motifde ce profond dépit qu'on ne laisse percer
qu'à moitié, voilà pourquoi on prétend que 929
électeurs ont été insultés par ces coups de
sifflet*.'
Mais ces pitoyables écrivailleurs ne com
prennent-ils pas que les applaudissements du
sieur Lambin-Verwaerde et de ses acolyte*,
étaient au même titre une insulte aux 257
électeurs de la ville qui ont volé en faveur de
M. Roedt, tandis que 187 seulement ont porté
leur suffrage sur M. Malou On peut en inférer
que la grande majorité des électeurs de la ville
ont été insultés par les claqueurs gages du
sieur Malou, et si un membre du bureau a
protesté en sifflant contre celte tolérance, il a
voulu venger la majorité de ses concitoyens
qui venaient de se trouver minorité dans le
scrutin par le vole des électeurs de la campagne,
égarés par
Mortier, rédigé par les abbés du Collège épis-
copal et soudoyé par la confrérie du bienheu
reux S1 Joseph dont les fonds sont destinés
fournir des subventions la bonne presse.
A Bruges, un jeune homme, la fête de S'
André, a été maltraité par des congréganistes
pour crime de libéralisme Est-ce qu'ici on ne
dresse pas non plus dus congréganistes destinés
servir de sicaires dans l'occasion Nous
verrons bien.
leurs curés
Perception de® Postes d'Ypre®.
expédition des correspondances a partir du 15 octobre.
HEURES DES DERNIERES
LEVEES
DE LA BOÎTE PRINCIPALE
DESTINATIONS.
ET DE LA
FERMETURE DES DEPECHES.
Le Journal des BAZILES parle, dans son der
nier n°, d'un homme respectable et inoffensif
qui aurait été menacé d'être jeté par la fenêtre
Nous ne connaissons pas de gens respectables et
inofFensifs, qui aient des accointances avec le
susdit journal et les individus respectables
et inoffensifs ptéfèrent d'être injuriés que dé
fendus par cette senline Yproise. Mais passons.
Cet individu se disant respectable et inoffen
sif. est allé en toute hâte faire sa confession aux
abbés du Journal des BaZILES, qui a saisi cette
occasion pour s'occuper de l'homme respectable
et inoffensif, dont on ne s'occupe guère Mais
tort ou raison, cet homme respectable et
inoffensif jouit de la réputation d'être une souris
fl le petit articulet prouve du moins qu'un
rapport a été fait la pieuse feuille. On n'aime
guère dans notre ville les espions tonsurés ni
autres, et l'homme respectable et inoffensif n'est
ni l'un ni l'autre, si la conduite qu'on lui im
pute est la sienne Toutefois, disons que cet
individu bouffi de vanité et de prétentions,
aurait pu mieux réussir, s'il avait eu du juge
ment el du tact. Malheureusement ctfs deux
qualités lui manquent el, n'ayant pas réussi,
il s en est pris l'opinion .libérale qui n'en
pouvait mais, tandis qu'il ne doit imputer qu'à
lui-même l'obscurité dans laquelle il végète.
Aujourd'hui, devenu porte-queue de la famille
Malou nous souhaitons qu'il puisse mieux
réussir, bien que jamais les girouettes n'aient
pu, en tournant tous les vents, se faire une
existence respectable.
L'évêque Malou a senti le besoin d'opposer
au Volkscriend, un journal flamand. Aussi
longtemps qu il n'y avait pas de feuille flamande
le clergé n'a pas voulu eu créer, il craignait «Je
piquer la curiosité des électeurs campagnards
qui vont finir par vouloir savoir plus que le
prêtre ne veut lui apprendre. De Yperliuy vient
donc de voir le jour, édité par le sieur Lambin-
Niwm irMHTniiai «■•«ii iiw.ibmbwu «m iMniwiirini ■ManaaiiMMiimi ■imMMHHM
Vous entendez par là qu'il est plus intéressé que mo
le posséder; mais qui peut Vous faire supposer qu'il serait
plus généreux
Vous venez de le dire un intérêt plus grand que
le vôtre.
"Voyons, mon cher Corneillan, n'ai-je pas toujours
été un excellent ami pour vous depuis que nous nous
connaissons
M. Malurd avait pris une voix caressante pour pronon
cer ces mots; Corneillan l'écoutait, un sourire ironique
sur les lèvres.
Vous ne me répondez pas, dit le premier.
C'est (pie je me souvenais que, tout inou ami que
vous êtes, vous avez refuse de me prêter cent écus la
Saint-Jean dernière.
Je n'ai pas refusé positivement; je vous ai dit que
je in'élais fait la loi de ne jamais prêter d'argent... mais
cette somme, si vous en avez besoin encore, je puis vous
la donner...
