D'IMMEUBLES,
SALLE DE SPECTACLE.
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I
mm
EN LA VILLE D'YPRES.
RUE DE LILLE, N° 5, A YPRES.
LE DIMANCHE, 26 0CT0BIIE 1851, A 6V, HEURES DU SOIR.
Compagnie nationale
Le correspondant du Journal de Liège
après avoir exposé combien est funeste la
tranquillité du pays cet épiscopal militant qui
sacrifie tout son esprit dominateur, adresse
l'appel suivant aux hommes de notre opinion
Debout donc, libéraux, que le succès a pu
énerver Songez avec quelle a prêté ou vous dispute
Votre conquête. Voyez les moyens employés pour
vous chasser d'une position que vous avez obtenue
au nom du salut public, et dont vous n'avez pas
abusé un seul jour. Armez-vous partout de vos
forces, intellectuelles. Ns vous laissez point circon
venir par des journaux menteurs qui vous prêchent
chaque inaliu que vous êtes vaincus. Ce sont les
gens qui vous parlent ainsi qui sont terre, et non
pas vous. Morituri te salutant.
Oui, debout. Voici de nouvelles élections, voici
la lutte communale du 28. Là encore il faut que
l'opinion libérale s'émeuve, s'agite, qu'elle sépare
l'ivraie du bon grain. Qu'on ne s'arrête point ce
mol banal des vaincus vous êtes exclusifs L'opi
nion libérale a besoin avant tout de se consolider, de
s'affranchir des entravés qu'on place partout sur sa
route la face du ciel ou sourdement. Qu'on écarte
les faux frères de nos rangs. Qu'on soit avant tout
de son partide son opinion, ou que l'on ne brigue
pas les honneurs de représenter le libéralisme. Je ne
connais rien de plus malfcsant, de plus perfide que
ces masques bonifaces, qui proclament, sous cape,
que les affaires se gâtent, parce qu'on ne fait pas les
leurs, ou qu'on va trop loin, parce qu'on passe sans
s'arrêter k leur nullité.
On lit dans le Journal de l'arrondiesement du
Hâvre
Les amateurs d'émotions vives qui assistaient
lundi soir la séance du repas des animaux, donné
dans la ménagerie de M. Herbert, y ont rencontré
une occasion rare de satisfaire leur penchant.
On sait que l'intrépide dompteur est parvenu
(aire vivre' dans la même cage, et peu près en
bonne intelligence, plusieurs animaux féroces dont
les instincts carnassiers semblent se refuser k toute
espèce de rapprochement. Ce sont un lion, un pan
thère, un tigre, un jaguar et une hyène.
s Bien que le résultat obtenu pat M Herbert soit
fort extraordinaire, on comprendra cependant que
le naturel parle quelquefois encore chez ces ani
maux, tous très-vigoureux, et que de temps autre
le bon accord se trouve rompu et que quelques
coups de griffe soient échangés.
Lundi soir, après le repas, M. Herbert venait
d'entrer dans la vaste cage où tous ses pensionnaires
sont enfermés, lorsque tout k coup deux d'entre
eux, qui avaient sans doute une vieille querelle
vider, se ruèrent l'un sur l'autre avec une rage épou
vantable. C'étaient la panthère et le jaguar.
Une lutte effrayante s'engagea entre ces deux
animaux qui commencèrent se déchirer. La posi
tion était assez embarrassante pour un homme en
fermé avec ces deux singuliers lutteursd'autant
plus que les autres carnassiers, entraînés par l'ex
emple, semblaient manifester quelques velléités de
se mettre de la partie.
Heureusement, M. Herbert n'est pas homme
perdre son sang-froid et se laisser intimider. Après
s'être placé de manière faire avec son corps un
obstacle qui empêchait l-*s autres animaux de s'ap
procher des comhatlans, il saisit la panthère par la
queue, et, après des efforts inouïs, il parvint k séparer
les deux terribles adversaires. Ce fut seulement lors
que la bonne harmonie fut complètement rétablie
que le courageux dompteur sortit de la cage, aux
applaudissements de la foule, que le spectacle d'un
si grand sang-froid avait vivement émue.
