JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Vires acquirit eundo. -, M" 1,415. 7— 14" Année Jeudi, £3 .liveubre 1*54 ABONNEMENTS: Ypres (franco), par trimestre, 5 francs 50 c. Provinces, 4 francs. I Le Paor.nèsparait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 50 centimes. être adressé l'éditeur, Rue au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. Tpres, 33 Novembre. V. t i l TILLE D'YPHES. UosatiL comnosal. Séance publique fixée au Jeudi23 Novembre 1854, neuf heures et demie du mutin. oidrk du jour i* Émettre un avis A. Sur le cahier des charges, clauses et condi tions pour la vente du bois taillis, coupe de 1855, sur les propriétés des Hospices civils; B. Pour la vente des arbres hors de croissance sur quelques propriétés des Hospices, situées dans les communes de Krielen, Zillebeke et aur le terri toire de la ville d'Ypres; C. Sur la radiation d'une inscription hypothé caire prise pour surêlé d'un capital prêté par les Hospices. a* Approuver le compte i853 et le budget de l'exercice i855, du Bureau de bienfaisance. 3* Délibérer sur une demande de crédit sup plémentaire, formée par le bureau administratif de l'Ecole moyenne. 4* Statuer sur une délibération des Hospices tendant majorer le fonds spécial d'assurance. 5* Sanctionner la délibération du Bureau de bienfaisance, tendant a être autorisé payer une sommede fr. 3,oi4, pour les droitsde succession du legs fait par M. François DeCodl. 6* Statuer sur une proposition faite par M. Fiers. 7° Dépôt du rapport sur l'administration et la situation des affaires de la ville, aux termes de l'art. 70 de la Loi communale. L'hiver semble devoir être précoce, car de puis hier soir, la terre est couverte de neige, lin vent du nord-est accompagné de rafales, a soufflé toute la nuit. A huit heures du matin, le thermomètre marquait un degré en-dessous de glace, mais bien que le baromètre soit des cendu grande pluiela température s'est présence. Lorsque toute la presse Belge a dé montré, par de longues études, par des argu ments sans nombre, les innombrables avantages de la ligne directe proposée par MM Delaveleye et Moucheron lorsque une foule de corps constitués en ont, par des voles unanimes, reconnu l'évidente supériorité, il nous semble popr le moius étrange que le gouvernement se laisse encore arrêter par des considérations d'in térêts privés qu'on devrait écarter alors qu'il s'agit d'une question d'intérêt public et de prospérité nationale. Trop de considérations militent en faveur du projet Delaveleye pour qu'il nous soit possible de les énuméier ici. Il se prolonge jusquà Eecloo et Terneuzen et ouvre ainsi, nos in- dusliies et notre commerce, le vaste marché de laHollaïule; il nous amènera directement et avec une économie de cinq francs par lonne, les charbons et les autres matières pondéreuses du Butinage, avantage que la commission d'en quête a déclaré ne pouvoir être réalisé par aucuue ligue concurrente; il nous artiènera de même les produits des bassins de Charleroy et du ceutre; il a l appui de la direction des che mins de fer, de Mr de Rothschild, dans le Bori- uage, et vers Paris par Maubeuge; et enfin, il 11 exige du gouvernement aucun minimum d'in térêt, et il a des capitaux tout prêts, .circon- slaucequi infailliblement viendra, pour.quelque temps, faire régner le bien-être dans nos classes laborieuses. Ce»l sans doute aux réclamations intéressée* de la Société des chemins de fer de Dendre et VVaes que l'on doit attribuer les hésitations du gouvernement. Celle opposition, non* la con cevons du reste, puisque l'État supporte les frais que nécessite le matériel de celte ligne, frais qui d après ses propres comptes montent 52 p. °j0et que Dendre et Waes perçoit de adoucie et la neige qui était épaisse de quelques - pouces, est en voie de disparaître en peu de U9 P" la r*f?lle brule lanl 8Ur fia f" ligne que sur celle de I Etat quand les stations temps. VVP quand elle sont point d'arrivée ou de départ. El de ces calculs il résulte que l'Etat travaille annuellement 27 p. °/0 de perte Le feu a été mis, samedi soir, une meule de foin hors la porte de Dixtmide, près du cabaret le Kalfoaert. Elle appartenait au sieur 'a concession de la ligue directe de S1 Vanden Broele. négociant, et a été entièrement Ghislaiu, aurait pour résultat immédiat de faire cesser cet état de choses si nuisible au trésor et notre commerce. Nous espérons donc, que le gouvernement saura enfin se dégager de ces entraves qui gênent et arrêtent son action et qu'il saura rendre satisfaction