En échange de ce papier que le marquis de Brantigny
vous rachèterait dix mille francs peut-être, interrompit
Corneillan d'un ton sarcustiquc ce serait, convenez-en,
Courtrav (en coïncidence avec le 2
départ des convois du chemin de
fer vers Tournay et Lille).
Menin.
Furnes.
Ooslvleteren.
Popcringhe.
1 Communes du canton postal.
C h. 30 m. du matin, j Dixinude.
Courtray (en coïncidence avec le 3*
départ du convoi vers Gand).
Menin.
Poperingbe.
Courtray (en coïncidence avec le 4e
départ du convoi vers Tournay et
les derniers départs pour la France
et Gand.
Dixmude.
Warnétou.
Courtray.
Furnes.
3 heures de relevée. I Menin.
Ooslvleteren.
Poperingbe.
Courtray (en coïncidence avec le 1'
départ du convoi du lendemain vers
Gand).
Menin.
le ferceptecn des postes,
FrnttA CHANGE.
4 h.30 m. du matin.
5 h. 30m. du matin.
9 h. 30 m. du matin. 4
12h. ISm.derclev.
2 h. 30 mde relevée
2° Le Rendez-vous de chasse, arrangé par Snel, (Ros-
sini). Ie exécution.
3" Revue musicale (2' pot-pourri national), arrangée
par Sauhe. t* exécution.
Les journaux anglais donnent la liste des
industriels et commerçants auxquels ont été
décernés des médailles, l'occasion de la grande
exposition, et dans celle liste nous remarquons
les noms du MM. Duhayon-Brunfaut, Hammel-
ralh et Soenen, fabricants de dentelles. La
Valencienne ou dentelle d'Ypres est celle qui a
obtenu le plus de distinction.
Les quatre conseillers communaux qui se sont
permis, l'occasion du discours de S. M. le roi aux
représentants de la ville, de se servir d'expressions
blessantes contre le roi el son gouvernement, ont du
comparaître hier devant le juge d'instruction, ainsi
que l'éditeur el le rédacteur en chef de la GuZttte de
Cologne, journal qui a inséré le discours du con
seiller communal Classeu.
6 h. 30 m. du soir.
Nous annonçons avec un véritable plaisir que les
concerts hebdomadaires, donnés par la musique du
ia* régiment, sous l'habile direction de M. Clément,
recommenceront a la Société de la Concorde, lundi
prochain, 7 heures du soir. Le programme que
rions publions plus bas est des plus attrayant et lait
pour piquer vivement la curiosité des oreilles les
plus sensibles nous y remarquons avec satisfaction
les morceaux du Prophète et du Toréador qui ré
cemment, au camp de Beverloo, ont eu un immense
succès.
PROGRAMME. partie.
i° Ouverture triomphaleparLeutncr. l'exécution.
2° Grand pot-pourri sur le Prophète, arrangé par M.
Clément, chef de musique ou susdit régiment.
3° Grande fantaisie et variations, sur le Toréador,
arrangées par le même, (Adam).
2e partie.
1* Pot-pourri sur Hai/dée arrangé par Ruhling
(Aubcr).
Je n'ai besoin ni de dix ni de vingt mille francs,
repartit Malard avec lu promptitude d'un homme piqué
au vif.
Oh je sais parfaitement cela... mais le marquis a
des bois, des terres, des près qui joignent vos héritages,
vous pouvez dès lors avoir quelque échange eu vue; puis
le même marquis a un (ils marier, et comme vous avez
une fille dans votre position auulogue, il 11c serait pas
impossible qu'un mariage...
M'allier une famille noble, et prendre pour gendre
le fils d'un ultra, d'un terroriste de 1815, interrompit
Malard; mais vous n'y pensez pas, Corneillau... Apres
tous les sacrifices que j'ai faits mes opinions, je 11e sau
rais me démentir ainsi du soir au lendemain.
En ce moment, si M. Malard n eût risqué que la perte
de sa renommée de bon libéral, il aurait certainement
éclaté, parce que cette conversation dégénérée eu inter
rogatoire lui était devenue odieuse; mais un intérêt plus
puissant le dominait, et lui donna la lorce (le su contenir
ou du moins d imprimer une bonne direction son im
patience.
Mais cessons cette comédie. Vous avez une chose
Le nombre des candidats maréchaux vétérinaires
admis est de 3i, dans la Flandre occidentale, de a3
dans le llainaul; de 4 dans le Luxembourg, Le total
de tous les candidats reçus dans les neut provinces
est de 12.I; ax3 n'ont pas été admis.
