IV 1,556. 15e Année.
A l'arrivée du convoi, une salve de dix-neuf,
coups d^ca&ons j-^anon»"pacifiques de la
Société royale de S* Sébastien a salué le c^ef
du déparlement de la guerre j la musique du
cqrps Pnippiers, placée çp. tqtg, du; cqrps,
rangé en bataille, a immédiatement fait enlen-
dre l'air national, et M.; l echevin Vanden Pee-
reboom a félicité Mle ministre et lia remercié,
au nom de l'administration et des habitants*
pour le bien qu'il avait fait la 'villeen iui.
restituant une garnison dorit ël.le avait été si
malencontréusenie^t. privée'. 11 r\ 1
VVM FATALITÉ.
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Dimanche, 36 Mars 1656.
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JOURNAL DlfPRES ET RE L'ARRONDISSEMENT.
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ABONNEMENTS Ypres (frinco), par trimeu/rç^ francs 50«t trrPB)»liNfiES,40'?n«»v M iLpPBqçn^ p^fait./fiJçqcJiétlè'IMniariellé.' -^Toàf ce «Jtrf concerne léjbtarnaldolt
INSERTIONS; AknoKces, la ligne 45 cpntjnfe».Rè«.»iies, la ligne: 50 cèntimes. éjpflifWfà'jfr $"e «i'8«urrei reçoit»quelesifettreaaffnanchiés.' if»
mm
Ypres. 29 mars.
Ainsi qu'il l'avait annoncé, M. le général
Gaufii, ministre de la guerre, est arrivé
Ypres, .Jfiudi à.midivle Cofleg,ç échevinq^ et
une députation du Conseil çopmqbal, M. ,le
commissaire darrondissement, M. le major et
le corps d'officiers de la Çarde civique M. De
Bruyp^commipdiipt de la plaç^,> çolonqf De
JaegherjjM. Bria,lmop^;capila;iriç d'ét^-pajoK
cppm^pqqot lemppraire^p geyip, If, lie^eo^Dt
d.e Gendarmerie et une foule d'habitants nota
bles attendaient M. le ministre la station du
chemin de fqr. .,'r m.m £u,,j u.
M. le général Greindl, avec le lapt qui le dis
tingue, a répondu que les retnercinqeat* qu'op
lui adressait devaient rémonter au Roi qui, ap
préciant la pasitiion de la ville idr'Ypre» et dans
î'iqtérêtde l'armée,,avait donné des ordres que
le/ministre avait été'heureux du reste de pou
voir exécuter.
'La statiottf el tes principales rues d'é là ville
étaient pavoiséesdte drapeàyxtficolbfes Belge»,
lès abords du chemin de fer étaient encombrés,
la foule était si compacte, que la circulation était
presqy'ipnpQssibJe, et o'es.t grand'peinej que
la,,voiture daps laquelle ,Jja génépi avait pris
place, a pu se frayer tenteraient passage siiv y.'
Les deux bataillons qui composent la garni
son étaient rangés en bataille sur la place. M. le
ministre a passé la revue l'aspeet des troupes
était admirable et le'défilé s'est fait avec une
précision parfaite.
Le général Greiadl a visité ensuite l'hôpital
militaire, la grande caserne d'infanterie, l'ar
senal, la caserne de cavalerie... vide!... hélas!
•y vut/ri
700
et la boulangerie militaire. Adi verse» reprises,
le général d donné tiér témoignages de ea baute
satisfaction' et l'on nous assure-qu'il, -a i répété
plus d une fois, que peu déivillefe possèdent; (les
établissements militaires pour l'infantéritietia
cavalerie aussi complets que: la ville d Ypres.
Le général à'fattvisite-eitgujteÀ M., le, bourg
mestre. Le chef de la ville avait offert au chef
du dépârtement'de'ltt gUerfe u'd bànqùet -, que
celui, tout l'accomplissement de sa - mi&ibti
et dans la crainte' peut-ètre dë càuser des^.edîT
barras ap rppeplabje vieillard plac^àia,
l'administration, avait cru ne pouvQir'afcepUéjr.
M. le minisire a réuni e'nfin' 'fy iab|e.
principales autaritésqiviles militaiiies, le.com-'
missaire d'arrondissementle, général baron
Vtfir flotte,""te commandant -ëe 4a- plaçai - M.-
l'échevin Vanjen Pceçebpftlh', IqtÇolonel du 2°
de 'igné, Jq c^pjtqjqe Brralrppqt, etc.
