1 8 Quant l'observation prétentée par l'honorable M. Vandenpeereboom relativement aux coïncidences qu'il serait désirable de voir établir entre toutes les localiiés du paya, il ne doit pat douter que lo désir de l'adminis tration ne corresponde complètement au vœu qu'il vient d'exprimer. Il s'agit en effet pour elle de rendre le ser vice aussi facile et les moyens de transport aussi rRpidrs et aussi commodes que possible pour les voyageurs. Mais l'honorable membre voudra bien reconnaître que dans un pays sillonné comme le nôtre par un nombre considérable de lignes qui se croisent en tous sens, qui se relient un nombre de points excessivement variés, il rsl difficile et pour ainsi dire impossible d'obtenir, tous ces points et pour tous les convois, des coïncidences non rompues, pour me servir de son expression. L'honorable membre voudra bien remarquer que de n'est qu'au moyen d'un travail excessivement long, ex cessivement pénible et auquel doivent concourir toutes les branches de l'administration, qu'on parvient 1 abou tir une coïncidence convenable pour les lignes qui dépendent uniquement du service de l'Etat. Ainsi, là uù tout est entre les mains du gouvernement, nù tout dépend d'nne administration unique, ce n'est qu'avec nne grande peine qu'on parvient avoir un service, je ne dis pas par fait, je dis seulement satisfaisant. La preuve en est dans le grand nombre de réclamations qu chaque change ment de période la presse et le public ne manquent pas d'élever contre les nouvelles prescriptions de l'adminis tration. Mais si la difficulté est grande quand il s'agit d'un service unique, complet, homogène, elle devient peu près inextricable lorsqu'il s'agit des chemins de fer con cédés. Parmi les chemins de fer qui n'appartiennent pas et surtout du défaut de continuation des convois. Ainsi, j'ai cité ce fait, qu'il est impossible, en partant de Brux elles Hprès 10 heures 15- minutes du malin, d'arriver le même jour Yprès nu Pnpcringhe, et vice-versd. Le mouvement de In poste aux lettres suit peu près le mou vement des voyageurs. Il est donc impossible de corres pondre avec lu capitale, si ce n'est dans uu espace de 40 48 hrtircs. Je crois qu'il est beaucoup plus facile que M. le minis tre (les travaux publics ne le pense, de corriger cet état d<- choses; ainsi, ce qui manque surtout au pays dont je parle, c'est un convoi du soir. Il y a un convoi qui part Bruxelles 1 heures et demie et qui s'arrête Cour- trai. Si on fa:sai' partir le convoi 4 heures un quart ou 4 heures cl demiê, il serait facile d'avoir, non-seule ment la obïneidrnec, mais encore la continuation du con voi, c'est-à-dire l'exploitation complète de la ligne. Il nie semble aussi qu'il est dangereux de modifier trop souvent 1rs heures des convois. Il serait bon de se tenir certains principes au nombre desquels je placo en pre mière ligne celp^dos convois des extrémités au centre et vice-versd une fois le matin et une fois le soir. Le tableau bien établi, il ne faudrait pas modifier trop souvent les heures des convois. Nous sommi s tous un peu hommes d'habitude. Il en est de même du commerce çl de l'indus trie, on contracio l'habitude de partir ou de revenir certaines heures; et lorsque des changements sont faits, ils viennent contrarier ces habitudes et tout le monde se plaint, tandis que les plaintes sont beaucoup moins fré quentes, quand il y a plus de fixité dans les heures des convois. Je remercie, du reste, M. le ministre des travaux pu blics de ce qu'il a bien voulu ine dire, et j'aime croire l'État, il y en a qui règlent spécialement les heures de qu'il fera cesser bientôt'îes abus que j'ai signalés et qui, et vous je l'espère, ne se reproduiront plus l'avenir. départ sur celles choisies par le gouvernement comprendrez sans peine que le premier intérêt desservir est celui des transports longue distance. Ainsi, aux difficultés inhérentes au service intérieur, viennent se joindre les difficultés plus grandes encore du service international; et le besoin de donner des commu nications faciles, rapides et régulières entre 1rs différents points de la France, de l'Allemagne, de la Hollande et de l'Angleterrovient encore compliquer ce travail si difficile. Vous comprendrez que quand il a été satisfait aux li t—T— Tiatiiwi je- fi La pleuropneuraûnje. qui a sévi dans les éla- ble» de quelques cultivateurs, Haringhe, a entièrement cessé douze bêles cornes, d'une valeur totale rie 3,700 fr. ayant été abattues, par suite de celle épizOolie.