APPARITION DE LA COMMUNE ET DE M. JULES MALOU. USE CALOMNIE M. MALOU SUCCES DE M. M AL,OU. Le Propagateur affirme que la conduite géné reuse de M. Malou en 1848 entra pour une large part dans le remarquable succès qu'obtint sa candidature en 1849. Nous serions tenté de croire que c'est une générosité du même genre qui lui vaut le non moins remarquable succès qu il vient d'obtenir dans les colonnes de la Commune d'Ypres La Commune d'Ypres a été distribuée avec profusion; partout on a remarqué que l'entrée en lice de ce caméléon politique coïncidait avec l'arrivée en notre ville de M. Jules Malou. Relevée l'aide d'an mensonge. Nous avons nié de la manière la plus caté gorique. que le ministère eut l'intention d'aug menter la contribution personnelle, en nous fondant sur des renseignements certains. Le Propngateur maintient le fait en invoquant le témoignage du Vaderlnndurqu'il dit être un journal libéral de GaND. Or. c'est là un mensonge. Le Journal des BAZILES sait mieux que nous que ce journal flamand est passé avec armes et bagages dans le camp clérical. Mais qu'importe au P ropngateur que ce soit vérité ou mensonge, pourvu que cela serve étayer une calomnie ENCORE DES CENTIMES ADDITIONNEES. Nous annonçons avec plaisir, qu'à la demande de La Commune convient qu'il y a déficit et la direct.ice de la Société de la Con- c 1 J corde, ta musique de notre corps de pompiers, fera qu il faut de nouvelles ressources pour I exécu- i i entendre demain, Dimanche, an local d ele de celte lion des travaux publics mais .1 a été surabon-Société) |e< morceaux d(J mu9jque qu'eI|e se pi0pose damraent prouve, (lit-elle, dans la discussion d'exécuter au concours de Bruxelles. Nous ne dou- qui a eu lieu au Sénat, que I impôt pouvait se ions pas, si le temps le permet, que les amateurs se prélever d'une autre manière, sans blesser les rendront eu foule chez M. Verscltaeve. mœurs nationales, sans vexer le commerce, la petite industrie et la bourgeoisie. Eh bien Electeurs, voulez-vous connaître Gand, le seul impôt qui ail été proposé au Sénat en préparatoire de Société bourgeoise, établie dans 1 i l'ancien local de l'Union. A sept heures le buieau s'esl constitué ilélail .composé de MM. Désiré Van Iajo, président de la société, Verlieggeu, vice-prési dent, Soudan et Làugerock, commissaires. NOUVELLES ELECTORALES. Hier soir a eu lieu la réunion électorale remplacement du droit en ligne directe? ce sont les centimes additionnels que vous, mar chands. que vous, fermiers, paierez au lieu et place de M. Malou. ET LE CHEMIN DE 1ER. Nous avons exposé, avec une entière convic tion les raisons pour lesquelles nous ne pouvions nous rallier la candidature de M. Malou Les raisons n'étaient pas purement politiques, elles se rattachaient I âge, aux infirmités du can didat. son ignorance complète en matière de législation et en fait d'administration publique. Aujourd'hui, nous lui opposons une raison plus grave; M. Malou a sacrifié les intérêts les Un autre membre propose encore de nommer candidat provisoire, M. Powis de Tenhout. membre du conseil d'administration des hospices, qui a rendu tant de services au pays et dont on connaît le libéralisme. Adopté. Enfin un dernier membre propose la candidature provisoire de M, de Spoeberghe de Lowenjoul. Adopté, En proposant ces divers candidats, les membres qui les mettent en avant déclarent s'être assurés qu'ils voteront pour la loi des successions et pour celles des travaux publics. La liste des candidats provisoires, pour la 5» place de sénateur, les quatre autres étant maintenus, est donc arrêtée ainsi MM. Bortier, d'Udekem, Lauwers, Powis et de Spoeberghe de Lowenjoul. L'assemblée fixe ensuite h vendredi, 19, 7 heu res et demie du soir, la prochaine séance publique, dans laquelle seront discutés les mérites des candi dats provisoires et où sera ouvert le poil pour l'élection du candidat définitif. La séance est levée 9 heures. m A Huy l'association libérale ne donnera pas de compétiteur M. de Tornaco qui a promis de voter la loi des successions pour un délai de trois ans, conformément l'amendement proposé au sénat, après quoi si l'essai temporaire ne répondan p..s son vœu, il s'engage donner sa démission et se soumettre une élection nouvelle. Le scrutin, ouvert 7 heuies 1/2, a été fermé d heures 1/2. Eu voici le résultat nombre des votants 1s4. MMHerry - Vispoel184. Grenier-Lefebvre. 