Théâtre d'Ypres. émettant le voeu de voir opérer lit rentrée des classes animés d'intentions aussi excellentes et seules capables de faire prospérer un établissement <1 instruction publique. Comme toujours, cette solennité avait attiré lin auditoire nombreux; les autorités civiles et militaires avaient fait acte de présence. Une pièce de théâtre a été représentée, c'était un Proverbe dramatique de Leclerq Les jeunes ac teurs se sont parfaitement acquittés de leurs rôles qui étaient du reste foits courts. Après cette représentation M. le professeur de rhétor ique, Gorissen, a prononcé un discours sur l'opportunité de l'élude des deux idiomes flamand et wallon. Il a fortement insisté sur la nécessité de renseignement simultané des deux langues.cn ajoutant que c était un moyen efficace de fortifier l'indépendance et la nationalité Belge Après le discours prononcé par M. Merghe- lynckM. le principal a fait l'appel des élèves qui ont mérité des récompenses pour le zèle et l'ardeur l'élude, dont ilsontfait preuve pendant l'année scolaire qui vient de se terminer. Nous reproduisons la liste desélève» couron nés DOCTRINE CHRÉTIENNE. 4* divisionMention honorable L. Dujnrdin; S. Kempen, de Hassctt. t. L. Beelc; A. Petit, de Moorslede, et P. Peckel, de Boesinghc. 2* division. 1L. Duhamceuw et F. Sursan; 2. Joos et P. Vande Brouke. 3* division. t. A. Iweins; 2. J. Denis, de Roubaix, et H. Dcwaeghenaere. APPLICATION ET CONDUITE. 1. P. Liehaert; 2. E. Vcrmecsch, de Dickebusch. HUMANITÉS. Rhétorique. Latin et français. t. L. Dujardin 2. G. Liebaert. Grec. t. L. Dajardin; 2. G. Liehaert. Histoire et y éographie. tL. Dujardin 2. G. Liebaert. Poésie. Latin et français. 4S. Kempen, de Hasselt; 2. P. Liebaert. Grec. t. S. Kempen, de Hasselt 2. P. Liebaert. Histoire et géographie. 1. S. Kempen, de Hasselt 2. P. Liebaert. Troisième. Latin et français. t. A. Petit, de Moorslede; 2. L. Beelc. Grec. - I. A. Petit, de Moorslede; 2. L. Beele. Histoire et géographie. I. A, Petit, de Moorslede; 2. L. Beele. Quatrième.Latin et français. t. L. Van Single; 2. J. Lameere. Grec. 4J. Lameere 2. L. Van Single. Histoiregéographie et mythologie. t. J. Lameere; 2. L. Van Single. Cinquième. Latin et français.4.E. Iweins; 2. C. Liebaert. Grec. 1E. Iweins; 2. C. Liebaert. Histoiregéographie et mythologie. 1Nevejan, •de Wesl-Roozebeke 2. E. Iweins et H. Iweins. Sixième. Latin et français. -4 L. Duhamecuw 2. Joos. Grec et flamand. 4. L. Dubameeuw; 2.. Joos et Coffyn. Histoire, géographie et mythologie. 4. L. Duha- meeuw; 2. Coffyn. COURS COMMERCIAUX ET PRÉPARATOIRES. 5" année. Français. 4. P. Peckcl, de Bocsinghe; 2. F. De Thoor. Flamand. 4. P. Peckel, de Boesinghe; 2. F. De Thoor et G. Antony. Histoire et géographie. 4. P. Peckel, de Boesinghe; 2. I. Vermeirsch, d'Ootcnde. pour Âutcuil; une inarche rapide et fatigante tempère l'impatience; malgré toute sa philosophie, Frédéric avait besoin de marcher. Déjà s'écria la jardinière, en le voyant débusquer au-dessus de la haie. Elle courut une seconde fois chez le notaire. Quand elle revint, Frédéric était son observatoire. Dès qu'il enten dit monter la jardinière, il alla au-devant d'elle. Voilà enfin toutes les clcs, Monsieur; 1e notaire ne voulait plus me les confier, disant qu'il ignorait jusqu'à quel point on avait le droit de s'en servir, car ce sont de doubles clés restées dans les mains du propriétaire, après la maison louée. N'importe, les voilà. Le notaire m'a re commandé de vous dire de sonner avant d'ouvrir la grille, car le locataire pourrait bien se trouver là par hasard. Est-ce que le notaire le connaît Point du tout; mais le père Colloinbet doit venir ce soir lui donner des renseignements. Voyons toujours, dit Frédéric, en se dirigeant vers la grille; la maison est vendre, j'ai le droit de la visiter; d'ailleurs, qui sait la rente est 422, je puis bien courir les.risques d'acheter une maison. Arrivé la grille, il sonna. Aucun mouvement, aucun bruit ne signala la présence d'une être humain. Il ouvrit résolument la grille, la referma, et s'avança vers le petit Commerce. Cours supérieur. 