- :i On a fait la remarque que tout le bétail qui T..U5 cuiiipreuurrz que Hu».iu i. a eie sai.sidu au* - principales exigences que je viens de signaler, il ne reste f, .8 s >- ,i,i i In i .1,1 rl n r jtv rv (k 11 'k 11 k? i i kk k> wk i-oi ok? /v s11 v fX IUI1. f - VU VA k JJV IIV-U kjk'WJV l-WUV tf'^kllkkvi^ Il IIV Ik^kU f que bien peu de latitude l'administration pour obtenir I dermere, dans «les prairies qui avaient kj j I ,1,l_ VXtX que les points secondaires aient des coïncidences. A ce point de vue, l'administration professe entière ment les principes émis par l'honorable M. Vahden Prerc- boom. Elle pense comme lui qu'il est désirable qu'il y ait dans toutes les directions un convoi du matin et un con- V0L<eVlS le but qu'elle se propose, et qnand elle ne l'at teint pas, c'est qu'il y a des difficultés réelles. Ces diffi cultés consistent particulièrement en ce que les conve nances des compagnies ne sont pas toujours d'accord avec celles du gouvernement sur les époques où les change ments du service sont introduits. été iuoudéea dans le courant de l'été. (muni Le nommé Louis Van Overberghe, cultiva- tour, âgé de 40 ans, demeurant Moorslede. de sa ferme. Ce malheureux était atleinfd'alié nation mentale, depuis quelques années. Le 26 Avril, au malin, on a retiré rfyin puit'ij. Moorslede, lejpadavre de la nommée Mlh'ér D'autre part, comme la plupart des lignes concédées fine Marco, âgé* de 63 ans, servante chez le sieur Bonten, cullivateur, dans la même com mune. On suppose que la malheureuse, çbez laquelle on aval remarqué des symptômes d'aliénation nien aie, s'y est précipitée volon tairement, la nuf précédente,', -, ,,B sont simple voie, il y a une difficulté très-grande ob tenir des coïncidences directes malgré le bon vouloir des compagnies et malgré l'action réelle que le gouvernement est en droit d'exercer sur elles. Je déclare l'honorable.membre que son observation sera prise en sérieuse considération et que l'administra tion cherchera obtenir duns l'organisation du service d'été les relations les plus directes, les plus rapides-et les plus complètes enlre le chemin de fer de la Flandre ocei dentale et celui de l'État. M. Vanden Peereboom. Messieurs, je remer cie M. le ministre des travaux publics d« s explications qu'il a bien voulu me donner. Je reconnais qu'il serait difficile de régler tous les convois la satisfaction géné rale. Je dois cependant faire remarquer que ers difficultés ne ssnt pas en général insurmontables. Je ne me suis pas plaint seulement du défaut de coïncidence, mais encore types qui faisaient l'objet de l'expérience. M. Allier rem plaça alors des mâles par des femelles, qui réussirent moins bien, peut-être cause des pluies sans fin qui ont signalé le mois de Janvier. En résumé, les moulons qui ont le mieux supporté l'hiver sont les soutli-duwns. Viennent ensuite les cots- woldspuis les croisements south-downs-herrichons enfin les cotswolds-mérinos. Quant aux femelles, l'expé rience a été beaucoup moins satisfaisante, et cela peut être parce qu'elles sont en général plus délicates que les miles. M. Allier se propose, l'année prochaine, de recommen cer ses essais et de les faire connaître aux éleveurs. D'après les pratiques adoptées dans beaucoup de pays, il n'est pas douteux que IVspèce ovine, si convenablement vétuc d'ailleurs, ne puisse supporter des froids Ircs- rigourcux; tuais partout où l'on produit de la laine line, la stabulalion durant l'hiver est une condition essentielle de l'élevage. t'v aOCTOX BE LA FAMILLE DES MPIXI. Un journal français, le Moniteur de l'Agriculture, rap porte une nouvelle qui, si elle est exacte, est appelée a révolutionner bnc des branches de l'érève du bétail, et réaliser un problème dont on réclame tous les jours la Solution la viande d bon marché. lors de la campagne de Louvain; il se plaint de n'avoir pasélé récompensé selon ses mérites, et explique par là comment il fut amené con spirer contre le gouvernement. Les