m m m VILLE D'YPRES. - 3 -r- Journal de l'exposition d'économie domestique. Bruxelles, rue des Éperon- niert, 7. - 1 „-o ra c &|1t JS'S S«^JS-3 C e S 5 H S B a ai a a -1-1 es Le Moniteur fronçait de dimanche annonce que }a prévision de fa paix faisant naître de nombreux projets d'entreprises industrielles, et chaque jour des Compagnies adressant des demandes l'admi nistration, l'Empereur a décidé que, quelle que soit l'issue des négociations, aucune entreprise donnant lieu l'émission de valeurs nouvelles, ne sera auto risée dans le cours de l'année iS56. Le prince Jérôme a été atteint samedi d'une fluxion de poitrine, d'autres disent d'une attaque d'apoplexie. Une amélioration notableet progressive s'était produite dans l'état du malade. Suivant des informations auxquelles on peut ap- corder quelque confiance, le Congrès de Paris n'a pas beaucoup avancé en besogne la semaine der nière; il y aurait eu même une sorte de temps d'ar rêtquoique les délibérations et les pourparlers aient continué très-activement. Co temps d'arrêt est motivé sur la nécessité où se sont trouvés les plénipotentiaires russeset autrichiens, de demander leurs cours respectives, des instructions sur des questions se rapportant l'organisation politique et administrative des Principautés et la délimitation des frontières russes de la Bessarabie. MJparaît que sur ce dernier point, les plénipotentiaires autri chiens ont reconnu que le tracé proposé par - eux était impossible. On persiste croire néanmoins que les travaux du Congrès seront terminés bieu avant la date fatale du 3i mars. Nous disons date fatale, et pourtant il serait pos sible que les hostilités ne fussent pas reprises aussi tôt après le 3i mars, quand même le Congrès n'au rait pas accompli sa tâche. Nous prenons cette opinion, qui contrarie les données acceptées jus qu'ici, dans un article de l'Invalide rutte ar.uonçant la suspension des hostilités en Crimée. Ou remar quera dans cet article, que l'armistice aura cesser le 3i mars, si, avant ce terme, il n'est point renouvelé d'un commun accord. Ainsi, l'armistice pourra être prolongé; on ne l'avait pas cru jusqu'ici, et le Moni teur français n'avait rien dit de semblable. Il s'était borné ces mots l'armistice cessera de plein,droit le 31 mars. D'après une dépêche publiée par l'agence Havas, eu date de Berlin, le bruit y courait au 8 fnars que M. de Manteuffel était §ur le poiut de partir pour Paris. Une lettre de Madrid du 5, dit que la commission des Cortès a rejeté le plan financier de M. Sanla- Cruz, malgré sa déclaration que le ministère tout entier, y compris le duc de la Victoire, faisait de son acceptation une question de cabinet. La com mission s'est assemblée une seconde fois, après le premier rejet elle a délibéré de nouveau, et le ré sultat est resté le même. Le projet a été maintenu par voix contre 12. Le '4« au soir, les députés ministériels se sont réunis et ont résolu d'appuyer et de voter les plans financiers avec certaines modifications auxquelles le ministre a consenti. Espartero aurait déclaré que si le vote des Cortès l'obligeait donner sa démission, elle serait irrévo cable. Dans sa séance du G mars, le conseil suprême du Danemarck a voté la publicité de ses séances, en décidant que le public y serait admis, et qu'un hul- letin rendrait compte des débats par la reproduction des discours sténographiés de tous les membres, en langue originale. La Constitution danoise commune toutes les parties de la monarchie, avait laissé au conseil su prême, le droit de décider si 'ses débats seraient pu blics ou non. Par cètte réserve, le gouvernement avait eu pour but de ménager les susceptibilités des députés des duchés, qui il aurait pu répugner de parler allemand devant un public