aux intérêts multiples qui sont en jeu, aux réclamations énergiques que la voix publique a soulevée* dans la presse de tout le pays sans acception d opinions et de partis, en acceptant dans le plus bref délai le projet Delavelrye-Moucheron. La section centrale chargée de l'examen du projet de loi concernant les denrées alimen taires s'est réunie hier malin sous la présidence de M. Delfosse. Elle a dépouillé les procès-ver baux des sections et a engagé le ministre des finances modifier le'df'oj^f dé loi dans le sens dé la prohibition des grains la sortie. Le 11 n-jc 111 II- 11 1 L'J Hlt a été ministre, avant de se prononcer sur le parti semble qp'il se propose de prencîie, a désiré eu référer que le pays s'est assez éoergiqueraenl prononcé au conseil des ministres. fl sur la vafeur des divers projets qui sont tnj La section centrale a eu hier au soir, 8 Vanden Broele, négociant, consumée. Deux autres meules de foin qui se trouvaient cinq mètres de là, ont pu être préservées, grâce la direction intelligente donnée aux me sures prises. La norhmée Barbe Coleman, âgée de 27 ans. mendiante, demeurant Wynghene, a été ar rêtée le soir même comme prévenue d'être l'au teur de ce crime. La perte s'élève 500 francs. La meule n'était pas assurée. i i - Chemin de fer commercial de S' Ghlslaln Gand. Nous avons le droit d être étonnés des len teurs que met M. le ministre des travaux pu bliés se jJrdboncfcr dans la question du chemin de fer commercial qui doit rattacher les Flandre» au Dainaut'. Assez longtemps déjà celte quèstion a été débattue devant je public, çt i| nous heures, une nouvelle réunion, laquelle a assisté M. le ministre des finances. La section centrale chargée de l'examen du projet de loi dont le but e»t de diminuer le taux de la décharge l'exportation des eaux-de-vie indigènes, s'est également réunie sous la prési dence de M. Delfosse. Elle a commencé le dé pouillement des procès-verbaux et a nommé rapporteur M. Mercier qu'elle a chargé de demander divers renseignements au ministre des finances. Un journal dit rjue le ministère parait décidé proposer aux Chambres la prohibition des seigles la sortie La chambre de commerce d'Anvers ne fait plus d opposition celle me sure. Il se fait par la Holland<e de forts achats de seigle pour compte hollandais. La section centrale chargée de l'examen du projet de loi relatif aux denrées alimentaires, après avoir entendu les explications de M. le ministre des finances, s'est prononcée, l'una nimité moins une voix, pour la prohibition dq seigle et par trois voix contre deux pour ls^ prohibition du froment. 11 y a eu deux absten tions. M. Vermeire a été nommé rapporteur. La Chambre ne représente pins l'opinion dn pays. On lit clans la Gazette de Ment Ce mut du Jour nal de Bruges est pai faitemeni vrai La Chamltrp de» représentante ne représente plue Vopinion du pays, parce que sa majorité esl catholique, alors que les dernières élections des communes sont libérales. Le pays nomme Fièreel la Chambre, écho infidèle de l'opinion publique, répond Malou notre assem blée suit la direction que lui imprime les de Theux et les Delehaye, alors que la majorité du corps élec toral se prononce en faveur d'une politique sincère et progressive. L'accord n'existe plus, et la représentation na tionale est un non-sens. Ce qu'il y a surtout de remarquable dans cette majorité de hasard, c'est qu'elle esl formée sans élections De majorité li bérale, elle s'est faite majo rité catholique sans que le pays se soil prononcé et par le seul travail des passions parlementaires et des iutéiêts personnels. L'ambition de quelques-uns et la faiblesse de quelques autres ont suffi pour opérer une transformation contre laquelle les communes belges viennent de prptester. La majorité libérale s'est abstenue dans ce dernier vote, et elle a eu raison. La majorité de la Chambre est catholiqu», laissez donc parler la majorité; lea sifflets la forceront bien un jour se taire. Pendant le mois d'octobre, 2.139 lettres ont été renvoyées au bureau des rebuts, les adresses étant incomplètes, illisibles ou inexactes. Parmi ces lettres. 84 contenaient des valeurs pour une somme d'environ 2.000 francs. I ijr il-J i' ,A partir, du lr décembre prochain, une re mise de cinquante pour cent sur les prix du tarif, sera accordée, pour le transport, par le chemin de, fer de l'Etat, des denrées alimen taires destinées nuie administrations commu- nale» aux hospicet et autret établissements de bienfaisance

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 1