Lïï, ©MIÏM m
Des coups de massue- Ouf!
La ioî «Ses pensions.
Ue boei* Hiâoet ai foetale».
LÀ PLUS ÉQUITÀBLE DES LOIS.
encore, sans compter les quarts et les huitièmes
pour change (ie place et (le cours, etc. Il nous
semble qu'il n'y a pas lieu fie tint pousser des
clameurs l'occasion de cette soi-disant géné
rosité, car en examinant le fait, il a été une
source de profit pour MMalou.
Le Journal des Zr'azî.'esmnoncequeM. Boedt
va au cabaret et aime faire des calcmbourgs.
Nous trouvons ce reproche tort extraordinaire,
car il prouve ait moins que M. Boedt est so
ciable, tandis qu'il serait impossible d adresser
un compliment pareil M. Malou. qui a tou
jours passé pour un ours fort mal léché cl dont
les relations étaient loin d'être agréables. MM.
les industriels et commerçants doivent en savoir
quelque chose.
Si M. Boedt aime les réunions publiques,
autrement dites cabarets. M. Malou pourrait
bien aimer les assemblées occultes et secrètes.
Entre les deux, il faut, me semble-t-il. préférer
les sociétés où tout le monde est admis. Ceux
qui n'ont rien cacher et qui ne veulent de mal
personne, ne doivent pas s'organiser ni se
réunir secrètement.
On raconte que les estaminets de celte ville
ont été égayés hier par un divertissement des
plus mirobolants, et tel que jamais saltimban
ques ne nous en ont offert de pareils, même
dans nos foires les plus suivies.
C'était, paraît-il, un énorme Hercule, armé
d une immense massue, bras uus. pantalon col
lant et imitant la chaire humaine, frappant
coups redoublés un mannequin, qu'à première
vue, on prenait pour un être vivant.
On était tout yeux pour admirer les tours
de force et d adresse du bateleur, lorsque des
curieux, s'en étant approchés quelque peu.
découvrirentoutre la supercherie du manne
quin imitant uu être vivant, que la massue
«laitpostiche! El quelqu'un ayant examiné
de près les traits du saltimbanque, uu cri de
surprise signala a l'assemblée.... qui?Un
IÛuactki* ou JOUll\AL le PUOPAGA I'EL'R
Dépend de la loi «nr le» successions.
Le Propagateur fait de vains efforts pour
prouver que la construction de notre chemin
de fer ne dépend en lieu de la loi sur les suc
cessions il ue saura convaincre personne, car
l'insufiisaiice des ressources du trésor est
aujourd'hui un fait acquis que MM. Malou peu
vent seuls méconnaître; et tout le moude sait
que le gouvernement est décidé n eutrepien-
dre les travaux publics qu après s'être créé des
ressources pour couvrir celle dépense.
On lit dans le Messager de Gand;
Uu se rappelle que Al. Malou restait au ministère
après le* Juin ifi 7, pour compléter les deux années
nécessaires pour la pension de ministre. Aujourd'hui,
il semble qu'un remords lui e.il venu, et pour le
repos de la conscience, il consacre eu œuvres pies
Une pari de ce qu'il reçoit du puys.
N est-ce pas par réminiscence de ce vieux
dicton que la majorité du Sénat voulait rem
placer I impôt de la succession en ligne directe
par les centimes additionnels
SCASiiALEl'X EXE31PLE
De corruptiou électorale.
^iciceque VIndépendance dit de certain
offre fait par M. Malou, aux électeurs, par la
vo,e du Propagateur
il est impossible de s adresser plus crûment aux
électeurs pères de famille, et de lenler plus ouver
tement la corruption générale. A ceux qui appré
cient a leur juste valeur les attaques dirigées contre
l'opinion libérale, ses représentants au pouvoir et
leurs projets, on dit en déguisant fort peu ce lan
gage A défaut de sympathie que vous nous relu-
sez, uons nous adressons vos intérêts. Si vous êtes
pères de famille sans fortune, niais électeurs pour
tant, vous pourrez avoir une bourse d'étude pour
Uii de vos enfants. Voyez, il y a dés présent une
somme d® plus de 4,010 fr. partager, et cette
somme s'augmentera successivement.
Electeurs récalcitrants, venez donc, le bureau de
change est ouvert, on troque des bourses d'études
contre des voles.
Voilà quels ignobles moyens le parti clé
rical et ses chefs les plus considérables ne
craignent pas de recourir.
Ce 23 Septembre.
Je lisais tranquillement dans un des principaux
estaminets de la ville d'Ypres, l'Indépendance belge,
quand la porte s'ouvre grand bruit. Un jeune
homme,riche propriétaired'une ville voisine,entre,
et après avoir demandé son demi verte d'eau, se met
causer -avec la dame tenant rétablissement.