hostile leur idiome. Dès la première séance, les députés 3u Holstein ont prolesté contre les élections, en refusant de prendre part la vérification des pouvoirs. L'un de ces députés, M. de Scheel Plessen, a de mandé que toutes les propositions soumises l'as semblée lussent, de droit, rédigées en langue alle mande, Déjà les différentes fractions politiques commencent se dessiner; la droite s'est constituée sous la direction de l'ancien ministre M. de Ttllisch. Le ministère grec vient desubir une modification. M. Rangabé, professeur l'Université d'Athènes, a été nommé définitivement ministre des affaires étrangères. Ce département avait étégéié par inté rim, par M. Potli, ministre de la justice; mais ce dernier ayant cru devoir se retirer toul-k-faît du cabinet.il fut remplacé au ministère de la justice par M. Scalisliris, jusqu'ici procureur-général la Cour d'appel d'Athènes. M. Sca 1 istiris n'est pas un homme politique. C'est un fonctionnaire capablé et intègre, qui a passé par tous les grades de la magistrature pour arriver la place de procureur général, qu'il remplissait la satisfaction de tous, et le service public n'aura qu'à gagner àsa nomination au département de la justice. Quant M. Rangabé, c'est un nom très-cop.nu dans le monde savant, par ses œuvres littéraires et surtout par ses travaux archéologiques, qui lui ont valu les mentions les plus honorables du savant Bœck, ainsi que sa nomination comme membre de plusieurs corps savants, et nommément de l'Institut de France et de la Société royale de littérature de Londres:Publiciste distingué, dit une lettre d'A thènes, M. Rangabé n'est pas étranger aux questions politiques, et se trouve, par son usage du monde, l'urbanité de ses manières et le tour subtil de son esprit, tout fait la hauteur de la nouvelle positi on laquelle la confiance du Roi vient de l'appeler.» Nouvelles diverses. La douane de Petit-Lanaye avait cru voir une contravention dans le transport, par une messagère, de certains journaux périodiquesadresséssous bande de Liège k Maeslricht. Nous apprenons que cette manière de voir n'a pas été partagée par l'autorité supérieure, et que dorénavant, le transport de tout let journaux belges ou étrangersnon assujettis au timbre, pourra se l'aire par les messagers; ces im primés doivent être considérés comme articles de librairie. Voici un trait curieux de mœurs anglaises, qui a fait l'objet d'une interpellation dans la séance de la Chambre des communes de vendredi. M. Murrough a demandé au ministre de l'intérieur, s'il était vrai qu'un certain Joshua Wolstencroft, barbier Ûld- ham, avait été condamné par les magistrats de cette ville 100 liv. slei l. et aux frais, pour avoir fait, un dimanche, la barbe une de ses pratiques. Sir George Grey a répondu que le fait était vrai; mais que ce Joshua n'arailété poursuivi que sur les réclamations de ses confrères, avec lesquels il s'était engagé k ne pas faire la barbe apiès une certaine heure. On écrit de Weimar, le 29 février Le tribunal du Cercle a jugé hier un procès qui avait attiré une grande foule d'auditeurs c'était l'affaire de la falsification et de la vente frauduleuse des njanuscrits de Schiller, dont s'était rendu cou pable le sieur Gerstenberg, géomètre. Il avait vendu la bibliothèque de Berlin 179 pages au prix de 60 frederiks d'or (1,248 fr.), et plusieurs manuscrits pour 1,400 thalers (en viron 5,5oofr.), k d'autres et k Mm* de Gleichen-Russwarein, la fille de Schiller lui-même. Le prévenu a nié opiniâtrement là falsification, et a prétendu indiquer les sources d'où il avait tiré les manuscrits. Mais tous les témoins, y compris ceux qu'il avait appelés lui-même, ont démenti son sys tème de défense. L'imitation de l'écriture de Schiller était faite