EX.TEU1EEK. Faits divers. .3 - ail Café des Mille Colonnes, entre M. Dumon- le moment est peu favorable pour que le Sénat Dumoi lier et M le baron d'Udekem. Il parait persiste d'ans son opposition contre le ministère, que ce dernier avait dit au premier, nous ne s'agit cependant de lui enlever 1 occasion savons par suite de quoi, qu il ne lui avait pa* de manifester sou mauvais vouloir. D'ordinaire donné sa voix pour la présidence du sénat parce le Sénat répond au discours de lu .Couronne qn il n'avait pas trouvé que lors de la discussion lendemain de l'ouverture de la session, tandis sur la loi des successions il eut présidé avec que la Chambre ne discute son adresse que impartialité M. Dumon-Dumorlier a répondu quelques jours après. qu il sélail pas^é de i voix de M. d Udekem etCette fois le Sénat, embarrassé dans des qu il inepi i-ail ce qu li venait de dire. M d Ude- vérifications de pouvoirs, sera forcé de se laisser kem a répliqué qu il lui rendait mépris pour mépris. On s'échauffait de part et d'antre, lorsque quelques membres de la chambre des représen tants, assis auprès des deux honorables membres, sont intervenus pour faire cesser ce conflit qui avait causé quelque émotion parmi les assistants et qui menaçait de tourner mal. Les choses en sont restée# là heureusement, et nous n'aurions rien dit de celte scènesi nous ne savions qu'on cherche la grossir par des récils exagérés. Un correspondant du Messager de Gandlui, raconte de la manière suivante, l'incident arrivé au Café des Mille Colonnes M. Dumon-Dumorticr et une partie des indirects du sénat prenaient hier soir le calé aux Mille Colonnes. Ces messieurs de la droite étaient fort nombreux; la gau che n'avait qu'un seul représentant, M. d'Udckein, le nouvel élu de Bruxelles. M. d'Udekem savourait son moka. Un ami s'approcha et lui demanda le résultat du scrutin pour la présidence. Pour qui as-tu voté J'ai déposé dans l'urne un billet blanc. Pourquoi Parce que je trouve que M. Dumon-Dumortier est un président trop partial et trop passionné. Ces mots étaient prononcés voix plus haute et plus intelligible que maints discours de nos pères-conscrits si bien que leur président, qui a l'habitude de la férule, s'élève et s'ccrie Monsieur, je méprise vos voles. M. d'Udekem reconnaît M. Dumon se lève et d'un arcent indigné lui répoud Et moi, monsieur, je méprise bien plus votre per se nnr. Ces paroles qu'excusait l'indignation bien légitime de M. d'Udekem, sont suivies d'un torrent d'injures et de gros mots que llionorable M. Dumon prodigue dans la conversation, parait-il, avec autant de libéralité qu'à la tribune. I,e combat ne cessa que faute de combattants, et M. d'Udekem quitta le café. - - IX 9 LBU» Le Journal des Débats termine ainsi un arti cle sur la situation politique actuelle de la Bel gique Peut-être cette levée de boucliers du parti catholique (refus de la messe du Saint-Esprit) et le mauvais etfetqu'ellea produit, engageront- ils le Sénat ne pas s écarter devant le ministère gagner de vitesse par la Chambre qui s'est con seillée le premier jour et discutera l'adresse promplemenl. Une fois que la Chambre se sera prononcée, le Sénat se tiendra probablement sur la défensive, et ne voudia pas sans doute élever un conflit avec la Chambre des repré sentants. Cette première difficulté étant résolue, i il sera facile d obtenir du Sénat une discussion calme et modérée du projet de loi sur les droits de succession, et la paix sera signée, du moins pour quelque temps. Par arrêlé royal du 28 octobre i85i, la démission offerte par le sous-lieutenant Criquillon, E.-F.-F., du itr régiment de ligne, détaché au i" léguaient de chasseurs cheval, est acceptée. FRANCE. P.ams, 9 Novembre. M. le général Fabvier a déposé la proposition suivante en réponse celle des questeurs: Art. 1. L'assemblée nationale, forte de sa majesté, renonce toute force urinée pour sa garde. u Art. 2. Le matériel d'artillerie stationné dans les cours sera remis la disposition du ministre de la guerre.» •Le Moniteur publie aujourd'hui le décret qui convoque les électeurs du département de la Seine pour le 50 novembre prochain, l'eifel d'élire un représentant l'assemblée nationale, en rein placement du général Magnan. Hier, conformément au verdict