Chronique politique. I desdits comestibles ou boissons, denrées ou sub stances alimentaires. Art. 3. Sera puni d'un emprisonnement de huit jours six mois et d'une amende de i6à Soo francs, ou de l'une de ce9 deux peines seulement Celui qui aura dans son maga?jn, dans sa bfti- tique ou on tout autre lieu, des comestibles, bois sons, denrées ou substances alimentaires destinés être vendus ou débités, sachant qu'ils sont falsifiés. Art. 4. Dans les cas prévus par les articles t et a de la présente loi, 3i8 du Code pénal et 4 de la loi du iq mai 182g, lorsque le coupable sera condamné i un emprisonnement de plus de six mois, la pa tente lui sera en même temps retirée, et il ne pourri en obtenir une autre pendant la durée de ^'emprisonnement. Le tribunal pourra toujours ordonner que le juge ment soit affiché dans les lieux qu'il désignera, et inséré en entier ou par extrait, dans les journaux qu'iiiodiqUera, le tout aux fraiaxfu condamné.,, Art. S. Les dispositions qui précèdent seront ap pliquées sans préjudice de peines plus fortes, pré vues par le Code pénal ou par des lois spéciales. Art* 6. Ceux qui auront, sans l'intention crimi- «elle prévue par l'article 2, vendu, débité ou exposé en vente, des comestibles, boissons, denrées ou subi- stances alimentaires falsifiés, seront punis confor mément aux art. 47$ ul 4/6 du Code pénal. En cas de récidive, la peinp d'emprisonnement, pendant cinq jours au plus, pourra être prononcée- Art. 7. En condamnait! l'amende, les cours el tribunaux ordonneront qu'à défaut de paiement dans le délai de daux mois dater du jugement, s'il Art. 10. Dans les cqs prévus par les art. 3i8 du Code pénal et 4 8e la loi du ig mai 182g, la peine d'emprisonnement sera de huit jours deux ans, et l'amende de So 1,000 francs. Ces peines pourront être appliquées cumulative- ment ou séparément. Art. 11. Lorsqu'il existe des circonstances atté nuantes en laveur du prévenu, les peines d'empri sonnement et d'amende, prononcées par les art. 1, 2, 3 et 10 de la présente loi', pourront être réduites respectivement au-dessous de huit jours el au-des sous de 26 fr., sans qu'elles puissent en aucun cas être inférieures à-celles de simple police. Promulguons la présenta lof, ordonnons ^qu'elle soit revêtue du sceau de l'État, et publiée par la voie du Moniteur. Donné Laeken, le 17 mars i856. i Par acte passé Vendredi devant M® Broustin, notaire Bruxelles, une Sopiété s'est formée un capital de 400 mille ffancs, pour la fondati on d'un journal quotidien de grand format, et pour l'exploitation, sous le rapport pécuniaire seulement, de XEtoile belge. M. le professeur Loqis Hymans est le rédac teur en chef du nouveau journal, qui sera inti tulé La Preste belge. M. Tardieu est le gérant de la Société. Ceci ne change ou ne modifie en rien l'exis tence et le mode de publication de XÉtoile belge dont la rédaction exclusive reste confiée d'une tpanière inamovible son fondateur, M. Faiire, 1» uriu.fi; en Hollande, non pas Waardenbourj bien Zalt-Bommel, province de la Gi Un engraisseur vendait son bœuf lst,çoi de livrer les 1,400 premiers demi-kilogr gratis, sauf se faire payer par l'achet florins des Pays-Bas pour chaque demi-Ici plémentaire. Un témoin oculaire nous d< résultat de ce marché. Le bœuf, acheté p, Hofstede el Heymans, n'a livré que 1,316 ktîog., dé manière que' l'engraisseur t reçu une obole pour sa bête. X 1 ifll ^1 1 On lit dan* le Louvaniste La semaine dernière, il est parti d', un navire avec 350 émigranls du pays v La fièvre d'émigration prend des propt vraiment effrayantes. On nous cite une m une où sur deux cents maisons 11 n'y en- que 50'habitées. Des habitations qui valaient 2,000,,j 4,000 francs ,sp vendent au Aiu's.fles p beaucoup nfeitrouvent.pas, d'achpJLeurs. Ce qui précipité ce mouvement, pe j»1 nouvelles que ceux qpi sont partis depui io.u trois ans transmettent; nous avons. sieurs de Ces lettres, et toutes sont^inan dire que la vie y est bonne ef bon mari 'M Quelques lettres; sorçl également ai dans tes communes de Winxelp et Hérenl lesquelles içllç* excitent au plus baut de