S es 22 5 S 5 1 H P - 3 - entière; il a également permis que de nouvelles collectes soient entreprises pour atteindre ce but qui doit, suivant lui assurer en Irlande la protection de la Foi cl l'instruc tion de la religion catholique romaine* prusse. Berlin, 17 .lotit. Nous apprenons que S. M. l'Empereur d'Autriche se trouvera Ischl l'époque où S. M. le roi s'y rendra. L'archiduchesse Sophie s'y rendra aussi incessamment, le roi de Wurtem berg y est également attendu, on ne sait pas encore si d'autres souverains allemands viendront. M. le prince de Schwartzenberg et M. le baron de Manleuffel accompa gneront leurs souverains. Quant l'entrevue des trois monarques du Nord, elle aura lieu probablement au mois de septembre prochain l'occasion du retour du roi de Prusse en Silésie. ALLEMAGNE. L'empereur de Russie a décidé que le chemin de fer de Sainl-Petersbourgà Varsovie, qui doit réjoindre celui de Vienne, portera le nom de chemin de fer de Saint-Pétersbourg Vienne. Cette année seront terminées trois nouvelles lignes télé graphiques en Hongrie celles de Peslli Szolnock, de 'l'zegled Szegedin, de Szegediu Arad. Le roi de Prusse est arrivé le 16 au soir Dusseldorf, où il a été reçu la station par les autorités. Le lendemain il est arrivé Coblence. Une correspondance de Berlin delà Gazette d'Augsbourg dément aussi le bruit de la concentration d'un corps de troupes fédérales dans le voisinage de Francfort et celui suivant lequel chaque état allemand devrait avoir toujours sur pied deux cinquièmes de son contingent. Cologne.19 août. Voici d'après leDettt.se/te Volks- halte, le texte du discours que le roi a adressé dimanche aux autorités communales de notre ville Je ne suis pas venu pour faire des compliments, pour rceoiripens-er ou pour punir, mais pour dire la vérité, l'entière vérité. Je sais que vous êtes très-sensibles en ce qui concerne votre presse, mais il est nécessaire de faire cesser l'aveuglement qui ne permet pas la confiance et l'attachement et qui ne cause que la désunion dans la ville et dans l'état. Cherchez banir eet esprit hostile cherchez» le rendre meilleur. Je suis parfaitement d'accord avec ce que mon frère Guillaume a dit au conseil. Il est temps que cela change, ou bien je ferai cesser cet état de choses; j'en ai la force et la volonté. Prenez soin que cela s'améliore en peu de temps, sinon nous ne pouvons rester amis, et, je vouil'assure,on recourra aux mesures les plus rigoureuses. ESPAGNE. On lit dans la correspondance espa gnole de la Tribune de la Gironde Marie-Christine est partie pour la Granjï. Elle boite, malgré tout ce qu'on a pu faire pour sa guérison. L'heure des mécomptes et des contrariétés a sonné pour celte femme, que la fortune a tant favorisée jusqu'à ce jour. Bien qu'en aient dit les feuilles royalistes de Paris, il est parfaitement vrai qu'une de ses filles s'est fait enlever par un cuisinier. Cette jeune personne est aujourd'hui renfermée dans un couvent. Le parti démocratique est organisé. Le gouvernement, inquiet, s'efforce de réunir en un seul faisceau tous les partis monarchiques. 11 vient d'en voyer le brigadier Madrago Escartcra en mission auprès des carlistes réfugiés en France et en Angleterre, poul ies engager rentrer en Espagne et y former un noyau contre la démocratie. Madrago est autorisé offrir aux carlistes leurs grades et emplois. Une des conditions du pacte qu'il est chargé de leur proposer, c'est la proclama tion de l'absolution sur le sceptre d'Isabelle. Les rédac teurs de l'£speranzu et le mari de la reine sont dans ce complot. Madrago en sera probablement pour ses démar ches. Mais il aura pu visiter l'exposition de Londres aux frais du ministère. CHINE. On écrit de Hong-Kong au Daily-JVews, la date du 23 juin Ma prochaine lettre vous annoncera probablement la prise de Canton par les masses insurgées, qui, sembla bles l'Océan, montent peu peu, mais d'une manière irrésistible, et couvriront le pays de ruines, inoins que les mandarins ne se déclarent également et ne précipitent de cette manière la chùle de la dynastie actuelle. Déjà les commandants militaires et les commissaires civils envoyés pour étouffer la rébellion ont été tués, ou gagnés par l'espoir d'une récompense future, ou