m mm nouvelles diverses. 3 Pans ses explicatiofls, lord Palmerston a fait beau coup rire la, CiidWtbrë par les paroles suivantes Çb journal# (piprimé l'autre jour que dan^lea perquisition! lécemmènt faites en Italie, on avait découvert dés pdignaj-yissdè fabriqué anglaise* et que les autorités avaient été d'ai^nt plus" indignées contre l'ancien ministre des .affaires étrangères d'An gleterre, que son notnétaitluscrit sur ces poignards. Elles disaient Voilà qui est clair, Palmer and son {Palmer et fils). Ôh;! l'exécrable révolutionnaire, ùf èirvoie en Italie des poignards sur lesquels est inscrit sou nom Tandis que les jpufnàâx de Vienne assuraient ue M. de La Torre-Ayilo'n acceptait le portefeuille es affaires étrangères,'la correspondance de Madrid donne pour certain, au contraire, qu'il a répondu par un refus. Nous avons sous les yeux les considérants du dé cret qui a ordonné la suspension de la conversion de la dette d'Espagne. Ils sont fondés sur ce que le trésor n'est pas en mesure de faire face aux obliga tions, au delà de ce qui a été déterminé par la loi du i" août 1851Le ministre des finances déclare que la nation est obligée de faire-toute espèce de sacrifices pour se montrer fidèle ses obligations et fortifier son crédit; il pense aussi que pour ne pas porter pré judice ce crédit et éviter tout péril, il convient d'agir avec la plus grande prudence et de n'assumer d'engagements, qu'à mesure que s'accroîtront les moyens d'y satisfaire. En résultat, il semble que la suspension dont s'a git était dans le droit du gouvernement espagnol, et tue d'après les lois sur la conversion les créanciers n'ont pas légalement de plainte former. L'Amslerdamsche Courant dit que la note adres sée par le gouvernement des Pays-Bas au gouver nement papal, partie la semainedernière,est rédigée d'un style extrêmement modéré, mais ferme. Elle demande sur divers points importants des explica tions qu'on attendra avant d'en venir une résolu tion définitive. Les associations électorales de Groningue et de Deventer portent candidat pour les prochaines élections, M. Tlioi becke, chef du ministère démis sionnaire. L'abolition de la peine de mort fut décrétée par le gouvernement qui suivit la révolution de février. L'honneur de l'initiative en revient M. de Lamar- tiue, et l'on se souvient dans quelle situation péril leuse il la proclama sur la place de l'Hôtel-de-ville, en présence du drapeau rouge, promené par des démagogues en furie. C'est là un dès actes très-rares de ce gouvernement, qui reçut la sanction de l'opi nion publique. 11 fut confirmé par un article de la Constitution de r848. On peut dire que le gouvernement provisoire et l'Assemblée constituante ne firent qu'introduire dans le droit,et que Louis-Philippe avait consacré en fait, car sous son règne, la peine de mort en matière politique ne fut pas appliquée une seule fois. Nous avons dit que le gouvernement impérial allait la rétablir. Nous pouvons annoncer aujour d'hui que le conseil d'Etat s'est empressé de s'asso cier cette généreuse idée. La nouvelle de l'arrangement de la question des Lieux-Saints, entre la Russie et la Porte, est confir mée par le Journal des Débats. L'arrangement s'est fait conformément aux exigences de la Russie, avec l'assentiment des ambassadeurs de France et d'An gleterre. D'après les Débatsl'ambassadeur russe s'oppo sait ace que la cou pôle du Saint-Sépulcre fût réparée dans le style de l'architecture ancienne, comme la France en avait obtenu la promesse; il voulait que les réparations fussent faites dans le style byzantin. 11 ne voulait pas que les catholiques eussent le droit de prier deux jours par semaine sur le tombeau de la sainte Vierge, comme il avait été convenu entre Fuad-Effendi et M. de Lavalette, mais qu'il leur fût seulement permis, ainsi qu'aux autres communions chrétiennes, de prier après que les Grecs auraient achevé leurs cérémonies religieuses. Enfin, la Russie demandait un acte diplomatique qui fermât une fois pour toutes, la Porte aux récla mations venir de la France et des catholiques. Commeon le voit, la Turquie était peu près désin téressée dans cette affaire. C'était l'ambassadeur de France qu'il appartenait surtout de combattre ou