IVouvcIlcs diverses. renoncer son entreprise. Que le Lloyd soil bien ou mal informé, le fait est que, malgré ce qu'on avait annoncé, les Monténégrins n'ont pas commencé Ips hostilités, et que l'Autriche de son côté n'a pas encore envalii leur paya. Ia: même journal dit que la forteresse de Silistrie est investie de toute» paris, même sur la rive droite du Danube, et qu'elle ne pourra plus tenir long temps. Comme c'est de Ifnchaiest que la nouvelle lui arrive, elle ne peut être acceptée sans réserve, étant d'ailleurs contraire toute vraisemblance. Nous disions hier que lord John Russell avait re fusé de dire si l'occupation de la Grèce était déci dée. I.e Times, qui n'est pas tenu la même réserve que le ministre, annonce positivement que celte occupation s'effectuera au commencement de juin; que le corps d'armée combiné sera de t5,ooo hom mes, dont 10,000 Français il donne même les numéros des régiments anglais qui, ajou(e-t-il, vont recevoir dans quelques heures, l'ordre de s'embar quer immédiatement. Le Alorning Chronicle dit, au contraire, que le corps d'occupation ne se composera quede Français. Le bruit court que la déchéance du roi Othon sera la conséquence de cette occupation. Mais com me on ajoute que celte grave mesure a déjà l'assen timent des grandes puissances, et qu'il est peu près positif que la conférence de Vienne ne s'en est pas occupée, on peut considérer ce bruit comme prématuré tout au moins. Les derniers arrivages des États-Unis révoquent en doute la victoire de Santa-Anna sur le général Al varez. Ils reproduisent le bruit si souvent renou velé que l'empereur Soulonque fait de grands pré paratifs pour envahir par terre et par iner, le ter ritoire de la République dominicaine. Dus bruits d'une amnistie politique sont remis en circulation Paris, et semblent preudre quelque consistance. Il y est aussi question d'un nouvel emprunt, dont le Corps-Législatif aurait approuver le projet. Mais le fait est douteux. Eu attendant le Moniteur tmissrsel annonce que le ministre des finances vient de réduire de i/r p. c. l'intérêt des bons du trésor. Les nouvelles des hostilités manquent encore complètement aujourd'hui. La jonction des deux flottes belligérantes de la Baltique n'est pas encore opérée. Le 10 mai, dit une lettre de Copenhague du 1 ir l'escadre française était en vue de Rimso, dans le Grand-Bell; l'escadre anglaise se trouvait, disait-on, eu grande partie devant Revel. Celui-ci se trouve rait donc assez avant dans le golfe de Finlande, et en inesuie de livrer bataille la flotte russe renfer mée Helsinglors. si, comme on le suppose, celui-ci tentait de sortir pour se rendre Cronsladt. Nous avons nié avec persistance, nos lecteurs peu vent s'en souvenir, la fameuse bataille de Tcherna- woda, et les autres grandes batailles dont il a été question depuis, diverses reprises, et où les fabri cants de fausses nouvelles faisaient battre les Russes par Orner-Pacha, la tête de 70 ou 75 mille hom mes. Voici pourtant que la Preste ressuscite la première de ces batailles, en ces termes Le bruit de la bataille de Tscbernawoda avait com mencé se répandre Constanliuoplc, et l'on disait que les Russes avaient été complètement battus. Le rapport d'Omer-Pacha était arrivé; mais il n'avait pas encore été publié au départ du paquebot. I.a Preste dit cela dans son Bulletin politique, d'après des nouvelles de Constantinople du S de ce en se livrant l'enseignement des enfants, qui sera gratuit pour les pauvres. Le tribunal de Charleroi, et après lui la cour de cassation ont repoussé les prétentions de ceux qu'olfusquaicnl ces associés, pour a la seule rtison, sans doute, que ceux-ci portaient 1111 x autre habit que les membres des innombrables sociétés de toute espèce établi dans l'arrondissement de Cliar- x leroi, pour les mille applications de l'intelligence et de x l'industrie humaine. Dans le second de ces procès, le x ministre des finances de l'époque faisait, nu 12 juin x 1852, agir ion administration de l'enregistrement cl x des domaines contre les conventions d'un contrat x d'association de trente Ursulincs établies Maeseyck x (Limhourg), contrat d'association ayant pour but prin- cipal I éducation des jeunes filles de la classe indi- génie, x Comme premier argument, M. le ministre x des finances mettait en avant que Je contrat de x société était nul, comme constituant une personne x civile prescrite par nos principes constitutionnels, x x Le tribunal de Tongres a repoussé, a son tour, les prétentions de M. le ministre des finances x C'est, nous le disions bien, contre les religieux voués l'éducation du peuple que les principaux efforls sont |9J tielyiqut Judiciaire, 1 X, p. 1401) cl suiv Jugrmvnl du tribun»! de Oiarluiui du 7 juillet 1840, ancl de I» cour de cassaliou du 9$ juillet 18.11 [3] Belgique Judiciaire, t. XI, pp. 