découragés par le nombre, la force, ou le succès des révoltés. L'homme mis en avant comme chef du mouvement reçoit les honneurs royaux, la grande terreur du souverain légitime qui compte peine sur les troupes et craint de leur entendre répéter le cri des rebelles: A bas la dynastie tartare. EGYPTE. Alriasdiiir, 30 juillet. Les travaux du chemin de fer vont commencer avec une grande ardeur. Le chemin sera construit aux frais du vice-roi. L'estimation s'élève 20 millions de francs. Le traité fait par l'ingénieur anglais Stephcnson avec le gouvernement égyptien a été envoyé Londres pour être soumis l'exa men du gouvernement. Ce chemin ira d'Alexandrie au Caire, et non pas de Suez au Caire, comme les Anglais l'auraient désiré pour leur commerce de transit. rails divers. Un journal français, le Messagerpublie très- sérieusement la nouvelle suivante: On a découvert dans une ville du Midi une voix qui dépasse en volume tout ce qu'on a entendu jusqu'à ce jour et auprès de laquelle la voix de M. Latilache n'est qu'un lég-r filet. Ce chanteur, que le conseil municipal va présen te! au Conservatoire de Paris, exerce la profession de maréchal-ferrant. Sa voix parcourt quatre octa ves, depuis le sol sur-aigu du soprano jusqu'au contre-sol du baryton. Lorsqu'il chante pendant le câline des nuits, on l'entend distinctement trois lieues h la ronde. On raconte au sujet de celte voix une chose qui nous a paru fort extraordinaire. Il ferrait dernière ment deux gros chevaux de routier, qu'il aurait rendus sourds en leur chaulant un air des Mystères d'Isis. De là procès en dommages-intérêts intenté par le propriétaire des chevaux. Ce chauleur phénoménal est âgé de a3 ans; il se nomme Cadet Delounis. L'incurie des gens de la campagne est connue souvent des épizooties en ont été la conséquence; ainsi la Piétinequi éclata, il y a quelques années, parmi les bêles cornes, et qui obligeait un abat tage prématuré, provenait, ce qu'on croit, des insectes, dont ces animaux étaient dévorés, et de la négligence qu'on mettait les en débarrasser. En Amérique, on frotte tous les matins le ventre et les jambes des vaches, des boeufs, des chevaux avec de l'huile de poisson. On sait que l'odeur de cette subsistance a la pro priété de détruire et d'éloigner les insectes; il serait désirer que ce moyen fut employé chez nous pen dant les fortes chaleurs, pour préserver les animaux de travail du tourment des insectes et des mouches. Nous trouvons les deux faits suivants dans l'Im partial de Rouen, du 8 août: Deux incidents bizarres se sont produits hier, au Théâtre des Arts, pendant la représentation. Un monsieur ayant tiré des pattes de homard de ses poches, a procédé la mastication d'une façon si bruyante, que ses voisins et bientôt la salle tout entière l'ont prié de sortir, ce qu'il a fait avec l'aide de deux gardes municipaux. La deuxième anecdote est par sa nature plus difficile raconter un autre monsieur incommodé sans doute par l'excès de la chaleur, a eu la singu lière fantaisie de se dépouiller du vêtement le plus nécessaire, et quelque invraisemblable que cela soit, il ava;t accompli la moitié de sa métamorphose, quant d'énergiques protestations ont appelé l'atten tion des spectateurs et ont torcé les gardes munici paux intervenir une seconde fois pour l'envoyer rejoindre l'amateur de homards. On écrit de Gand Les nommés Auguste Verdonck, ouvrier de fabri que et Philippe Van Cauvvenberghen, ouvrier em pailleur dechaises,ayant eu des disputes dans la uuit de dimanche, rue courte des Pierres, se battirent au point que le premier fut relevé sans connaissance et qu'il a succombé hier malin. Van Cauwenberghen est arrêté. Le sieur De Cuyper receveur de l'oclroi h la povte d'Anvers, a tenté de s'asphyxier hier h l'aide de charbons de bois. Le mème'jour un enfant jouant avec un petit ca non a eu l'œil crêvé par un projectile, et un garçon travaillai! t dans la fabrique de M. Lousbergs, a eu le bras cassé en jouant avec un de ses camaraaes. M. de B. habite en ce moment, au-dessus de Meu- don, une riante villa, l'extrémité de laquelle se trouve un petit bois de haute futaie. Avant-hier, il reçut quelques amis, auxquels il s'empressa de mon trer les embellissements qu'il