d'accepter les exigences de la Russie. C'est lui que le Divan s'en est rapporté. Le Journal des Débats prétend que M. De Lacour, n'ayant élevé aucune objection, le firman demandé par le prince Men- schikoff aurait été promis par le Divan. Le Constitutionnel, plus réservé, ou moins bien informé que le Journal des Débats, se Contente d'annoncer la prochaine solution de la question, en rendant, du reste, hommage la prudence de M. De Lacoqr. En ce qui concerne la question du patriarche et du protectorat de l'Eglise d'Orient, les deux jour naux que nous venons de citer ne s'accordeut pas du tout. Tandis que le Constitutionnel présage un déuoûment facile et prochain, le Journal des Débats présente leSullan comme opposé toute concession. Les armements de la Russie, suspendus depuis quelque temps, venaient d'être repris d'après des ordres venus de Saint-Pétersbourg, et le prince Meuschikoff, vivement irrité par un pamphlet ano nyme dirigé contre lui, avait un instant menacé de prendre ses passeports. Contrairement une prévision assez généralement admise, la première Chambre de Prusse a adopté dans sa séance du 7 mai, l'impôt progressil sur le revenu net des chemins de fer, volé d'abord par la seconde Chambre. Cette deruière s'occupe des budgets, et l'on sup pose que la session sera close vers le milieu du mois. La session du Corps-Législatif de France qui, con- stitutionnellemeut, devait être close le i3 de ce mois, sera prorogée jusqu'au 21, pour donner l'Assemblée le temps de voler les projets nombreux dont elle est saisie. Le gouvernement lui en a présenté un nouveau avant-hier, ayant pour objet d'accorder la veuve du maréchal JNey, titre de récompense nationale, une somme de 3oo mille francs. On révoque en doute aujourd'hui la nouvelle de l'arrangement de la question des Lieux-Saints, annoncée hier par le Journal des Débats. Le Journal de l'Empire dit en propres termes qu'il faut se défier des informations de la feuille de M. Berlin. Le Siècle dit de son côté que l'affaire est terminée, mais elle le serait dans des termes bien différents de ceux dont parlait le Journal des Débats. Il Assemblée nationale prétend savoir qu'à l'heure qu'il est, les difficultés entre l'Autriche et la Sar- daigne sont complètement aplanies. Résurrection d'un mort. Daus le département du Nord, canton de Laudrecies, il est un village qui a donné son nom l'une des plus nobles et des plus anciennes familles du Hainaut. C'est le village de Bousies. 11 y quelques semaines, il était tout en deuil. Son inagister, homme vénérable et chéri dans la paroisse, avait reçu la triste nouvelle que son fils Jean-Baptiste était mort dans une colonie française de l'Océan. Un service funèbre se célébrait pour le repos de son âme. Le catafalque était environné d'une nom breuse assistance, qui fondait eu farines. Mais, surprise un cri se fait entendre dans le village Jean-Baptiste du M agis ter n'est pus mort! Le voilà, le voilàvenez voir11 y eût alors, on n'eu doute pus, beaucoup de Thomas qui ne voulurent pas croire sa résurrection avaut de l'avoir vu. 11 fallut cependant bien se reudre au témoignage irrécusable des sens. Ou courut au-devant de Jean-Baptiste, on le reconduisit eu triomphe la maison paternelle. Lorsque le cortège arriva sur le seuil de la maison, le vieux père et la vieille mère pleuraient encore leur fils, qu'ils croyaient mort days un pays loin tain.Quel ne fut pas leur saisissement en le revoyant plein de vie La plume ne saurait rendre les senti ments divers qui agitèrent ces bons vieillards. Pendant plusieurs jours, leur maison fut aussi fréquentée que celle de Lazare sorti du tombeau. Comment donc s'était opérée cette résurrection? Jean-Baptiste, éloigné de sa patrie depuis un certain nombre d'années, avait un vif désir de revoir sa belle France et le foyer qui l'avait vu naître mais la femme indigène qu'il avait épousée, mettait ob stacle son retour. Dans un voyage qu'il fit dans l'île, il trouva moyeu de faire croire sa femme qu'il était mort. Celle-ci reçut, en effet, l'extrait mortuaire de son époux, qu'elle s'empressa d'en voyer en France par le premier départ. Par un ha sard providentiel, l'extrait mortuaire et Jean-Bap tiste firent voile ensemble. Le