1 H 2 Van Reinoorlere 182 F. Vergauweu Un billet blanc. La proclamation de ce résultat a été saluée par de chaleureuses acclamations. On écrit de Courtrai Notre concitoyen M. Bruneel-Delvigne avec un désintéressement qui l'honore, a accepté la cpndida- plus chers de ses commettants s'il est en effet lure au 8U' ;i offerte par les libéraux de une mesure indispensable au commerce et ac'ondisseinent de Courirai. l'industrie des villes de Wervicq Wamêton. I '^1. druneel-Delvtgne, négociant retire desaffa.res, v - 1 1 que ses eouts, que son ase semblaient devoir retenir Y près et ropeririffhe, c est bien la construction 1 1, 1 u éloigné de la carrière polilique, a su vaincre des re- du chemin de 1er; s il y a une voie de commu- puguances naturelles, pour aller soutenir de son om- t m v nui <ji puni uiivi owuioiiii uu mcalioi) qui puisse procurer des avantages la vole une loi qui a les sympathies de tous les h vallée de-la Lys, cest bien la construction (lu mes qui s'intéressent A lu paix, la prospérité du canal de Bossuyl s'il est enfin des travaux payset qui veulent l'équitable répartition des charges urgents, ce sont certainement ceux qui auront publiques. pour objet de prévenir les inondai ions de I Yscr nom et celui de MDeschietere, sénateur sor so,,i déchargés de ces fonctions. Le commandement et de la Lys. Eh bien tous ces travaux étaient! 'ai,L qu' a déjà volé la loi, ont été accueillis avec volés par la Chambre, ils allaient recevoir leur acc'a,nal'on Comparaison d'à propos. Un pauvre petit débi tant de genièvrededernièroclasse paye en 45 années, a raison de son abonnement annuel de i5 francs.u'ne somme de 4-25 francs. N'est-ce pas l'équivalent de ce que payerait,au bout du même terme de 45 ans, une succession de 70,000 francs? El ce ne serait pas même le tiers, en comptanl les intérêts cumulés des cotisations du débitant de boissons Pourquoi tant d'opposilion aux cent nouvelles lieues projetées de chemins de fer Parce que les communications faciles et rapides portent la lumière dans les hameaux les plus reculés et font disparaît ru les bourgs-pourris. La remarque a élé faite dans l'élection de M.Cans, candidat de VAlliance, Brux elles, que tous les cantons reliés au chemin de fer lui ont donné la majorité, et tous ceux en dehors <k son adversaire. Messager.) M. Van Muyssen a élé transporté hier de Bruxel les a sa maison de campagne. C'est la meilleure preuve de l'amélioration qu'a éprouvé sou état. M. le docteur ï'heys l'a accompagné. Par une disposition ministérielle récente, les généraux Capiaurnont, commandant la province de Liège, et Du Roy, commandant celle de Naimu exécution immédiate, mais ils étaient intime ment liés au vole de la loi sur les successions. Or, eu rejettant celte loi. M. Malou a contribué nous priver de ces travaux et sacrifier nos plus chers intérêts ses rancunes politiques. iM'Qflomiui Quatre mille denx cent, et quarante denx mille franea. II n'y a qu'au O de dif férence. Le Propagateur s'appitoye sur ce que les 4,200 francs de traitement pour le commissaire d'arrondissement doivent être payés par les contribuables; nous voudrions bien savoir par qui sont payés les QUARANTE DEUX MILLE FRANCS de traitements, pensions, etc., dont jouissent les trois fils de M. Malou? A l'approche de chaque