EXTÉRIEUR.
ghe; De Ridder,P., propriétaire, Bruges; DeThiennes,
comte, propriétaire, it Rutnheke; Devaux, Paul, proprié
taire, Bruges; Dieryckx, J., notaire, Thourout; Ellc-
boudt, F., propriétaire, Langemarcq; Floor, B., notaire,
•n Loo Gilliodts-Ctistis, propriétaire, Bruges Godt-
schalck, L., propriétaire, Wervicq; Goetlials-Vanden
Brouckepropriétaire, Court rai; Herwvn, Nap pro
priétaire, Furnes; Huvghehaert, Norb., notaire, Hand-
zacme; Jooris, Copropriétaire et conseillerprov1 Oost-
camp; Jooris, J., propriétaire et juge au tribun il, Bruges;
Joos-Imbert, propriétaire, Bruges; Lagrangc-Doncker,
propriétaire, Ypres; Legravcrand, M propriétaire,
Y près; Peers, E., cliev., propriétaire, Oostcamp; Roe-
lnndts. P.,propriétaire, Ostcnde; Sinavc, Ant., proprié
taire, Bruges;Sion, II., propriétaire, Bruges; Storme,
F., notaire, àWaereghem; Vander Heyde, Ed., proprié
taire, Ostende; Vander Stichcle-Dc Maubus, baron,
propriétaire, Ypres; Van ScvercnC., propriétaire cl
vice-président au tribunal de I" instance, Bruges;
Van Wotimen, C., propriétaire, Dixmude; Verineire,
J.-J., propriétaire, Bruges; NVocdts, A., propriétaire,
Dixmnde.
NOUVELLES ÉLECTORALES.
Partout les nouvelles sont bonnes: le Mémo
rial de Courtrai nous apprend qu'un candidat
libéral se mettra sur les rangs en opposition
avec M. le sénateur De Belhune; d'après le Mes
sager de GandM. Herry-Vyspoel se laisse
porter candidat; Bruxelles, M. Dindal ne sera
point réélu, mais jusqu'ici on ne connait pas le
nom de son remplaçant Liège, l'on travaille
activement l'élimination de MM. De Waha el
De Chestrcl cl Anvers l'écbec de MM. Cogels
el De Bailiel est peu près certain.
En présence de cet élan général, les électeurs
Yproisse réveilleront-ils enfin, comprendront-
ils que le moment est venu de pourvoir au
remplacement du vieillard infirme el décrépit qui
vient de compromettre leurs plus chers intérêts
La dépnlalion permanente vient d'allouer, la
commune de Coin mines, un subside de i 6.) IV. pour
la part contributive de la province dans la construc
tion d'un abattoir.
Coups de l'Enseignement moyen.
Classe supérieure de mathématiques. Résultats.
Un arrêté ministériel du 5 sejjlernhre porte
Art. i*'. Les prix et l'accessit sont décernés de la
manière suivante
Le 1" prix l'élève DeSluers (Armand),de l'athé
née de Gand, qui a obtenu pour l'ensemble i,6o5
a/3 points.
Le 2« prix l'élève Delescluse (Louis), du collège
de Charleroy, qui a obtenu pour l'ensemble 1,601
points.
Le 3* prix l'élève Coulon (Arthur), de l'école
centrale de commerce et d'industrie, établie
Schaerbeek, qui a obtenu pour l'ensemble i,5o3
a/3 points.
Le 4» prix l'élèye Delnest (Alphonse), de l'athé
née de Tournay, qui a obtenu pour l'ensemble
1,471 points.
Le 5* prix l'élève Lemye (Alexandre), du col
lège de Nivelles qui a obtenu pour l'ensemble
1,353 a/3 points.
L'accessit l'élève Mendiaux (Gustave),du collège
de Charleroy, qui a obtenu pour l'ensemble i,3oy
points.
On lit dans le Messager de Gand
Déjà on commence s'occuper sérieusement en
notre ville du choix du candidat adjoindre nos
que je n'avais plus. Vos tendres efforts sont inutiles,
me répondit le comte. Tout l'heure eneore, placé près
de celte porte-, je viens d'entendre les prescriptions du
docteur et le nouvel arrêt qu'il a rendu. Mais si vous
tenez tne donner quelques douces consolations l'heure
de notre séparationMarieje, vous en fournirai les
moyens.
Depuis ce jour, pas un mot entre nous ne rappela ce
douloureux entretien. Le comte s'éteignit lentement, en
présence d'une science impuissante dont les soins et les
secours ne purent retarder d'une heure s derniers
instans. La veille de sa mort, sa main déjà glacée
m'attirait près de lui. Vous sentez-vous capable do dévou-
ment le plus grand que l'on ait jamais demande une
femme de votre âge, et dans votre brillante position me]
dit-il. Voulez-vous adoucir nos derniers adieux par une
promesse qui me fera bénir éternellement dans le ciel
Ab parlez, parlez, ni'ccriai-je, fallût-il donner ma
vie pour sauver la vôtre, croyez-vous que je pusse hésiter?
