Chronique politique.
OsTiivor,
Le nombre des volants était de 417 ont ét»
élus: V. Brasseur, par 353 voix, et M. Janssens.
par 250.
ERIGES.
Nombre des votants (397. M. le vicomte de
Nieulandl. candidat libéral, ayant obtenu G66
voix, a été proclamé conseiller provincial.
«g—J
List* des ptrsonnts appelées faire partie du jury
pour la jsérie de la i' session, fixée au i5 Juin
i h5|, et résidant dans l'arrondissement judiciaire
d~ Ypres.
Vainien Berglte, Eugène, brasseur, Re-
ninglie.
Re.vnaerl-Van Eltlande, conseiller commu
nal, Wervirq.
3* Woussen, Pierre, boutiquier, Ypres.
4* De Cock, Pierre, négociant, Poperinghe.
l'ar arrêté royal du 22 Mai 1854, le sieur
Blundel Charles-Adolphe préfet des études
l'allumée du Brugesest nommé inspecteur
général de l'enseignement moyen, en rempla
cement du sieur Cugnière. décédé.
Par arrêté royal de la même date, le sieur
Gaotrcl, Joseph, professeur de rhétorique
latine l'athenée royal de Gaud, est nommé
inspecteur de l'enseignement moyen, en rem
placement du sieur Bernard, décédé.
lin 91 Uni nu 94 Inclus.
Le télégraphe électrique nous apporte des nou
velles de Constantinople du io annonçant que les
flottes bout bardaient Sébastopolleurs premiers
efforts ayant pour but la destruction des ouvrages
avancés.
Le duc de Cambridge et le maréchal Saint-Arnaud
étaient arrivés a Coiistantiuople la date du to.
Le correspondant de Paris revient sur le projet
d'emprunt dont il avait parlé, et ce qu'il en dit
rend le fait vraisemblable. H s'agirait, pour le gou
vernement, d'être autorisé, en l'absence des Cham
bres, emprunter Soo millions dans le cas où les
événements de la guerre rendraient cet emprunt
nécessaire.
Les nouvelles de Madrid parlent avec détail d'un
décret royal approuvant un emprunt forcé de i8o
millions de réaux, (45 millions de francs), destiné
i faire disparailie les embarras financier» dans les
quels se déliai le gouvernement. Nous tn ferons
connaître l'objet précis et la portée exacte, ainsi que
les motifs sur lesquels est fondée celle opération
financière. Disons seulement ici, que cet emprunt
sera remboursable en 4 ans, et qu'il produira 8 p. c.
d'intérêt annuel. On n'emprunte pas bon marché,
a ce qu'il parait, au-delà des Pyrénées.
La flotte française de la Baltique avance très-len
tement. A la date du 18 mai, elle n'avait pas atteint
Copenhague, et se trouvait dans le Grund-Bell sur
les côtes de Fionie. Une assez grande distance la
séparerait donc encore de la flotte anglaise, s'il était
vrai, comme on le disait, que celle-ci fût devant
Revel et Helsirigfors.
sait de chicaner une association religieuse les effets,
parfaitement léguux, d'un contrat de société conclu
a entre un sieur Pierre-Joseph Mclis et quatorze per-
a sonnes, dans le but de se procurer, par un travail
a commun, une existence conforme l'élal des sociétaires,
a d'être utiles au publ.e par leur travail et en se livrant
a renseignement des enfants, qui sera gratuit pour les
a pauvres.
Le tribunal de Charleroi et, après lui, la cour de
a cassation, ont repoussé les prétentions de eeux qu'of-
a f risquaient ets associés pour la seule raison sans doute,
a que ceux-ci portaient un autre habit que les membres
a des innombrables sociétés de toute espèce établies dans
o l'arrondissement de Charleroi pour les mille applica-
a lions de l'intelligence et de l'industrie humaine. Dans
a le second de ces procès te ministre des finances de
a l'époque faisait, au 2 juin 1852, (vous comprenez le
a ministre des finances au 2 juin 1852 Cela seul explique
a les persécutions qui font couler si peu de larmes tant
a la colère est grande d.ine, le ministre des finances
a de l'époque faisait, au 2 juin 1852, agir sou aditiinis-
a (ration de l'eiiregislremeut et des domaines contre les
a convi nt.uns d'un contrat d'association de trente Ursu-
a lines établies Maeseyck (Limbourg), contrat d'asso-
a ciaiion ayant pour but principal léducation des filles
a .de la classe indigente. Connue premier argumentM.
a le iniuistrc dis fiuainxs niellait en avant que le contrat
Nous n'avons pas de nouvelles ultérieures du
bombardement de Sébastopol. Tous les journaux
'-Mangers reproduisent la dépêche qui en annonce
les opérations préliminaires. Nous saurons dans peu
ce que vaut cette nouvelle, et si celte fois le télé
graphe nous aura apporté la vérité.