M. Maifly, juge d'instruction Charleroy, vient
de donner sa démission.
État-csvii. d'Vpkes, du 12 Octobre au 18 inclus.
Naissances: sexe masculin, C; idem féminin, 4;
total, 10. 1 mort-né du sexe masculin; 2 idem du
sexe féminin; total, 3.
Mariages: Holderbeke, Séverin, âgé de 42 ans, domes
tique, et Van RuymbekeMnthilde-Virginic, âgée de 29
ans, repasseuse. Cher/, Félix-Louis-Chartes, âgé de 29
ans, journalier, et LoppensCalliérine-Rarbe, âgée de 22
ans, dentellière. Ryckeboer, Liéviu-François, âgé de
29 ans, journalier, et Declerck, Amélie, âgée de 28 ans,
domestique. VermeerschGrégoire-Cons'antin, âgé de
43 ans, journalier, et Vuylsteke, Jeannette-Thérèse,
âgée de 29 ans, journalière. Louwagie, Charles-Louis,
âgé de 34 ans; boulanger, et Girysel, llarbe-Conslance-
Joséphinc, âgée de 35 ans, domestique.
Décès: De Kaert, Virginie-Euphrosic, âgée de 26 ans,
dentellière, épouse de Léon-François Van Overschelde.
AllemanJean-Joseph, âgé de 75 ans, domestique,
veuf de Barbe Mahieu, époux de Sophie-Jeannette lsaac,
rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans: sexe masculin, 2; idem
féminin, 4; total, 6.
YIaimhi: isVnti» du 18 Octobre 1851.
Une légère hausse de 10 centimes l'hectolitre s'est
produite sur les prix du froment. 1,525 hectolitres su sont
vendus de fr. 15-80 18 fr.; en moyenne fr. 16-90
l'hectolitre.
Il y a eu hausse également de 10 centimes l'hectolitre
sur les prix du seigle qui ont varié de fr. 11-40 12-40;
en moyenne Ir. 11-90 l'hectolitre.
J.es prix de l'avoine n'ont subi aucun changement. 32
hectolitres ont été vendus de 7 8 fr. en moyenne fr.
7-50 l'hectolitre.
11 y a eu baisse de 1 fr. par hectolitre sur les prix des
fèves; 51 hectolitres ont été vendus raison de 12 fr.
l'hectolitre eu moyenne.
Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 3,800
kilogrammes ont été vendus fr.7-50 les 100 kilogrammes.
une affaire comme vous n'eu auriez jamais fait de votre vendre, dit Malard, et eelte chose, moi j'ai envie de
vie, malgré votre prodigieuse habileté commerciale. l'acheter.
Pour qui me prenez-vous
Ah vous savez, moi je ne flatte jamais... je vous
prends pour un malin compère.
Ainsi, vous me croiriez coupable de revendre ce que
vous aurais acheté
Pourquoi pas puisque je l'aurais bien vendu.
mon compte. Vous m'en ferez une cession régulière, j'en
jouirai ma vie durant, el après ina mort il retournera vos
héritiers.
C'est deux mille francs de revenus que je m'ôterni là.
Oui mais vous aurez entre vos mains un fameux
papier.
Eh bien c'est entendu, dit Malard résolument, je
vous céderai la Genclois connue si c'était une vente régu
lière entre nous, puis vous en ferez donation par acte
entre-vifs mes héritiers, pour eux n'en jouir qu'après
votre inort.
Soit voulez-vous que nous nous retrouvions demain
chez llurdbuhi
liardouin était le notaire du canton de Brantigny
Malard fit un signe de tête qui équivalait ua consente
ment.
Alors demain, reprit Corneillan en se levant pour
se retirer.
Malard accompagna Corneillan jusqu'à la grille de son
parc, où ils se séparèrent eu se donnant de grands té
moignages d'amitié.
Vil intrigant se dit Malard lui-même quand il se
retrouva seul; mais je te ferai un acte qui le généra.
Infâme avare qui espère faire des eoquincries
Il est vrai que nous nous amusons a la bagatelle, j gratis se disait en inèiue temps Corneillan. Ah tu veux
s écria gaiuienl Corneillau. \ousavez besoin de ma feuille 1 ravoir le bien que tu es oblige de me donner.Eh bien!
de papier timbré, n'est-ce pas j je te le rendrai si hypothéqué que tes héritiers n'y pour-
Je no vous I ai pas caché Combien en voulez-vous, mut pas couper seulement un curedcnt san- la pe, mission
Vou$ avez, par exemple, votre domaine de la Ge-, de mes créancier».
netois; il paie 515 lianes d'impôts, ce qui fait justement1
(La suite au prochain X'.)