N° 1,50©, 15" Année.
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Dimanche, 13 Avril 1050.
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LES MAGASINS DE NOUVEAUTÉS.
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ABONNEMENTS: Ypreb (franco), par trinjëstre, 5 féàhcs 50 c.Provinces,Afwuics. L_ LeProcrès paraît le Jeudi et le Dimanche. —Tout ce qui concerne le journal doit
INSERTIONS: Annonces^ là figtte 15 centimes. Réclames,.Ja ligne:,50 ceqt|ipps»fi| ,4te? adççssé àjL'édi)tpnr, Rue au Rouwbj-r^iOn nq reçoit que 1ns leàîesia'ffriméhlés.
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Ïpres, 1H Avril.
.Depuis quejque temps poysavon^ un minis
tère c%M, éraanalipp de fqpjsçonat et son
très-humble serviteur, et cependant I âge d or
qui devait revenir, sous les auspices d'uije majo
rité épiscopale et d'un cabinet d'enfants soumis
de l'église^ ne semble pas près de renaître. Les
affaires matérielles surtout sont résolues au ha
sard ou abandonnées l'exploitation de quel-
TJ OU,. - i! 'fil. IQU J 7:
ques individualités qui, sous prelexte de poli
tique cléricale v n'ont d'autre souci que de
s'enrichir.
ussi l'alliance des habqfli&Us.çt des ;épiscp-
pau.x est-sjle ifldissolpWe.il (euç f^ut àtq^ deflx
des privilèges au fjépeps de la .presque uqftiy-
pajté de la population. Lqs uqs .qçcap^qfi,^?
opérations finaqcièrps, |es autres agMsentjfjur !f
domaine-intellectuelnon pas par lavoie de la
persuasion, ce qui serait légitime^ mais en ca
ressant les intérêts et en favorisant lés 'uns au
j -. .i
détriment des autres.
-'cjS a non oc al oïl uni tsofiieiua.ob tjim joaniv .1
Du moment que 1 opimpn c|érjç^le triqmppe,
jp.yègpe ci(e la faveur est arrivq. Le gouverne-
ment njest plus inspiré par l'équité et n'a ,plfls
pour but de sauvegarder les intérêt», de tous.
C'est l'intérêt privé qui prime les intérêts généi-
raux'ettds nominations ne se'footnon pasipabce
que l'élu est le plus capable et le* plus digné,
màis parce qu'il est celui qui peut être le plus
utile au' parti. Lé régime cléricàï toujours agi
ainsi, bar le motif qué la direction qui est iin-
,r i.i c
primee aux affaires, a pour but la satisfaction
fj'jotérèU .de caste dans unqOfdrqRd^4.e«,en
opposition avec les principes de 89 et de 11130.
La majorité épiscopale s'est empressé de fournir
un exeinople de la façon d'ôot elle eirtenddéfendre
les intérêts publics. La société"cbhcêksiorinaire
du chemin'de fer''de' Lièr're Tùrnhôut vjént
d'obtenir l'abandon du tronçon construit par
dit iin orateur la ChatDbnejiLA majorité épis
copale t'a votées parce qu'il! lui importe peu que
lé' domaine public soit gaspillé., du momeat que
les principes cléricaux fletlrissetit eliqlue l'épi'»-
copat a la haute main sqrf-a nolilique intérieure
du pays. fio-lib Jnoiv udiad i s j v i» J
Souvent, nous l'atons dit,1 les affaires maté
rielles son! négligées' sous pn régime, clérical,
premièrement parce qti'i^ n'a aqcun souci du
biea-êtçe générai, et ensuite parce que le parti
a pour mobile'pecret la restauratiûn td'une in-
flqence délétère qui répugne. Aussi depuis 1830,
la Ëefg'ique ft-t-elle élé> tiraillée constamtnent
entre,la diction épiscopale;ayant pour!bannière
l'encyclique papale de 1832, et le libéralisme
maintenant haut <et ferme les principes de la
€oulstitulionde l830. Cette lutte; tantôt ouverte,
tantôt dissimulée,' n'est, pas près de se terminer;
mais quoiqu'on fasse, ce n'est pas en^ définitive
ialibéralisme qui sera obligé de baisser pavillon;
-. IÎ'IOOI.:. :iiO'j 1 '.,1)1
Imrnyidce
Vf'jl li.n.r.;, IJ3I.ol> 1»! t Ul
conciliation du ministère est a
"J"'l jt-i 'VjfO' ."I, J 'L-' lIU"7 JtMO'Kl
son équité et de sa bienveillance pour notri
v -'.T.,.. 'T>lnT,i; un jTuoT.i, n
province et on voit bien quil s ami, ici d pne
lj9llQV!J8 'Âill i, r Pi" U7f. WllUtlhlCf 9$b
question d intérêt générai^ qui ne.merife.guppe
d'occuper le çajbinet.
et l'Yser. ISous ne connaissons pas le texte de
on tvr'ÀVâl mme rl éirsi'ob Inè «lliric'nt,.vr.À«étdnlÂl 'mi.Î
pArticulièl-s, en cë qdFconcérne l'Ysel-j la petite
bagatelle dé 750,000 francs.