élection les journaux cléricaux cherchent jeterde la déconsidération sur notre commissaire d arrondissement nous doutons que ces attaques trouvent de l écho dans nos campagnes. M Carton y est connu et tout le monde sait qu'ila trop d'indépendance de caractère et d'attachement l'opinion libé rale pour obéir d'autres inspirations qu ses convictions personnelles en acceptant ses fonc tions M. Carton, d'ailleurs, n'a fait que céder aux instances de ses nombreux amis; jamais il n'a rien demandé et moins encore mendié, pas vint dh l'absent A EMPRUNTER A SES SUBOR DONNÉS. Une députalion est allée ce matin Kerkliove, féliciter M. Deschielere, au nom des électeurs libé raux. de la uuhle conduite qu'il a tenue lors du vote de la loi sur les successions, et le prier de continuer de représenter au sénat les intérêts de l'arrondisse ment de Courtrai, qu'il a si bien défendus. Elle vient de nous apporter l'acceptation de cet honorable j citoyen. Rruxeli.es.La Société de l'Association libérale et Union Constitutionnelle était convoquée pour ce soir huit heures. A 8 heures et demie la séance est ouverte. Malgré les vacances, rarement l'assemblée a élé aussi nom breuse. M. Fontaiuas, vice-président, commence par rappeler succinctement les faits qui ont motivé la dissolution du sénat il propose ensuite au nom du comitéde l'association de réélire les quatre sénateurs sortants qui ont volé pour la loi des successions, c'est-à-dire, V1M. Van Schoor, de Maruix, tVyusde Raucourt et Van Muyssen. Les applaudissements unanimes accueillent cette proposition qui est adoptée. Quant au cinquième sénateur, M. Dindal, qui a voté contre la loi le comité propose pour le rem placer deux candidats provisoires, MM. Bortier tt d'Udekem, bourgmestre de Louvain, dont l'élection sera vivement combattue Louvain. Ces candidatures provisoires sont acceptées. M. l'avoué Wyvekens propose d'adjoindre la liste des candidats provisoires, M. Lauwers associé de M. Van Gend, homme dont la position influente de ces provinces est provisoirement confié aux commandants des places de Liège e; de Namur. Ces deux officiers généraux conservent le commande ment actit dont ils sont respectivement investis dans l'arme de l'infanterie et celle de la cavalerie. FRANCE. Paris, 17 Septembre. Hier, M. Victor Hugo, 01s puîné du poète de ec nom, et Sl. Paul Meurice, gérant de l'Evénementétaient traduits devant la cour d'assises de la Seine, par suite de la publication d'un article factieux intitulé: un Aveu. Déclarés coupa bles par le jury, ils ont été condamnés chacun n 9 mois de prison, et de plus, le premier 12,000 fr. et le second 3,000 fr. d'amende. Vu la récidive, la cour a prononcé la suspension de l'Evénement pendant un mois, partir du jour de la publication de l'arrêt. On lit dans la Patrie Les daines de la halle, au nombre de près de trois cents, se sont rendues ce matin l'Elysée, conformément l'invitation que leur avait adressée hier le président de la République. Le chef de l'État, retenu par des affaires importantes, n'a pu immédiatement les recevoir, et le jardin et les salons de l'Élysée ont dû leur être ouverts. Une collation a été servie, et la gaité la plus franche y a présidé. Le président, après une courte attente, est venu porter un toast la santé des dames de la halle et rece voir les bouquets de chaque corporation: fruitières, légu- mières, bouchères, boutiquières, etc., s'étaient piquées d'honneur, cl l'offrande a élé magnifique. Plusieurs de ces daines ont demandé embrasser le président, qui s'y est prête avec une grâce parfaite, et la gaité est devenue assez comtnunicalive pour le forcer se dérober aux marques de cet empressement populaire, si et le caractère honorable sont connus. Adopté, sympathique et si cordial. Le préfet de la Seine et M.

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2