du jury, la cour d'assi ses de la Seine a condamné six mois de prison et 2000 fr. d'amende, M. Eugène Baresle, rédacteur en chef de la Republique poursuivi raison de la publica lion de fausses nouvelles de nature troubler la paix publique. Des lettres de Maçon annoncent d'un autre côté que la maladie rhumatismalcdcM. La martiue, qui n'est autre, dil-on, que ia goutte, s'est malheureusement aggravée et étendue toutes les parLics du corps. De telle sorte que l'iliustre poë;e, privé de toute espècede mouvement est menacé de rester au lit pendant plusieurs semaines. Assemblée législative. L'Assemblée a discuté aujour d'hui le budjet de l'intérieur. Un très-vif débat s'est engagé, cette occasion, entre .MM. Crcion, Léon Faucher et de Thorigny, au sujet de ia Correspondance générale Le Journal des Débats espère aussi que celle-ci n'aura pas de suités, parce que l'Assemblée doit se tenir sur la défensive et ne pas donner lieu de penser qu elle cherche un conflit. Voici les conclusions du rapport arrêtées par la com mission sur la nouvelle ioi électorale Maintien de la loi du 51 mai. Refus de la discussion du projet comme base de mo difications la loi du 51 mai. Indication que les modifications nécessaires et pré vues seront discutées dans la loi municipale. On pense que le rapport sera prêt pour mardi. (Constitutionnel.) ANGLETERRE. Loxdrrs, 9 Novembre. Un événement d'une très-haute importance, c'est l'alliance de l'Angleterre et des Étals-Unis, coinrne intervention directe du peuple anglais daus la lutte que les nationalités com primées par l'Autriche soutenaient naguère les armes la main, et qui ne tardera peut-être guère recommencer encore. L'alliance diplomatique de l'Angleterre et de l'Autriche était au-delà de la Manche une tradition séculaire. Son abandon prouve que la direction des affaires y passe de l'aristocratie ia démocratie constitutionnelle. C'est un progrès auquel nous applaudissons. Il est question en Angleterre de fonder un ordre de mérite civil en l'honneur de l'industrie des sciences et des arts, eliosc tout fait nouvelle dans ce pays féodal par excellence, qui n'a jamais rien connu d'analogue a l'ordre «lu mérite de Prusse ou la croix de Saint-Michel de l'ancienne France monarchique. Celte chevalerie de l'industrie, laquelle un des journaux les plus sérieux de Londres consacre deux colonnes entières, aurait le prince Albert pour prolecteur et pour grand-maître. Les principaux noms sont déjà signalés ce seraient M. Shcpherd, comme représentant la Compagnie des Indes- Orientales; M. Bazley, président «le la chambre du com merce de Manchester; MM. Stephcnson et Cubitt, ingé nieurs; sir R. Weslmaeott, sir C. Eersllake et M. Barry, sculpteurs et peintres; MM. Cobden, Gott, Fieïd-Gibsou, manufacturiers; Pusey, agriculteur, et quarante autres noms parmi lesquels on remarque les noms du duc de Bueieugh, du comte Gi anville, du comte d'Ellesmcre, de M. Faraday, de M. David Brewsterl, de sir John lterschel et de M. Dumas. Nous lisons dans le ilodevan Nieuport: u Daus la nuit de samedi dernier, un douanier a tué son camarade avec lequel il était de garde Middelkerkc, l'aide d'une arme feu. A l'instant même il est allé annoncer-son crime au brigadier et a été conduit en pri son Nieuport. Le procureur du Roile juge d'instruction et le greffier du tribunal de Furnes se sont rendus le même jour Nieuport et ont conduit l'assassin près du cadavre du douanier Beinet. Il parait qu'une dispute aurait eu lieu entre les deux douaniers et que le crime aurait été commis tandis que la victime dormait. no ic ucttui a ijc uao ccai ici ui vuni ic ujituoici c I i i',' tv m i Iconnue sous le nom de correspondance llavas, et qui des voies de la modération. L) ai leurs la moi- -, l, passe pour recevoir des communications du ministère de récente d'un sénateur qui avait voté contre la loi sur les droits de succession, et son rempla cement par un sénateur libéral, ouvienl plus de chaticA au ministère. De plus, les élection communales qui viennent d'avoir lieu dans tout le royaume ont donné des majorités écrasantes dans les villes, au parti libéral. Dans la plupart des communes rurales, les élections commit nales se sont faites au profil des libéraux Bref j me faisant rentrer en possession