désir d'amener mes enfants dans cette province
qu'il ne connaissent pas et qu'ils affectionnent.
m Le Luxembourg, messieurs, est une province
intéressante et mérite tout l'intérêt qu'on veut lui
porter. Fous avez remarqué que U gouvernement
votif a donné, dans ces dernieres annéesdes ntar-
que* de bienveillante sollicitude. Le chemin de fer
e est dans le voeu des populations ,je le sais les ub~
u slacles ne viennent pas de nous.
Je ne veux pas, messieurs, vous retenir dans
celte atmosphère un peu fraîche: j'aurai le pluisir
de vous revoir, n
Des applaudissements enthousiastes et les cris
de Fioe le Roi t vivent les princes ont accueilli ces
paroles. Les ci is ne cessaient pas ils s'arrêtaient uu
instant, puis recommençaient de plus belle. Le pas
sage cfe ce discours par lequel S. M. donne une ap
probation si évidente la politique libérale de son
cabinet a surtout excité un véritable enthousiasme.
M. Rugier. ministre de l'intérieur de la Belgique,
est arrivé hier Londres, venant directement d'Os-
tendepar le Rhine, de la compagnie générale de
navigation.
Le Roi et se famille seront de retour vendredi
prochain Bruxelles.
Le l.ouranisle rappelle, propos du refus de dire
la messe du Saint-Espri», les laits suivants qui ne
manquent ni d'intérêt ni d'actualité
Nous avons eu fort longtemps loti vain un
collège communal où le clergé n'iutervenaifen rien
dans l'enseignement, où chaque professeur ensei
gnait dans sa classe, la morale et la religion. Dans
ce collège d'illustres abbés, et M. Sterckx eu tête,
ont fait leurs liumatiile's. Dans ce colllege un savant
professeur laïc de l'université catholique, M. Bagùet,
enseignait dans son cours de rhétorique la morale
et la religion, et chaque année, avant l'ouverture
des cours, le clergé célébrait la messe du S'-Esprit.
Nous avons eu. avant l'Université catholique,
depuis 1S17, une Université de l'Etat, jamais le
clergé n'a eu la moindre part d'intervention, et
chaque année le clergé célébrait la messe du S'-Esprit.
Nous a vous eu, avant i8do, le collège philoso
phique, érigé eu opposition avec le clergé dont on
avait fermé les séminaires aux jeunes théologiens, et
toujours l'église de S'-Michel est restée la dispo
sition des élèves de cet établissement pour les exer
cices religieux.
On donne pour certain quela question de la grande
commission qui doit examiner toutes les questions
relatives notre état militaire, sera défïnilivent ar -
rêlée ces jours-ci.
Parmi les membres assez nombreux dont elle se
coin poserait, on nous cite: MM. Lebeau. Thiéfry,
(i'Elhougne, de Chymai, membres de| la Chambre
des Représentants; Van Schoar, sénateur; H. de
Brouckere, les généraux Goblet, l'Olivier, de Liem,
Vanderlinden, Duroy l'intendant-géuéi al Servais
les colonels Renard et Tiuimerhans.
[Indépendance,)
Nous apprenons que M. Vande Velde, conseiller
communal Gand, dont les pouvoirs expirent la
fin de l'année, a déclaré qu'il renonçait ce mandat.
L'Union libérale de Verviers annonce que le coin-
inissuirede policede cette ville vient d'être suspendu
de ses louctious pour huit jours. Nous ne voulons
Pus aggraver la position de ce fontiorinaire, ajoute
ce journal, eu publiant les déplorables faits qui ont
déterminé M. le bourgmestre prend recel te mesure.
