix 250 francs.
Étude du Notaibe RENTY,
Ypres.
cadastre 45 a. 50 c., figurée au plan sec
tion a, n" 4.
Mise prix 500 francs.
II; - Une PARCELLE DE PRAIRIE
située Oostvleteren, contenant d'après le
cadastre. 18 a. 60 c., figurée au plan sec
tion b, n° 124.
Mise d prix 300 francs.
Les trois derniers lots portés ensemble
d5,000 francs.
12»— Lenombre d'un hectare 29 a.05 c.,
d'après litre, et d'après le cadastre I u. 18 a.
30c., de TERRES LABOURABLES,situéesà
Woesten, connus au plan section a, nM 412,
454 et 458 occupées par le S* Charles
Alexander, au prix annuel de 35 fr., oulrc
les contributions.
Mise prix 700 françs.
Et 13° - Un BOIS TAILLIS situé
Woeslen, Buk'hoek, contenant d'après titre
I h. 19 a. 96 c., et d'après le cadastre sec
tion a, n° 204, In. 13 a. 60 c.
Mise prix 1,010 francs.