C, k ii n JUb iL -il
est, comme on peut s en convaincre, assez
ira
peu modéré et encore moins conciliantet en
lout,(|as, il ser^ difficile au goqverpeqaent, de
fane accepter cette énorme part par les inté-
pe^és,. quaud^j, a été fait d jmmeosès travaux
«t9V»s jupllfj^, san?| inlerfentidn au-
cynq; les qrigatiqçs de f - - i,!
ine, les amelip-
rêts généraux .ont tous voté contre cette con
vention qui est une monstruositéj, ainsi, que l'a
r--'- 1 1 I 11 .'''I 1,1 1 1 II l| "j
uc i.iJiw, ait^ bob l.V? loi
tim in f f» «n 'ii {9.-«u j
On appelle ainsi des paquets modèles. Ce sont sapf
ççntredif les plus,réguliers, serrés, les plps car-j
rés du magasin, car ils ne sont jamais ouverts. Us em
plissent le plus souvent les rayons supérieurs, et au lieu
de laisser passer d'un côté, comme les paquets leurs col
lègues, un fragment de l'étoffe qu'ils renferment, ils n'an-
noncént leur contenu que par un échantillon collé ^l'If
face indication précieuse, mais pour les initiés.
Un jour, une femme se présenté avec un échantillon
qu'elle demande rassortir'
Comme on est bien certain, en pareil cas, que la p
tique n'hésitera pas aèhetcr l'étoffé*qù'etfe fcHêrclie,
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laisse au plus novice1 vendeur,' là tàfcbc 'enniij'eTisé id
trouver le rassortiment. Ce sont lé sés premières armes
té petit jeàhé' homme, toàft frais débarqué (fé la pro-
vine», s'épuise en efforts superflus rieti
Mais, là-haut, monsieur,'voyez done?Ay4à, ce'pa-
quet surlequel est un échantillon?-... Jl<me semble...
—.Oui, oui, Madame, tout.pareil,- exactement pareil
,11 s'élance, prend le paquet avec préoipRntioit, il l'mi
vie, et... une superbe provision de pailla s'échappe tic
i»es IJapcs ouverts. bq a»,lt> no n<. - a! .la Js j
Ces faux paquets sont là pour faire nombre.
t'Afions du lègitne de la Meuse,, de la Sambre,
Je l'Escaut, ont été supportées par le trésor de
l Llat sans indemnité.
Dwir la première fojs„ 9ntyeut apWjquer t|p
nouveau principe, après nous avoir laissé inon
der périodiquement pendant un quart de sièçle
et rendu l'état marécageux une partie de la
iive -I .«-1,1 Couler.^- Repuçeudr^,,
Un commis novice a épuisé tous les trésor» de son élo
quence, et la pratique insensible est partie e^ disant
Non. Vous n'avez pas ce qu'il me faut, jq.jnc àuif
pas décidée, je reviendrai
Le commis a coulé l'article.
«Quelquefois, la femme ajôùte Jç veux aller voir ailr
leùrsl1 q ni' n-i.•mu;
Cest la flèche que le Part lie lance én fuyant! Le trait
dmpôisohné arrive droit au cœur du patron.ot y vibre
Ioêguem'cht''et; douloureusement îl liuf- i j mo -unob. i
Stetit illa tremens...
Une autre foispvous surveillerez M. Anatole, et au
bésoin vouS lui reprendrez l'driielé, dit-il en à-partë de
théâtre, c'esl-à-dn'e de façon être entendu de tout le
moittie; b :u ,3:'" i q ''I v
Et voici comment pn reprend l'article dc'.igj
M. A natdle va Couler Arrive lé:commis son supérieur
Je vois que madame ne trouvé pas cè qu'elle désirep
nous sommes pourtant admisablcment assortis.'.Voqs
ftiriéz touS'lés magasins de Paris que vous'nc trouveriez
pas mieux! Autant acheter ici qu'ailleurs, puisque vèvjs
nous avez honorés lés premiers de votre confiance.