^pqlleptq musi.qgq dd s'est fa
enteqdrfiiPWdftPt,(e,^PWV - h .uiti.m o M
A cinq heures, le général e»t .parti. pour Bru-
ges^^racoufi Af»p, promp,le#eiR ?u g^re 0es
habitante,,qui; avajept. préparé .pour la soirée,
des illuminations, des sérénade* et d'autres dé
monstrations de pâture prouver au minuit^
du.Roi, les sentiments de symp^hie q^de gcqr.
litude de la populatioÀJÊpcpise, pour ceux qui
lui fontdu bien,
i: Opérons qup qeJJe tropcourt? jusRe laisse^
d'utile» .et bon» souvenir celiR qui-jo faite
comme ceu* qyi l'ont reçue. nu j„,...toq
-•ÎU(-d|l' -r-tN M il H ■■ni IILI ut; l!r)fl« ii
YILLE D'YPBE8.(— Coissn nuimiSn. io-
Séance publique-du Mercredi-, Mars 1836.
PrésènWMM; lèf'bàéonVandërttiehèlé'dieM^u-
bd«, bourgmestre, président Afphbniè'Vàfideni
Peërebôortr',' Piètre1 Békè,1 échèvitis'; Théodbrfe
Yanden Bogaerde, Charles Valide Béd'uke.'
graVei-And, Martin Smaéléb, Éddiiard Ca/rditr^el
Eriiest MerghelyhékPièhrë-Léopbld Botèdt',
CbarlérRfecuwe, Atigusté-Maièur. codseLljéi-s.1''
La séance s'ouvre au quart avant dix foéufèy,
par'la lecture du procës-vérbat' de la rétinion
du 6'Mars;'là rédaction én est approuvée. ,(l
M. Je président annonce au Conseil qu'il vient
de recevoir l'avis de la visite officielle de M. le
ministre dé .'la 'gierrr pour'deniiio Jeudi. Ce
haut fonctionnaire témoigne toutefois le désir'
,i q
de ne pas etre reçqavec les honneurajprescrits
par le décret impérial. I! est décidé que les deux
éebievios et une députation du Conseil recevra'
M. lé ministrç la station, et lui adressera, au
nom de la ville dTpres, des reqiercîmenls pour
ce témoignage de bienveillance,
I ld! Leroy rail hommage au Conseil d'un exem-
Li,;..SVtv 01 '/reinoï IUR '"J'.JOt
pla.re une gravur^ représentant la Graqd-
1 lace et les Rai les d Ypres le Conseil accepte
UR..8UQtM3ijurw injfi 1 -,
r.JrjMinvrtf
'M.l
{suite.)
XV.
f!II Jil
-.i.': ob t:
«1 CIBlJ J9 ,3'i-
il. Ilioj al «.iSIl 'I !I| - I -la'in'»!
•n-.-i-ii-.lô'a ai:,, r i i u m u rf-fria Tlofla f: fi- 'il il la li-l-ismy*
Il est tue phrase si incroyable que toute plume se ré
volte en l'écrivant; celle-ci Joachim Murât fuit devant
ses ennemis! A Macérais, tout a été consommé c'était
une appellation de malheur, un nom composé de syllabes
fatales, une épitaphe en un seul mot Macerata Le roi
de Naples a passé sur le chemin de toutes les;,halles, de
tous les boulets il a insulté la Mort jusqu'à la moelle de
son squelette,, la Mort l'a relancé vivant, malgré lui,
hors du champ de bataille, et tous les feux de Macerata
se sont -éteints Le combat n'a pas été long) Le jour
baisse. Le roi, entraîné par une suite peu nombreuse
d'officiers dévoués, a gagné les gorges impraticables de
l'Adriatique. Au coucher du soleil, il descend du haut
de Mante-Rasso dans l'étroite vajlée où le torrent «Je
YArno mugit au fondid'un lit d'abîmes qui se prolongent
jusqu'à la mer. En face de Monte-Rosso, de Uauirc côté
du large torrent, st dresse une montagne pic qui
coupe brusquement ia retraite, et qu'il faut franchir pouf
atteindre la route du litloral. L'armée victorieuse s'est
disséminée pour se jeter, de tous côtés, la poursuite
des Italiens. Trente soldats ennemis, des plite braves et
des plus agiles, n'ont pas perdu les tpaoes ide Joachim
Murât, et s'acharnent après lui, dans l'espoir de le saisir
mort ou vivant. Divisés en trois bandes^ ils ont résolu
de suivre jusqu'à la nuit les routes tortueuses qiui des