Un counait l'ordre de l'empereur d'Autriche et
un article de la Gazette officielle de Fienne, relatifs
i la levée de g5 mille hommes. Les concentrations
de troupes opérées sur les frontières du Nord et de
l'Est de l'empire, sont indiquées comme la cause
déterminante de celle nouvelle attitude de l'Autri
che. Le cabinet autrichien déclare, du reste, qu'il ne
renonce pas faire des efforts pour le rétablissement
de la paix.
Comme conséquence de celte levée, une dépêche
annonce que le gouvernement autrichien va être
obligé de décréter une augmentation de a5 p. c. sui
tes impé'S directs.
Une dépêche télégraphique annonce qu'une fré
gate anglaise avait échoué devant Odessa, et que
l'équipage avait été lait prisonnier par les Busses.
Le même bruit a couru a Londres, mais avec celle
variante, que l'équipage avait abandonné lafrégate et
s'était sauvé avant son échoueinent, et que la frégate
avait été brûlée par les Russes. Le fait de l'éelioue-
ment lui-même est révoqué en doute. Nous espé
rons, dit le Morning Herald, que ce bruit est une
invention de l'ennemi, comme la perte de la frégate
hélice de S. M l'Amphion, de 34 cations, dans la
Baltique. Le figer est une frégate vapeur de 16
canons, sous les ordres du capitaine Henry-Wels
GiU'ard. L'origine du bruit qui avait couru sur
VAmphion était une affaire très-hardie. L,'Amphion
aurait intercepté un navire russe eu vue et eu dépit
des hattei ies de Riga. Il est possible que la nouvelle
du figer ait uneorigiue semblable,et que le nouveau
chevalier russe de Saint-André, baron Sacketi, ait
adressé Saint-Pétersbourg un rapport digne de ses
énormes mensonges l'occasion du bombardement
d'Odessa.
11 parait quecerlains fermiers anglais n'envisagent
pas la guerre avec déplaisir, parce qu'ils n'y voient
que leur intérêt le plus proche, le .maintien du haut
prix des grains, lequel s'accroîtrait encore si, la
récolte étant médiocre, les approvisionnements il
Odessa devenaient impossibles. Ce l'ait paraîtra sin
gulier; il est positif cependant. Ainsi, le Times ra
conte que ces jours passés, dans un banquet donné
aux fermiers de M. Healltcoal, député de Tiverton,
durit lord Palmerslon est l'autre représentant, un
fermier a porté, et deux de ses confrères oui appuyé
le toast suivant A la santé de C empereur de Russie,
et puisse la guerre durer sept ans Le fîmes dit
cependant que ce toast singiilierexcita un liès-graud
tumulte, et il ajouteque malgré leur v it attachement
pour le haut prix de leurs blés, les fermieisdu
Devonshice lie partagent pas eu général des senti
ments si peu honorables.
Rien de nouveau des hostilités. Les journaux
français, anglais et allemands sont encombrés d'un
ramassis de dépérîtes et de correspondances relatant
des faits insignifiants, au milieu desquels il nous est
impossible d'en mettre un seul eu reliei.
Depuis l'arrivée du prince Napoléon Constant i-
nople, il n'y est question que de réceptions brillan
tes, de dîners et de bals. C'est préluder gaiement aux
hostilité», il vaudrait peut-être mieux réserver ces
grandes fêles pour la lin de la campagne, surtout si
a de société était nul, comme constituant une personne
a civile proscrite par uns principes constitutionnels. Le
a tribunal de Tongres a repoussé, son tour, les présen-
a talions de M. le ministre de» linaners. s
Quelle impression doit faire la lecture de ce loyal
expose Nous l'avons transcrit deux fois, cl il le méritait
bien. On chicane une association religieuse les effets
légaux d'un contrat qui n'a d'autre but que rie constituer
une société utile au public en se livrant l'enseignement
des enfants, gratuitement pour les pauvres Un chicane;
mais pourquoi? L'écrivain n'en sait rien; MM. le» Jésuites,
au nom de qui il parle, n'en savent pas davantage Ccst
sans doute, parce que les associés portaient un habit qui
offusquait ceux qui ont intenté le procès Voilà tout cc
que peuvent vous apprendre ces pieux écrivains.
Trente Ursulmcs font un contrat d'association ayant
pour objet principal a l'éducation des filles de la classe
indigente; et, au 2 juin I852y le ministre des finances
de l'époque les traîne devant le? tribunaux le barbare
cl pour premier argument il met en avant que le con-
trat de société est nul comme constituant une personne
n civile proscrite par nos principes constitutionnels
A q tel titre le ministre des Gnunces de l'époque se
permet-il de mettre en avant de pareils arguments?
L'écrivain n'en sait rien; MM. les Jésuites, au nom de qui
il parle, n'en savent pas davantage Les uns cl les autres
sa voilcut la face et s'écrient C'est, nous le disions
elle est heureuse. Dans toute guerre, il serait moral
et humain de ne se réjouir que quand elle e»t ter
minée. A ce propos, on pourrait citer nu mol admi
rable dù maréchal Bugeaud Le plus beau coup de
canon d'une bataille, disait-il, c'est le dernier.
