Nous ne doutons pas que le public ne lui fasse
£>on accueil. -,
v .M
Voici la circulaire que l'Association libérale
vient d'adresser aux électeurs de l'arrondisse
ment de Bruxelles, relativement l'élection du
12 février
Messieurs, v s
L'échec essuyé par le parti libéral, Anvers,
en 1854, a fart un grand vide dans le Parlement."
Dans tout le pays, un sentiment unanime
de regret accueillit l'élimination d'un homme
dont le nom se rattache aux plus«gWiebx sou
venirs de la Belgique indépendante. Aussi l'Asso
ciation libérale ne fut-elle que l'interprète de
l'opinion publique, lorsque, par un élan spon
tané, elle proclama
M. Cir^BLÉsTÎOGIEk"""1"'1'""1
candidat pour la place vacante là Chambre
des Représentants. i 1 0 J
Inutile, Messieurs, dé chercher justifier ce
choix devant vous, inutile de rappeler lés titrés
qui ne sauraient s'effacer de votre sOiiVènir les
électeurs de l'arrondissement de Bruxelles le
prouveront par leur empressement, se'renc/re,
en grand nombre, au scrutin du 12 février.
Mi ROGIER est digne d'une telle manifes
tation; il est digne de vous, Messieurs, dé ré
compenser ainsi les services rendus la'patr'fe.
Le Comité de l'Association libérale'ét Union
constitutionnelle
i- --ruwY. lJ us» ràVuv,'») td .iii£(L»li;)çiîî «O
Le SecrétaireLe Président,
Jules Guillery. Yerhaegen aîné.
ja-jst, f i
Un ouragan des plus impétueux régné
l'avant-dernière nuit sur la capitàîèl, accom
pagné d'une pluie abondante tombant par ra-
falet.'< owtaJq joob! lu
1 i i 3
11 paraît douteux maintenant que la satlè de
la Monnaie puisse être prête d'ici fa fin dè
l'année théâtrale, et son ouverture'n'aura
suivant toutes les probabilités, qu'ail "mois de
septembre. Il ne faut pas se plamdre'de'ce fê
tard il faudrait se plaindre du contraifè'; les
travaux précipités ne valent rieii, et d'ici au
mois de septembre on aûfa tout le'temps né
cessaire pour que cette {jrandé entreprise !ffè
laisse rien A désirer. '1,!" !'1'"
Le Nestor des jurisconsultes hollandais, M.
Van Hall, a reçu le 4, l'occasion de son 88e
anniversaire, une médaille d'or qui lui a été
offerte par le barreau et les membres dur par^
quel d'Amsterdam, .i i - iii «patio j
j
On ne parle en de moment, Madrid ,'!t|ue
d'un crime dont les auteurs sont encore incon
nus. - :.i ci Kl'itu/ f»ii
Un des premiers médecins dè la capitale fut
appelé dernièrement une heure avancée deda
nuit, pour donner ses soins une malade qui
était en grand danger.
En sortant de chez lui, il se vit entouré par
plusieurs individus masqués, qui lui firent voir
le canon de plusieurs pistolets, pour d'inviter au
silence. Us l'inyilèrent les suivVe et lui ban
dèrent en mênqe temps les yèuxtpour le dés
orienter et lui laisser ignorer le lieu: où ils se
^pdaKO),)!) up «sliol efl .notlagivRa *i!
Ils le firent entrer dany une voiture qui at
tendait tout près de là toutes cei opérations
se firent sans que le docteur osât souffler,4 La
portière fermée, ôn se mit en roule, et'Ton
voyagea en cet état pendant près d'une heflfe;
traversant une infinité de rues, ruelles et plai
ces, jusqu'à ce qu'enfin ils s'arrêtèrent.ion n I
Le méde.cin descendit -soutenu paf ses gar
diens silencieux ils montèrent un escalier asSez
étroit, suivirent de longs corridors et arrivèrent
une babilatb^, intérieure, où l'on éta le:ban
deau de ses. yeux. ,1, finir j j i 'i
Le dçcleur se trouvait en face d'un lit, Ct
dans ce lit. «ne femme qui avait aussi )un mas
que et qui était sur le punit de mettre au monde
le fruit d'un amour malheureux, criminel! A
côté du lit, on voyait aussi un homme et une
femme, également masqués. Le premier lui
dit: Docteur, faites votre devoir; sauvez
l'enfant, même au prix de la vie de la mère,
L'adroit accoucheur mit la main l'œuvre,
et en quelques instants l'accouchement était
fait heureusement, sans que la mère eut couru
le moindre danger.