4. P. Peckel, de Boesinghe; 2. G. Antony. Deuxième cours. 1. J. Cardinael; 2. G. Rits. 2* année. Français. 1F. Sursan; 2. A. Reynaert, de Nienport. Flamand. 4. F. Sursan; 2. L. Lapierc. Histoire et géographie. 4. F. Sursan; 2. A. Iweins. Calligraphie. 4. A. Verhille; 2. A. Reynaert, de Nicuport. 4' année. Français. t. Vcrmeesch, de Dieke- busch 2. J. Degryse et L. Comyn. Lecture. 1L. Comyn; 2. A. Navez. Flamand. 4. Vcrmeesch, de Dickebusch; 2. J. Degryse. Histoire et géographie. 1. J. Degryse; 2. E. Ver- mecsch, de Dickebusch. Calligraphie. I. Vcrmeesch, de Dickebusch 2. J. Denis, de Roubaix. CLASSE ÉLÉMENTAIRE. 4e Division. Français. I. É.Vantholl;2.P.Dohcm. Histoire et géographie. 1. A. Rosoor; 2. V. Hcnleb de Paris. 2* Division. Français. -- 4J. Maurau;2. P. Debergh. Histoire et géographie. 1. J. if iurau; 2. E. Tliie- bault. Calligraphie. I. B. Vanlccne, de Dickebusch; 2. P. Duprct. MATHÉMATIQUES. 4* Division. 4. G. Liebaert; 2. L. Dujardin. 2*Division. 1S. Kempen, de Ilassell; 2. P. Liebaert. 3e Division. 1. L. Beele; 2. A. Petit, de Moorslede. 4" Division. 1. P. Peckel, de Boesinghe; 2. L. Garnier. 5* Division. 4. C. Otto, d'Anvers; 2. Ncvejans de Wesl-Roozebekc. 6" Division.. 1L. Dubameeuw; 2. P. Vande Brouke. 7' Division. t. G. Antony; 2. G. Rits. 8' Division. 1. F. Sursan; 2. Vermeesch, de Dickebusch. PHYSIQUE. 4. L. Dujardin; 2. G. Liebaert. CALLIGRAPHIE. 4» Division. 4. P. Liebaert; 2. A. Levasseur. 2" Division. 1. G. Rits; 2. C. Craye. 3" Division. 4L. Duhamceuw; 2. J. Cardinael. LANGUE ANGLAISE. i. A. Petit, de Moorslede; 2. L. Dujardin. DÉCLAMATION. tT Cours. 4. S. Kempen. de Hasselt; 2. L. Beele. 2e Cours. 1. J. Laineerc et E. Iweins; 2. P. Vande Brouke. 3* Cours. t. Vermeirsch, (TOstende; 2, A. Lameere. 4' Cours. 4. L. Comyn; 2. A. Navez. DESSIN. (d'après l'estampe.) t' Division. 1. S. Kempen, de Hasselt. (petite tète.) 2e Division. 4. L. Beele. (paysage.) -- 1e Division. 4. G. Rits. 2" Division. 4. E. Joos, 3" Division. I. L. Van Single. Les élèves duet le lieu de naissance n'est pas indiqué, sont d'Ypres. Il y a des personnes qui sont d'un optimisme incurable; souvent nous avons entendu dire que le libéral et le clérical avaient fait leur temps et qu'il fallait autre chose pour drapeau aux partis politiques. La révolution de Février J848, de vait avoir produit ce miracle. Depuis, que de fois u'a-l-oo pas dit que le parti réli ogradeétail enterré et qu'il ne pouvait plus ressusciter. Fen dant que de braves gens s'en allaient répandre partout le bruit du décès définitif du paili catholique, celui-ci travaillait dans l'ombre et perron avec un certain battement de cœur. Il ne s'arrêta pas considérer les arbustes et les détours du jardin embusqué sa fenêtre, il avait vu le jardin dans tous ses détails; il avait eu le temps d'étudier l'essence des arbres et la variété des fleurs, depuis le chêne, il y en avait un, jusqu'à l'humble marguerite de la pelouse. Il ouvrit la portedu vestibule et en franchit le seuil, tout en jetant un premier regard avide devant lui. Quoiquecetle pièce ne fût guère éclairée, il jugea prudent de fermer la porte sur lui, comme ilavait fait pour la grille; toutefois ce nefutqu'après avoir demandé haute voix s'il n'y avait personne. 11 ne remarqua rien de particulier dans ce vestibule qui res semblait tous les vestibules de maisons de campagne. 