premier annonça la mort et le second la résurrection. Le village de Bousies se souviendra longtemps de ce fait.peut-être unique dans son genre. On écrit de Gothenbourg (Suède), 29 avril Un crime étrange par le motif qui l'a inspiré, vient d'être commis dans notre ville. Un jeune ouvrien boulanger, dans Torgelsen, après avoir iravaillé',pendant cinq années chez M. Renterfelt, reçut la nouvelle qu'il lui était échu une succession très-considérable eu Norwège, sa patrie. En conséquence, il quitta les ateliers de M. Renterfelt lundi dernier, et, en prenant congé de son'tnaîlre, il le pria de lui donner un certificat constatant qu'il connaissait bien le métier de la bou langerie. M. Renterfelt, qui sous tous les rapports avait eu se louer des services de Torgelsen, qui en effet était un excellent sujet, lui dit qu'il préparerait le certificat, qu'il pourrait venir le chercher le lendemain malin, vet*6 dix heures. A l'heure dite, Torgelsen se présenta la bou langerie. Devant la porte était assis un de ses anciens camarades, Nils Andersson, qui lui fil un accueil chaleureux, a Je sais, dit-il Torgelsen, pourquoi lu viens, lu veux ton certificat, le voici; j'ai ordre de te le remettre; mais je ne le ferai qu'après que nous aurons déjeuné ensemble; je t'attendais et tout est préparé. 11 prit Torgelsen par la main et le con duisit au magasin des farines, situés au grenier de la maison. Aussitôt qu'ils furent entrés dans ce magasin, Auderssou ferma rudement la porte deux tours, et mil la clé dans sa poche puis appelant un autre ouvrier nommé Niktas Tiblad, qui se trouvait dans le magasin, ils frappèrent Torgelsen avec des mail lets et des bâtons, et lorsque celui-ci, par suite des coups qu'il avait reçus la tête, se trouva étourdi, ils le prirent, l'un par les pieds, l'autre par la tête, et le lancèrent hors d'une lucarne avec une telle force que le malheureux Torgelsen fut jeté sur le bord du toit d'un corps de bâtiment situé de l'autre côté de la cour, et de là il retomba sùr le pavé, où on le releva horriblement mutilé. Malgré les prompts secours qui lui fureul prodigués, Torgelsen expira au bout d'environ une heure et demie. Il n'était âgé que de a3 ans. M, Renlerfeldt,qui était dans la cour de sa maison, et qui vit le corps de Torgelsen rouler d'une toiture l'autie, puis tomber ses pieds, ne douta point que ce jeune homme ne lût victime d'un crime. Il fit sur le champ lermer les portes de son établisse ment et appeler un magistrat de la justice judiciaire. Andersson et Tiblad ont été arrêtés, et dans ta premier interrogatoire qu'on leur a fait subir dans le lieu même de leur arrestation, ils ont avoué qu'ils avaient attenté la vie de leur ancien camarade par vengeance, parce qu'à plusieurs reprises il avait re fusé de leur prêter de petites sommes d'argent, et par envie, parce qu'ils voyaient avec dépit qu'un simple ouvrier, leur égal, venait d'être mis, en pos session d'une fortune qui le rendait indépendant. Celle affaire a fait ici uue sensation d'autant plus pénible que depuis plus de sept ans, aucun meurtre ni tentative de meurtre n'ont été commis dans toute la province de Gothenbourg, dont la population cependant s'élève deux cent quatre-vingt mille âmes. Mardi la Chambre des représentants a enfin terminé la discussion générale dû pïojét de loi sur l'organisation de l'armée. Ainsi qu'il était facile de le prévoir, le chiffre de 100 mille hommes demandé par le gouver nement, a été adopté une immense majorité (72 7oix contre 21). Toutes les troupes de la première période du camp de Beverloo doivent y être rendues le 18 mai. Il y aura 14 bataillons d'infanterie, savoir 2 de carabiniers, 1 du 2e régiment des chasseurs, 3 du 3e régiment des chasseurs et 2 bataillons des 2e, 6e, 7e et 10e de ligne. Les lr et 2e régiments des lanciers feront également partie de la première période. Le camp sera levé le lr juillet pour faire place d'autres troupes qui y séjourneront jusqu'au Lr septembre. Dixhcdr. Marché aux grains du 9 Mai 1853. SORTE NOMBRE PRIX DE G RAINE. d'hectolitres PAS HKCTOI.1T1I. Pl. C. FR. C. 18 50 20 75 13 50 14 00 11 55 12 58 6 26 10 88 13 00 14 30 11 50 12 00 j

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3