s» nés. Seulement, il nous a semblé la réduire Irop absolu ment l'explication des auteurs, et trop écarter l'emploi si nécessaire du thème (I). Ce qnr nous ne saurions trop approuver, c'est que, dans le système île M. Vcreiincr, l'élude de la langue maternelle (et eu Belgique cette langue est plutôt le français que le flamand) doit pré céder l'étude des langues anciennes. Après les travaux philologiques se présente le cours d'histoire que M. Verpamer partage en trois divisions: 1» les histoires biographiques; 2" les histoires particu lières; 3" l'histoire générale. Pour lui comme pour nous, la géographie doit être surtout considérée comme une science accessoire, dépendant spécialement de l'histoire, et devant s'enseigner en même temps. Les sciences phy siques. puis les mathématiques et la philosophie, cou ronnent renseignement moyen et fournissent plus d'une saine observation M. Verra mer. En somme, le livre de ce jeune professeur mérite l'at tention sérieuse, sinon l'entière approbation des lecteurs spéciaux, et la lecture en sera profitable plus d'un père de famille. L'Illcstiutiox, journal universel4 octobre 1831 ïl) Ce que l'on peut lire aux pages 71 et 72; 83, 84 et 85 ne justifie pas tout-à-fait ici l'opinion de l'honorable critique. {Note du journal le Progrès.) Un événement déplorable vient d'avoir lieu dans notre ville. Deux officiers des cuirassiers, MM. Vanden F.yode et Van Houtte, ont succombé un empoisonnement occasionné par des champignons, qu'ils avaient cueillis eux-mêmes, sameui dernier. Le premier est mort dans la nuit du samedi au dimanche, le second a résisté jusqu'à hier soir. On ta même eu quelques instants l'espoir de le sauver, mais, malgré des soins qui ne se sont point rallen- tis un seul instant, le poison a triomphé, et, vers les huit heures, il rendait le dernier soupir entouré de ses camarades. Cette triste et si déplorable fin d« deux jeunes officiers justement estimés, a vivement impres sionné notre population. Puisse-t-elle être une utile le<,on pour ceux qui chaque jour jouent leur vie et Celle de leur famille pour la satisfaction éphémère que procure leur palais un mets qui devrait être banni de toutes les tables. Demain aura lieu, avec tous les honneurs mili taires, l'enterrement des deux officiers. (Journal de Bruget.) On lit datis un journal de Mous Nous apprenons do source certaine que M. Hubert Dole*, cédant aux pressantes sollicitations de ses mis, est revenu do la détermination qu'il avait prise de quitter la représentation nationale. On lit d'ans la Gazette de Moue L'installation de l'Athenée sera faite mardi pro chain çt heures du malin par M. le gouverneur de la province. Le gouvernement avait exprimé le désir quecellesoleuntté lut précédée de Ja messe du Sainl- l'.iprit dans les établissements où, comme Mous, celte messe se célébrait chaque année dans la cha pelle de l'établissement, mais par suite d'opposition de l'évêque de Tournai, cette cérémonie n'aura pas lieu. Nous nous abstenons pour le moment de toute réflexion sur un acte d'intolérance aussi absurbe qu'im politique. Ou écrit de Louvaio On est occupé construire un égoûl qui traverse plusieurs grandes rues. Les ouvriers occupés au commencement de la rue de Marengo, ont mis - y Voici Maman! interrompit Yolande; elle va les gronder joliment. J'espère bien que non, dit la vicomtesse, car je-la prierai de n'en rien faire. Roger et César sautèrent dans le fourré comme deux faons, et une femme portant un énorme faix de branches de fougère sur la téle parut la lisière du bois. Maman c'est la belle daine d'hier cria la petite fille. Je lui ai jeté un bouquet dans sa voilure, et elle m'a donné deux gros baisers sur les joues... Dites donc mes frères de venir lui souhaiter le bonjour je les ai bien appelés, mais vous savez qu'ils ne m'écoutent que quand mon père parle en tnéme temps que moi. Pendant ce petit discours, la femme la charge de fougère, était arrivée au bas de la bulle dont nous avons parlé, et elle avait jeté sou fagot sur le gazon. La vicomtesse se hâta de descendre vers elle en tenant par la main la petite Yolande, dont le vif et limpide re gard était rayonnant de bonheur. Excusez ces enfants, Madame, dit la paysanne en faisant une profonde révérence, qui ne manquait ni de grâce ni de dignité. Je n ai me plaindre que de ceux qui me fuient, reprit affectueusement M"' de Miremout. Le feuillage frémissait quelque distance, et travers les branches du taillis, on voyait s'épanouir dans l'ombre, eomme deux mystérieuses fleurs, les frais visages de César et de Roger. découvert d?ux petits pots en grès dans lesquels on a trouvé un grand nombre de monnaies d'or. 