Ce n'est pas votre vie, Marie, mais votre bonheur, dont
je vais peut-être implorer le sacrifice, répondit-il d une
voix tremblante. La pensée qu'une autre devienne un jour
votre époux, est un supplice affreux qui me ronge depuis
longtemps. Sans cesse, dans mes nuits d'insomnie et de
deux sénateurs MM. Van Remoortere et Grenier-
Lefebvre. Un nom généralement mis en avant el
accueilli partuut avec grande sympathie, est celui
de l'honorable M. Herry-Vispoelqu'on dit tout
disposé accepter le mandat. Une assemblée géné
rale des électeurs libéraux aura lieu la semaine
prochaine, afin de faire un choix définitif.
La santé de M. Van Muyssen s'améliore dejouren
jour, et les dernières nouvelles que nous avons fait
prendre, nous permettent d'annoncer qu'un mieux
sensible s'est manifesté aujourd'hui dans l'état du
malade.
On écrit dç Mons:
Nous avons regretter un accident des plus
fâcheux qui a eu lien ce matin dans une des salles
Je l'exposition provinciale du Hainaul. Une glace
d'une très-grande dimension el d'une valeur de
plus de 2,000 francs.que la manufacture de Sainte-
Marie d'Oignies avait exposée, a été brisée en mille
pièces. Le défaut de solidité de l'encadrement provi
soire en est la cause probable; elle était placée
depuis la veille et contribuait puissamment l'orne
ment de la salle.
On lit dans la Gazette de Mons:
Chaque convoi qui nous arrive amène dans notre
ville de nombrtux étrangers. Nous avons de nou
veau parcouru hier soir les rues où doit passer le
cortège royal, la circulation des voitures y était in
terdite pour laisser aux diverses commissions l'es
pace nécessaire aux travaux d'ornementation.
Toutes les rues sont magnifiques voir, toutes
font les plus grands efforts pour mériter la palme.
La Chaussée et la Grand'-Rue paraissent se distin
guer d'une façon toute particulière; la rue des Capu
cins, la rue des Passages, la rue de Niniy, continuent
leur décoration, et il est fort difficile encore de bien
apprécier tout l'effet qu'elle produira.
Nou s nous garderons bien de nous prononcer
d'une manière trop positive el nous ne voudrions
pas être chargé» de décerner la palme dans la crainte
quccetLe palme ne devint bientôt après un brandon
de discorde; tant le désir de se surpasser anime les
commissions dechaque rue. Aussi, disons-le en pas
sant, si l'une d'elle reste un peu au-dessous, ce n'est
pas son zèle qu'il faut en accuser mais simplement
ses ressonues financières qui n'auront pas été les
mêmes.
Dans toutes les rues sans exception, toutes les
fenêtres, sur tous les édifices publics, partout enfin
où le 1 égard se porte, on ne voit que trois couleurs,
des myriades de drapeaux tricolores.
Ou a construit a la station un pavillon pour re
cevoir les princes leur descente du convoi. Après
que les discours auront été prononcés le cortège se
mettra en marche pour se rendre l'hôtel du gou
vernement el de là au local de l'exposition.
Disons maintenant un mol de la décoration par
ticulière des rues.
La rue de la Station est plantée de sapins et de
hautes perches auxquelles pendent de longues
flammes tricolores. Au bout de la rue se trou ve un
arc de triomphe surmonté d'un trophée de musique
et d'une peinture en grisaille, représentant la ville
de Mous, entourée de ses grands hommes. Ou y
remarque au premier plan, Roland de Lattre, Gilles
de Chili et Juste Lipse.
La rue des Capucins est également plantée de
sapins, chacun d'eux est attaché uii trophée de
drapeaux tricolores. Les sapins sont reliés ensemble
au moyeu d'un fil de fer, auquel sont suspendus trois
lanternes vénitiennes, au milieu el sur toute la
douleur, cette odieuse image déchire mon cœur et trouble
ina raison... Pitié pour ma faiblesse, Marie, ne ine mau
dissez pas pour tant d'égoisme. Mais mon bonheur fut si
prompt el ina vie si courte Ne livrez personne l'hé
ritage de votre tendresse, et gardez vos serments celui
qui se sera plus pour les échanger contre votre bonheur...
Sa tête retomba sur son sein, son àmc semblait attendre
ma réponse pour s'envoler au ciel Je promis tout,
Léonce, je m'engageai devant Dieu... Je jurai sur un lit
de douleur, qui, peu d'instans après, devint un lit de
mort
Cet aveu fut suivi d'un long silence Marie vit Léonce
pâlir, et le plus profond désespoirsc peindredansscs traifs.
Ainsi doue, dit-il, avec un accent déchirant, voilà
cet horrible secret
Horrible Léonce, s'écria la comtesse, en fondant
en larmes, car il fait deux malheureux
Mais Dieu ne peut accepter un tel engagement, dit
Léonce, le désir d'un mourant peut le réclamer, mais la
raison le réprouve, et la religion doit le défendre.