est contradictoire, et de sa signification, s'il est parlequel demeurera complètement étranger la dUffPHAé et une véritable agitation. On n t défaut, cette amende soit remplacée par un empri-l réjacl;on aussi bien.qu'à ia'drpinislration'dé/a Plus ^ue Projels de départs et d'expalr sonnement correctionnel qui ne pourra excéder le p'u0tn0 1 On cite, qui ne pourra terme d'un an, dans le* cas prévus par les art. 1, 2, 3 et 10, ou par un emprisonnement de simple police qui ne pourra excéder le terme de sept jours, dans les cas mentionnés dans l'art, précédent. Le condamné peut toujours se libérer de cet em prisonnement en payant l'amende. Art. 8. En ce qui concerne la condamnation .aux frais prononcée au profit de l'État, la durée de la contrainte ou l'arrêt, sans qu'elle pui&se huit jours, ni excéder un an ou un mois, suivant que l'infraction est-un-déiil ou une contra vention. Néanmoins, les condamnés qui justifieront de Presse belge. (i.y,B -«pn,,,,,,,, j t novr 1 Le nouveau journal paraîtra dans le courant de la semaiqe prochaine. Un nouveau journal vient de paraître Bruiélfes. •1IO/-II Les fondateurs de ce nouveau journal ont, dit- on, acquis l'Etoile belge pour 150,000 francs: un pillage wallon établi Amé auquel nos aolons 01H donné le nom de vfeau-Çre*, el; qui,fiompte fléjà 1,700 âm II. est certain qqe le prix éjevé des I ges, ,1e ;peu de durée des baux, la modic salaires et la cliei té des denrées alimei sont les causes principales de l'émigfqlioi Depuis quelques jours, (es cultivate D'un autre côté, Gand yoit aussi naître une nouvelle feuille, l'Echo de Flandrequi san- leur insolvabilité suivant le mode prescrit par le nonce comme le représentant spécial des inté- Code d'instruction criminelle, seront ihis en liberté rets de la bourgeoisie et comme un adyersa.ire après avoir »ubi 7 jours de contrainte, quand les du cléricalisme. irais n'excéderont pas a5 francs. La contrainte par corps n'est ni exercée ni main tenue contre les condamnés qui ont atteint leur soixante et dixième année. Art. g. Les comestibles, boissons, denrées ou sub stances alimentaires falsifiés, qui seront trouvés en la possession du coupable, seront saisis ou confis qués. S'ils peuvent servir un nsage alimentaire, ils seront mis la disposition du bureau de bienfai sance de ia commune où le délit i été commis; sinon, il en *era ordonné la destruction ou la diffu sion. cbe, ressemblait la statue du tombeau de Paul III. Madame, dit le héros, nous venons vous demander asile pour quelques instants permettez que je baise votre belle main, noble el loyale châtelaine. Éuiile et Pirnnese effleurèrent aussi de leurs lèvres la main dç l'héroïque femme. -r- Je vous demande, dit le roi, un serviteur intelligent el sur; qui connaisse la route de Naplcs par les monta gnes du littoral de l'Adriatique. Sire, dit la comtesse, j'ai deux domestiques vos ordre?, les seuls qui nous restent; Votre Majesté choisira. Comte firanesc, di| le roi, choisissez vous-même donnez un babil de paysan ce domestique, et remettez-lui ce pli c'est une lettre pour ma bonne Caroline. Je vais donc confier cette mission Antonio, dit Piranesc sa femme Luigi res tera près de vous. La comtesse fit un signe d'assentiment. Sire, dit-elle avec l'émotion que le dévoûment in spire sire, vous êtes dans votre château, que demamlcz- tous encore vos serviteurs les PiranesC? Un verre d'eau, Madame, voilà tout je meurs de soif. Luigi, dit la comtesse, Sa Majesté le roi de Naples a besoin d'un verre d eau. Courez. Madame,' dit Murât, si vous avez quelque, chose de conGdentiei dire votre mari et votre gendre, je vais me mettre l'écart agissez sans céiémonie. On oublie tout en votre présence, dit la comtesse avec enthousiasme; je ne vois que vos mal heurs, j'oublie les miens. Qui oserait songer d'obscurs intérêts domestiques devant la majestueuse infortune qui remplit ce château 1 r cet hiver présentent- ur» très-bon aspect, P ènsemeticeittènts sont supérieur*'de béa Le* paysannes de Sainf-Nicola* çipnnaient ceux de farinée dernière. fermiers de qos environs commencent M. L- Hymans est