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il' 9*11
vFl
it4I
Plusieurs terrains vagues, appartenant la
ville, sont sans destination pour Je înoment
quelques-uns peuvent être uljiisés comme pla
ces de dépôt pour grosses marchandises; d'au
tres, comme les chemins de ronde, pourraient
être affectés la culture potar un an, en atten
dant que la saison de planter revienne. Le Con
seil autorise le collège tirer le meilleur parti
possible des lots de terrains bâtir et d'autres
propriétés, sauf approbation de la convention
inïei venir. tw\-Mrm»ar» jMars. 4 midi», lhôlej-de-vil|ev Celle fois-ci,
M, Valçkea a(j_ressé parécnt ses^os.«>n» Lhftlr&bla concert vocal. L'barmopîj
pour la reprise du matériel d'éclairage au gaz
de la Salle de spectacle. Le Conseil, après en
avoir délibéré et considérant que si Ion voulait
établir un autre mode d éclairage, les appareils
coûleraieol uoe somme peut-être aussi consi
dérable aue celle demandée par M. .Valcke et
1 •l'vT II."-! Il i "ir«l j l'-llllll
qu en outre, en eolevaut les tuyaux du g^z.on
risquerait d'abîme;1 la décoration Je la salle,
décide qu'il sera payé 51. Valcke une somme
de 3,500 fri sur deux exercices. Le premier
payement se fera au moment de la reprise et le
second sur un exercice subséquent.' Un comp
teur sera placé et lè nouveau concierge, nom
mer par l'administration, sera chargé du net-
y T- i s fiii n
toyage et de,la surveillance de ce service.
Plusieurs terrains appartenant au d'pmaine
donnés l'administration j mais avec dés c
ditions onéreuses, si le Conseil veut les accepter.
Ensuite le plan général de la vente dçs terrains
dépendants des ouvrages de défense est soumis
au Conseil, qui l'approuve. Après avoir mûre
ment discuté les minces avantages et les condi
tions onéreuses de cette cession, le Conseil est
la ville. m n uni
Le procès-verbal d'adjudication des travaùt
au premier étage des boucheries, pour servir de
salles de dépôt aux collections du Musée, est
approuvé. La soumission qui a été admise, s'éle
vait fr. 2,865-9Q.
Avant de se constituer en comité secret, le
Conseil émet un avis favorable sur le compte
de lexerciçe 1855 de l'École moyenne, offrant
1 I
en recelle comme ep depepse. une somme de
fr. 9,427-10.
Ensuite l'assemblée accueille favorablement
la demande faite par le Bureau de bienfaisance,
afin de pouvoir prendre part comme action
naire de la Banque de Belgique, la souscrip
tion ouverte par cette institution de crédit,
pour la cession de 3,000 actions de lk Banque
nationale. «o.îfc>noJ.u; J
Après avoir émis un vote approbalif de l'acte
de vente d'arbres, croissant sur une propriété
du Bureau de bienfaisance, sise Langnemarcq,
et dont le produit s'est élevé fr. 1,323—10, le
Conseil s'occupe des objets qui doivent être
f J y
traités huis-clos et la séance est levée une
heure moins le quart.
Dans la partie de la séance qui a eu lieu
huis-clos, M. Charles Bekea reçu, de l'unanimité
des membres votants du Conseil communal,un
nouveau mandai de cioq ans, du membre du
Bureau de bienfaisance.