Non, 11011, dit la comtesse, un serment est toujours
sacré; Dieu l'a reçu dans ce moment solennel
Dieu l'a repoussé, reprit Léonce avec véhémence. Et
d'ailleurs, qu'il juge entre nous par la voix de l'un de ses
longueur de la rue sont également suspendus 25
grands lustres. L'illumination pensons-nous, pro
duira un effet des plus saisissants. La rue des
Capucins verra le soir de nombreux visiteurs et son
illumination méritera sans doute une mention toute
particulière.
Dans la (irand'Rue des flots de verdure, de3 guir
landes auxquelles sont suspendus de nombreux
caissons portant les attributs de l'Industrie ou de
l'Agriculture, une cascade, des sapins,desdraperies,
des trophées de drapeaux tricolores, des lustres
fort gracieux et des tambours portant des inscrip
tions en lettres coloriées. L'illumination nous paraît
également bien ménagée.
La Chaussée est décorée avec une grande magni
ficence; plantée de sapins reliés les uns aux autres
par de longues-draperies tricolores, elfe est traversée
par des guirlandes de feuillages auxquelles sont
suspendus une vingtaine de beaux écussous aux
arines des différentes villes de la province. De cha
que cô'é de ses écussous pendent de longues flammes
tricolores, l'aspect de celte rue est vraiment
lavissanl et du meilleur goût.
A son extrémité vers la Grand'Place est construit
un arcde triomphe, surmonté d'unécussou militai
re et d'une peinture en grisaille représentant la
gloire militaire, Baudouin VI, comte de Hainaut,
élu empereurdeC.oristauliiiople, leCO.nre d'Egmon r,
le général boussart, le comte de gages, le
général l.i.erkayt, etc.
Dans les rues de Nimy, de Sans-Raison el des
Passages, la décoration a plus d'uniformité, ces rues
sont toutes applantéesde sapins ornés de bandero
les, dedrapeauxtricolores,de flammes r t de longues
draperies; de distance en dislance, on a construit
des arcs de triomphe en verdure qui produisent le
plus bel effet.
Lesabordsde l'exposition sont surtout remarqua
bles, la Place aux Chiens si nue, si aride si transfor
mée en une élégante construction, l'entrée s'élève
un magnifique arcde triomphe, sur lequel se trouve
la statue de la paix protégeant le commerce el l'in
dustrie, sur les deux portes latérales se trouvent
deux écussous aux armes du royaume.
l'autre bout de la Place se trouve l'entrée des
salons de l'exposition dont la porte surmontée d'un
grand médaillon de l'industrie apparaît dès l'entrée
de la Place,duos une perspec:ivedes mieux ménagées.
I R ANGE. Paris 6 Septembre. complot con
tre la suiiëté de l'état. Par suite d'un ordre transmis
par le télégraphe, 011 a arrêté Strasbourg un des prin
cipaux agents du comité allemand. Cet agent avait étc
spécialement chargé de l'organisation révolutionnaire des
bords du Rhin. On a saisi en sa possession des pièces
importantes, notamment des plans indiquant les lieux do
réunion el les routes que les membres de l'association
devaient parcourir. On a saisi également des instructions
détaillées sur ce qui devait être fait avant, pendant et
après l'insurrection.
Aucune nouvelle arrestation n'a étc faite hier Parts.
Un journal a annoncé tort que les membres de la
représentation nationale, appartenant au parti de la
Montagneavaient été l'objet de mandats d'amener.
Aucun mandat de celte espèce n'a étc et ne pouvait être
décerné -en présence de la Constitution, qui dispose
qu'aucun représentant du peuple ne peut être arrêté en
matière criminelle, sauf le flagrant délit, qu'après que
l'assemblée a permis la poursuite.
Une saisie d'armes a été faite aujourd'hui dans les
circonstances suivantes:
Vers deux heures de l'après-midi, un camion de In
pieux ministres. Ce bon prêtre, le vénérable curé de ec
village, qui n'a pas quitté mon chevet pendant mes lon-
gucssoulfrances... c'est votre guide, Marie, consultez-le,
j'ai foi en lui, j'accepte l'avenir que sa piété me fera.
Vous le voulez, dit tristement la comtesse, il saura
tout demain.
Le jour suivant, Léonce reçut en tremblant quelques
lignes de Marie. C'était son sort qu'il allait lire. Dix fuis
il ouvrit le fatal billet, et dix fois un nuage épais couvrit
ses yeux; il lut enfin.
J'obéirai, Léonce, puisque le doute m'est permis
n encore... Mais voici mes conditions celte épreuve, et
c'est au nom de tout ce qui vous est cher au monde,
que je vous supplie de les accepter. Une fois ma réso-
lution prise, vous ne chercherez plus la combattre, si
notre malheur en est l'objet... Évitez-moi, fuyez-moi,
ne me revoyez plus par pitié, Léonce, ne me refusez
pas. Demain, vers la chute du jour, je me rendrai
>1 seule l'église du Saint-YTieix; c'est son autel que se
sont accomplis tous les grands actes de ma vie, mon
baptême, mon mariage... la triste cérémonie qui suivit
la mort de mon excellente mère. C'est devant ce
même autel que je veux demander au ciel qu'il éclaire
mon eœur et ma conscience. S'il m'inspire la pensée