avait faits récemment dans sa propriété. Deux d'entr'eux lui firent remar quer que le point de vue était masqué par un orme gigantesque placé hors de l'alignement. Cette observation fut l'arrêt de mort de l'arbre géant. Le jour même) M. de B. donna ordre h son maître jardinier de l'abattre. Cet homme s'occupait de ce travail avec un de ses garçons, lorsque sa jeune femme, tenant dans ses bras un enfant qu'elle allai tait, vint causer avec lui au sujet d'une course qu'ils avaient àfaire ensemble le soir même. L'aide du jar dinier la pria de s'éloigner, en lui faisant observer que souvent les arbres tombaient avant d'être en tièrement coupés, et que leur chute ne se faisait pas toujours du côté que l'on pensait. La jeune femme et son mari, voyant que la hache avait peine atteint la moitié du tronc, ne tinrent aucun compte de cet avertissement. Tout-à-conp. un craquement se fil entendre, auquel répondit un cri désespéré. La masse énorme de branches et de feuilles venait de se détacher du tronc, qui se trou vait pourri dans une certaine étendue, mais déjà le petit enfant était mort, et la femme du jardinier avait eu le sternum brisé. Malgré les soins empressés dont elle est l'objet, on a peu d'espoir de la sauver. État-civil d'Ypres, du 17 Août au 23 inclus. Naissances: sexe masculin, 4; idem féminin, 6; total, 10. Mahiages: De Dryver, Jean-FranÇois, âgé de 23 ans* cultivateur, et Deplacie, Nalalie, âgée de 28 ans, cultiva trice. De Smedt, Jean-Baptiste, âgé de 38 ans, cultivateur, et Terlinck, Anne-Thérèse, âgée de 2b ans, particulière. Décès: Lebbe, Michel-Joseph, âgé de 44 ans, cordon nier, époux de Barbe-Cécile Cousyn, rue du Mont-de- Piété. Baelen, Pierre, âgé de 22 ans, ouvrier, célibataire, décédé Vilvorde, le 14 Juillet 1851. Buudry, Ignace-Laurent, âgé de 63 ans, boutiquier, veuf de Françoise-Cécile Merlevede, rue de Tourhout. Ifanssens,Pierre-Jean, âgé de 62 ans, Marchand et agent d'affaires domicilié, Ardenbourg (Zélande), veuf de Angélique Fiedirie, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 1 idem féminin, 1 total, 2, M iitmÉ d'Ypres du 23 Août 1851. Une légère hausse de 20 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix du froment. 593 hectolitres ont été rapidement enlevés aux prix de fr. 15-20 18 fr.; prix moyen fr. 16-60 l'hectolitre. Les prix du seigle ont baisse de 40 centimes l'hecto litre. 29 hectolitres ont été vendus aux prix de 10 12 fr.; prix moyen 11 fr. l'hectolitre. Une légère hausse de 12 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine. 26 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 9-25 11 fr.; eu moyenne fr. 10-12 l'hectolitre. Les prix des fèves sont descendus de 80 centimes par hectolitre. 60 hectolitres se sont vendus en moyenne fr. 15-20 l'hectolitre. Les prix des pommes de terre ont subi une baisse de 50 centimes par 100 kilogrammes; 2,500 kilogrammes se sont vendus raison de 7 fr. les 100 kilogrammes. u e H a 2 g t I K .s B ■O G ■B S •m •m o -fO ce =3 S? S «S s-_-ë "O te ce c J O X 3 H a g U ■s c -S l» CJ ce a CS v-y uj s- u 3 ce - e- M C aa ïX r- S S S 55 3 o 5 c sa OO ce O i o 53 a O g a u •D O SC o o s O u .H H s.*; -3 s S es o sa a 2 o W S a o 1 o j îi o 2 r** t>" S cm r~? .H H «c W .5 S H O O KO "O X - X M es ti- 3 - S S J es -a çj o 13 O O o W 3 M •- a SL "O '3 C a w - o g; b, a. f- ÎO z S o 2 o es. c 2 o "3 ro 2 3 -j -ci Cu A, O o o O g S I I W c £2 CM ce es o Sa S» CM s- i* sz 3 3 s cfi I 3 e 23 es 3 -e •8 s 2 a o -a .ce cu c £2 c O es o T' O o "S. •S 3 E S a, ■O Z O .«c r. *1 I £3 O g 23 cl! g H sa -a - o S 3 00 O 33 O CM o -t C o a s» -2 cm cx h S S.z g -s -VI C rd O en o XC M =3 55 - £2 w a se c :3 S vh O sa o o 3 m 1 .s - C 3 r— c .se S .s i I g a -x, C U S =3 o s- Ai —3 00 es c '-e CA J2 SU i) £3 - a U a, s -jS - .S c w a - 00 t '/3 tO I se sa sa" c: p* M o .s- M" t- <c O a o O l— .s a -a •cs o m ce .se -îsj G V 1 «T S- i£> 3 cc c ta 3 ^3 G ZJ o C5 ên o t-é o a i - 2 c s s c o ,rx c ys c/T sa .a m3 ^3 2 ®a ^3 r/J 2 O 22 3 2J 32 J2 --e G as "C 3 2 C G .X o pâ 2 —5 rr r i s s en «S g 35 Cl -o S C •5 6 .2 2" .3 'Ji 6 ta tn Ci i C 3 uî o 3 g: 3 3 H a C .SP g g "«Sa .2 S es s: a u su c g 5 Î3- I s 3

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3