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(Vf?
j'aurai soin de les communiquer Monsieur le com-
missaire-royer, qui vous prêtera sop coobours, si la
nature de» travaux l'exige.
De mon côté, j'ai transmis ce fonctionnaire de»
instructions pour que toutes les dispositions du
nouveau règlement soient ponctuellement exécu
tées; les travaux de-voirie ont une importance que
l'on ne saurait méconnaître, par la facilité des com
munications est un élément de prospérité pour
l'agriculture, comme pour le commerce et l'indus
trie. r
3e me réserve d'ailleurs, de m'assurer par moi-
même des soins que les ndininistraliorife'aurUiït ap
portées ce service et je regretterait V&emMt de
devoir suppléeé leur action par des exécutions
d'office, soit charge des communes^ soit charge
des particuliers.
J'ose donc recommander cet èbjet votre cton-
stsnte sollicitude, persuadé que vous y consacrerez
voire activité et vos soins habituels.
IE COMMISSAIRE D'ARRONDISS&MERT,
Bxvbi CARTON.
ri.ij
RÉVISION ÇES LISTES ÉLECTORALES.
Ymes, le 1' Avril 1856.
Aux administrations communales de Varrondisse-
2±W«m» «roVtnxHmWUMV
Messieurs,
Conformément aux prescriptions sur la matière,
la révision des listes électorales pour les Chambres,
le Conseil provincial et la Commune doit être faite
du t'au iS Avril de chaqueannée,elles listes élec
torales doivent être affichées le Dimanche suivant.
En appelant votre attention sur ces dispositions,
je vous prie de prendre dè«-à-présent les mesures
nécessaires pour que la révision des listes électorales
ait lieu avec le plus grand soin et que les listes soient
affichées pendant un délai de quinze jours; partir
du Dimanche, ao Avril prochain; immédiatement
après l'expiration du délai pour les réclamations
(4 Mai) vous voudrez bien me faire,parvenir
Une expédilion en triple de la liste des
électeurs inscrits pour les Chambres.législatives;
a* Une expédition de 1^ liste des électeurs
adjoints pour lesélectipn* provinciales, par suite de.
délégation ou de naturalisation
S" Un état récapitulatif des professions exer
cées par les électeurs aux Chambres;, ,iJ;
4* Un état numérique des électeurs commu
naux;
5* Un élfiL indiquant 1»s noms, .l'âge;, laqualité
des membres duconseil communal, inscrits comme
électeurs pour les Chambres. ni.
Eu préseupe des élections qui doivent avoir lieu,
pour i,e£ataâeil provincial,au mois de Mai prochain,
je,dois insister sur la prompte rentrée des listes,
électorales. ii!»b v "L J;> ioiii I,
Agréez, Messieurs, etc.
LE COMMISSAIRE ARRONDISSEMENT,
.n. b ■HiilElW* CARTON. 0/ j
a eue; uni I i I'" l'i i. l e p V ii'li
Bulletin Administratif de d'arron
dissement d'If près.11
Le prix d'abonnement pour les particuliers,
est fixé fr. 2-50 par au. 4
Les souscripteurs pour 1856 recevront tous
les n°' qui ont paru depuis le lr Octobre 1855.
L'opinion libérale gagne beaucoup de terrain
dans plusieurs petites villes de la province. Dans
quelques-unes, et enlr'aulres Menin, elle do
mine déjà la situation. Aussi la colère des cléri
caux est-elle grandie. Leurs principaux organes
se voient même forcés d'avouer que si le mou
vement continue se généraliser, notre opinion
pourrait finir par l'erhporter fiàrtoùt àla cfim*
pagne. C'est qu'en effet on agit dans les petites
villes sur l'esprit des populations ruralqs d'une
idianière bien plus efficace qu'on ne je fait.çPor-
idinaire dans les grandes villes. Une fois les élec
tions finies, les électeurs des chef-lieux de pro
vince ou d'arrondissement ne songent pas plus
l'électeur campagnard que s'il n'existait plus.
D'autre part, au lieu de créer des feuilles fla
mandes, spécialement destinées son instruc
tion libérale, et neutraliser l'effet que produi
sent sur son esprit les organes du cléricalisme,
on se contente d'avoir dans toute unfe provittee
une ou deux feuilles flamandes appartenant
notre opinion.
