si HJ 3 Nouvelles diverses. g* m 9 g S 03 CC s w GT C2 C5 fcO C3 o S s N-J 1 03 (O 03 G 03 tu »-U -^4 1 c 03 03 03 e 03 s s s J-£ nople au mois de mars, et quand le fait fut annoncé, le cheik-ul-islam lui donna le nom de victorieux. II parait qu'au lieu d'aller Aridrinople, il se rendra Brousse, de l'autre côté de Bosphore, c'est-à-dire qu'il s'éloignera du ihéâlreide la guerre, au lieu de s'en rapprocher. Une dépêche télégraphique nous apprend que le général russe Liprandi a adressé une proclamation aux habitants de la Petite- Valachie, pour leur an noncer qu'il reviendrait et qu'il punirait d'après les lois de la guerre, ceux qui auraient donné aide et assistance aux Turcs. La réserve métallique de la Banque d'Angleterre a encore diminué la semaine derrière. Elle se trouve réduite moins de 14 millions sterling, et la réserve des billets 4 millions, ce qui a décidé la Banque vendre des consolidés afin d'éviter, s'il est possible, d'élever encore le (aux de l'escompte. Ce sont ces ventes qui ont produit depuis quelques jours de la baisse sur les fonds anglais. La débâcle des glacesde la Newa a commencé dans la soirée du 1avril; mais le passage de la riviè re n'a été praticable que le surlendemain, 15/a7 sept heures du soir, où le canon de la forteresse de Saint-Pétersbourg a aunorffcé l'ouverture de la navi gation. Le grand-duc de Toscane et ses fils, et le duc et la duchesse de Modène, qui s'étaient rendus Vienne pour le mariage de l'Empereur, sont repartis pour retourner dans leurs Etats. Le gouvernement français a désapprouvé la con duite du général Baraguey-d'Hilliers. Le Journal de Saint-Pétersboury publie les lettres échangées entre le général d'Oslen-Sacken, com mandant Odessa, et les amiraux commandant les flottes. Le premier soutient que les canons d'Odessa n'avaient pas tiré sur le canot parlementaire, mais sur le Fury, qui s'approchait trop de la place pen dant que le canot allait le rejoindre. Les amiraux soutiennent que le pavillon blanc lloltait aussi bien sur le Fury que sur le canot. Nous faisions remarquer ce qu'il y aurait eu de singulier voir l'ambassadeur de France Con- slantinople, demander ses passeports et amener une rupture entre son gouvernement et la Porle-Ottu- maiio. Il parait cependant que M. Baraguey-d'Iiil- iiers est allé jusque-là mais aussi le gouvernement français vient de blâmer sa conduite, et son rappel est probable. 11 en est question depuis longtemps du reste, comme de ses démêlés avec lord de Hedclille, et il faut convenir que si avec celui-ci il a montré aussi peu de tact que dans sa dernière affaire avec Reschid-Pacha, le gouvernement ne saurait mieux faire que de lui donner d'autres loisirs. L'insurrection grecque peut être considérée comme étouffée, d'après une note adressée d'Athènes au Moniteur fronçait. Mais celte note ajoute que le Roi prépare un second mouvement, l'aide d'un subside d'un million par mois, fourni, dit-on, par l'empe reur de Russie. L'accusation est grave, émanant d'une lenille offi cielle, et l'on a de la peine il croire le roi Othon assez dépourvu de prudence pour s'être exposé la mériter. La Nouvelle Gazette de Prusse va plus loin encore: elle prétend que le gouvernement grec, le Roi et ses ministres auraient délibéré sur la question de savoir s'ils soutiendraient les insurgés en leur donnant un général en chef, de l'argent et des munitions, et que l'affirmative aurait élé résolue. Ce sont de ces choses auxquelles on 11e croit que quand elles se réalisent. Un autre fait non moins incroyable est celui-ci Grivas, après un combat de six jours devant Melzovo, contre les troupes turques, se trouvant cerné de toute part, résolut de s'ouvrir un chemin le sabre h la main, travers les ennemis; mais comme