ËITÉK1EUK. Faits divers. sont favorables cette mesure, la troisième est neu tralisée, puisqu'il y a partage égal, et devant celle impuissance de l'une des branches, les deux autres devraient s'anhihiler L'opposition voudrait s'emparer de la place malgré la majorité de la chambre, malgré la moitié au moins «lu sénatmalgré la répulsion des villes, n'ayant de majorité nulle part Non, ce serait absurde. Dans l'impossibilité morale et matériel le d'occuper le pouvoir, pourrait-elle davantage vouloir rentlie tout gouvernement impossible en continuant re- pr-mser, parle bénéfice d'un partage, une proposition qui porte dans sts lianes tant de conséquences? Non, il n'y a pas d'opinion' assez aveugle pour provoquer une crise politique par un semblable paiiage, puisque ce serait créer une situation sans issue. Une proposition ordinaire peut être réjetée par un partage de voix, une situation politique ne peut pas se dénouer de la sorte. Nous sommes donc convaincu, qu'en présence du résultai des élections, le sort de l'amendement de MM. Forgeur et de Marntx ne peut faire doute pour les hommes qui raisonnent de sang-froid. Le pays intelligent a donné raison au ministère cependant les feuilles cléricales n'engagent pas moins •elui-ci se retirer, tout comme si on lui avait donné loi 1 plusieurs assurent même qu'il a écouté ce con seil charitable et désintéressé, et qu'il a remis sa démission entre les mains du roi. Le ministère ne peut pas se retirer; il ne s'est pas retirédevant un vote hostiledu sénat, il ne se retirera pas devant un sénat modifié, lui, qui a pour lui l'appui de la couronne, de la chambre des repré sentants et des grandes villes do pays. Le conflit n'existe pas entre le ministère et le sénat, mais entre le sénat et la chambre des représentants. [Journal de Bruges.) tolérance. On écrit de Malines Y Organe dei Flandree S. Lin. le cardinal-archevêque, voulant pré venu' les doutes qui se sont élevés les années précé dentes au sujet de la messe du ijl Esprit, a statué que cette messe ne pourra plus être célébrée que pour Ut écolet et les eolléget auxquels le clergé prête un concoure. A près le refus d'enseignement, le refus de prières. C'est naturel, mais peu chrétien. [Idem.) Attention Libéraux, lisez et jugez Nous reproduisons ici pour l'édification de nos lecteurs un extrait du dernier numéro du Rambler, journal catholique anglais, en faisant observer que c'est moins au protestantisme queees paroles s'adres sent, qu'au principe de liberté considéré en lui- même Nous sommes, dit le Rambler, les enfants d'une église qui a toujours déclaré sa profonde hostilité au principe de la li lier te religieuse et qui n a ja mais donné l'oiubi e d'une sanction la t héoriequiallinne que la liberté civile est nécessairement un bienfait pour tous. 11 est vraiment douloureux de voir que ce moyen pour tromper le monde protestant soit encore si populaire parmi nous Nous disons pour tromper le monde protestant, bien qu'il soit loin de notre pensée de dire qu'il n'y a pas beaucoup de catholiquesquines'imaginent réellement qu'ils sont partisans de la liberté religieuse et ne soient naïve ment persuadés que si les cartes étaieqt changées, et Je tâcherai alors d'attendre votre retour saqs trop d'impatience comme cela chacune de nous aura une ebose difficile faire. Madame de Miremont posa ses lèvres sur le front de Valérie qui se penchait vers elle; puis elle prit son bras, et toutes deux se dirigèrent vers le phaétonoù la vicom tesse monta seule. Aux ruines de Courcenay, dit-elle son cocher. Mes vœux vous suivront, cria Valérie pendant que la voiture s'éloignait rapidement. IV. La vicomtesse fit arrêter sa voiture une portée de fusil du château, vers lequel est s'achemina seule et pied. Parvenue dans l'intérieur, elle ne s'étonna pas d'abord de le trouver désert, car Sirvan habitait avec sa famille le rez-de-chaussée d'une tour un peu moins délabrée que le reste de l'édifice, et située dans'la partie la plus éloignée de la brèche par où l'on entrait. Arrivée là, elle appela haute voix et plusieurs reprises, tnais elle ne reçut pour réponsp que ses propres paroles, qu'une multitude d'échos lui renvoyèrent elle entra daas la tour, dont la porle était ouverte, elle n'y trouva personne; elle appela encore, la sonorité de ses accents la lit tressaillir, mais rien n'indiqua qu'ils eussent été entendus. Inquiète, vaguement effrayée peut-être de celle solitude et de ce silence, elle allait s'éloigner, quand l'idée lui vint de faire une dernière tentative en visitant une ruine isolée qui si les catholiques étaient en majorité dans le pays ils accorderaient en toute circonstance la même to lérance illimitée qu'ils réclament