11 entra dans le salon, qui était tout simple et peine meu blé; il y remarqua seulement un piano. Il y x-evint dans le vestibule; deux portes intérieures donnaient dans cette pièce,droite et gauche. Il s'aperçut, non sans quelque surprise, qu'à sa gauche la porte était légèrement entr'- ouvertc. Il la poussa presqu'en tremblant, souleva une portière de damas rouge, et se trouva lout-à-coup dans une chambre coucher des plus pittoresques. il vil du premier regard une épée, des fleurets, une pipe turque, une paire de pistolets, un grand sabre, enfin tout ce qui fait l'ornement de la chambre coucher d'un officier de cavalerie. (La suite au prochain n\) faisait l'appel de ses soldats momentanément dispersés. Aujourd'hui encore, en face de l'ac tion dissolvante des journaux de la minorité, il y a des optimistes qui croient avoir terrassé l'opposition, en disant que ses principes ne sont plusde noire époque, bn attendant, elle marche toujours guidée par Vépiscopat qui dispose de la milice sacrée devenue une hiérar chie non plus ecclésiastiquemais politique appuyée par laristocratie et une partie de la finance, elle finira par apprendre l'opinion libérale qu'il ne suffit pas de déclarer morts des gens qui se portent bien, pour en être débarrassés. Du reste, si la minorité parvient jamais revenir au timon des affaires, c'est que l'opi nion libérale l'aura bien voulu, comme George Dantlin. car, comme toujours, elle aura péché par bonhomie et insouciance. Pendant que nous nous occupons la bagatelle, usant notre sève et noire vigueur sans profit, nos adversaires moins nombreux mais plus disciplinés, mar chent droit au but. sans se laisser distraire. Chez eux le vieux principe qui n'est pas pour nous est contre nous, a toujours été mis en pratique, des circonstances ont pu les amener se relâcher de leur puritanisme, mais on y est revenu, du moment que horizon a été moins rembruni et qu'on n'a plus eu besoin des services d'amis douteux. Moins que jamais, on pourra s'en convaincre, il sera possible de faire les élections sur un autre terrain que sur celui du libéralisme et du catho licisme-politique. Bien ne servirait de le nier sans le proclamer hautement et sous prétexte de mixture, de commerce et d industrie, le parti clérical lâche de s'infiltrer de nouveau partout. Peut-être pourra-t-il réussir, si les libéraux ne sont pas plus clairvoyants que certains person nages qui publient que I influence cléricale est usée, tandis qu'ils pourraient être les premières victimes de leur aveugle optimisme, s'ils sont de bonne foi. Siau contraire ils sont les agents secrets de nos adversaires, ils auront de l'avan cement pour avoir pu parvenir introduire, dans les rangs du libéralisme, un élément de dissolution. Quoiqu il en soit, nous ne pouvons partages' l'opinion de certains libéraux qui croient que le parti rétrograde ne pourra jamais plus recon quérir son ancien pouvoir. Qu'il ne puisse jamais redevenir omnipotent comme il l'a été pendant dix sept années, c'est probable, mais il lui res tera encore assez d influence pour eulravertout le bien qui pourrait être fait. Il faut en convenir, il n'y a que les députés de I epucopat pour pousser l'effronterie et ou trecuidance un degré incroyable. L'honorable M. Jules Malou s'est avisé de dire la Chambre, qu il volait contre le projet de loi sur les ira- vaux publics, parce que (arrondissement qu'il représentait n'était pas trop bien loti. Et c'est M.Malou qui a été ministre, qui trouve que nous n'avons pas assez, quand lui, qui a été en position de nous faire accorder ce qui u eut été que juste, a dédaigné de le faire Quand ce même député, ministre des finances, a laissé amoindrir la garnison d'Ypres et que le journal du clergé uous a fait connaître que c'était en guise de punition que cette avanie nous était infligée C'est cet homme qui ose ainsi expliquer son vote d'opposition la loi, vote qui ne lui est dicté que par des rancunes de parti. Élec teurs de 1 arrondissement d'Ypres il est bien heureux que tous vos mandataires lie soient pas de I acabit de M. Malou, car vous risqueriez beaucoup d'être les victimes des passions poli tiques de vos représentants. Enfin M. Ponueta commencé le cours de ses représentations; c'est un peu tard, mais tout péché miséricorde. D'ailleurs, il serait difficile de ne pas lui pardonner, car sa troupe est excellente et les pièces sont bien choisies. Cest ainsi que nous avons vu successivement Cler- bont qui nous a donné de nouveau l'occasion d'applaudir le talent tout la fois si beau,

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2