Perception des Postes d'Vpres.
expédition des correspondances a partir du 13 octobre.
HEURES SES DERRIÈRES
LEVÉES
DE LA BOÎTE PRINCIPALE
ET DE LA
PERMETTRE DES DKPBC1IES.
DESTINATIONS.
4h.30m.du matin.
I
5 h. 30m. du matin, j
Ch.30m. du matin.
9 h. 30 m. du matin.
12h. ISm.derelev.
2h.30m.dcrelevéej
3 heures de relevée, i
6 h. 30 m. du soir.
Courtray (en coïncidence avec le 2®
départ des convois du chemin de
fer vers Tournay et Lille).
M en in.
Fumes.
Ooslvletcren.
Poperinghc.
Communes du canton postal.
Dixmude.
Courtray (en coïncidence avec le 3®
départ du convot vers Gand).
Mcnin.
Poperinghe.
Courtray (en coïncidence avec le 4"
départ du convoi vers Tournay et
les derniers départs pour la France
et Gand.
Dixmude.
Warnêton.
Courtray.
Furncs.
Mcnin.
Oostvlcteren.
Poperinghe.
Courtray (fcn coïncidence avec le lr
départ du convoi du lendemain vers
Gand).
Menin.
le percepteur des postes,
Ed. LA GRANGE.
Études des Notaires
BOEDT et VANDEKMEER9CH,
Ypres.
VENTE PUBLIQUE
Le Notaire BOEDT, Y près, ce commis
par le Tribunal de première instance, pro
cédera Samedi, 8 Novembre 1851, deux
heures de relevée, en la Salle ordinaire de
ventes, Hôtel-de-ville, Ypres, la MISE-
A-PRIX des Biens suivants
f® Une BELLE FERME, de
la contenance de 13 hectares 90
ares 95 centiares, située en la
commune de Sladen arrondissement
d'Ypres, hameau dit s'Graveneike, le long
du chemin dit Waelstraete; occupée par
Joseph Tribou, au prix de 1,000 francs
par an.
2» Une BONNE PETITE FERME, de
la contenance de 5 hectares 66 ares 50
centiares, située Dickebusch, près le
cabaret het Hallebast occupée par André
Braemau prix de 500 francs par an.
3° Une PARTIE D'HERBAGES, con
tenant, d'après cadastre, section B, n° 525,
55 .ires 80 centiares, située en la commune
de Moerkerke, arrondissement de Bruges
occupée par Charles Rcose, 55 francs 11
centime&.par an.
4° Unç BELLE MAISON, avec
grand Jardin; sise Ypres, rue de
la Bouche, n° 8, où sont décédés
M' et Mm® Taelman maintenant occupée
par Mme Deschamps.
3° Une MAISON avec Blanchisserie,
située Ypres, rue de l'Esplanade, occupée
par Leopold Vande Pitteau prix de 550
francs par an.
6°Une MAISON précédemment usage
de cabaret nommé la Main d'or sise
Ypres, rue de l'Esplanade, tenant la précé
dente; dernièrement occupée par le sieur
Bits, maintenant inhabitée.
7® Une RENTE au capital de 1,269 fr.
84 centimes, produisant intérêt raison de
5 p. charge de Bernard Lekens, hy
pothéquée sur une maison située en la com
mune de S'-Pierre, haoseau Scheepstalle,
près Bruges.
8° Une OBLIGATION hypothécaire,
au principal de 5,000 francs, l'intérêt de
4 j p. charge d'Eugène Van Lauwe,
cultivateur, Staden.
