chel 8 heures, ei la fermeture de nuit 10
heures Pendant l.i période d'été, l'ouverture
se ferait a 4 heuresla fermeture ail guichet
10 heures et la fermeture de nuit I 1 heures.
11 ne serait plus prescrit de demander une auto
risation préalable pour entrer eu ville de nuit,
seulement on sera astreint payer double droit.
Chaque personne payera en entrant ou en sor
tant. pendant la fermeture au guichet, 10 cen
times. Pour chaque cheval ou bêle de somme,
non attelé ou attelé une voiture destinée au
transport de personnes, il sera perçu également
10 centimes. Les voilures affectées au transport
des marchandises, pourront entrer moyennant
une redevance de vingt centimes par cheval ou
bêle de somme attelé ou attaché derrière le
véhicule Pendant la fermeture des portes, les
voitures chargées de marchandises pourront
entrer en ville, moyennant l'obligation de con
duire le véhicule devant le bureau de police,
de l'y laisser stationner, après avoir dételé les
chevaux, jusqii ce que les employés de l'octroi
aient pu visiter le chargement. Les peines
prévues par la loi communale seront appliquées
aux délinquants. Le Conseil, en admettant celte
tolérance, qui n'est encore accordée dans au
cune ville octroi, est mû par le désir de
donner au roulage toutes les facilités désirables.
Toutefois i! se réserve de revenir sur celte ré
solution si l'expérience en faisait connaître le
danger ou les inconvénients pour la perception
du droit d'octroi Enfin le Conseil a comme
dans d'autres villes où la station du chemin de
fer se trouve l'extérieur de l'enceinte, accordé
l'entrée gratuite chaque dix minutes avant le
départ ou l'arrivée de convoi.
La commission directrice du Monl-de-piélé
s'est adressée au Conseil pour le prier de de
mander ail gouvernement un nouveau délai de
deux ans. terme en déans lequel la suppression
des commissionnaires jurés devait avoir lieu,
d'après l'art. 4 de la loi du 40 Avril 18411; le
rapport de la commission des finances est défa
vorable cette proposition. Une longue discus
sion s'établit entre plusieurs conseillers. Les uns
se fondant sur le texte de la loi qui leur paraît
positive, veulent la suppression immédiate de
ces employés. D'autres croient les commission
naires jiués nécessaires afin d'éviter de plus
graves abus et croient que les termes de l'art.
4 ne sont pas obslalifsà une prorogation. Enfin
les conclusions de la commission des finances,
contraires au maintien des commissionnaires
jurés sont rejelées par parité de voix (sept con
tre sept), il est décidé par dix voix contre quatre
qu'un nouveau délai d'un an serait sollicité du
gouvernementavant de devoir procéder la
suppression des commissionnaires jurés.
A midi, la séance est suspendue.
A trois heures et demie, la séance est reprise
Les mêmes membres sont présents l'exception
surplus improductif dans la caisse, et cela sans vous
donner le moins du monde la peine de consulter ni le
n proviseur de la fondation, ni une autorité quelconque.
Cette conduite, messieurs, ne dénote de votre part, ni
déférence envers l'autorité supérieure, ni exactitude
dans l'exécution des volontés du testateur, ni zèle pour
l'instruction des jeunes gens de la commune de liuclie-
fortdont plusieurs pourraient avoir été mis, depuis
plus de deux ans, aux termes des actes constitutifs de
la fondation, en possession de bourses d'études qui
leur sont destinées.
Eu admettant qu'il y ait eu des raisons plausibles
pour différer l'emploi des fonds (ce dont je ne pourrai
juger en connaissance de cause que lorsque vous ui'utr-
rex adressé vos observationsvu que vous n'avez pas
jusqu'ici jugé propos de me faiie aucune ouverture
cet égard); il est au moins certain que les fonds qui
se trouvent.jen paisse depuis deux ans et plus, auraient
dû être provisoirement déposés la caisse d'épargne
et que la fondation subit dès présent, de ce chef, une
perle réelle de quatre cinq cents francs.
Que le système des administrateurs spéciaux est donc
admirable, et comme il assure parfaitement l'exécution de
la volonté des bienfaiteurs l
Après avoir ainsi géré les bourses, ils songèrent dis
poser de l'école et voulurent la confier aux Frères de la
lloelrine Chrétienne. Le conseil communal avait d'abord
aeccdé cette proposition; mais, avant toute exécution, il
revint sur sa détermination et revendiqua le plein exer-
de M le bourgmestre. M. Alphonse Vanden
Peereboom préside 1 assemblée.