Ce n'est pas seulement chez nous, dit le Journal
des Débatsque la politique est devenue une sorte de
pêle-mêle. La Belgique entre dans la voie que nous
avons si r apidement et si funestement parcourue. Dieu
veuille pour elle qu elle s'arrête tes premiers pas
Ainsi, grâce /a sagesse du sénat,de ce modérateur
de ce conservateur modèle, la Belgique se trouverait
exposée toutesleslribulations,aux vicissitudes sans
fin certaine, que la France se trouve condamnée
subir voilà le sort que lui aurait aveuglement fait,
malgré les voeux du pays, une assemblée de sages
La Belgique entre dans cette voie que la France a
si rapidement et si funestement parcourue. Qui l'y
pousse et qui s'efforce de l'en détourner?
EXTÉllIELIt.
FRANCE. Pauin, 7 Octobre. Nous n'avons pas
reçu de nouveaux renseignements sur Belle-Isle. Cepen
dant nous croyons savoir qu'un grand nombre dedetenus
ont demandé eux-mémes l'exclusion de quelques-uns d'en-
tr'enx, qui avaient montré, dans la lutte, le plus de férocité
L'origine de la querelle a été, dit-on, un envoi d'ar
gent qui aurait été mal partagésuivant les dires des
Ulanquislcs, qui se donnent le rôle de partie lésée.
Il parait positif que M. 'e général de Laraoricicro avait
réellement l'intention de se rendre Londres, ainsi que
plusieurs journaux l'ont annoncé; mais son but était
simplement d'aller visiter l'exposition de Londres et non
pas, comme le bruit en était répandu, de demander des
explications au marquis de Londonderry sur Jes expres
sions dont il s'est servi son égard au sujet de la captivité
d'Abd-el-Knder. Cependant M. de Lamoricière a été forcé
de partir pour la Normandie, par suite d'affaires de
famille. On dit qu'il a écrit une longue lettre lord
Londonderry pour lui expliquer les détails de sa conduite
que le noble anglais ne parait pas connaître exactement
et pour lui demander de rétracter par écrit les expres
sions blessantes dont il s'était servi son égard dans sa
lettre au président de la république.
On lit dans le Courrier de Marseille
Une dépêche télégraphique, envoyée par M. Mitchcll,
le 29 septembre, deux heures un quart de l'après-midi,
a porté les nouvelles de la malle de l'Inde Calais en une
heure un quart, et la réponse notifiant leur réception,
était de retour de Marseille quatre.heures et demie de
la même journée. Que pourra opposer Trieste ce
prodige de vitesse
Les trois articles contraires la loi du 31 mai, publiés
ce matin en tête du Pays, du Constitutionnel et de la
Presse, ont donné une nouvelle consistance aux bruits
d'après lesquels une alliance aurait été conclue entre les
trois journaux pour l'abrogation de la loi électorale. C'est
vous dire qu'il est surtout question aujourd'hui de cette
grande affaire.
Dans le monde bien renseigné, on pense qu'il y a eu
en effet concert entre les trois feuilles désignées, et l'on
manifeste certaines craintes de voir cet accord fâcheux
porter le trouble au sein de quelques-unes des fractions
du parti modéré. Mais, comme nous l'avions fait pressen
tir hier encore, personne ne suppose qu'il résulte de tout
cela le rappel de la loi attaquée. Nous n'avons donc rien
retirer des renseignements que nous avons transmis au
sujet de l'étrange arrêt prononcé hier par M. Emile de
Girardin. Non, quoiqu'il puisse dire ou faire supposer, la
loi du 31 mai ne sera point rapportée.
Après avoir démenti d'une manière formelle les bruits
que des chroniqueurs mal informés commencent faire
courir, nous devons cependant, afin d'éclairer complète
ment la situation, nousdevons nous montrer moins uflirma-
tifs en ce qui touche les modifications indiquées dans le
rapport de M. Vatimesnil sur la loi communale. Rien n'a
été encore résolu sur ce point, ex il neserait pas impossible
que certaines de ces modifications fussent plus tard
adoptées.
Quant au bruit rapporté hier soir par VAvènement du
Peupleet en vertu duquel l'Elysée songerait confisquer
son profit le pouvoir législatif, en laissant nommer
l'assemblée future par le suffrage restreinttandis qu'il
se ferait consacrer lui-même par le suffrage universel.