Il est vrai que, dans les petites villes on n'agit
pas non plus au moyen du journalisme, mais
on fait une propagande active et continuelleèt
dans quelques endroits on agit au moyen du
théâtre. Les libéraux de Menin, par exemple,
font jouer des pièces flamandes par des amateurs
et convientaux représentations tous les fermiers
des vijjages environnants. Aussi y a-t-il fcfule
Menin le jour des représentations on croit as
sister une véritable fêle. 11 va de soi que le
contact des populations rurales avec la popu
lation libérale de Menin a déjà porté dés fruits
et que notre opinion a fait d'énormes progrès
de ce côté.
Que n'imite-l-on l'exemple donné par les
Méninois, dans toutes nos villes Avec de la
bonne volonté, du zèle, on peut faire comme
eux. Que ceux, par exemplequi dirigent le
mouvement flamand, ne se contentent pas de
donner des représentations pouf leurs socié
taires seulement, qu'ils y admettent le public
indistinctement. Qu'au lieu lie donner des dra
mes éche.velés dans lesquels noire histoire na
tionale ne se trouve que trop souvent mutilée,
ou des. traductions de pièces françaises, qu'ils
engagent leurs auteurs écrire des vaudevilles
ou d'autres pièces légères dans lesquelles les
glemenls, circulaires, etc.
-
Où as-lu açhclé ces gants-là, combien lçs as-tu
payés?
Moi! reprit l'enfant avec une indignation bien sen
tie, moi acheter des gants je tés ai fcoùsus inoi-méâjéj
je ies ai taillés...
Dans un vieux caleçon, n*est-cè pàsdefliàndh le
patron, qui, depuis un moment, palpait l'étoffe en con
naisseur. V UBfl.'IVUjl,
Dans un vieux caleçon.
Le patron n'y tint plus if ouvrit sës bras au pau
vre campagnard et le pressa sur Soh ctéur,-" pires, il l'ad
mit sur-le-champ l'honneur de casser la glace du ruis
seau et dp frotter le comptoir.,.,,dans^e^ moments
i)crdus-
Le petit bonhomme est aujourd'hui retiré acsaffaires;
il a gagné 60,000 livres de rente, l'ingrat changer les
boutiques eu magasins!
aujourd'hui.
Les magasins sont dépassé^; nous avons dés bazars
des cités, des villls. La "bonne et pâtriarcale boutique
d'autrefois e9t devenue impossible, elle a prudemment
cessé d'exister.
On divise rn cent parts un capital de trois ou quatre
millions, et l'on offre certains capitalistes la' fàvctir dé
figurer, pour un centième, dans telle cortuUandite. On
abat quatre, cinq,,dix maisons, et l'on fait cûnWéufre des
oo/rrîérqui portent le loyer plusieurs centaines dè mille
francs -, ou nomme uû gérant, deux directeurs, un cais-
travers de nos prétendus conservateurs cleri-
1 Cl
caui ou pretres politiques sont ridiculises. Et
alors, mais alors seulement on leur pardonnera
l'énorme et impardonnable FatWe" qu'ils ônt
commise dp se ranger sous le drapeau du clé-
Ce recueil contient déjà 43 instructions, rè- ricalisoie, en haine de M. Bogier et pour se
venger du peu de sympathie que les ministres
rr"t ?"1i
on
sier.principal, plusieurs sous-caissiers et dix inspecte!
qui possèdent sgnthétiquement le génie des affaires
paiera des employés pour connaître la marchandise cela
les regardé!
Le magasin s'appelle Y établissement le patron devient
le comité d'administration; les garçons, qui plus tard ont
été des commis, puis 'çfes jeunes gens, devienrieht des
èihjtfoy'éi'les pr&tiqued' se transforment cè dienls', et
ainsi dje suite.....oitaneiiut» aoiut si
'Ce qu'il y a de plus certain, c'est qtié, V*nîi éës im
menses phalanstères commercratrxyles individus perdent
leur type prjniitrf, leur physipnomie particulière. 11
.LA TBANSITliQN.
Les magàsins ont commencé remplacer les boutiques
peu près avec ce siècle; ils existent encore, mais ils
pérdent tous les jours du terrain. I fei
La devanture devint façade, et les principales amélio
rations furent l'étalage, le prix fixe et la inarque en
chiffres connus.
L'étalage était presque un art il fallait assortir les
nuances ou opposer lès couleurs, ménager les reflets
c'était quelque thèse comme la composition d'un laUëau.
Chaque rayon avait, son commis coloriste, et cè Talent
reconnu lui'donnait, pèù près pour unè soirée par sc-i
maine, le privilège de laisser ses collègues l'ennui du
déplié, pour aller chercher des idées en flânant devant
les montres des magasins rivaux.