Nous donnons le programme de la matinée COt> fui °fuPe aujourd'hui ce poste, prendrait
r 0 i n- i 0^ retraite.
musicale qui aura lieu, demain Dimanche, «SU
Qa écrit d'Ostende, 25 mars
AiijQU^'hui, «i eu lieu l'élection d'un con
seiller communal, en remplacement de M. Jean-
Joseph Van Iseghem, décédé. M. Jean Van
Iseghem, membre de la Chambre des représen
tants, a étë'élu l'unanimité des suffrages.
ouvre et ferme seulement la séance. La Société
des Mélophiles a cru pouvoir assumer toute la
regpdnsabilité de celle matinée, en'exécutant
sii'morceaux sur huit;
Jtfiûs espérons bien que fa foule' se portera
Dima»çheà l'hôtel-de-.ville, en premier lieu, par-
ceque ces matinée» musicales sont attrayantes,
et ensuite, pqrceque la saison^, contrairement
aux promesses de l'almanaçh, n'est ouUement
printannière. i'. I nioq i. liinu inrt'r-iiUi.Ji
i*Marche aux flambeaux (Meyerbeer). Ii -,
-La Mouette, chœur, chanté par MM.
(Koeek«D)- fin Jù-yk r i? al -<b Itui.i oj siL.-.-tt
3'.-m Air da Don Sébastien, .changé ,pgr, M.
(Doniaetti).4 ;iJlj.
4,%-f Lucrèce Borgia, ballade, chanté par M.
[Bw?etli)- t.,.n ..j
5* Le» buveurs, chœur, chanté par MM.
6° Je chanterai, mélodie, chanté par M.
(WbUHWriêlM.' r: Il,u I'-
'7* Lé'Mitjeur, chanté par M. *(Paul Henrion)
8» j! Venez, valse. i uuna'b tibr-.iu.
-x* i1 i t m i .n 1.1 u-..' i i.;i wt
2 ut
INTÉRIEUR, n ..iMdo-
Le Roi, accompagné du colonèl d'Hanins de
Moerterke,a quitté Windsor le 25, 10 Hêtres
du m^lin, et s'est rendu au palais'de1 Buéking-
ham Londres, par le chemin de fer de l'Ouest.
S. M. fait une visité* au duc de Cambridge,:
sà résidence de Saint-Jatnes'; la duchésde de
Glocester, son hôtel de Glocester att duc et
ta duchesse d'Autnale, TWièVfehWéhri, puis
efet retodrnéé jf' Windsor, danS' l'àprès-midi.i
i ;,bu!lJ
il Uni
prorogeant
juib
portant un crédit supplëmeiMaièe-delîSO.OOO
francs au budget des non-valeurs et rembour
sements de l'exercice. 1855. uiv
iC! n-i o 8i >st* i il i yyi.
J fji;q
servaient depiédestal. plaçait sa main gaiicbe en àuvent
sur ses yeux, et'cTerchaïf lfiJlibilâTff?nftni' te rôt dlnV'ié
groupe des fugitifs. La petite escorte de ta comtesse S'était
rangée sur une S' ule tijçne, tous tjépée àila main. Emile
avait mis bas son whifonàe, et, ta tète nue, Iesibra9 'nus
et croisés sur <s poitrine, la tête inclinée gauche d'une
fhçon négligente et- railleuse, il s'était posé en habile
maître d'armes qui a jeté le ga<ttâ>dix spadassins, et qui
les attend sur le pré. i> tinciy emlfl >mnu U
-i Holà maîtres! cria le jeune Français aux ennemis,
vous êtes bien lents descendre; voulés-vous que j'aille
vous donner la math? ri rtrr- i 1 n il II >àvt
Et, se retournant vers ses camarades: Passez, passer,
Messieurs, je veux être le dernier toi dqnej Piraneso;
donne la main notre adorable amazone; «'est: Aatiopc
au pont du Thermodon. Laisse-rrioi leréie que jc te de
mandais l'autre jourle rôle: d'Horatius Coclès )âvçe un
mil de plus. Le défilé 6ur le pont mduvaut se fit avec
lenteur; déjà, les plus vifs des ennemis étaient arrivés Su
fond du val, et attaquaient, le sabre la main, notre
jeune officier français qui «'était retiré.au milieu du pool
comme dans «n défilé oà il n'avaiL combattre qu'un
seul homme. Emile. s'appdyunC de 'la main gaiiclid sur
un rameau dépouillé qui se détachait «lu peut de bois
rommr nnc ranàf» naturelle*, blessait ou.tuait impitoya
blement, renvoyait'PU val ou jetait au gouffre les mépri-
-s'jbtto» 'n i.nons'j «aold aupsml ,sjaaxaib ti9 sans'
.r,Uo,journal de Bruges donne If lisje.suivapte
des membres de la Chambre des représentants
qui seraient décidés ne pas accepter la candi-
daVjre aqx,-procbaines élections ,(j it;,s)ril r
MM. JVaoGrootrfn.eliVan Remoorlereà Gand;
Trémouroux Nivelles Lehon et Visart Tour
nai; Lujeune NVaremme; Dequesaeet le prince
de Çhimay Thuin.