Nous n'avons pas besoin de dire qu'il n'a aucune espèce
de consistance. L'Ordre le réédite ce malin grand
bruit; mais il ne lui a donné aucun crédit, malgré toutes
ses fanfares.
Paris, 8 octobre 1831.
Par décision prise en conseil des ministres, ordre a été
expédié, dit-on, tons les préfets, de ne donner cours
aucune demande tendante rester en France ou la tra
verser, de la part des réfugiés venant de l'étranger;
moins qu'ils n'aient obtenu celle autorisation par l'inter
médiaire des consuls ou des ambassadeurs français.
Les représentants continuent d'arriver Paris. On les
voit déjà en assez grand nombre dans les salles des Con
férences et des Pas-perdus du palais législatif.
Le fameux général espagnol Serrano, dont la presse
s'est tant occupéé dans ces derniers temps, vient d'arriver
Paris.
Une lettre de Rome dit que le pape a sollicité l'aide du
général Gemeau, pour rétablir les jésuites dans le duché
de Parme, contre la volonté du grand duc qui s'obsliue
ne vouloir pas les recevoir.
D'après une lettre, si la légitimité doit être satisfaite
des progrès qu'ont fait et la sauté et la haute raison de M.
le cointe de Chambord, en revanche, certains légitimistes
ont dû faire de longues figures Frohsdorff. Le prince a
été très-gracieux envers les hommes qui sont venus poin
te voir, mais il a été de glace pour ceux qui sont connus
comme aspirant mener les affaires d'une restauration
pour le mieux de leurs propres intérêts. On a remarqué
le tact qu'a mis M. le comte de Chambord a tenir dis
tance quiconque était arrivé dans la conviction qu'il l'en
doctrinerait facilement. Le prince devient majeur dans
l'exécution des pensées légitimistes.
ANGLETERRE. Lo.vdbes, 7 Octobre. On lit
dans le Morning Advertiser
Nous apprenons que des arrangements ont clé faits
pour qu'à l'occasion de sa réception par la corporation dc.
In cité de Londres, Kossulli se rende Guildhall dans la
voiture de lord Dudlev Stuart, accompagné par ce dernier.
Lu voiture, il est inutile de le dire, sera découverte.
On 11e se douterait guère que l'exposition va finir dans
quelques jours, voir le zèle de certains exposants
ajouter de nouveaux objets 5 létir étalagé". M. Froment
Meurice entr'autres comme pour compenser le retrait
de la toilette de la duchesse de Parme, vient encore d en-
ricliir sa riche vitrine de plusieurs objets très-remar
quables. La foule était très-grande hier dans le palais de
cristal, quoique ee fut un jour une demi-couronne. Les
visiteurs se sont montés 31,931 et la recette 3,334
liv. Il y avait plusieurs personnages de distinction, en
tr'autres l'ambassadeur persan, accompagné de son inter
prète, deux princes indiens, l'ex-reinedes Français; mais
le plus grand personnage qui se faisait remarquer, c'était
le géant de Norfolk dont la tête dépassait de beaucoup la
foule et qu'on voyait d'un bout l'autre du bâtiment.
Un fabricant de Birmingham a exposé, Londres, une
collection très-riche de plumes d'acier, de cinq cent
modèles de toutes les dimensions. Les deux extrêmes de
ces modèles sont des articles de pure curiosité; ainsi, il
y a une plume monstre, pesant cinq livres et mesurant
deux pieds de longueur? il y a en même temps des plumes
miniatures dont on ne peut distinguer les plumes qu'eu
regardant au travers d'un microscope. Il faut 15,800 de
ces plumes pour peser une once. La plume colossale dont
nous venons de parler pourrait servir faire, elle seule,
1,200,000 de plumes miniatures.
