I 9 ^g—
A, T - Hisunn. ««iirin. total.
1854 275 249 524
1855 213 221 434
Différence en moins. 90
1854 31
1855 20
Différence en moins. 11
1854 V 98
1855 .I1; :u82
m Différence en moins. 16
MASCULIN. riMIUa. TOTAL.
1854 199 248 447
1855 284 314 598
.r';nt, m y
Le conseil communal de Bruxelles a, Tor
dre du jour de samedi, l'installation de M.
l'eçhevin Lavaliée el la formation des sections
pour l'année 1$$'. jj 9{, 'hi ,V. !)7-
Des journaux ont dit que quelques jours avant
les dernières élections communales, M. Roussel
el plusieurs de ses amis avaient donné leur dé
mission de la société Union et Libertépar
suite d'un dissentiment survenu entre eux et M,
d'Anethan, l'occasion du choix des candidats
qui viennent d'échqiier. .On annonce aujourd bui
qu'iine nouvelle Société électorale est la veille
de se former, sous le patronage de M. Adolphe
;RçtyM£j|r)(] .ooionsH ,alrtT) rJiu.1nui8 JtëM
M. Van Humbeek est le septième conseiller
communal de Bruxelles, mort en moins de
deux ans. Les autres sont MM. Veihujsl, de
Hemplinne, Maeslraelen, Saohman, J. Barlels
et Blaes. j* r.
Les étudiants de l'Université de BriiieHèà se
sont réunis mardi matin, et ont voté une hdresÂe
de féliciiations leurs camarades de l'Université
de Gand, l'occasion de leur conduite dans
l'affaire qui à'est passée récemment propos du
cours de M. Brasseur. Çlhdépènddriàe.)
ini 1 i
Un fait très-rare et digne de remarque s'eàl
passé létal-civil de Huy
A un acte reçu par l'officier de l'état-civille
4 courant, ont comparu le père pour faire la
déclaration d'un enfant mâle;et comme témoins,
Taïeul et le bhàïéùl. Ainsi qualité persofines
présentes formaient quatfè'généralidnéi'
I
On lit dans le' Jbu'ïnàl de Liège, 9 janvier
li a paru hier nrr nouveau journal Liège,
intitulé la blvuie. On cite comme' principaux
promoteur* èt direétetirs de celle nouvelle pu
blication MM. Uapitainé-, ancien conseiller
provincial, président dé la cbartbte dé cbm-
merce; Jules Nagelmètekers, aUminislhiteur de
la société de la Yieillè-Mbnlagnfe;i!Regnier-
Poncelet, de La Rousselière, Geoffroy de Ches-
Iret, etc. Ce journal annonce vouloir adopter
le programme du ministère du 12 août.
La cour d'appel d'Orléans va être appelée
statuer sur un procès assez curieux. Uà ecclé
siastique, nomme président d'une société de
secours mutuels, refusa d'admettre en qualité
de sociétaire, un habitant de Blois, par ce seul
motif que ce postulant était protestant.
L'ecclésiastique expliqua son refus en disant
que lopt mariage, qui n'était pas célébré seJojt
le rite catholique était illégal et nul. Les déve
loppements donnés par cet ecclésiastique son
opinion l'ont fait traduire devant le tribunal de
Blois, où il s'est entendu condamner comme
diffamateur. C'est de ce jugement qu'appel est
interjeté devant la cour d'Orléans.
Un épouvantable malheur est arrivé, le 27
décembre, Labenne (Lancleji'M. Laborde,
occupant une métairie, avait envoyé vers sept
heures du soir ses cinq-enfants en bas-âge dé
pouiller du maïs dans vin grenier. Selon la
funeste habitude qui règne partout) dans ces
contrées, lu ne chandelle de résine servailà éclai
rer le travail des enfants une étincelle tomba
sur la dépouille du maïs el I; enflamma.(.Le feu
gagna rapidement el embrasa tout le grenier.
Aux cris do ses enfants, le mqlbeu.reux père
acço.uru.t et sy précipita au milieu des, flammes
pour les sauver, il y parvint; mais, voulant,pé-
.uylier de nouveau dans le grenier pour com
battre l inceudie, il fut victime de son courage
le.plancher, mjpé par le feu, s'écroula, ef.je
malheureux Laborde, entraîné dans cette chute,
tomba au milieu du brasier, où il fut entière
ment consumé. tl
La veuve Laborde et ses pauvres petits ,enr
fanls, dit le Messager de Cazofine, ont tout
perdu, meubles et récoltes. Le sinistre est éva
lué trois mille francs; rien n'était assuré-
Nouvelles diverses.
t 1 1 -
Arrondissent1 de S'-Denis. 2.33,792 ij>
ia rwt; Sceaux 1 m r.