Le même individu, toujours masqué, or
donna au médecin de faire une saignée au pied
de la malade.
Celui-ci rçfyse d'abord, objectant le danger
que présentaituoè saignée en cellecirconstancé;
mais le directeur de celle horrible scène renou
velle son ordre, tout en laissant voir la lame
brillante d'un poignard qtfïl appuya en même
temps contre sa poitrine.
Alors il cède, et pratique une légère saignée^
qu'il se dispose quelques instants après fer
mer; mais cela ne fut pas permis car on vou
lait sans doute mettre fin par ce moyen aux
jours de cette infortunée.
On ajoute qu'après avoir juré, jjrâce fa vue
îles pistolets, de garder le plus profond silence
sur ce crime, le médecin reçut une sommé con
sidérable en billets ile banque
En sortàht de celle .'habitation, if fut recpnH
duitâvéc les mêmes précautions ou le promena
encore pendant environ une demi-heure au tra
vers des rués et ce ne fut qu'au point du jour
qu'il fut déposé sur la plac.e del Oriente. Ou dit
que le docteur fut faire àll'inslant son rapport
l'autorité.
Dans son audienee d'hier, la cour régulatrice
a cassé pt annulé un arrêt de la é'ôur d'assises
de la Flandre occidentale, séant Bruges, con
damnant 7 années de travaux forcés, au car
can et aux frais, comme coupable de .tentative
de viol, le nommé Joseph Loof dit Walkens,
domestique, âgé,,de 49 juis, sur la personne de
Rosaliç V...,, âgé/j de cinq ans,
Wiis cet,le:affairéla cour suprême a décidé
qu'pn réglé.générale et moins d'une exception
formelle écrite sous la loi, la tentative d'un
crime n'est punie comme le crime lui-même
que lorsqu'elle réunit l'es earàétères exprimés
dans l'art. 2 du codé pénalet qu'en condam
nant, en consécjùe'rtçe, Jë'demandeur Loof aux
peines comminées par les art. 2 et 6 1 de là
loi du li5 janvier 18Î6, alors qu'il n'a été dé
claré coupable que de tentative de viol, l'arrêt
de la cour d'assises de Bruges a expressément
contrevenu la loi.
L'arrêt de cassation déclare, en outre, que le
jqry n'ayant pas été interrogé sur te» différentes
circonstances de la tentative du viol, nbh plus
que sur laltenlat tenté avec violence, et que le
jury n'ayant pas'répttndu aiWtrois dernières
questions relatives l'attentat, l'accusafiot)
n était pas purgée, ce qui constituait une vio-
làtidn de l'art. 337 du code "d'instruction crir
minelle.
La cause est renvoype, pour êfçe soumise
de nouveaux débals, devant la cour d'assises de
G and
MYI. les auteurs, compositeurs et éditeurs belges
sout priés dé remettre au bureau du Journal ou la
LibkaïRi'e, li, rue de l'Empereur, <i Bruxelles, les
litres détaillés aVéc les prix et conditions de vente
d!eleur£ nouvelles'publications^ livres, œuvres mu
sicales, gravures, lithographie», partes géographi
ques, etc.',' etc., afin qu'elles figurent sans relard
dans fe catalogué mensuel du Journal ces; an notices
sdnt faités gratuitement. (Moniteur.)
M—
Nouvelles diverses;
Un nouveau crime vient de jeter 1^ conistprnation
et l'épouvante dans Ja ville de Londres. Samedi
malin, vers 7 heures, un homme de 3o 35 ans se
présente au bureau de police de Bow-Street, en de-
mandanl parler ep particulier l'inspecteur Dudd,
pour affaire' urgente. On l'intrpdqit, et cet homme,
a près avoir" fait cpnnaître qu'il s'appelle William
Bousfield, marchand de tabac dans Portiand-Street,
déclare froidement' qu'il vientd'assassiner sa femme,
et-qu'il se constitue prisonnier. Ou le transporte
dans sa demeure, où personno encore n'avait con
naissance du crime commis. Guidés par l'assassin,
les olficiers de police pénètrent dans ia chambre
couçlier, où le plus affreux spectacle se présentai
leurs regards. Non-seulement la femme Bousfield
était assassinée et gisait terre dans une rnarç de
sang, la gorge coupée et les seins criblés de coup de
ciseaux, mais, dans un lit, près de launuraifle, trois
eufauts étaient couchés, sanglants, mutilés, déjà
iroras, la gorge coupée avec un rasoir J
L un dè Ses entants était Agé de 6 ans, le second
de 4 ans et le troisième de 8 mois.