Grand lut mon étonneinent d entendre discuter
la loi sur les successions en ligne directe. Voudriez-
vous bien croire, Madame, dit-il, que si ma mère
venait mourir, après l'adoption de la loi, le fisc
me ferait payer plus de i!>,ooo francs. Pauvre
jeune homme! Je crois qu'il voudrait bien envoyer
de guile sa pauvre mère l'autre monde, elle qui
tient celte belle fortune par trop longtemps entre
ses mains.
A ceci, notre hôtesse un peu bavarde, répliqué
ces i S.ooo francs ne peuvent en rien déranger vos
affaires, Vous rie payez ceci qu'une lois daus la vie;
mais moi, je dois payer tous les ans, outre ma
patenté ordinaire, 3o francs pour vendre du geniè
vre, voilà Goo gouttes que je paie au fisc et dont je
n'ai aucun bénéfice.
Interpellé de la sorte, deviueriez-vous la réponse
de notre jeune richard, il avait déjà fait, son calcul,
le malin. Il dit pour des personnes connue vous
autres, cela n'est rien, privez-vous tous les jours
d'une tartine dix centimes), et la fin de l'année
vous auiez retrouvé vos trente lianes.
Heureusement que ce millionnaire ne peut être
élu aux Chambres, car il irait plus loin que .M. De
Theux celui-ci disait que la viande n'est pas la
nourriture de l'ouvrier, et. no.Ue pexit Crésus croit,
lui,qu'une personne tenant estaminet peut se passer
de tartines.
Electeurs, est-il un impôt qui frappe si équi-
tablement la possession îles biens de la terre
que l'impôt sur les successions en ligne directe?
Deux successions sont ouvertes; le passif est
réduit; l'un présente un chiffre de 3.000 fr..
l'autre de 3,000.000. L'héritier qui recueille la
première succession paiera 3 fr. celui qui re
cueille la seconde paiera 30,000 fr.
Supposez une fortune d'un million et demi;
elle paiera mille fl. d'impôt, le cens des éligi-
blesauSéuat. A la succession elle paiera 15,000
francs.
Celte loi n'est-elle pas démocratique? M. le
ministre des firances 11'avait-il pas le droit de
lui donner ce nom.
liihliogi'uphie.
On lit dans la Civilisationdu 3i Août
Kevue de l'Èu»ti*acUoii publique.
En posant celte question: qu'est-ce que la méthode
appliquée l'enseignement moyen? M. Ch. Vereamer
n'a pas la prétention de la résoudre Un pareil travail,
dit-il dans sa préface, exige des études et des recherches
qu il n'est pas permis tout homme d'achever en un
temps donné. Par ces quelques pages, je n'ai donc pas la
prétention d'élaborer une œuvre savante. Appelé
(enseignement par vocation et par goût, j'ai acquis, au
bout de quelques années de pratique, celle cunviclion
qu en fait de méthode, beaucoup est refaire, sinon tout
créer. En exposant les idées que m'ont suggérées la
réflexion et l'expérience, je n'ai d'autre but que d'appor
ter ma part de matériaux, quelques minimes qu'ils soient,
l'édifice qu'en ce moment on élève la jeunesse stu
dieuse.
Voila donc le but du travail de l'auteur clairement
indiqué et l'impurtance des matériaux qu'il apporte
cet édifice, fut-elle réelle 011 nulle, celle indication suffi
rait elle seule pour mériter M. Vereamer de justes
éloges de la part de ceux qui s'intéressent l'instruction
publique.'
C'est, qu'en effet, il arrive souvent de nos jours qu'on
ne se fait professeur qu'à défaut d'autre occupation. .1 Ne
sachant que faire pour vivre, on inc. conseilla de donner
des leçons; je fus recommandé, j'eus des élèves et j'en
seignai toutcc qu'on voulait, les mathématiques exceptées,
parce que c'est la seule chose au monde qu'il faut savoir
pour pouvoir l'enseigner. Je me fis ainsi un revenu qui me
suffit pour vivre et pour continuer ma carrière. Nous
ne citerons pa- le nom de l'écrivain qui, au début de sa
carrière, écrivait les lignes qui précèdent, lignes qu'on
pourrait appliquer bien des professeurs qui ne parais
sent pas se douter que, pour professer, il faut d'abord
posséder la science que l'on doit enseigner, et ensuite
savoir la transmettre l'élève.
M. Vereamer qui s'est pénétré de celte vérité, recher
che donc quelle est la voie que l'esprit suit, soit pour
acquérir une science, soit pour la transmettre c'est là,
dit-il, le mot méthode pris dans son acception la plus
simple et la plus générale, et qui doit tendre faire ap
prendre le plus en le moins de temps possible.