1 éL Tfôn, je ne Vtfis'pas... él |>uis... je veux consulter
mOdf'ftiferiid1 '"1
La dame fait troié pas vers la porte.
iv-:0L volreanaràl ili^oit trouver bien tout ce que
vous faites... J'en suis sûr. Tenez, venez voir ceci (Coït
autrefi
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aïs
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a mo
[iiodëraiion et )i
ijrJl-j jiO nui^» -J)
a la .hauteur d(
propositions ministérielles seraient beaucoup
i - ,-5nL?i«rnr, .Oi-iiT-aT» !!fitu<>To# usili
plus cpulantes et.on n oserait les imposeraux trois
- f i. pr i fil
quarts d un million d office, comme une pror
7;.; I Ck rai IlISVJ"! il 1 il 'i! r fil 1
vince, des communes et des particuliers qui-ne
R.dQt nu ayi» voin r JÉTjrftn no
pourront jamais les solder, saps .se ruinera
plate coûtert°Kl "T' •onh-i -Tofo i. Mu,
'tfitraib r. t. Ju
L'abondance des matières'1 péché
d'inséré r dans nôtre derhierh"»,' Làflidê Stïi va nt
Dimanche, 30 Màvà'ltf", les ineaibrés 'de fa
société des chœurs IwMêlophttes dYpres, ont
débuté la-malihéë musicale.
Ndtlstié parleronspaii'de l'exéëuHpn desniioi^
ceaux; les applaudissements tlëSlpërsêtfrje1'Jf^
plus notables de ia'sdle qui's'étaient rendhés
ce concert, sont plus éloquents que le» éloges
que nous pouTrionsifaire.JMais nous diroos qha
nous sommesheuretix de donner; aux membres-1
fondateurs d» éétte société i des félicitations les
plus sincères, pqur fa bonne idée qu'ils ohteue,
de remplacer l'pneienpe Sëciéié de chœurs.
Nous.ne doutcinB nuflcmeht que'les amateurs
de èhant de cette vide slaseocieront aux œilVres
utiles,' agréablesiet philanthropiques que peut
leur procurer cette nouvelle société. - f
Trqis jours.après leur'débi(|t,r|es jeubes Mé-
lophiles doonaiefit an coocerb monstre, aucafé
4u Saumon,siège dp Cercle phifaolhrôpique^
iqvep le qpocoura.de.M-ilJules Ca«Jteau, lpjoyeux
-poipique de Comines. Le,programme de leur
-coDceql offçaitiune déli)ciéuae, variété dans sa
composition;,,^jpsi aux rçmAnces succédaient
des airs vafjéft ppug Apte,,^ps qbansouoetles,
des bavardages., de^ grands airs d'opéra ql des
chœurs. fl|J j9 1U,
rlus de deux cents perqonpea assistaient
celte soirée et nous constatons avec plaisir que
fidentiellement)On n'a pas su vous offrir ce qu'il bous
faut, Moi, je vois au premier coup-4'œil-que vous êtès
une femme d'un goût supérieur. Gomment, monsieur
Anatole, montrez-vous madame ces cho^es-ld,'quand
nous avons les dispositions les plus distinguées... etc...
Mi Anatole rougit bu pâlitde eoièré, selon sbn tem
pérament, tt; après ayoirubalbutié deux on trois mdts
pour se ménager une retraite i honorable, il s'éloigne la
rage dans le cœur.
10 jL'amoùruprapi'ey quelquefois; l'emporte sur te'devoir;
11 no- veut .pas lâcher son article il mélé son mot la
diseu^siènU. u aô -ii. r .-s -i- ,i
Ma»' alors, Je patron, comme un Deds ex macliind,
descend de ses nuages et lui crie
Monsieur Anatole, venez doûc un peu par ici; les
comptaitsoontièhcembrés de dépliiift i m*
C'est lo coup desgrâee n lio- >i/i(qnàn i
LES-CHARGES.
iBrri riq i. i ^fjisoa oflt| j'iTg 2iftrnL(> on j.I
Le A tthansw comme rallier. En France
(vqus excuspppz cette généralisation quand je tOmbo sur
une vérité, je la place n'importe où), en France, paétqut
où se Jrouye inné aggloméraiCion (de jeunOs gens, vous
neqpontrer^argçt isyjtibolique et, un .répertoire de
plaisanteries, de mystifications fradittonnelles.
V.Ui j o /fl" i !i Madame fiénekit. dnod q
C'est un type créé par rimngination^une allégorie, un
inouïe dans lequpl on fait entrer la pratique util.