ll^a sfps diiie qMe nous laissons ,lft faujllç
brugeqûe la responsabilité de son assertio^. fij,
1 "i il,"
libt
On M. dans la Meuse:
On nous écrit de Bruxelles On assure
que M. le baron de Hody,- procureur du rqi
près le tribunal de première instance de Brux
elles, est nommé gouverneur de la prôvinèede
Namur, en remplaèement de M. Léon de^Bail-
let, qui deviendrait gouverneur de la province
d'Anvers. M. Teicbman, beau-père de M. Pier-
Mardi a eu. lieu au siège 3e la société de la
Banque de Çlaqjrè, Gand, la réunipn annuelle
des actionnaires. Lefapp'ôrt des commissaires
sur les opéràlionà effectuées dàrant'l'çxei'Ciàe
écoulé a, comme les âhn^s (irécéilèlntes,' été1
fait par M. Grenier.
Après l'adoption de ce rapport par l'assem
blée, le fcqhsefl d'administration y a apposé sa
signature, puis fassèmiblèe a réélu par acclama
tion M. Ch. Pielers, commissaire sortant.
Le conseil d'administration est composé1 de'
MM. C.-F. De Meulemeester, président; L.Van-
derwee, fils, H.Van de Woestyne, Th.' DeVillegas
et Louis d'Outrçligne, administrateurs. 1
■•■r'i' il! 'ni 'Il li r Tl"
Kl -III,'.
Nouvelles diverses.
Mardi dernier, un voyageur a présenté au bureau
PB n!àop« fit'l rliomin do P nt me tin di
Vé^agetir, examiné l'é-»
(range billet qui lui était remis. Son étonnement a
été grand en lisant là curieuse pièce que noa Lecteurs
nous saturent sans, doute ;gcé de placer sous laura
yeèx, Jq voiciV ji,,l Jicvr, li un ovid - i mon
BANQUE DU VAUDEVILLE.
Création du io avril an ,94$.
Le conlrôteùï, Lè caissiei prik'ctpal, Lè directeur,
bonxoup. absent. bonsoir.
*-(Aigàiuché;ién'iit: Si 4e contrefacteur est pour-
SUivi, il lfc'verra bien. Sont l'amendelceux qui
manquent Aux répétitions./A droite:^Tourry A',
papetier, 3o, rue du Temple, fournisseur de l'ad/ty-
nislratjou. Enfin, en b^a;,fautas; lys jolies femmes
«eront.çeçuç*avec empressemeql.) y Jl(
A prermere. vue ce Mlçt nffjfe ^leif^tjçejui
Oe ,1a baraque de Spo t r.: raaia le mouKlce examen
suHit pour I apprécier.' 5
Le voyageur a été arrêté, il afÇi-'rtie avoir Thçu èo
billet dans ùèi payement iinportant qui'hii'a été fait,
et être lui-ménie victime d'Une escroquerie»' f9''
•n"' (Courriet de la Chnmpaèjnev)
i .11 .'joi. -i cl "in-. '>'!it,ujl i
m 11 ri
t.'' pANC.ers du SBIQLF, erqotkk -e» Dan» )es numéro»
de,février du $ud-Est, jofirn.al agricole qui »e pu
blie sous le patronage de la Sociélé djagrlçulture da
fiîf Wh'P» érop re. ;k; peftto «JCjcgajpn. /e ienseigpe-
ment suivant que voici:
3?