M. le conseiller Belteorgane de la commis
sion îles finances, donne lecture du rapport sur
le compte de l'exercice de l'administration
des Hospices, ainsi que celui du fonds créé
pour assurer les propriétés bâties de cette in
stitution charitable contre l'incendie. Les con
clusions favorables sont approuvées l'imam-
mité. 11 est ensuite donné lectur e du rapport sur
le budget qui conclut demander, sur certains
articles du budget des éclaircissements. Les
allégations de celle pièce soulèvent quelques pro
testations de la part de plu-ienrs membres.
D'ailleurs le Conseil est saisi par un membre de
la commission des Hospices, de plans, projets et
mémoires concernant la construction d'un
hospice des vieillards et les changements faire
l'hôpital civil. Le Conseil avant de procéderj
une discussion approfondie de ces questions!
complexes et irrégulièrement introduites, décide
sans rien préjuger, quant au contenu du rapport
le renvoi de toutes les pièces l'administration
des Hospices, pour avis et considérations.
Depuis plusieurs années il avait été fait des
tentatives pour donner au concours communal
du bétail gras un développement plus large et
une influence plus sensible sur I élève et i'en-
graissage de l'espèce bovine dans noire arron
dissement. La Société agricole a suggéré diverses
modifications, l aide desquelles on peut espérer
que le concours communal attirera des concur
rents plus nombreux, puisqu'il sera réservé aux
seuls cultivateurs de l'arrondissement. Dautres
modifications seront demandées au règlement
sur le concours provincial et entre autres, des
primes plus nombreuses seront accordées aux
vaches, aux génisses et aux veaux tandis que
les prix pour les boeufs seront diminués en
nombre et en valeur, parceque l'élève et I eu-
graissage du bœuf forment l'exception dans
l arroudissemenl d'Ypres. Le Conseil adopte le
règlement formulé par la commission qui s'est
chargée de faire ce travail de commun accord
avec plusieurs membres de l'Association agricole
de l'aiTondissemeiil d'Ypres L'autorité supé
rieure sera priée de sanctionner ces nouvelles
dispositions votées par le Conseil.
Sur la demande du département de la guerre,
qui aurait voulu relier I arsenal la grande
caserne afin d'y transporter l Ecole des
enfants de troupece qui aurait entraîné la
suppression de la ruelle dite quartier Desuix,
un procès-verbal de cornrnoilo et d incommoda
a été ouvert, pour consigner l'opposition qu'au
rait pu soulever cette suppression d'une partie
de la voie publique. Lecture est donnée de celle
pièce, qui constate l'opposition du propriétaire
de plusieurs maisons de ce quartier. Ensuite,
par rétablissement de la station I issue de la
rue des Bouchers, celle ruelle est la communi-
cicc de ses droits. Les administrateurs spéciaux n'en per
sistèrent pas uiuins installer les Frères dans les bâti
ments communauxmalgré les décisions du conseil
communal; cl celui-ci lut enfin obligé de se pourvoir
devant les tribunaux, en attendant du gouvernement un
appui et une justice qui lui ont fait défaut jusqu'au 12
août 1847
Il existe dans la ville d'Audenaerde deux fondations
érigées vers l'an 1646 pour l'instruction gratuite des
garçons et des filles pauvres. Elles sont connues sous le
nom de George Stalms, leur fondateur, qui les avait
placées sous la direction d'une commission spéciale com
posée du magistrat de la ville et d'autres membres,
parmi lesquels les curés de deux paroisses dénommées
dans les actes de fondation. Eu vertu d'un arrêté de l'ad
ministration municipale d'Audenarde, du 7 fructidor an
v, pris en conséquence do la suppression de l'adminis
tration spéciale de la fondation prononcée par les lois
nouvelles, le receveur cessa ses fonctions, rendit ses
comptes la commission des hospices et lui rcinit la
régie des biens de la fondation. Originairement d'une
valeur capitale de 12,000 in. environ elle s'était accrue
successivement de divers legs, cl elle en reçut de nou
veaux sans nulle condition relative au mode d'adminis
tration, dupuisqu'elleavait été coufiécàla commission des
hospices. Sa valeur en capital s'élève maintenant près
de28,000 (r. Cependant elle n'a pu suffire longtemps aux
charges qui lui sont imposées, et elle a prélevé plus de
80,UU0 fr. sur les autres revenus des hospices. Les soin,
Cation la plus directe entre le quartier Saint-
Pierre et le chemin de fer.