maintenant pour eux-mêmes. Mâis si les tolérants catholiques sont sincères, c'est qu'ils n'ont pas pris la peine de regar der au tond de leurs proprés convictions. Leur but est d'amadou 1er les protestantset de les engager les laisser tranquilles. Et comme ils ne professent aucuns ressentiments personnels contre eux, qu'ils rient de leur croyance autant qu'ils la haïssentils sont convaincus qu'ils disent l'exacte vérité, lors qu'ils se posent comme avocats de la liberté reli gieuse, et déclarent qu'aucun homme ne doit être persécuté pour ses consciencieuses convictions. Le résultat de tout cecic'est que de temps en temps, mais très-rareaient, les protestants sont fascinés et sont prêts étreindre leurs alliés imprévus dans un fraternel embrassement. Nous répétons, néanmoins, qu'ils sont dupes. Ne nous croyez pas un instant, protestants d'Angle- terreet d'Irlande, quand vous nous croyez exprimer nos ardeurs libérales. Relieee u» nol. pi datants of England and Ireland! fur an instantwhen y ou heur U! pouring forth our liberaliemi.) Lorsque vous en tendez un orateur cal ludique quelque assemblée publique déclarer solennellement «que c'est un des jours les plus douloureux de sa vie que celui où est discuté une lois de plus le glorieux principe de la liberté religieuse ne soyez pas trop simple dans votre crédulité. Ce sont de grands mots, mais ils ne signifient rien, non, rien de plus que les promesses d'un candidat parlementaire sur le-, hustingi... Vous demandez ce qu'il ferait de vous, s'il avait le pou voir et si vous étiez minorité, soit en nombre, soit en influeuces. Nous vous dirons que cela dépendrait entièrement des circonstances. Si la tolérance votre égard devait être favorable la cause du catholi cisme, il userait vis-â-vis de vous de tolérance; si le cas était contraire, il vous emprisonnerait, il vous bannirait, il vonscondamnerail l'amende; il pour rait même vous faire pendre [possiblyecen,he might hangyou), maissoyezassurés d'une chose, il ne vous tolérerait jamais pour l'amour, des glorieux prin cipes de la liberté civile et religieuse. Nous avons,dit Y Indépendance, traduit fidèlement ce passage; il en est d'autres non moins cui ieux, mais celui-ci peulsufhre, et maintenant,bon entendeur, salut. On écrit de Mons Le conseil communal s'est rendu hier chez notre honorable bourgmestre, rentré la veille au soir d'une absence de plusieurs jours, pour le compli menter l'occasion de son élection au sénat, M. Delliuin se montra très-sensible a la démarche de ses col lègues, dans la réponse qu'il fit l'allocution de M. l'échevin Fontaiiœ de Eromentcl, organe du conseil, il dit qu'en présence de la manifestation éclatante du vœu des électeurs, qui l'ont appelé malgré lui au sénat, il ne croyait pas pouvoir re fuser le mandat dont ils l'ont investi. FRANCE. Paris, Octobre. L'affaire des 47 montagnards qui ont souscrit au fameux emprunt italien ouvert par Mazzini, prend des proportions assez graves. La question pourrait fort bien amener, la rentrée de l'assemblée, des débats pleins d'orage et se terminer par un dénouement très-sérieux. avait cté autrefois la ehapetlc du château, et qui passait pour en être la construction la plus ancienne. Cette inspi ration était bonne, puisque la vicomtesse de Miremont, en approchant de cet endroit, aperçut Sirvan accroupi sur une pierre dont la forme indiquait qu'elle avait dû servir et qu'elle servirait peut-être encore recouvrir une tombe. bonjour, Sirvan, dit lu vicomtesse en accompagnant ces paroles d'un affectueux sourire. J'ai eu bien de la peine vous trouver. C'est que je ne vous attendais pas si tôt, madame; quand vous êtes arrivée j'allais me mettre en route pour me rapprocher de l'entrée du château. Comment saviez-vous que je dusse venir vous voir? demanda Mu* de Miremont avec un éloiinement qui n'avait rien de joué. Je ne le savais pas, mais je devais m'y attendre. Quant M. le marquis de ilrantigny m'a quitté ce matin je l'ai vu écrire sur le cou de son cheval, et j'ai compris que la lettre qu'il remettait son domestique vous était destinée. Le reste n'était pas difficile deviner. Alors vous savez ce qui m'amène? Parfaitement, Madame. Mais ce que vous ne savez pas peut-être, c'est que je serais venue vous voir, alors même que je n'aurais rien eu vous demander. Un sourire mélancolique effleura la lèvre de Sirvan, son regard monte brilla d'une séréoité passagère, «t son pâle |i m» n» ru——a—m. Deux versions différentes circulent sur la décision prise par le ministère au sujet de la permission demandée par le dictateur hongrois Kossulh, de traverser la France pour se rendre en Angleterre. Les uns disent que celle permission lui a été refusée, tandis