sables ennemis qui s^offraient sa foudroyante épéc d e cri d'épouvante, ce terrible coup de f
l'autrc'côlé, du côté des siens, personne"n'osait veuPr avec la nuit, Émilc se retourna ïhvolontaii
i r. I i
i r.l ,iiû
feu qui tombait
«lu
son aide, de peur que le moindre mouvement imprévu des siens, et'glissa dans le sang^son euRemi fit un pas
ne fit (kerdre l'équilibre au noblqchampiofi suspendu sur vers lui Éfiïile Biibrassa les riirrtéaux dfeèehés de l'ar-
l'abime mais tous, l'épée hante, le poing fermé, l'a poi- bre, mêlés aux feuilles massives des lianes, et para le
trineen avant, se tenaient prêts-a rtimplaœr Emile au dernier coup porté Jelet le pont dans le torrent!
poMaipérillenxy si quelque malheur arrivai;. La belle s'écria-t-il et il fit un effort surhumain pour s'élancer
amUzonc de Tolentino ne voyait qae son mari,me veillait sur la rive; mais le point d'appui faillit sous ses maibs;
qbe sur toi, «t son regard, traversant le pont do bois les rameaéx quKIe tenaicnt:suspehdu sur fc gouffre era-
sans s'y arrêter,, cherchait encore :»ux dbrnièroS lueurs quèrent, les lianes se déchirèrent' 90us le poids du-corps
du :joùr le formidable chasseur tyrolien, ce démon de la m
montagne, qiti.destinait une balle infailliblêà' la poitrine
do Murati- Éinilc, déjà cinq fois victorieux, .semblait
Tu ne m'as pas louché! criadt-il au géant hongrois,
et Edn n'entendit plus qu'un bruit horrible dans l'abîme,
et des flots d'écume jaillirent sur le pont ensanglanté.
épuisé par ses efforts sublimes l'nrbre ruisselait «te sang, Dans le même moment, uhe autre scène déchirante se
lo pied craignait de frappeê suT ce pont humidey du peur ^passait su pied de la montagne pie, ot sur uo lit de
d'entraîner le torps. Un nouvel adversaire, un Hongrois ,ro«he. Le comte Tiranese avait porté sa femme vingt
gigantesque, aimé d'an sabre long deo* tranchantspa» dé torrent, et il recevait ses dernieès soupirs:
comme un poignard démesuré, -enlraiien -lice et croisa le
fer avec le jeune Français. Le crépuscule jetait son pâle
rayon sur cotte scène de mort. On entendit uni grand cri,
puis un eaup de fusil qui réveilla les inikle échos) de la
vallée. Pirani-se soutenait dans ses bras la comtesse frap
pée-d'une balle. Cette divine femme avait vu le chasseur
tyrolien abattre sa carabine; elle avait poussé un cri, elle
avait enahrassé le comte,1 elle avait reçu.fd- coup'idestiné
au rdi; jamais soldat n'eut urt plus noble bouclicr.|A ec
âli.rlll IK tfll .tT.. il i. i .UUCi'.
Je meurs contente, disait l'amazone d'iine voit
d'agonie; tu as pleuré sur mou front, je sens tes larines,
elles me brûlent; M'aimes-tu doue toujours dit-elle eu
prénant ta hiain son époux» Oli l s'écrià-Piranese
avec des sanglots; que Dieu prenne ma viersi je mens!
toujours!'toujours! "d u ii i-
Et il colla ses lèvres sur la bouche de sa femme:
(La suite au precham n'.)
Ulhi.hl
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