Pour ces motifs le Conseil croit ne pouvoir
consentir celle absorption d'une parlie de la
voie publique et décide qu'il sera répondu en
ce au département de la guerre.
L ordre du jour public étant épuisé, la séance
continue en comité secret.
Dans la parlie de la séance qui a eu lieu
huis-clbs, le Conseil s'est occupé des fêles et
réjouissances de la kermesse communale. Plu
sieurs propositions ont été faites et elles seront
examinées par line commission. Toutefois, sur
une demande du chef-homme de la société
royale de S' Sébastien l'assemblée s'est mon
trée disposée intervenir dans le tir l'arc
organiser par cette société, pour un subside de
huit cent francs.
A Courtrai, le parti clérical mitonnait depuis
quelque temps une opposition la candidature
de M. Ernest Vanden Peereboom député sor
tant. On n'a pas oublié la fameuse rétractation
du bourgmestre Belhune et son insinuation
proférée en plein conseil communal charge
de M. Vanden Peereboom. L'idée de combattre
celte candidature doit avoir germé depuis, car,
hier, tout coup M. Tack secrétaire-com
munal de Courtrai, aide-de-camp de M. Be
lhune, a été posé comme candidat en opposition
M. Vanden Peereboom, par une réunion
anonyme souterraine. Aussitôt tous les libé
raux et même des catholiques, indignés de ce
tripotage, se sont réunis eu assemblée électorale
et ont maintenu la candidature de M. Vanden
Peereboom Les personnes les plus notables de
Coui liai au nombre de 94, lui ont donué ce
témoignage de sympathie, s'engageant faire
tous leurs efforts pour faire sortirsou nom triom
phant de l'urne du scrutin. INous conservons
I espoir que tous les hommes auxquels une
viléuie commise envers un homme honorable et
dévoué ses commettants, doit répugner, sau
ront faire renouveler le mandat de AI. Ernest
Vandeu Peereboom.
On nous annonce qu Bruges, une scission
profonde a éclaté dans le camp de la droite.
Les faiseurs piqués de la tarentule et conseillés
par un ex-haut fonctionnaire Irès-rancuueux,
voulaient lutter quami même et n'importe avec
quels candidats. Les véritables catholiques, ceux
qui fout du vole un acte religieux, qu ils n'ose
raient poser sans l'avis de leur confesseur, sont
peu enchantés de devoir voler pour des ex-di-
béraux, des transfuges. Un désarroi complet
est résulté de ce désaccord et ce ne sont que
les enfants-perdus du parti clérical Bruges,
qui tripotent encore, c'est le mol. dans l'espoir
de faufiler un triste sire dans la représentation
brugeoise.
du In commission sont irréprochables et le but que les
bienfaiteurs se sont proposé est scrupulcuscmcntohscrvé.
Cet étal de choses subsistait depuis on demi-siècle sans
avoir soulevé la moindre réclamation et l'entière satis
faction des autorités d'Audenarde, lorsqu'il prit fantaisie
aux curés des deux églises paroissiales, aidés d'une per
sonne qui se prétendait descendante du fondateur, de
réclamer de M. d'Auethnn une nouvelle application du
système des administrateurs spéciaux.M. d'Aneilian avait
sa disposition les arrêtés du roi Guillaume sur les fon
dations des bourses, li les avait très-souvent invoqués
dans des cas analogues; mais il eut recours, en cette cir
constance, un autre expédient.
11 soutint qu'en vertu de l'art. 84, n' 2, in fine de la
loi communale, l'administration spéciale de la fondation
avait repris force et vigueur. Cet article n'a eu d'autre
but que de maintenir certaines administrations spéciales
d'établissements de bienlaisnnce.érigés par décrets impé
riaux ayant force de loi, et aussi de confirmer la légis
lation en vigueur, en vertu de laquelle les fondateurs
d'hospices peuvent faire concourir des membres de leur
famille la gestion des biens affectés l'accomplissement
de leurs œuvres de charité.
Jamais on n'avait imaginé que les quelques mots intro
duits par amendement dansl'art. 84 de la loi communale,
pouvaient avoir l'effet d'abroger les lois suppressives des
mains-mortes et de faire revivre l'ancien régime tout
entier, quant 1 organisation des établissements de bien
faisance. Il «st évident que si la thèse de M. d'Anelhan