que d'autres assu rent qu on la lui a accordée avec la défense de passer par Paris. On lit dans le Nouvelliste de Marseille, du f 2 septembre; Le paquebot vapeur de la compagnie Valerv frères, le Pozzo-di-Borgo, a péri en mer dans la journée de vendredi dernier. Ce navire, de la force de 30 chevaux, faisait le voyage de Bonifaccio Ajaccio; il avait bord ce jour-là quatre passagers, parmi lesquels se trouvaient le général N'iel, inspecteur-général du génie et son aide de camp, plus cinq hommes d'équipage. Il se trouvait la hauteur de la pointe du golfe de Vuleno, 300 mètres du rivagelorsqu'une forte secousse avertit les passagers et l'équipage que le navire venait de donner contre un rocher. Le choc fui si violent, que la carène entre ouverte donna bientôt passage l'eau de toutes parts, et que les naufragés, ne conservant plus aucun espoir de sauver le navire, s'attendaient le voir sombrer d'un moment l'autre. Il ne leur restait pour ressource qu'une frêle embarcation pouvant contenir peine trois personnes. n Le général, conservant son sang-froid et sa présence d'esprit au milieu de la désolation générale, propose ses compagnons d'infortune de gagner terre en trois voyages consécutifs qui porteraient ainsi tout le monde sans dan ger. Mais le désordre et l'effroi étaient tels, que ce sage moyen ne fut pas adopté, et chacun se précipita dans le canot qui, surchargé d'un poids trop considérable, chavira, et tous ceux qui s'y trouvaient tombèrent la mer. Ils purent néanmoins, l'aide de cordages, remonter sur le paquebot. a Alors, sentant la justesse des dispositions qu'avait indiquées le général, on résolut de s'y conformer, et on l'engagea partir le premier avec son aide de camp, bleu entendu qu'une fois terre, il renverrait le canot pour opérer le salut du reste de l'équipage. Mais le général n'avait pas encore atteint la côte qu'il vit le paquebot s'enfoncer lentement dans la mer, et les hommes qui s'y trouvaient encore s'attechant des épaves, surnager ainsi en attendant le retour de l'embarcation. A cette vue, le général s'élance la meravant d'avoir abordéafin de renvoyer immédiatement le canot au secours de ces malheureux, et gagne la nage la côie, avec son aide de camp. On parvint ainsi ramener tout le inonde sur le rivage, l'exception d'un seul homme qui se noya. n Le paquebot et sa cargaison ont clé perd«9. Le len demain on fit un sondage l'endroit où le Pozzo-di-Borgo avait disparu, et, par un hasard singulier, on parvint retirer le portefeuille du général, contenant tout sou travail d'inspection; mais une somme de 800 fr. en or qu'il avait bord n'a pu être sauvée, non plus que tout le reste. Le général Niel et son aide de camp, sans autres vêtements que ceux qu'ils avaient au'moment où ils s'étaient jetés la mer, furent assez heureux pour ren contrer la diligence, quilesconduisit encetétatà Ajaccio.» Le 17 septembre, un drame sanglant, une scène de meurtre et de suicide a répandu 1 épouvante dans la commune de By, département du Doub». Fran çoise Largeot, femme Tissot, âgée de trente-huit ans, a égorgé une de ses filles, nommée Rosine, âgée de six mois; elle a voulu taire subir le même sort ses deux enfants, Hostilie, âgée de onze ans, et Pierre-Séraphin, âgé de ciuq ans, enfin elle a attenté a sa vie. Voici, sur cet horrible événemeut, quelques dé tails puisés dans des documents positifs: Le 17, vers les six heures et demie du malin, la femme Tissot rentra dans sa maison après avoir visage s'empourpra légèrement. Vous seriez venue me voir dit-il d'une voix trem blante. Oui, Sirvan. Ne vous jouez pas de ma crédulité, madame re prit-il avec un accent la fois suppliant et amer. Vous ue pouvez avuiraucun molifpourvous intéresser un pauvre malheurenx comme moi. Votre pénétration est en défaut cette fois, Sirvan. Vous rappelez-vous le temps où vous étiez le compagnon de mes éludes Un signe de tète affirmatif fut la seule réponse que la vicomtesse obtint sa bienveillante question. J'ai retrouvé ce matin des souvenirs bien précieux de cette époque, mon bon Sirvanreprit Madame de Miremont, et je mettais du prix vous dire moi-même que cette découverte m'avait fait un véritable plaisir. Le regard de Sirvan, qui avait habituellement la sé cheresse d'une source depuis longtemps tarie, s'humecta peu peu, et deux grosses larmes coulèrent le long de ses joues. N'est-ce pas parce que vous avez quelque chose me demander que vous me parlez ainsi dit-il du ton d'une personne qui interroge. Je serais tranche avec vous, Sirvan, répondit la vicomtesse avec un attendrissement visible. J'ai effecti vement une grâce obtenir de votre amitié, mais alors

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 2