il avait 100 blessés qui allaient tomber entre les mains des Turcs, il a préféré les tuer auparavant. Après leur avoir fait administrer les sacréim u (s et les avoir tous embrassés, il a donné l'ordre de les fusiller, ce qui a eu lieu le 10 avril au soir. La nuit suivante, il a pu s'enfuir et gagner les montagnes d'Agrapha. D'après le Timesl l'emprunt anglais (émission des bous de l'échiquier) n'était pas encore entièrement souscrit avant-hier le Morning Chronicle soutient le contraire. Nous sommes sans nouvelles du théâtre de la guerre, et les autres journaux de l'intérieur ou de l'élranger ne soin pas plus avancés que nous sous ce rapport. Inutilededireque rien 11'est venu confirmer jusqu'ici les grandes batailles gagnées contre les Russes Tchernawoda et ailleurs, ce qui prouve que nous avons eu raison de les nier, taudis qu'un grand iioinbred'aulresjouruauxeu acceptaient la nouvelle sans contrôle et la doueraient pour vraie leurs lecteurs. VEcho de la frontière constate un tait assez ex traordinaire dans les annales du recrutement mili taire c est que dans les 8 1 communes qui composent l'arrondissement de Valeucieunes, ou ne compte pas cette année un seul remplaçant. 11 consigne en outre cette circonstance que l'autorité compétente a reçu en huit jours plus d'engagements qu'on n'en faisait naguère eu un an. Un chef de bataillon tunisien, coupable de vol, avait élé condamné la peine de mort. A la sollici tation d'un général, le bey de Tunis avail commué la peine en celle des galères a perpétuité, mais la condition qu'il aurait la inuiii droite coupée. Cette sentence a été exécutée, mais nous donnerions de viner en mille, par qui far un chevalier de la Légion-d'Homieur, M. le docteur Lutnbroso, mé decin en chef du bey, celui qui l'a accompagné Pa ris. Le docteur Lumbroso était digue du couper la main, mais il eût élé au-dessous de lui d'opérer le pansement. C'est le docteur Casteinoyo qui a élé chargé de ce soin secondaire. Et que l'on vienne dire qu'à Tunis on ne lait pas bien les choses Le parc de Monceaux qu'on voulait détruire et mettre aux enchères par io s, va être au contraire conservé. On m'affirme que la ville de Paris est en train de le céder pour q>uali«-vii>gl-dix-neuf ans a une compagnie qui se propose d'y établir... Quoi? Je vous le donne en cent, je vous le -donne en mille; jetez-vous votre langue aux chiens, comme dit Mmc de Sévigué?... Oui. El) bien! qui se propose d'y établir... des bains de mer. Trois ma chines dans le genre de celles de Marly seraient établies Dieppe, sur Ja falaise, et feraient remonter la vague une hauteur qui permettrait de faire arriver Paris par une ligne de tuyaux!... Quelque bizarre que vous puisse paraître ce projet de faire voyager ainsi l'Océan en foule, j'en ai les plans (imprimés chez Bënard, passage du Caire.) sous les yeux. Son auteur est M. Dominique S.isco. méca nicien. Le total des dépenses, d'après le dev is estima tif joint au plan, est de 19,366,855 fr. 10 c. Le grand bassin coûterait lui seul i,5oo,ooo fr. 11 y aura 80,400 tuyaux de deux mètres cinquante cen timètres de longueur posés bout bout. Le bassin recevrait 210,000 litres d'eau l'heure. Les produits sont évalués i,i)65,ooo fr. So c. (7n</.) VARIÉTÉS. UN APOLOGUE. 