JOURNAL D'YPRES ET DE /ARRONDISSEMENT.
W l.MMT. - l* Année
Vires acquirit eunda.
ÉLECTIONS COMMUNALES DE LA VILLE l'YPRES.
Électeurs inscrits 588
Votants, lr bureau.
Idem, 2" bureau.
A déduire billets blancs
Total,
391
18
373
Majorité absolue187
MM. le Baron Vanderstichele de Maubus
BekePierre
Vande Brouke, Charles
Boedt-Lucien
Iweins-Fonteyne
De Ghelcke, Auguste
Boedt, avocat
Maieur, Auguste
Annoot. Henri
Hammelrath, père, médecin.
Voix perdues
183
176
173
164
163
164
167
122
50
17
52
161
160
158
159
149
156
154
lu
45
16
35
344
336
331
323
312
320
321
233
95
33
87
dhronique politique.
Oostvleteren, est tombé dans le fossé qui en
toure sa ferme et y a trouvé' la mort.
ABONNEMENTS Yprès (franco), par trimestre, 5 francs 50 c. Provinces,4 francs. L Progrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit
INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 50 centimes. êtreufressé l'éditeur, Rue au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies.
211
180
Noms DES CANDIDATS.
4r
BUREAU,
2"
ÉUREAU.
Le Moniteur belge du 28 octobre publie de#
arrêtés royaux du 26. par lesquels le médecin
de régiment Vanden Abeele, le médecin de ba
taillon de 2e classe Vleminckx, et le sieur Vande
Casteele, vicaire Oslende, sont nommés che
valiers de l'ordre Léopold, en récompense des
soins qu'ils ont donnés aux soldats de la gar
nison dOstende, pendant le choléra.
Des arrêtés de ta même date accordent des
médailles d'or, de vermeil et d'argent, un
certain nombre de militaires qui se sont distin
gués la même occasion.
TOTAL.
Tpres, 31 Octobre.
Littérature cléricale.
Nous avons diverses reprises signalé nos
lecteurs la rhétorique accentuée et forte en
couleur des organes cléricaux. Nous avons fré
quemment mis sous leurs yeux des échantillons
du style qui leur est particulier et tout récem
ment encore, la Patriede Bruges et le Bien
Public, deGand, nous en ont fournis d'assez
saillants; c'était alors dans le genre politique:
c'est bien encore la prose du Bien Public que
nous empruntons aujourd'hui, mais c'est dans
le genre littéraire qui ne le cède en rien l'autre,
comme on voit. Il s'agit d un livre nouveau.
Nous ne l'avons pas lu, nous ne savons donc
pas quel mérite de justesse peut avoir l'appré-
cialion du journal gantois, mais coup sûr, il
est facile de juger celui de son style un fa
meux coin
L'auteur, grogne la feuille cléricale, a eu le triste
courage de fouiller toutes les littératures anciennes et
modernes et d'y puiser les jugements la fois les plus
sévères et les plus grossiers des auteurs qui ont écrit sur
les femmes il a composé ainsi une espèce de cloaque où
toutes les pourritures enfantées par des imaginations en
délire s'étalent et croupissent au grand jour. A côté des
satiriques anciens viennent se dérouler d'iqnobles extraits
des écrivains de la Renaissance et du dix-huitième siècle,
tels que Diderot, Duclos, Voltaire, pour finir par la fange
contemporaine représentée par F. Soulié, J. Janin, L.
Desnoyers, Balzac, etc.
Qu'il nous suffise de dire qu'on y trouve des pages
que n'avouerait pas uu portefaix ivre.
Et voilà C'est seulement un des nombreux
morceaux de semblable aloi, que notre crochet
a remené du fond de la holte où le journal de
Gand a puisé tout l'article; iU peut suffire
faire juger du reste.
On ert conviendra, H serait difficile de mieux
appuyer les préteutious qu'ont les organes clé-
rivaux aux convenances, eu bon gouti l'élé-
Du 99 Octobre au 31 Inclus.
Le Morning-Poit, qui ne manque pas d'une cer
taine lou'gUe,et qui,la passion anglaise, unit un zèle
bonapartiste tiès-prononcé, disait il y a deux jours:
Il est probable qu'au train dont elle marche, la guerre
durera encore deux ou trois ans. Sébastopol peut être pris
et on peut enlever la Russie sa domination dans la Mer-
Noire; mais la prise de Sébastopol n'entraîne pas comme
conséquence nécessaire la conquête de la Crimée, et cette
conquête même n'ébranlerait pas l'empereur de Russie.