du berceau de ma famille? La voix de M. de Branliguy, en prononçant ces mois était si faible et si entrecoupée, que M"* de Miremont fui obligée de se peneher vers lui pour l'entendre. Je ne refuse pas précisément, et je lerai tout ce que vous voudrez, si je puis seule vous sortir d'embarras, reprit-elle en posant une de ses mains sur le bras du mar quis pour l'obliger lui montrer ses traits. Mais, pa« grâce, ajouta-t-elle, dis-moi comment il peut dépendre d< Sirvan de vous ôter ou de vous rendre la liberté de marier votre fils comme vous l'entendez. C'est un horrible mystère, vicomtesse... et quoiqu'il arrive je suis condamne commettre une lâche actiou. Même si je vous viens en aide? mais, dans ce cas, je serai votre complice s'écria la vicomtesse M. de Branliguy attacha sur Yolande un regard sup pliant de la plus touchante éloquence Vous tnc mettez là dans une bien cruelle alternative, reprit la vicomtesse avec fermetécar vous venez d# ine laisser entrevoir la réalisation possible d'une de mes plus chères espérances; mais vous me connaissez malmon sieur de Brantignysi vous pouvez penser qu'un intérêt presque personnel me feriiacecptei'ee que j'ai refusé la vieille amitié qui duus unit, et... Voyez donc si vous pouvez faire sans honte ce que l'intérieur. Le reste de la séance n'a pus offert d'intérêt. Le Journal des Débats annonce qu'hier au soie, la réunion de la rue de l'Université, présidée par M. le comte Wolé, s'est prononcée pour le rejet pur et simple du nouveau projet de la loi électorale, et pour la prise eu considération de la proposition de MM. les questeurs. La réunion de la rue des Pyramides laquelle assis taient plus de 215 membres, adécidé, au contraire, qu'elle repousserait cette dernière. ItixMiiiiE. Marché aux grains du 10 Novembre 1851. SOUTE NOMBRE PRIX de kbaik8. d'hectolitres PAR HECTOLITRE- FR. C. PR. c. Froment (nouveau) 142 17 00 18 00 Seigle 14 11 50 12 50 Orge d'hiver (nouvelle) 197 10 00 11 65 Avoine 156 4 08 7 48. 12 12 50 15 00 6 8 50 9 00 je vous demande interrompit le marquis avec une im patience qui touchait la fureur. Voyez, et décidez si jamais père fut plus malheureux que moi. El, tirant un papier de son sein, il le présenta Yolande qui le prit en tremblant. Elle le parcourut du regard avec une avidité toujours croissante puis elle se leva brusquement, le visage pale d'émotion, le regard enflait)nié d'une sainte et uoble colère, et elle dit su marquis Je ne vous trahirai pas, monsieur de Brantigny, mais si l'iniquité pour laquelle vous avez osé me demander mon concours s'accomplit, je ne vous reverrai de ma vie I oh pensez, pensez vos devoirs ajoula-l-elle en prenant une attitude suppliante. Quoi vous voulez que le chef de ma maison soit... Je veux que vousqui l'êtes encore, vous vous conduisiez en honnête homme. Mais, qui me prouvera que tout ceci n'est pas une histoire faite plaisir Le temps, qui dégage toutes les vérités des ombres que la malice des hommes répand autour d'elles. Jusque là je ne dois rien faire qui puisse éclairer le publie sur un fait non prouvé qu'il ignore sans doute. Ce fait, deux hommes te connaissent je suppose que vous achetiez le silence de l'un en mariant votre fils sa fille, que ferez-vous pour l'autre Il est nécessiteux, je lui donnerai de l'argent. Mais s'il en veut beaucoup Je lui en donnerai encore. Mais s'il en veut toujours S'il en veut toujours! s'il en veut toujours! balbutia le marquis avec line sorte de rage, il y a d'autres moyens d'empêcher un homme de parler. Celui-là est brave, dit-on, je le provoquerai en duel et je le tuerai Monsieur de Brantigny, on ne tue jamais un secret. Quand le cœur qui le renferme cesse de battre, il s'en trouve un autre pour le recueillir. La Providence le per met ainsi. Que faire mon Dieu reprit le marquis en se frappant le front avec désespoir. Appeler de bonne foi la vérité au lieu de chercher l'étouffer, et Dieu la fera luire vos regards. Que je nie fasse l'artisan de tna propre honte s'écria M. de Braillign}Jamais jamais Et repoussant son fauteuil avec violence, il se leva et sortit de i appartement. Que de malheurs je prévois murmura doulou- 1 reusemeut la vicomtesse. (La suite au prochain A'*.),

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3