La position était fort enviée.
h
libéraux ont montré en faveur de notre littéra
ture nationale, ou de notre langue.
hnpartial de Bruges.)
Coup d'assises de la Flandre occidentale.
Les pommés Edouard Baelé, âgé de 35 àns,
ex-marchand de dentellesné Ostende, et
domicilié Ypre». et son épousé, Marie-Louise
Loncke, âgée de 29 ans. ex-marchande de den
telles, née et domiciliée Ypres, accusés de
banqueroute frauduleuse, ont été acquittés.
Après le prononcé de l'ordonnance d'acquit-
t^ffiénf,.'to ïëssjon du premier trimestre de cette
année, a été déclarée close par M. le président-
conseiller Vuylsleke.
Mardi, s'est ouverte la'2* série dé 1a 1* session
de la Cour d'assises de la Flandre-Occidentale.
A celte audience, a comparu M. J. de Bra-
baoder, exmotaire Tamise, sous la prévention
de faux çu écriture privée. Déclaré coupable
par le jury, la Cour a condamné ledit de Bra-
bander 5 années d'emprisonnement.
-A»
riJOi
Le Moniteur belge du V avriLpublie un ar
rêté royal du 29 mars, daté de Windsor,por-
tant prorogation des divers arrêtés royaux qui
détengineut le régime des droits différentiels.
ïffiubHe auisi un arrêté royal du 22 mars,
portant règlenà^bt pour la police des irrigations
dans la Campine. Cet arrèlé'royal est également
daté de Windsor.
-rrni i
Mercredi, la Chambre des représentants a re
pris ses travaux.
A la suite d'une motion présentée par M. Del-
fosse, M. le ministre de la justice a annoncé qu'il
combattrait le projet de loi sur la récusation
des magistrats.
M. Bogier a fait ensuite une motion intéres
sante. lia rappelé qu'en 1846,.|a.Chambreavait
décidé en principe, vu l'augmentation de la
population, qu'il y aurait lieu d'augmenter le
nombre des membres des deux Chambres. En
1S47, on porta de 96 108 le nombre des re
présentants. Depuis ççlle époque, ja population
s'est accrue de 300,000 âmes.;, il y aurait doue
lieu d'augmenter le personnel de la Chambre
de sept membres.
M. De Decker, ministrç.de l'ipléÉiçur, .a ré
pondu qu'aussitôt que (f gouvernement possé
derait des dgmnéqs, assez exaples sur j'accrpl^e-
ment de la population, un projet de loi serait
présenté qui répondrait au vœu du préopinant.
La Chambre 3 ouvert ensuite la discussion du
projet de Ipi relatif la cession du chemin de
fpr d/q Ljer,çe Coptich jai^ompagnie qp la
,Ca,mpine. Après un défiai auquel .plusieurs ora-
leurs oqt:pris part, la discussion a; été renvoyée
jeudi, deux heures.
Jeudi, la Chambre des représentants a con
tinué la discussion du projet de loi, relatif la
(là sou 1> •ido'iaul'
i i la 1. lumuu
rRIX FIXE.
tfiqo îsii i I
Le grfxfixe&l, pendant de longues années, le déses-
pSbié* hca praKffues", 'qui aimaient bien mieux-lo temps.où
chacun débattait son prix, même que, depuis deux
•es
empi
ï.'i lU i- i \j lfilfl ua t» -I :,l|
|Le pfix jadis dans, les magasins .4c,n9nvçanté$, était
demandé selon la coupe des çAevqux^On pouvait surfaire
d'un quart, d'un tiers, de la moitié, de sorte que la pra
tique marchander sç retirait parfois satisfaite et, glo
rieuse d'avoir obtenu un gros rabais, et laissait encore
un gàiiAillicite, très-lohrd, dSns le tiroir du marchatid,
et up remords, très-léger,,dans sa conscience.
Il a fallu plus de quarante ans pour faire comprendre
cela la majorité des aehetcurs... et il y. a encore une
minorité qui répète
C'est égal j'aimais bien mieux débattre mon prix
La marque en lettres fut réservée pour les mystères du
prix coûtant; le prix de vente fut écrit sur l'étiquette: en
chiffres connus.
Vous voyez, Madame, que nous ne vous.trompons
pas c'est pour vous comme pdur tout le monde; lisez
vous même trois francs soixante.centimes. Vous voyez?
Parbleu vous autres, vous éerivez ce que vious
voulez. Ah! j'aimais mieux le temps, etc.
t (La suite au prochain