'les deux pots ont été envoyés immédiatement rilottl—de—Villedes orlèvres ayant été appelé» pour les examiner, ont estimé la valeur métalli que environ 16,000 francs. Ces pièces sont d> différentes grandeurs Plusieurs d'entre elles ne portent pas de millésime, et les plus grandes sont frappées l'effigie de S'-Pierre, patron de notre ville. L'on présume que ces pièces ont été enfouies depuis plusieurs siècles dans les anciens remparts, qui ont été démolis, il y a environ 45 ans. Un arrêté ministériel du 4 octobre accorde les récompenses ci-après aux médecins vétérinaires du gouvernement qui se sont distiiiguésdans l'exer cice de leurs fonctions, pendant l'année 18.10 Province de la Flandre occidentale: MM. V. Huoruaert, de Courtrai, ibofr.;C. Van de Wal- lyne, Dixmude, 1 *5} tîuilfemyn, Thiell, n5; Laridoti Thouroutia5; Nevejan Langhe- marq, 1 25. Nous exfravons les passages suivants d'un article du Journal des Débats sur les affaires de la Belgique La lutte électorale est complètement terminée en Belgique, il faut le reconnaître, et le résultat en est presque négatif sous le rapport numérique des partis re présentés au sénat. Le parti libéral a gagné neuf voix, mais il en a perdu sept. Aucun purti ne peut donc s'at tribuer la victoire bien que l'on chante le Te Deum dans les deux camps, selon l'usage. Deux vice-présidents et le rapporteur du projet de loi sur le droit des successions ont succombé, il est vrai; mais, d'un autre côté, le président du sénatqui avait attaqué de la manière la plus violente la loi et surtout le ministère en masse et en détail. M. Dumon-Duinotiier a été réélu, et le même arrondissement qui l'a proclamé sénateur a remplacé son collègue libéral paruncalholique. Il est remarquer de plus que dans certains arrondisse ments les électeurs ont substitué des sénateurs libéraux des sénateurs appartenant au parti libéral, mais se sépa rant du ministère sur le projet de loi. Ce n'est pas seule ment parmi nous que la politique est devenue une sorte de pêle-mêle et qu'il est difficile de se reconnaître dans la diffusion, l'incohérence et le confusion des partis. La Belgique entre dans la voie que nous avons si rapidement et si funestement parcourue. Nous désirons ardemment pour elle qu'elle s'arrête ses premiers pas. Si l'on en croit les organes de la politique du cabinet, le ministère estime que sa part de victoire, si victoire il y a, est suffisante, et qu'il ne doit pas se retirer. L'adhésion éclatante qu'il a obtenue des cinq grandes villes, la non- réélection des deux vice-présidents et du rapporteur, le gain relatif de deux ou trois voix feraient plus que com penser ses yeux les échecs qu'il a éprouvés d'autre part; et si le parti catholique conserve encore la majorité au sénat en usant de toutes ses ressources, on est presqu'en droit de croire que quelques membres modérés de ce parti ne pourront se soutraire l'influence morale des élcc- tlonsdescinq principales villes du pays, et seront disposés donner, au moins momentanément, des votes favorables au ministère. Celte influence peut être assez grande en effet. Le cabinet se trouve engagé d'houncur, vis-à-vis de son parti, poursuivre* sa roule jusqu'au bout. Il a pour lui, pour sa politique, les grands foyers de richesses, de Inmièreset de travail, et bien que les voix dans les assem blés législatives se comptent eûte pèsent pas la balance de tels ou tels intérêts électoraux, il y a certaines élections dont le produit a une valeur toute particulière par les circonstances de population, d'action politique et d'ascen dant moral. Leur mère les appela; ils sortirent de leur retraite avec une visible contrainte, eurent l'air de se consulter un moment du regard; puis, ayant sans doute compris qu'il faiilail obéir, ils s'avancèrent, appuyés l'un sur l'autre, avec plus de hardiesse qu'on auratl dû leur en supposer après leur hésitation succédant leur fuite. Et quand, réunis Yolande qui s'était avancée leur rencontre, ils se groupèrent tous troisaulourde leur mère, la vicomtesse ne put retenir une exclamation de surprise et d'admiration jamais un aussi charmant spectacle ne s'était offert ses regards; il lui sembla meiue que son imagination eût été impuissante se le représenter, si elle l'avait vaguement conçu. Examinée avec attention, la beauté de ces trois enfants avait quelque chose de surnaturel dout rien ne pouvait offrir le modèle,«ni même donner l'idée. Je viens de chez vous,ma bonne Marguerite, dit la vicomtesse, et j'ai bien regretté de ne pas vous rencontrer. Mais vous avez vu àirvan, Madame, car lorsque nous l'avons quitte, il nous a dit qu'il ne sortirait pas de toute la journée, répondit Marguerite. Vous aviez déjà reçu une visite ce malin reprit la vicomtesse d'un ton interrogatoire. César et Roger échangèrent un rapide regard dont l'expression n'avait plus la bienveillance qu'ils semblaient éprouver depuis quelques instants... Oui, dit le premier d'une voix dans laquelle il était facile de reconnaître l'expression mal déguisée d'un rcs- Nous ne contestons pas ce qu'il peut y avoir de fondé dans les espérances des amis du ministère. Néanmoins on