détails de sa conspiration sont fort cu rieux; mais la pétition elle-même et la question de droit qu'elle soulève, ont été renvoyées M. le ministre de la justice. La Chambre a adopté ensuite l'unanimité, le budget du ministère des finances. La petite vérole règne avec assez d'intensité Louvain, mais elle ne présente guère de gravité. Ressort de milice d'Ypres. ÉTAT indiquant le degré d'inetruction demilicient inscritpour la leoêe de i85R. OC ,k*.ur- OlU.t niip:' ,,;i r.l m COMMUNES. -)1 l!!T 1 in zu''i* xnii -| iMisO ni ii-i iilb J Vendredi, la C ambre des représentants s est occupée de la pét ion du général Vander Meere, dont leclure avai été donnée dans la séance du 19 Cette pétilioi n occupe pas moins de quinze colonnes du Motteur. Le pétitionnaire y passe en revue tous les êtes de sa vie; il rend compte de sa conduite j idant la révolution de Sep tembre, des serv que.et l'année îs qu il a rendus cette épo- anle, l'année de la Meuse, atteint tout soa ilév cite l'exemple suit docteur Emerson, trois petits, qui a' au mois d'août, de pas tout comme trouvç qu'en neuf i mère rie sept agne taille des nôtres et délicate et exempt laine n'en rst par employée avec av tores et des (apis. On «ait toute I' précieux mouton,! Ypres Poperinghe Crombeke. Haringhe Oostvlplerep Proéen. WktôdV Weitvleteren IJixschoole. fioesiitghe Brielen. Elverdinghe S'^eati. Vlartiertinghe. Worsien oJ Zuydsehote Langemarcq Becelacre GlieluveltV '1 Hollebeke. .n Zantvooi'detu, Zillebejie btckebusch H Dranoulre.. Keiilmel j Lpcre' Neuve-Église Reningliolst r Westoutrc. Wiiliergllcin i"Messines Plwgsteert Voorinexeele Warnéton Passeliendaele Zonnebeke Wytscbaete Bas-Warnéton Comines Mouillera Wervicq Tom. NOMBRE DE MILICIENS Il ne s'agit de ri» moins que de la découverte d'une nouvelle rare de m on venant de la Tartarie chinoise, et apportée de Sang aux Étals-Unis, bord du clippcr o n ,i, mps de 1852, race surtout pré- la ble fécondité. Celte espèce, en effi-t, met bas deux s par an, et, ce qui est plus ex traordinaire coron onne Je jour, quand la brebis a peinent, deux, quatre et même «o 0) Im i-viv v r v X i. f •2 J 00 *-« 1 J u 8 O - u: o 3. o Z 2"3 o rn i r 3 u m J- S a 3 i^-g' S -o 95 O [i J H O, P ytq M w 02» ffial •m 127 95 20 r US 12 127 y 9 69 SU 6 '.'24 7 4 ■Jiti i 2, 19 12 4 "in 3 19 u 7 3 i i r n 2 12 h 3 4 2 1 3 12 2S! 17 7 28f te 2' )"4 v 6 le 41. 16: 8 3 3 2ri "M 8, Ifi 7 5 2 2 16 12 5 5 2 3 12 16 7 5 t 3 M' 11 5 4 te fi <1 30 10 9 -41 30 .15 1 7 1 6 15. „8 60 a, 4 1 t 8 te 20 6 18 60 24 .VJOl *7' 2 3: M H'5»» 1 3 1 13 16 rro o 8 0 10 sn 3) g 1 5 1 2 3 8 iG 3 2 6 16 îi 3 M 11 5 3 3' 47 otjt n f- R 3:1 !17 fit 1 lu ,4. 2 r&t IG 17 2 4 \3 9 bl» s i. 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Par contre, la (-fine, mais p<ut être cependant e pour la fabrication des couver - i que présente cette race; et si ce j un canard faufilé furtivement' dans les colonnes du Moniteur de l'Agriculture, le suc culent gigot, devenu, dans ces derniers temps, inaborda ble pour les moyennes bourses, ne sera bientôt plus un mythe les moins partagés de| la fortune pourront, au moins chaque dimanche, au lieu de la poule tradition nelle mettre au pot le mets luxueux par excellence. La rocHEivii.LE. Nous trouvons dans le Jaldc Malaga les détails suivants au. sujet d'une des branches importantes de l'économie rurale en Espagne Après la guerre de I indépendance du Mexique, les Es pagnols eurent I idée de transporter dans les provinces méridionales de la Péninsule l'espèce de cactus sur lequel I insecte nommé opuntia coccionelli fera (cochenille) passe sa vie, ol d introduire ainsi en Espagne l'éducation de la cochenille; or cet essai a aujourd'hui complètement réussi. Trente ans se sont écoulés depuis la première tentative, cl bien que cette branche d'industrie ne soit pratiquée qu a Malaga, Velez-Malaga et Motril, sur la côte de Grenade, elle a pri6 déjà un tel essor, que dans ces dert- mercs années on n'a pas vendu moins de 801,913 livres de cochenille brute en Angleterre, ce qui donne un pro duit de plusieurs militons. L'élève de la eochenille forme donc une des branches importantes de l'économie rureie «n Espagne.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2