834 et soiv. JugcQieBt do nbuual d« Tjirgrts du 93 féviier 1833. mois. Cependant, voyez l'étourderie Dans le triêuie numéro, deux colonnes d'intervalle, elle publie une longue lettre de Constantinople, écrite bien certainement par quelqu'un qui sait les choses (on dit par tin aide de camp du prince Napoléon lui- même), où se trouvent les lignes suivantes Dans l'opinion de tous les officiers français qui ont approché Oincr-Pacha, c'esl un homme bien supérieur tout ce qui I entoure, travailleur, voyant tris-clair. Sa partie Kalafat ne fut pas un coup de fortune, mais une combinaison très-habilement imaginée, très-sagement calculée. On a la même opinion sur son mouvement de con centration vers Schumla, sur le bonheur avec lequel il a SU HEFUSER AUX RUSSES UNE BATAILLE qUC CCS derniers auraient voulu rencontrer près de leur base d'opérations, et qu'ils seront désormais obligés de venir chercher jusqu'à Schumla, où elle ne pourrait que leur être dé favorable après une longue démarche le long du Danube, par un pays désolé où il n'y a d'eau que dans le fleuve, et qui présente bien peu de ressources pour les chevaux, x Si Onier-Paclta s'est irionlré habile, ce que nous ne contestons pas, en refusant la bataille, il était difficile qu'il obtint une vicloii e quelconque. Le Journal det Débats parle, d'après ses corres pondances de Constantinople du 4, de l'arrestation d'agents russes, chez lesquels on aurait saisi des pièces curieuses et coin promettantes pour quelques personnages dont le patriotisme ou l'innocence n'avaient pas élé soupçonnés jusqu'alors. La Presse de Vienne dit que le roi Othon, ayant répondu la sommation qui lui a élé faite par les puissances de l'Ouest de comprimer l'insurrection, qu'il était hors d'étal de Je faire, a été in vilé se rendre sur un vaisseau des flottes combinées qui le conduirait Triesle". En son absence, lui aurait-on dit, la France et l'Angleterre se chargeraient très- bien de tout faire rentrer dans l'ordre. La Presse ne dit pas que le roi Othon ait accepté cette off re. La reine d'Espagne vient de mettre fin la dis grâce du prince don Enrique, son beau-frère, et l'un des fils de l'infant don François de Paule. Un décret publié par la Gazette de Madrid du 13, rétablit ce prince dans ses litres et honneurs. Un attaché du ministère des affaires étrangères est parti le 1 i de Madrid pour Washington. Il porte au ministre d'Espagne près les Etats-Unis, la dépêche qui lui fait connaître l'arrangement définitif du dif férend relatif au Black WarriorOn a d'ailleurs appris par le dernier arrivage des Etats-Unis, que ce navire venait de faire un nouveau voyage la Hava ne, où sa présence n'avait soulevé aucune diffieulié- On écrit de Leuze La fille de M. Cbamart, ser rurier, Giand'Place, en notre petite ville, a élé hori iblement brûlée, vendredi dernier. Cette petite malheureuse a lenversé sur elle une marmite pleine d'eau (touillante qui a tellement entamé les chairs qu'elles se détachaient en lam beaux, lorsqu'on voulut enlever les vêtements de celte enfant. Elle est morte plusieurs jours après. Dans une ville d'Allemagne, dans le duché de Nassau, mourut il y a quelques mois un pauvre Mexicain, Henri Hartmann, organiste de la cathé drale, laissant sa tille pour tout héritage le modeste piano sur lequel il donnait ses leçons, composait ses symphonies et qui lui faisait gagner sa vie; il avait x dirigés. Et cependant, outre le respect que nous devons x tous ce que la Constitution a formellement voulu x pour assurer toutes les opinions, toutes 1rs croyan- x ces, les moyens de se propager librement en Belgique, x quelles raisons les adversaires des associations reli- x gicuses n'auraienl-ils pas, s'ils étaient justes, de laisser x aux membres des associations religieuses pour l'ensei- x gnement, avant tous les autres, la paisible jouissance du x droit commun En premier lieu, les partisans de l'enseignement par les laïques sont parvenu, faire x organiser, en très-grande partie aux frais de l'Étal, x leur enseignement tous les degrés. Les lois du 27 x septembre 1835 sur les universités et les grades acadé- x iniques;du 23 septembre 1842,sur lesécoles primaires; x du 1' juin 1850, sur les alhenécs et collèges, sont là x pour le dire. Un système complet d'enseignement x public est organisé et soldé aux dépens de tous les x contribuables sans distinction aux dépens des catho- liques comme des libéraux, que les associations reli- gieuses ne seront jamais introduites dans cet ensei- x gneincnt. Et lorsque des personnes des deux sexes, x que leur vocation porte enseigner, qui désirent faire x de l'enseignement un moyeu d'existence, un moyen de x spéculation lucrative même, si vous voulei, lorsque x ces personnes, exclues de vos établissements, mettent en commun Icnr, avoir et leur industrie pour fonder x