PRUSSE. Orni.ix, 6 Octobre. La police
est parvenue, la nuit dernière, découvrir le comité d'une
association dont le but, d'après les aveux d'un membre
de ce comité était d'approvisionner d'armes les démo
crates, pour le cas d'une révolution. Outre les listes du
comité, les registres, etc., l'autorité a saisi des carabines
et des munitions. Une cinquantaine de perquisitions do
miciliaires ont eu lieu. Les individus arrêtés la nuit ont
été conduits dans la journée la prison criminelle.
Suivant la Gazette de Breslau, la présence du ban de
Croatie Vienne a pour objet, outre l'organisation de la
Croatie, les mesures prendre contre la Porte par suite de
la mise en liberté des internes magyares. Il parait qu'il
est question de concentrer de la frontière de Bosnie un
corps d'observation de 25,000 hommes sous les ordres
du ban.
DINEXIARCK. CoPExntuiE, 4 Octobre.
Le roi a ouvert en personne, ce matin, la session de la
diète. S. M. dans son discours d'ouverture, a dit entre
autres que la guerre a cessé et que les bienfaits de la paix
se font sentir, que les efforts du gouvernement ont tou
jours tendu assurer définitivement les frontières de l'état
par le règlement de la succession au trône, et que, dans
celte question, il a rencontré le plus grand empressement
de la part des étals étrangers, avec qui la cour danoise
est dans les meilleurs rapports. S. M. a ajouté que les
projets financiers soumettre la diète prouveront l'état
florissant des finances, et que les autres lois qui seront
discutées par la diète n'auront pas assez d'étendue pour
faire durer la présente session autant que la précédente.
État-civii. d'¥phi:s, du 5 Octobre au 11 inclus.
Naissances sexe masculin, 4; idem féminin, 5; total,
9. Deux mort-ncs du sexe féminin.
Mauiases Cruge, Désiré-Louis, âgé de 26 ans, bou
langer, et VermeerschJeannellc-Tbérèse-Josépbine,
âgée de 22 ans, couturière. Weues, AlbecirVincent,
âgé de 53 ans, cordonnier, et LignelJulic-Nalhulie, âgée
de 48 ans, dentellière.
Décès Van MechelenJeannette-Thérèse, âgée de 80
ans, ex-domestique, célibataire, rue de Mcnin. bos-
saert, Marie, âgée de 54 ans, couturière, célibataire, rue
de Kauwekind. De Çoninck, .Marie-Louise, âgée de 12
ans, dentellière, rue d'iiautpoult. Kesteljjn, Cathérin.e-
Sopliie, âgée de 60 ans, couturière, veuve de Jacques De
Grendelcimetière S1 Jacques. LctermeRosulie-
Colette-Cornélie, âgée de 21 ans, dentellière, célibataire,
rue S' Jacques.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 1 idem
féminin, 3; total, 4.
H a uni 1: D i rai s du 11 Octobre 1851.
Les prix du froment ont monté de 30 centimes l'hec
tolitre. Le marché était abondamment fourni cause de
l'époque des «entailles; 1,574 hectolitres ont été exposés
en vente.- Les prix ont varié de fr. 15-60 18 fr. en
moyenne fr. 16-80.l'hectolitre.
Une hausse de 10 centimes l'hectolitre s'est produite
sur les prix du seigle. 98 hectolitres se sont vendus jJe (r.
11-40 12-40; prix moyen fr. 11-90 l'hectolitre.
Les prix de l'avoine ont in unie de 31 centimes,I'hec-
lolitre. 18 hectolitres se sont vendus de 7 fr. -8-12; en
moyenne fr. 7-56 1'heeloiilrc.
Aucun changement n'est survenu dans les prix des
fèves. 51 hectolitres ont été vendus raisoft de 1,3 fr.
l'hectolitre en moyenne.
Les prix des pommes de terre n'ont pas change. ii.âOO
kilogrammes ont été. vendus raison de.fr. 7-jO les 100
kilogrammes.