Les vastes frontières de la Russie, son climat, l'atti-
lude des puissances allemandes, nous mettent dans l'im-
pn*Sil)ilit*â ri,» purica uw a# mws au wur «le SOrt territoire^
j et s'opposent ce que la guerre ait une prompte couclu-
sion.
Le lord maire de Londres disait dans un banquet,
le 50 de ce mois
Je prie mes compatriotes de ne pas se faire d'illusion,
valion de la pensée et la noblesse du langage, et de ne pas croire que nous soyons engagés dans une
Les étourdis comment ne s'aperçoivenl-ils pas petite guerre ou une lutte temporaire. Soyez-en certains,
qu'en voulant jouer l'indignation et l'énergie, """s smnmes engagés d.ns une guerre longue et difficile.
ils ne sont que grossiers, vulgaires et bas U Ttm" a Plus'"»» le même langage.
Il y a quelques jours, I Univers, de Paris, le mult,Pl,e,• eS C,'al,0{ns'
n J i-.- I I u I '..in I là suffisent. Nous pouvons donc le répeter: la prise
Robert politique de la bande a qui lant de Ber- de „,est pag u ix> la et
Irandî* donnent Ifi ré|>lic|ue dans nolic ptui-êire l? guerre genérdlei
reproduisait l'aimable discussion entamée, il y
a peu de temps, par ce même Bien Public
l'endroit des franc-maçons, discussion dont
nous avons favorisé nos lecteurs de quelques
extraits. Le journal parisien, tout en traitant
le digne organe gantois d'excellent (cela va de
soi)s'étonnait cependant que de pareilles choses
pussent élre dites publiquement. Nous verrons
s'il en émet unquel sera sou avis sur ce der
nier morceau de littérature de cet excellent
Bien Public.
(Revue de Namur.)
Si les armées alliées étaient obligées de lever le
siège, nous ne croyons pas non plus que ce fût la
paix; mais il sertit plus raisonnable de l'espérer,
parce que la Russie ayant vu son prestige un peu
relevé par une belle défense, pourrail peut-être se
montrer plus disposée céder aux sollicitations de la
Prusse et de l'Autriche, et l'hiver aidant, la diplo
matie pourrait arranger les choses avant le retour de
la belle saison.
Nous venons d'exposer les deux cêlés de la situa
tion; chacun peut choisir suivant son goût ou ses
sympathies. Nous ajouterons seulement un mot:
Dans la question d'Orient, la Belgique n'a qu'un seul
intérêt aujourd'hui c'est qu'on la règle le
Par arrêté royal en date du 28 Octobre 1854, pô7sible,Tt qu'on rendeTl'Éuropo'
r"'"F"s8(*UI'(Ie 4e au Collègeun(J pajx e( durab|e< Nos vœux doivent donc
nomme professeur de4ge porter vers la solution qui doit nous faire arriver
le sieur Hurdebise. professeur de 4" au Collège
communal d Ypres, est
6e latine l Athenée de Tournaien remplace
ment du sieur Delélré, promu la chaire de 4a
au même établissement.
Le bateau de pèche n° 93 appartenant au
le plus promptement A ce résultat.
II est question depuis plusieurs jours de la rentrée
des Russes dans la Dobrudscha. Venant des journaux
allemands, cette nouvelle nous avait paru suspecte
et nous n'en aviuns rien dit. Us y reviennent aujour-
vec une nouvelle insistance. D'après l'Oet-
port de Calais, a élé trouvé couléprès de la d'hui avec une nouvelle insistance. D'après COet-
côle Belge, le 26 Octobre, par le nommé Maes. deuUche-Poèt et la Correspondance lithographies,
pêcheur la Patiné, lequel est parvenu le 3o,ooo Russes se seraient réellement avancésjus-
remettre flot, avec l'aide de quelqc.es-uus de f 8 aP''"n 61
bre, Isakicha. Toullcha et Malchin. Ou ajoute qu
ses camarades On ignore le sort de l équipage ||OUVe„et ,.arlrtë„ tu a fah égaIiffieut un
qui était compose du patron Lentheultrois moatemenf sur la Dobrudscha.
matelots et un nbousse. j {J,le lettre de S'-Pétersbourg porte que l'on vient
an de mettre sur pied de guerre la réserve de la garde
En rentrant cher lui, dans la nuit du 28 au 29 jmp£riale, qui se composerait de 3n,ooo hommes.
Octobre, te sieur Jacques Garmyn, cultivateur, L'Empereur lésa passésen revue, et a profilé de cette
circonstance pour bénir, la tète de ses troupes, les
deux grsudt-ducs Michel et (iicelas, qu'ea dit devssr