de» institutions d'éducation qui devront être soutenues recommandé la jeune fille de ne jamais se défaire de cet instrument, son gagne-pain et sa consolation de ses mauvais jours. Ma pauvre fille, lui disait-il quelquefois, garde bien ceci, car toute mon âme est là. Cependant la misère était arrivée, la jeune filin délaissée venant d'épuiser ses dernières ressources, des créanciers intraitables font saisir son mobilier. La vente commence au milieu de la foule atlit ée par les pleurs de la malheureuse enfant, le piano est mis l'enchère, un étranger se présente et essaie l'instrument sur lequel il exécute divers motif» que la jeune fille surprise reconnaît pour les avoir en tendus jouer par son père, l'amateur offre mille florins et cet acte de générosité qu'il accomplit en faveur de la jeune fille termine la vente, il est ac cueilli de la part de l'assistance par les témoignages de la plus vive sympathie. Tout coup l'inconnu soulève un des comparti ments du piano et tout étonné en relire une liassede papiers, il s'empresse de la feuilleter et découvre, surprise une partition, un chef-d'œuvre, VAme en peins, opéra auquel Hartmann, le pauvre organiste, avait travaillé pendant les dernières années de sa vie. L'étranger s'empresse de rendre la fille de son ancien ami l'instrument et la partition, eri la priant de lui réserver le soin de révéler au monde l'œuvre qui doit assurer l'enfant de l'homme de génie méconnu l'avenir et la fortune. On ajoute que l'inconnu n'est pas le moins du monde un prince allemand déguisé, et l'on ne dit pas qu'il ait encore offert la belle enfant son cœur et sa main, mais le vaudeville ou le feuilleton aidant on peut supposer que ce détioùmenl n'est pas le plus in vraisemblable. Une descente de police a élé faite la nuit derrière chez le docteur Carrière, médecin du comte de Chambord, logé aux Néothermes. Ou y a lait une perquisition minutieuse de ses papiers. État-civil b'Vpbes, du 14 Mai au 20 inclus. Naissances. Sexe masculin 5, idem féminin 7, total 12. Mariages. Meraini, ITenri-Ainand, 30 ans, peintre, et Mortier, Lucie-Marie, 30 ans, cabaretière. Décès. CarpenlierJoseph, 23 ans, scieur de long, célibataire, rue de Mcnin. Descans, Louise-Cécile, 65 ans, sœur de l'école de Marie, rue de Lille. Simuens, Jean-François, 43 ans, ébéniste, éponx d'Isabelle Dediste, rue de Mcnin. Provoost, Virginie, 45 ans, sans pro fession, épouse d'André-Joseph De Grou, rue de Tour- llOIlt. Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe féminin 2. Marcs**: d'Tprex, du 20 Mai 1854. Les prix du froment sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; 434 hectolitres se sont vendus de fr. 28-80 32 fr.; en moyenne fr. 30-40 l'hectolitre. Une baisse d'environ 80 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix du seigle; 33 hectolitres se sont écoulés de fr. 20-80 23-20; en moyenne 22 fr. l'hec tolitre. Les prix de l'avoine ont baissé de 40 centimes l'hec tolitre; 16 hectolitres se sont vendus de 10 fr. 10-50; en moyenne fr. 10-25 l'hectolitre. Il y a eu 40 centimes de hausse sur les prix des fèves qui se sont vendues en moyenne fr. 17-60 l'hectolitre; 10 hectolitres ont été exposés en vente. Les prix des pommes de terre sont restés les mêmes qu'au marché précédent 1,200 kilogrammes se sout vendus 13 fr. les 100 kilogrammes. x de leur bourse ou de rétributions de leurs partisans x lesquels, notez bien, ont déjà pavé leur part pour l'entretien de vos propres institutions, votre premier x besoin, votre principale sollicitude sera de troubler x ces personnes dans l'exercice de leurs droits Toujours la même tactique, qui, pour être grossière et fort ancienne, n'en est pas moins incessamment répétée. Vous critiquez l'acte d'un prêtre? vous êtes un ennemi de la religion vous ne voulez pas de privilèges pour les sociétés ou les communautés religieuses ou autres vous cles hostiles la liberté d'association. Vous ne voulez pas que l'instruction publique devienne le monopole du clergé vous n'avez que de la haine pour la liberté d'en seignement Vous ne voulez pas que la majq-iuortc, supprimée par nos lois, se reconstitue sous prétexte de bienfaisance vous proscrivez la liberté de la charité On hausse les épaules et l'on passe sans s'arrêter, en entendant ressasser d'aussi plaisantes objections. Un système complet d'enseignement public est or ganisé et soldé aux dépens de tous les contribuables sans distinction; aux dépens des catholiques comme des libé raux, des religieux comme des mondains; et lorsque des personnes des deux sexes veulent, par vocation ou autre ment, se vouera l'enseignement, voire premier besoin, x votre principale sollicitude sera de tioubler ces per- x sonnes dans l'exercice de leurs droits Ainsi s'ex prime notre écrivain. (La tinte au prochain n'.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3