cendent l'Adriatique. Des deux parts,;les munitions
ont été épuisées il ne reste que l'arme blanche pour lps
combats singuliers. Le roi, escorté de quelques laneiers,
remonte les rives du torrent, comme s'il eût voulu ^ren
trer Tolentino, et deux milles de MoritebRussofran
chit l'Arno puis, se lançant au hasard sur des «hèmios
impraticables, dans la direction du midi, il remet au ciel
le soin de le conduire Naples. Hélas il était écrit que
le héros ne trouverait que trop bien ce fatal chemin Le
comte et la comtesse Piranese, Émilc Dulretz, Luigi, et
quelques soldats italiens se sont séparés du roi avec la
noble intention d'attirer sur eux l'ardeur de la poursuite,
et de donner le change la meute de sbires acharnée sur
les traces du héros; Ce stratagème du devoûment a
réussi. Le comte Piranese avec sa taille et son maintien
superbes, relevés eneore par un déguisement de costu
mes fait la hâte, est parvenu fixer particulièrement
l'attention d'une de ces bandes d'ennemis qui courent
sur Murât. No» glorieux fugitifs ont descendude Monte
Rossoet sont arrêtés par le torrent. Dans son tableau
i r i,t 'm i» 4ji;»ri 'v.* t'yfi -
M rô!es
pour la perception de la taxe provinciale et
communale sur tes chiens, fljj non^bre de
chiens de ci^e,^384foules autres espè
ces Le montant du produit s elève 1,308 fr,
RM? rof pora per.c?pii°pde ia iaxe provi°-
cialesur les chevaux, beles a cornes et moutons,
est approuvé'défîoitivement, sans modification.
L asser"blée approuve, l'unanimité, l'acte de
vente delà epupe de bois ta.lbs et sap.ns tenu?
'm™ W r bu ooo..f; ai.
L autorisation est accordée en outreà.Iaijpcme
ajimjniftijajion un bâtiment ayant
servi de magasm et conttgu a I Hospnje S' Jean,
afin de pouvoir y placer des ménagés composés
de personnes infirmes par I âge ou les maladies.
Celte maison et terrain d'une contenance d'en
viron 3 ares, ont été achetés pour une somme
de 4,000 fr.
ffTflVfîr. C
s .-iibni e< i
Wt— -i-.-- 'h-
des Chasseurs, Salvator Rosa a point ce site sauvage. Le
mufi gigantesque et .presque infranchissable qui s'élève
au couchant ei d'un ion jaunâtre; .des touffes de pins et
de chênesHnaihs jaillissent horizontalement de toutes les
fentes de celte montagne abrupte, et lui donnent un
sombre caractère de désolation: le.sol est jonché, au pied,
d'énormes blocs de granit que les coups de foudre ont
détachés de la cime en laissant-au flanc du mont une
empreinte éternelle. Du côté de la mer, la vallée se ré
trécit horriblement, et ne laisse aq torrent que dix pieds
de gouffre, pour se précipiter dans l'Adriatique. Rien
n'attesté le passage de l'homme dans cet épouvantable
défilé, Depuis la création du monde .les échos n'y répè
tent; sans fin, d'autre brait que la voix sourde du torrent
qui jette son écume aux niasses de lianes flottantes sur
ses deux rives. Une nuit noire couvre les mystères de cet
Aehéron terrestre, et l'aigle seul ose le franchir. Luigi et
deux soldats italiens déracinèrent un arbre mort de vieil
lesse, et le jetèrent comme un pont sur le torrent.
Passez la première, dit Emile Dutrelz la comtesse.
L'héroïque femme tenait ses yeux fixés, avec une
préoccupation triste, sur un soldat qui descendait des
hauteurs de Monte-Rosso, et s'aidaut de sa carabine
comme d'une troisième jambe, et qui, s'arrétant de dis
tance en distance, lorsque les blocs carrément solides lui