Qu'est-ce que la méthode appliquée l'enseignement
moyen Hélas combien parmi no'is, n'ont vu les
belles années de leur enfance, si pleines de sève, si riches
de spontanéité instinctive, d'imagination et de grâces,
combien n'ont vu gaspiller tout cela aux capricieuses et
souvent prétentieuses niaiseries du pédantisme et de
l'ignorance? Pendant les années les plus précieuses de la
vie et que rien ne peut racheter, on vous a chargé la
mémoire de choses indigestes et complètement inutiles,
parce qu'elles étaient incomprises. Sous prétexte de rac
courcir la route, on a éreinté, abâtardi et stérilisé toute
la puissance agissante de vos facultés...
Nous transcrivons ces lignes de l'ouvrage de M. le
professeur Ch. Vercamek, plutôt pour les parents, afin
qu'ils |cs méditent, car il y va de l'avenir de leurs
enfants, que pour les professeurs; aux hommes d'élite
qui méritent le nom de professeur, il serait inutile de
rappeler ce qui fait la préoccupation constante de leur
professorat, aux autres, et c'est malheureusement le plus
grand nombre, ce serait peine perdue.
Quant aux parents, ils croient trop généralement avoir
fait tout ce qu'ils devaient, en dépensant une certaine
somme d'argent, tant pour un professeur particulier, tant
pour l'école ou le pensionnat.
Nous le disons avec un regret bien amer ces parents
paient souvent pour faire réduire au crétinisme l'intel
ligence naissante des petits êtres que Dieu leur a confiés,
et qui leur sont si chcrs. Car le professorat ne consiste pas
donner un vernis d'instruction, ainsi que cela se pra
tique dans beaucoup d'institutions, selon une méthode
mécanique, inventée par l'ignorance et suivie par l'aveugle
routine, professorat qui n'exige aucun laborieux noviciat
et devient inènic abordable pour quiconque n'a su réussir
on aucune autre profession; mais, s'il est vrai que ce qui
dislingue l'homme des autres êtres de Ja nature, c'est la
qualité d'être pensantle devoir sacré de celui qui prend
charge d'âmes c it être d'apprendre d penser et d cultiver
la pensée.
u Apprendre penser, dit M. Vereamer, c'est cultiver
les dons et les aptitudes que l'élève 0 reçus de la nature,
c'est éveiller et développer toutes ses facultés, leur im
primer une direction utile, et former, en un mot, l'hommo
intellectuel'et moral.
Aux professeurs peu soucieux ou incapables de donner
la véritable direction l'instruction du jeune âge, M. J.
Stocker, adresse le reproche mérité qui suit Vous
n'aviez qu'à greffer, dit-il, et vous déracinez; vous deviez
féconder, et vous stérilisez; vous deviez enseigner mar
cher, et, tout d'abord, vous imposez des béquilles pu des
déliasses. Étonnons-nous après cela, de ce qu'il se ren
contre tant de misères intellectuelles
[La Civilisation.)
On lit dans la Chronique de Courtraidu 10 Août:
M. Vereamer, professeur au collège communal Yp'res,
vient de publier un bon livre qui traite de l'enseignement
moyen et qui soulève une question des plus importantes
sur la méthode appliquer cet enseignement. L'auteur
a raison de dire que pour atteindre un résultat corn-'
plètement satisfaisanton ne peut s'entourer de trop de
lumières avant d'en venir une décision définitive sur ce
sujet. Le livre de M. Vereamer est écrit dans un bon
style et dans de bonnes intentions. Il est appelé fixer
1'altcnljou du corps enseignant. L'auteur parle de con
viction, car la théorie il joint une assez longue pratique
dans la carrière de l'enseignement. Au point de vue do
l'auteur, faire apprendre le plus en le moins de temps
possible, est la meilleure méthode. Nous sommes assez de
son avis. Mais comment apprend-on le plus en le moins
de temps possible? Que faut-il enseigner? Que doit
apprendre l'enfant? Faut-il un enseignement dirigé par
l'esprit religieux ou par l'esprit philosophique, le libé
ralisme vollairieu L'enseignement n'est pas tout entier
dans la méthode. 11 faut qu'un certain esprit d'autorité
inorale intervienne
En somme, le livre du professeur du collège d'Ypres
est digne de se trouver dans les mains de tous ceux qui
s'occupent de l'enseignement. Avec un pareil écrivain, la
discussion est possible.
Dans plusieurs villes de la Moravie et de la Silésie
le choléra a reparu et a frappé pins d'une victime.
Le fléau s'est surtout développé a briiun et dans les
euvirous de Marcllfeld, Me Hullisch et Goding vers
la frontière de Hongrie, où il sévit avec force et
intensité.