peut affirmer que le caractèr- définitif maintenu nu projet de loi rencontrerait au sénat une up|msition formidable, La plupart d« sénateurs qui ont volé contre le projet ne consentiraient aucun prix se déjuger, et les nouveaux membres du parti catholique leur prêteraient un fidèle appui. L'amendement de MM. Forgeur et Marnix, qui assignait une durée de trois ans la loi, aurait plus de chances en sa faveur, et c'est sur cet amendement que l on peut prévoir que le ministère tentera la fortune. Cependant c'est sur cet amendement même que se sont faites les élections. - D'un côté, le parti libéral a éliminé Mons un sé nateur qui avait voté pour l'amendement et contre le projet de loi, et d'un outre côté, le parti catholique n'a porté, sauf une ou deux exceptions, que les candidats qui déclaraient ne vouloir ni de l'un ni de l'autre. Sur 31 votants, 24 avaient accepté l'amendement, et 27 l'avaient repoussé; 18 ont voté pour fa loi et 53 l'ont rejetée. En supposant que le ministère refonde l'amendement dans le projet de loi, tout ce qu'on peut espérer, après les nou velles combinaisons électorales et les substitutions dans lesquelles ou ne voit pas bien clair jusqu'ici, c'est que l'amendement passe la faveur d'une voix. Une voix c'est là une bien triste majorité pour un ministère. La position n'est pas tcnable dans de pareilles circonstances. Et cependant le ministère, peut-il abandonner son parti, qui vient, dans les principales villes, de lui donner un si imposant appui Peut-il abandonner la chambre, qui l'a soutenu une giandc majorité? Peut-il faire acte de faiblesse en retirant le projet de loi Et lorsque l'on consiiièrc que jamais le sénat ne s'était passionne aussi vivement sur une question, et que celte passion l'a en-' gagé, aussi bien que le parti auquel la majorité appartient, on comprend que le ministère et le sénat se trouvent annulés dans une impasse dont il leur est impossible de sortir. Toutefois, espérons encore que les esprits se calme ront un peu, et que l'on finira pas s'entendre en se faisant de mutuelles concessions. Après tout, le nouveau sénat n'est pas solidaire de l'ancien les sénateurs qui viennent d'être nommés pour la première fois ont d«s engagements avec leur parti mats ces engagements ne sont pas tels que les sénateurs se résignent leur sacrilier le repos dn pays, jl serait très-difficile dû constituer un nouveau mi nistère, et eetle considération sera d'un certain poids sur les esprits modérés, qui no vont jamais aussi loin que leur parti voudrait les conduire. D'ici au jour de la discussion, la question sera envisagée avec plus de sangfroid, l'agita tion qu'elle a produite et qui a clé augmentée par la lutte électorale, aura cessé, on sera plus près de 1852, date inquiétante pour tout le monde, et l'on comprendra la nécessité d'en arriver une transaction que le ministère lui-méine ne saurait hésiter proposer, et qui sauvegar derait toutes les positions et toutes les dignités. Ce qu il y a peu de remarquable dans ces dernières élections c'est que, malgré l'agitation que le défi des deux partis devait naturellement produire, tout s'est passé avec un ordre parfait, et l'on n'a pas eu signaler le moindre trouble. La Nouoelle Gazette dePrutee confirme la nouvel" le que le traité eutre le Zollvet'ein et.la Belgique a été prolongé pour un an. OixntiuE. Marché aux grains du 6 Octobre 1851. SORTE NOMBRE PRIX DE CSA1XR. d'hectolitres CAR HECTOLITRE. FR. C. FR C. Froment 90 16 00 17 00 Seigle 18 12 00 13 00 Orge d'hiver 17C 9 14 10 00 Avoine 157 C 94 7 62 12 13 00 14 00 7 7 00 8 00 sentiment récent; le monsieur d'hier est encore revenu;, mais il a eu beau dire et beau faire, il n'a rien gagné. Vous tenez donc bien ces vilaines pierres dit la vicomtesse. Il ne s'agit pas de savoir si nous y tenons ou si nous n'y tenons pas, répondit César; mais mon père nous a toujours dit que nous devions les garderet qu'il mour rait de douleur s'il lui fallait les quitter un jour. M"* de Mireuiont emmena Marguerite l'écart, et elle lui dit voix basse Vos enfants parlent-ils sérieusement La vérité 111'oblige dire que oui, Madame. El pensez-vous que votre mari sera réellement mal heureux du sacrifice qu'il t'ait ma sollicitation en faveur de M. de Bfanligny Je le crois; mais avec.le temps... Je ne veux pas lui causer une heure de chagrin, interrompit vivement la vicomtesse; ainsi, Marguerite, vous lui direz que, toute réflexion faite, je regarde ce qui s'est passé entre nous comme non avenu, et que je lui reuds sa parole. M"" de Mireuiont ne voulut pas prolonger davantage son séjour au milieu de ces êtres mystérieux, et ayant adresse la halo quelques paroles affectueusement dans leur brièveté Marguerite et ô-ses enfants, elle remonta dans sa voiture et elle fit signe son cocher de reprendre la roule de son château. (La suite au prochain A''.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3