•SslilHII C" w.
--
r- f-.jr -1 f
Cliroiiîquc politique..
1 - 1 .-.iiusa
État-civil d'Yprcs.
NAISSANCES.
-Vj.
«ORT-NÉS.
HA RI AGES.
.1 C il! 1 i- DÉCÈS.
eqioo «8 «iol srw; Wi$iîl?nce en P1"8, -151
plèle ignorance des événements domestiqués îjuî se pas
saient autour d'elle. On lui avait même fait ira mystère
du mariage récent qui lui rendait un père et un protec
teur, afin de lui épargner une émotion de joie, qui pou
vait lui devenir funeste eomme(pue émotion douloureuse.
L'art intelligent qui veillait sur elle semblait infuser
dans ce corps expirant upe vie .-artificielle qui suffisait
aux besoins de chaque jour.
Un malin, le comte Piranese, selon son hàbjtude, at
tendait le médecin après $a visite, ppprfui faire la triste
question, toujours suivie de la même réponse. L'homme
de l'art sortit cette fois, avec un'rayon dé joie sur la
figure, et serrant la main du comte, il lui dit voix
basse C'est le moment critiqué; une heureuse révo
lution emportera le,mal; ayez bon eS|>oir; inàis,'de
grâce, pas on mot-à la mere; il serait trop crttel lie la
tromper, car la crise qui sauve peut tuer; cependant
tout se présente bien.
A cette nouvelle inattendue, le comte garda un silence
singulier, et ressentit une émotion dont il ne put ,s!ex-
pliqucr la nature; surtout il s'étonnait de n'avoir pas
trouvé un élan subit de joie dans l'annonce de là guéri-
son possible cl prochaine de sa fille Céetlia. Ce fut aussi
2
io ,Jud 5h i1 im]:
U J/unitaire du bureau des longitude» pour 1856
vient de paraître. Nous y voyous qii'ii est né
Paris, en<i&54, 3ë,4&4 enfants, dont >11;
Garçons -. i8,38i ia
Filles. j. i8,qfi3
Sur ces 36,464 eufanU, il y a eu, i ,717 eufahts
naturels, dont 3,o83 ont été reconnus, et 8,644 8U'
ne ne l'ont pas été.
11 est decede 40.Q00 individus.
Les deces ont, par conséquent, dépassé les nais
sances de 4,5o4-
Le nombre des mariages n'a été que de i 1,329.
La populalion de h'ville de
Paris est de1,053,262 habitants.
Populalion de la Seine. 1,422,06*5 habitants.
Lapopulalion totale dénia :r
France, étpit «le. 33,783,969 individus,
non compris l'Algérie et les
colonies. .mr,,n
On lit dans un journal
sans aucun effort de discrétion qu'il ne redit pas sa
femme la èonfidence du médecin il lui sembla que si
feette recommandation de prudence ne lui eût pas été
faite, il aurait gardé la même réserve sans trop en ap
profondir les motifs.
Cependant le mnrasme qui minait lentement là jeune
demoiselle avait falt'placé àTétiergiqne réaction du sang;
la maladie prenait1 On caractère aigu qui ânnonçàtl une
solution Heureuse ou fatale. Habituée dépuis longtemips
l'idée d'un grand malheur, la comtesse Pirârtese atten
dait la catastrophe avec une héroïque résignation.
Un matin, après une nuit d'angoisses, (a pàùvre mère
de Cécilia s'était retirée dans son oppartcmeril pour
prendre quelques h étires dé repos. Le comte, son mari,
veillait seul au cbevei dé la malade. 1
Ln molle clarté dn soleil' levarit se répandait dans la
«hambre, et la croisée du nord,'toute large ouverte,
laissait pénétrer dans l'alcôve fiévreuse le parfum des
fleurs, la fraîcheur du matin, la brisé du fleuve, les sou
rires du ciel. Piranese Sè pencha sur te visage de'Céoilia
pour l'eXnminer de près avec un« attention inquiète. En
ce moment, uné transformation visible s'opérait en elle;
tes teintes lourdes et enflammées qui chargeaient lé
luoq àolhàlaeoin JàeoJianl «sm/11 il eo! luoq nm I
JEUNE HOMME A MARIER.
Le nommé A... B..., tirant au sort le 18 janvier
prochain, et n'ayant aucune sympathie pour l'état
militaire, désire se marier avec une personne qui
pourrait le faire remplace*? M.
a S'adresser au bureau du journal.