La feruiqe Bousfield avait u8 ans, et était reraar-
qoabletueiii bèlle et bien faite.
Ou n'attribue aucun motif ce quadruple crime;
la famille Bousfield vivait en bonne intelligence, les
affaires de leur commerce étaiénl prospères, et
jamais le .mari n'a donné, avant ni après le crime,
le moindre sigue de dérangement mental. Il a été
111 js efi état d'arrestation, et une enquête va s'ouvrir
sur cette monstrueuse et inexplicable tragédie.
«UiaJoel --ou -tuuq zusfDniri
Le vénérable curé deC... en Champagne, p r êc lia t
dernièrement devant tin auditoire peu attentif.
11 remarqua même qùé le maire et l'adjoint de la
commune s'endormaient,et que celuioèi n-onflait
assez fort pour se'faire entendre de ses vdisin's.
Alors le spirituel ecclésiastique prend, le parti de
s interrqippre, pt, s'adressaut l'adjoint qui était i
côté de son m^ire
Monsieur l'adjoitq,. lui dtt-ilvje,^obs ffemande
pardon de, vous déranger, mais je dois vous dire que
vous ronfles: si fort que vous courezriique d'éveiller
M. ternaire.»
Cet avertissement réveilla tout le nldndè ét per
sonne n'eut plus èùvfe de se rendormir.
- |- D "l? 1—i 'Jll
Farce et canard.
Lie Journal, du Loiret potirauit aujourd'hui sa
plaisanterie, que quelques-uns ont prise au sérieux,
au sujet d'une demoiselle dti Pithiviers, qu:i aurait
conçu l'idée de se inellre enJotÇrie.
Nous avons, dit-il, l'ait connaître l'idée ingé
nieuse d'une jeunedepi.oiseltede Pilbivjers, pourvue
de tous tes ogréineuts, mais absolument dépourvue
de dot, qui a trouvé le moyen dé s'en faire une, en
créant une loterie de S06 billets de 1,000 f»\ chacun,
dortt ia"mni'n est le seul et Ùnïqhè lot. Il n'est bruit
dans tous les jourèaux'qùe'de'èè'fte jeune fillè. Ja
mais lètéide n'aura èu des'annbnces ausêi'Wom-
breuses et aussi bon compte. Tous les célibataires
de Fiance sonit en train de faire des fonds pour
pr.epdre des billets. Urpbureap spéqial a dû être créé
Pithiviers pour recevoir ^es demandes de rensei-
nemeqts.
Nous apprenons l'instant que.tous, les billets
sont plpcés mais que tes prétendants se rassurent!
L'idée était trop bon/ie pour qu'on s'en tint cet
essai. Une seconde tlèmoisel'lé, toujours de Pillii-
vieês, la reprend en sous-œuVre. Noùi fei-ons con-
riaîlre les conditions de cettê ttodtè'lle' Idterte.
Llironifgtic politique.
"I!: Bu'7 Février au J) Inclns.
Il se confirme dé pins en plus que la Prusse ne
prendra pas part au Congrès. Le Nouvelliste de
ffamboutypntidilcè qu'une circulaire duCabinet do
Berlin, portant la date du 26 janvier, aurait informé
toutes les légations pvûssiennes près lesCoùrsétran
gères, que là Prusse est décidée ne point dévier de
la ligne politique quelle a suivie jusqu'ici, et qu'elle
ne teplpra auçuujedçmaipche pour s'ouvrir Rentrée
des prochaines conférences.'
La communication qui (levait être faite let 7 té-
vrter, la Diète germanique, des propositions de
l'Autriche, a été retardée. S'il faut en croire la Ga
zette de IIanovm} le gouvernement autrichien a
soumis, chacune des Cours allemandes en parti
culier, la proposition de s'approprier îes points con
tenus dans le protocole, et if ne les soumettra la
Diète qd'après s'être assuré ainsi de L'assenihrtent da
la majorité.
La gnerVe d'Orient a été entreprise, pohi'garantit'
Pindépendance de la furqtiie avant toutet ensiiito
pour obtenir l'émancipation des chrétiens. Des né
gociations ont' eu lieu dans cedernier buta Conslan-
tiqpple, eqtre les eiiAtoyés de»puissances et les
ministres du Sult/in .elles ont eu le résultat, q/jq
l'on était en droit d'attendre.
Les affaires des États-Unis ont donné lieu une
première iri^erpèllalidn dans la séance dé la Cham
bre des commnrtes du 5. M. Cobden s'est enquisSi le
gouvernement déposerait éur te bureau, la corres-
poriffance'échangée avec le cabinet de Washington