Pourplusamples renseignements, s'adres
ser soit en l'étude dudit Notaire BOEDT,
rue du Lombard, soit en l'étude du Notaire
VANDERMEEKSCU, Vieux Marehé-au-
Bois, Ypres.
A l'honneur d'annoncer au public, qu'à
l'occasion des fêtes de S' Martin et de S' Ni
colas, il vicut de recevoir un assortiment
complet de Jouets d'enfants, provenant des
fabriques de Belgique, d'Allemagne et de
France.
Il lient également les articles de Parfu
raerie, Mercerie, Brosses, Nattes en crin et
en cordes, etc.
LE TOUT A DES PRIX TRÈS-MODÉRÉS.
By den Agent van affairons IHÉD.tn»
DE GEEST, tôt Rousselaerczyn gesta-j By Mr POUPART-VIENNE, Notaris,
dig te bekomen grootc en kleene kapitale ter residentie van Zonnebeke, is er geld in
sommeil, op leegcn intrest en bypotheek. lcening te bekomen mits goed bezet.
\2é
BERIGT.
PAR M. BIK SMITS,
VIOLONISTE,
1« PARTIE.
I°— (Êuatuor pour beux biolon®, 3lto et btoloncellc, (I® Allegro2®
3bagto. (fjagbn.)
2® 3ncûcation bt l'opéra be 3éru®alcm, rl;antéc par (Derbt.)
3° fantaisie pour îrombonne sur be® motif® bu lâarbicr, exécutée par
Jll. Uanbcrîjpcn.
S' PARTIE.
I® Ce Cljant be® 3lngce, mélobic ttariée pour biolon®, 2Utû et biolonrtlle.
v (^ajtbn.)
2®— IScett et air bt 3éru®altm, eljanté par HP***. (btrbi.)
3° Concerto pour le biolon, exécuté par Jîfr De Smits. (Ut fiériot.)
Stndic van de» Kotirin LUCIEN,
te Reniughelst.
Maendag, 27" Octobcr 1851, teu twee
uren namiddag fix in de herberg de
Kroo.ne, 1er plaets van RcninghcUt
A. ÉeneBEHUisne HOFSTEDEgrool M
hectaren 82 aren 85 centiarcn, gclegen te
Rcningbclst, by het gchuchtc de Clytte,
gebruikt door Sieur Kurolus Leuridan-
Loonis.
ingesteld 28,500 francs boven 2,551 fr.
voor boomprys.
En B. Van het Vossebosch, groot 76
aren 60 centiarenmet de Taillic, Plant-
soenen, dobbel en enkel Zaden daerop
staende, gelegcn te Reninghelst, by den
Scherpenbcrg.
IngesXeld 1,100 francs boven 640 francs
voor boomprys.
Rrachlcns octrooi, ten overstaen van M.
DE GHELCKE, Vrederegtcr, te Poperin
ghe, door het ambt van gezegdcn Notaris
LUCIEN.
lnlichtingcn te bekomen by den Notaris
VANDEN BOOGAERDE, te Poperiughe.
&2.9.SL9.9.SLS.SL1
3T
DES PROPHIÉTÀÏKES RÉUNIS,
etablie a bruxelles,
pour assurances contre les risques
D'INCENDIE.
PRIX DU CACHET 2 fr. pour les souscripteurs, fr. 2-50 ou bureau.
La Compagnie assure contre l'incendie et
le feu du ciel et contre les dommages occa-
rpji sionnés par la foudre quand même celle-ci
ne ferait pas briser ou renverser, et ce aux
!'a primes les plus modérées, toutes propriétés
[gUU mobilières et immobilières, récoltes, bes-
tiaux, etc.
jV.'i Les dommages sont payés immédiatement
après le règlement de la perte. Les en-
gageraents de la compagnie sont garantis
par un capital de 5,000,000 de francs.
Agent principal Ypres :MrLERNOULD,
architecte, rue au Beurre.
I tHiiiv. Fils, éditeur,
Marché au Beurre, 1, Vpres.
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