Lu maréchal Saint-Arnaud est arrivé Constan—
tinople le 8. Le duc de Cambridge y est arrivé le
io, Les fêtes continueront eu leur honneur sans
aucun doute.
Le fils du vice-roi d'Egypte, Hami-Paclta, fiancé
i l'une des filles du Sultan, est arrivé In 8 uu matin
Coiistanlinople, apportant de riches présents et une
somme de 4 millions de franc», dit-on, en livres
sterling, et qui sera la bienvenue.
La Presse nous promettait, il y a deux jours, le
rapport d'Ouiei-Paclta sur la bataille de Tciteriia-
woda. Hélas cette grande bataille vient de recevoir
son coup de grâce, et c'est V Indépendance belge qui
le lui administre en ces termes
Nous recevons ce malin, par voie deTricste, dit-elle,
notre correspondance particulière de Constantinople du
8 mai. Au lieu du rapport attendu d'Oincr-Pacha sur la
victoire de Tcliernawoda, elle nous apporte le démenti
de tous les bruits qui ont couru sur de sérieux engage
ments qui auraient eu lieu sur les bords du Danube entre
les Russes et les Tures. Comme ou disait que ces engage
ments avaient été tous favorables aux Turcs, nous devons
croire ce démenti qui nous vient de Constantinople, car
on ne cacherait certainement pas dans cette capitale, les
succès obtenus par l'armée d'Omer-Pacha. a
Les ministres anglais ont été interpellés sur le fait
de lechouemeut d'une frégate anglaise devant OJes-
sa dans les deux Citantbres du Parlement (séance du
iy). Ils ont répondu qu'ils étaient sans informations
positives, mais qu'ils espéraient que la nouvelle
était contruuvée.
Cependant, le Times du 30 dit avoir reçu des dé-
pêchesqui semblent malheureusement la confirmer.
On sait que l'amiral Dundas a fuit offt ir au général
couiuiaiidanl Odessa, uu échange de prisonniers.
On avait dit que l'offre avait été refusée. Le duc de
Newcastle a déclaré la Chambre des lords que cela
n'était pas exact. Le général d'Osten-Sacken a seule
ment répondu avec beaucoup de courtoisie qu'il
n'avait pas les pouvoirs nécessaires pour accepter
cet échange et qu'il devait en référer au prince
Paskiewitsch.
Lord John Russell a annoncé la Chambre des
communes le 19, sur une interpellation qui lui avait
été adressée par M. Hutchins, que l'affaire du Black-
LVarrior était définitivement arrangée d'une ma
nière satisfaisanleentre l'Espagne et le gouvernement
des États-U tiis.
La population d'Athènes a appris, avec une vive
émotion, le 11 de ce mois, qu'un corps d'occupation
allait arriver en Grèce. Ou assure qu'à une nouvelle
sommation des ministres de France et d'Angleterre,
le rui Olhon aurait répondu qu'il ne pouvait ni
s'opposer a l'élan national, ni blàtner la conduite de
sou cabinet qui l'a secondé.
Le Journal de Francfort annonce que le prince
régent de Bade doit épouser la princesse Louise, fille
du prince de Prusse.
Ffiicore un trait du télégraphe électrique Il nous
avait annoncé le bombardement de Sébastopol. Eh
bien Sébastopol n'a pas été bombardé du tout. Le
Moniteur français nous apporte en effet deux rap
ports de l'amiral Hameliu, le dernier en date du 5
mai, où il n'est pas dit uu seul mot du bombarde
ment. 11 dit seulement qu'une division de la flotte
a bien, contre les religieux voues l'éducation du peupla
a que les principaux efforts sont dirigés
Mais, enfin, les boininus impartiaux, qui ne veulent
pas condamner les gens par cela seul qu'ils sont accusés
au uoin de MM. les Jésuites, désirent quelques éclaircis
sements sur les faits. Si le ministre des finances a fait
agir son administration de l'enregistrement et des do
maines, n'est-ce pas, peut-être, qu'il réclamait te paye
ment de quelque impôt? S'il a soutenu quo l'on ne
pouvait, par des conventions privées, déroger des lois
d'ordre public, cl s'attribuer les bénéfices de la person
nification civile, n'est-ce pas parce qu'il prétendait qu'au
décès de chaque associé il y avait transmission de la part
de celui-ci dans les biens de la communauté, et que par
tant il était dù un droit da succession
L'auteur du mémoire ne veut pas qu'il y ait d'équivo
que cet égard. Le seul moyen, dit-il, l'aido
duquel les individus associés religieusement pourraient
conserver entre eux les richesses acquisesfournirait
eneore d l'État d*s ressources spéciales Pour se tiuns-
(terme peiiPÉruKLLtNi.NT ces uns aux au mes Les Biens
v qu'ils auhaikxt acquis, il pabiihait, a ciiaqui mutation
par décès, que l'Etat prélevât 13 p. c. sur la valeur
transmise; car les religieux d'une même association
n sont rarement parents entre eux au degré aueccssibla.
|4J P. tW <lu aiém.ii'« (Ujè ait*.
li| P. 9».