11 y avail une fois un monsieur qui avait gagné un éléphant dans une loterie. Cet éléphant était superbe, et ptu cher, au prix qu'il avait coûté au gagnant. Mais le monsieur n'avait aucun endroit pour le mettre. Peisonne ne voulait l'en débarrasser. Il l'aurait bien lâché dans les rues, mais il avait peur de la loi. 11 était trop humain pour le laisser mourir de faim. 11 n'osait pas le tuer. Bref, le monsieur se trouvait dans un état de per plexité bien naturel chez un homme ayant une très-mince fortune, une petite maison des senti ments d'humanité, et un éléphant. La France a gagné son éléphant Rouie, mais elle ne sait que faire de lui. Elle ne peut soutenir le pape et les cardinaux, parce qu'elle est intervenue eu faveur de la liberté. Elle ne peut soutenir les républicains, parce qu'elle est iuterveuue dans la cause du pape et des cardinaux. Elle ne peut agir contre l'Autriche, parce que la France est conservatrice et pacifique. Elle ne peut continuer de maintenir son armée Rome, parce que celle armée n'y est pas traitée avec respect. Elle ne peut retirer son armée de Rome, parce que ce serait se rendre ridicule. Elle ne peut aller en avant, parce qu'elle a insisté pour que le peuple romain allât en arrière. Elle ne peut aller en arrière, parce que le peuple irançais insiste pour qu'elle aille en avant. Elle ne peut choisir la mauvaise voie, pjrce que l'opinion publique la contraint aller dans la bonne. Elle ne peut choisir la bonne voie parce que son manque d'honnêteté l'a forcéedechoisir la mauvaise. En un mol, elle est prise entre les cornes d'un dilemue, et plus elle se trémousse plus elle sent les points des dites cornes qui ont fini par la clouer l'instar d'un carabéedans une collection exposée aux regards des curieux comme un échantillon do l'espèce légère et papillonnante de l'entomologie politique. Pauvre France! Personne ne voudra donc la dé barrasser de son précieux lot [Sancho État-civil dTprks, du 7 Mat au 15 inclus. Naissances. Sexe masculin 5, idem féminin 7, total 12. Un mort-né du sexe masculin. Maumges. Plecy, Bernard-François, 29 ans, jour nalier, et Coacke, Stéphanie, 25 ans, dentellière. Wgsselgnck, Antoine, 29 ans, cordonnier, et Vanden Driessclie, Amélie, 25 ans, domestique. Labaere, Servais, 50 ans, domestique, et De Rille, Amélie, 52 ans, domestique. Décès. ChevreuilleFlcurv, 79 ans, journalier, veuf de lsabclle-Cornélie Lauwers, Béguinage.— Panne- cuucke, Léonard, 73 ans, jardinier, époux d'AmélieVan Coille, rue de Meniu. Draetn, Maric-Oclavie, 28 ans, dentellière, eélibatairc, rue de Cassel. De Jaeyher, François50 ans, journalier, époux de Julie-Sophie Soenen, rue des Veaux. Leuridan, Dorothée, 71 ans, cabarctière, veuve de Jean-Baptiste Thierry, épouse de Ferdinand GonticrS1 Picrre-lez-Ypres. Duyck Julienne, 45 ans, dentellière, célibataire, rue S1 Jacques. Vun WeydevellJean, 81 ans, mesureur juré, veuf de Catherine Feys, rue de M en in. Overscliclde, François, 70 ans, journalier, époux de Marie-Thérèse Descamps, rue de Mcnin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe féminin 1. HI Ait en n d'ïphks, du 13 Mai 1854. Les prix du froment sonl montés de fr. 1-20 par hec tolitre; 290 hectolitres se sont vendus de fr. 28-80 31-60; eu moyenne fr. 50-20 l'hectolitre. Une hausse de fr. 1-80 s'est produite sur les prix du seigle; 50 hectolitres ont clé vendus de fr. 21-00 24 fr.; en moyenne fr. 22-80 l'hectolitre. II y a eu une hausse de 62 centimes sur les prix de l'avoine; 14 hectolitres ont élé vendus de 10 fr. 1 -25; en moyenne fr. 10-62 l'hectolitre. Une hausse de 1 fr. s'est produite sur les prix des fèves qui onl cté vendues en moyenne fr. 15-60 l'hec tolitre. Les prix des pommes de terre ont également monté. 1,600 kilogrammes se sont vendus 15 fr. les 100 kilo grammes. 3 g M - h! Heu P en 5(5 CU O t M S u o «m o r -A rvi <i M 8=» 55 w Ci tu S m O 2 tU c P- Iksfl g tu 55 3 c o c 0 W 1 a c - C a c g a cz 03 c s c f u P .s T u c o w K oa 03 «a - -g *2 Cfi M irn o o o c s ZQ cw GH "35 fe S o o o o c o cz C* 03 S aft s je 30 o r o c -3 S 2 - "5 O PS S O Cu a o s eu 03 w r- tc E C o cj 5- 03 -"ô C/î <TI - D 0 zj t' C3 '.3 ta cz •«- 'ZZ ai •- fis =- râ 3 5

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3