On écrit de Stockholm, 29 décembre
En Suéde, les femmes n'entrent poifft^lans les
cafés. L'usage et les convenances le leitr' interdisént
si rigoureusement que jamais on n'dt vu encontre
pays une personne du sexe parmi les consomma
teurs de ces établissements, bien que dans beaucoup
d'entre ceux-ci, le service se fasse par des servantes;
aussi l'étônn'emeut fut-il grand dans le nombreux
public qui, dimanche dernier au soir, se trouvait au
café suisse du bazar du Port-Nord, lorsque l'on y
vit paraître une jeune dame mise avec une élégance
extrême et dont le maintien, les manières, les gestes,
Wnoï.çaient qu'elle devait appartenir la haute
société. Celte dame s'assit une petite table et de
mande une glace qui lui fut servie sur-le-champ.
Les jeunes gens se levèrent de leurs sièges pour con
templer ce phénoniène insolite, et aussitôt la dame,
poiré éviter leurs regards,'se mit k lire dans un
journal. 'j it i l 1 b «si i>
Au bout.de quelques mjnulesj lorsque la curiosité
des hommes semblait satisfaite et qu'ils se furent
rassis, ia.j^uiie femme se leva assez vivement,s'ap
procha d'une table placée vis-à-vis d'elle et étendit
la main gauche afin de prendre un journal, tandis
qu'en même temps, avec sa main droite, elle tirade
son manchon un pistolet, l'arma et l'ajusta. Heu
reusement, un militaire qui se trouvait derrière
cette femitiè', lui saisit le bras porté détournée le
coup, lequel partit àyecr(i:ne forte détôiiatfon. Le
pistolet avait été chargé de deux balles, qui toutes
deux-'avaient lrarersé, en le brisant, un lustre en
cristal et s'étaient logées da.us Je plafond, pe
tite distance l'une de l'autre.
La dame a été arrêtée el conduite l'hôtel de la
direction de police. Après avoir été interrogée par
du jnged'instriictiôUj'elle aété mise àu secret/C'est,
dil-otj, la veuve d'un officier'Supérieur dé l'armée.
Cette affaire a produit 'ufne sensation extraordi
naire. On se perd en conjectures stir> le motif qu'au-
raitueu la jeund femme pour commettre l'action
que nous venons de raconter. ,u r
.tenu IO Janvier an Inclus.
Les nouvelles'sont nombreuses él importantes.
Deux d'entre elles éclàircisseut des faits considé
rables .restés jusqu'ici dans l'obscurité.
La Suède, malgré le traité du 21 novembre, veqt
conserver une neqtralité Complète dansda guerre.
Lofait est officiel. Il se trouve consigné dans ui e
circulaire adressée par le ministre des relations ex
térieures ses agents diplomatiques l'étranger.
Ce document dit en termes exprès, que l'alliance
est purement défensive; qu'il dépendra de la Russie
d'en empêcher l'application, puisqire le traité ne
produirait son effet que par àUite d'une dgrèssîon de
sa part. Ce traité, ajoute le mîniAtre, ;n'apporte
point de changement notre situation actuelle;
notre.déclaration de neutralité consiste toujours,
et elle continuera être appliquée comme elle l'a
été jusqu'à ce jour.
La seconde nouvelle concerne le Danemarcx.
Celui-ci déefare par une circulaire, qu'il veut rester
entièrement neutre, et décliné toute solidarité avec
le traité suéd'ôis dû 2 1 novembre.
i
front, lcS pânpièrës et lès joues, avaient disparu une
pâleur tranquille et légèrement nuancéç de rose remenait
la sérénité sur la figure de Cécilia. Le mai venait d'être
vaincu par la vigueur du sang romain et par ce merveil
leux dictame aérien qui evfule éternellement des mon
tagnes de Tibur. La jeune demoiselle dormait de ce som
meil calme qui donne la force et la vie, et annonce le
retour de la santé.
Un sourire de songe courut sûr le visage do Céetlia.
Piranese,tressaillit la jeune fille prononça quelques pa
roles confuses et se réveilla... Le comte recuja comme de
terreur; il avait vu luire, dan§'un orbîlè demi ouvert,
un regard d'aàur depuis longtemps éteint; il nvoit en
tendu un Cri de surprise; it assistait un miracle. Céci
lia, éblouie par la elarté du jour,'referma vivement ses
yeux et mit ses mains sur ses paupières, comme pour les
garantir du coup brûlant qu'elles venaient de recevoir.
AU! mon Dieu! dit-elle d'une voix sourde, est-ce
encore un songe? i:
Elle rouvrit ses yeux avec une précaution timide, jeta
un rapide regard dans la chambre, et poussa un cri de
frayeur et d'clonncracnt clic était seule; le comte Pira
nese était sorti. [La suite au prochain r°.)