rédacteur en chef, et M.A„L. rainte par corps sera determmee par leiugeraent t> i' c 1. il r 1 lardieu. cerant de la Société: tous deux sont 'arrêt, sans qu'elle puisse être au-dessous de j, 1 d anciens rédacteurs de Independa/ice. rer avec ardeur les champ?, afin de p i* - -r planter d'ici,quelques semaines les pt de ferre» Depuis-plusieurs années, les c n'ont jamais été;pins fécotuls; la séck actuelle leur est très-favorable. Les col: leur beurre une couleur d'or admirable Était- ce une falsification coupable? Quoi qu'il en soit, une visite domiciliaire a été faite, Sainl- i Nicolas, chez les trois vendeurs de fioles conte nant la précieuse couleur; les fiotés ont été trouvées et procès-verbal dressé contre les trois colporteurs, Ch. De Beul, Colette Smekens et Marie Vercauleren. i'j !ib 11(1 us Nous avons fait' connaltrè, d'après d'autres journaux, (lil VAventr, le singulier marche fait semble annoncer comme prochain, le di'uo Du 23 Mars an 26 inclus. Un journal anglais a annoncé que l'armist expitë de clrbît le 3ïl<fé ce mois, serait prt -ment prolohgé-j'usqu'àu 3o avril. D'après1! seigriemeiïts qui niliis soht parvenus, dit 1er J des Débats, et que nous avons touLlieu de exacts, rien dans la marche des délibérations raît autoriser cette conjecture; Tout, au cor Elle prit le plateau d'argent des mains de Luigi^ s'age- de malheur!... Comte Piranesc, votre domesti'qu nouilla et présenta la coupe d'or Joçhim Mural. nio est-il parti pour Nnplës? 11 part l'instan J-uigi, dit la comtesse, vous porterez aussi demain Vous lui avez donné toutes mes instructions? ce|te coupç et ce plateau sacrés'au trésor dçNotre-,Dame- Sire. Ma bonne Caroline recevra de tristes noi de-Lorelle; aucune lèvre profane ne s'en approchera mais c'est aussi une, femme de cœur; c'est le s plus... Sire, j'avais fait vœu de couvrir d'or la nappe, Napoléon c'est la race des femmes fortes... d'autel de la vierge lorétanè j'ai oublie de remplir ce aura deux en Italie! dit un jeune et clarifiant ofïî vœu: Dieu m'a punie!... Je le remplis aujourd'hui, et entrait velu d une polonaise; et lû tdquc Varâov trop tard Votre offraiidc.raç portera bonheur, dit le roi l'aube, Madame, nous prendrons notre revanche de Tolenlino, Mon armée repose, en ce moment, là tout auprès; elle est ralliée, forte, et pleine d'ardeur encore. Dans ma marche, je me suis détourné, Madqme, pour vous faire ma visite, et vous dire combien je suis sensible votre dévoûment. Sire, désprinàU je ne vous quitte plus oscrai-je demander Votre Majesté la grâce de vouloir bien nfallendre un instant? Le roi s'inclina courtoisement devant la comtesse, et sourit avec boulé. La comtesse sortit dé la salle. Comte Piranesc, dit le roi. quelle distance som mes-nous de Macerata? A deux heures démarché, Sire. Joadiim Murât ouvrit "une croisée et regarda le ciel en silence. La tempête se calme, dit-il nous aurons un beau jour demain... Oh si quelque voix de là-liaut pouvait me dire ce que fait, en ce moment, mon hien-aimé frère, notre glorieux Empereur! Sire, dit Émilc, une voix terrestre vous répondra Il décrète une victeiré/contre alliés. Dieu le fasse!... Tolenlino est un présage la main. Un trio d'admiïati'ort éclata dans la salle, Ros neso avait qtilité les habits de son sexe, et s eti soldat. Sire, dit-elle, voilà le costume que mon mar porté de sa campagne de Russie; c'est itaoù ctf noces... Quoi Madame, dit le roi, le* mains vous nous suivez au camp? La comtesse priî une pose sibillync, sa figure r d'inspiration; clic dit avec feu Au plus galant, au plus brave, au pluâ ànfii roià, il fallait poûr dernière escorte unc'fénftné, u çais et un Romain. Nous voici. AdmiVâblel' Joacliim; Madame, donnez-moi votre bras; en Messieurs Le éicl est pour nous. Mnïchons Et ils sortirent d'un pas déterminé. Il no fut qu'à un paiivre élicvricr de Voir, dnrls cette méi nûit^ passer le grand Joachim Murât escorté de ci itité symbolique et vivante qui résume tput cè t] de grqcicux, de chevaleresque et d'héroïque t monde. (La suite au procltair

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2