très-habilement, puisqu'elle a pu tromper la fille de Schiller et des personnes telles que M. Humboldt. Le prévenu a été condamné deux ans de prison. Il a interjeté appel. {Gazette nouvelle allemande.) L'exposition d'économie domestique, qui va être inau gurée te 25 Août Bruxelles, dans les vastes bâtiments du Jardin Botanique, a suggéré l'Office de Correspon dances l'idée d'ouvrir, dès aujourd'hui, un bureau spécial pour la durée de l'exhibitionet de créer, par l'adjonc tion de rédacteurs professionnelsun journal exclusives ment destiné faire comprendre, au point de vue de l'ex portai ion, l'utilité des objets exposés. Cette publication sera adressée tous les correspon dants de l'Officeaux consuls et aux agents commerciaux l'étranger. Nous engageons les fabricants et les industriels qui se proposent d'envoyer des produit» l'exposition d'éco nomie domestique, faire tenir tous lesrenseignements nécessaires aux directeurs de l'Office, afin de faciliter le travail de classement pour publier dans chaque numéro un bon et utile compte-rendu. Le Journal pour toute la durée de l'exposition coûtera Pour la Belgique 6 francs 50 c*. Idem l'étranger 7 50. Les exposants qui désireraient faire entretenir et sur veiller la propreté de leurs produits, peuvent s'adresser l'Office de Correspondances qui sera en mesure de leur procurer des ouvriers spéciaux. Les demandes, les abonnements, etc., etc., doivent être adressés, franco, aux directeurs de l'Office spécial et du Journal de lexposition d'économie domestiquerue des Éperonniers, 7, Bruxelles. L'administration communale prévient les habitants, que le rôle pour lie recouvrement de la taxe provinciale sur les chevaux, les bêtes cornes et les montons, établie par les règlements provinciaux dn 2 Novembre 1837 et 20 Jtnillet 1840, approuvés par ar rêtés royaux du 29 Décembre 1837 et 20 Août 1840, ainsi que cclnl de la taxe provin ciale sur les chiens, établie en vertu de la résolution du Conseil provincial du 15 Juil let 1843, approuvé par arrêté royal du 12 Août suivant, ont été arrêtés provisoire ment en séauce du Conseil communal du 6 courant. Aux termes des dispositions des règle ments précités et de l'art. 135 de la Loi communale, les dits rôles seront déposés, pendant quinze jours, l'inspection du pu blic au bureau du Secrétariat l'ilôtel-dc- vlllc, afin que les contribuable^ qui se croi raient lésés soient admis faire valoir leur réclamation par écrit devaut lé Conseil communal. Fait VHôtel-de-ville le 7 Mars 1856. LES BOURGMESTRE ET tCHEVINS P. BEKE. ri» ordonnance LE SECRÉTAIRE, J. De Codt. m H g c "S J - "S m £f5 S M s t-y, 0 85 Cd PS H 05 85 es w S i W I w I s» fe ts O 00 «G o 05 Pu 05 H a M 1/3 I o S co u - S S c - C G O O ,tî to 'Se c ofc •- O c G - «s O O O kJ -G o. - s- o. g s Sr i t1 t- 6 11-f S g- a a *2 C 2 2 C8 0 c -Jj c rQ g 12 O ci c o NJ «33 3 Os O rt -U o C -c T3 «8 "S 93 Q.1/J ils s 1 1 s «s -t* 6 a. 5 ta. n~° T «J Z r -o. ooc°® J3 0 'S S *2 SSgSsVSs: li ts s s s m 9 V B S - m B (L S O os o «C -C C o c C *S fM? ■£■3-0 Se- g K C«2-C O C3' o CO O g C 60"= F - se a* o N s- O T3 jlis CD C ,4— tfi'J r C q >.S o 33 C3 o "O rv C m N 5P -, O O C O Xi .S O C 68 ■°-§ CL G c -a C O c -a o- c OC O O V. <rs o -a in PS bC O .S g S S JS -G O jj ta e g s - pu a w §TÏ N g3-® .iî* g S S C"S jf c S s Sa Q 2 o S S .60 t— a o bi -'W i 5 I a s a o 0 K g 9 es .4 B 6C v S-s i S g-2 "S 0 S fe - 3 v o .3 -S O 10 C b H a S 3 2 S -± 1 .a f _r g c a O QJ c V E b 3) t, C kJ O CD ÇC O s-J tD-^ g I f-ëw g <0 -a J,2 2è (al O 'O C- c a- èe c ■g >- S O s fjH-s s. 3 60 E u "5 a i--s 2 i s c ta - Z e -f 2 S. -cT -§ S 0 a g c o 2 5 O .s g 3-0 i. 6Û C. 6 6 t. 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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3