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Quant l'observation prétentée par l'honorable M.
Vandenpeereboom relativement aux coïncidences qu'il
serait désirable de voir établir entre toutes les localiiés
du paya, il ne doit pat douter que lo désir de l'adminis
tration ne corresponde complètement au vœu qu'il vient
d'exprimer. Il s'agit en effet pour elle de rendre le ser
vice aussi facile et les moyens de transport aussi rRpidrs
et aussi commodes que possible pour les voyageurs.
Mais l'honorable membre voudra bien reconnaître que
dans un pays sillonné comme le nôtre par un nombre
considérable de lignes qui se croisent en tous sens, qui se
relient un nombre de points excessivement variés, il rsl
difficile et pour ainsi dire impossible d'obtenir, tous ces
points et pour tous les convois, des coïncidences non
rompues, pour me servir de son expression.
L'honorable membre voudra bien remarquer que de
n'est qu'au moyen d'un travail excessivement long, ex
cessivement pénible et auquel doivent concourir toutes
les branches de l'administration, qu'on parvient 1 abou
tir une coïncidence convenable pour les lignes qui
dépendent uniquement du service de l'Etat. Ainsi, là uù
tout est entre les mains du gouvernement, nù tout dépend
d'nne administration unique, ce n'est qu'avec nne grande
peine qu'on parvient avoir un service, je ne dis pas par
fait, je dis seulement satisfaisant. La preuve en est dans
le grand nombre de réclamations qu chaque change
ment de période la presse et le public ne manquent pas
d'élever contre les nouvelles prescriptions de l'adminis
tration. Mais si la difficulté est grande quand il s'agit d'un
service unique, complet, homogène, elle devient peu
près inextricable lorsqu'il s'agit des chemins de fer con
cédés.
Parmi les chemins de fer qui n'appartiennent pas
et surtout du défaut de continuation des convois. Ainsi,
j'ai cité ce fait, qu'il est impossible, en partant de Brux
elles Hprès 10 heures 15- minutes du malin, d'arriver le
même jour Yprès nu Pnpcringhe, et vice-versd. Le
mouvement de In poste aux lettres suit peu près le mou
vement des voyageurs. Il est donc impossible de corres
pondre avec lu capitale, si ce n'est dans uu espace de 40
48 hrtircs.
Je crois qu'il est beaucoup plus facile que M. le minis
tre (les travaux publics ne le pense, de corriger cet état
d<- choses; ainsi, ce qui manque surtout au pays dont je
parle, c'est un convoi du soir. Il y a un convoi qui part
Bruxelles 1 heures et demie et qui s'arrête Cour-
trai. Si on fa:sai' partir le convoi 4 heures un quart ou
4 heures cl demiê, il serait facile d'avoir, non-seule
ment la obïneidrnec, mais encore la continuation du con
voi, c'est-à-dire l'exploitation complète de la ligne.
Il nie semble aussi qu'il est dangereux de modifier trop
souvent 1rs heures des convois. Il serait bon de se tenir
certains principes au nombre desquels je placo en pre
mière ligne celp^dos convois des extrémités au centre et
vice-versd une fois le matin et une fois le soir. Le tableau
bien établi, il ne faudrait pas modifier trop souvent les
heures des convois. Nous sommi s tous un peu hommes
d'habitude. Il en est de même du commerce çl de l'indus
trie, on contracio l'habitude de partir ou de revenir
certaines heures; et lorsque des changements sont faits,
ils viennent contrarier ces habitudes et tout le monde se
plaint, tandis que les plaintes sont beaucoup moins fré
quentes, quand il y a plus de fixité dans les heures des
convois.
Je remercie, du reste, M. le ministre des travaux pu
blics de ce qu'il a bien voulu ine dire, et j'aime croire
l'État, il y en a qui règlent spécialement les heures de qu'il fera cesser bientôt'îes abus que j'ai signalés et qui,
et vous je l'espère, ne se reproduiront plus l'avenir.
départ sur celles choisies par le gouvernement
comprendrez sans peine que le premier intérêt desservir
est celui des transports longue distance.
Ainsi, aux difficultés inhérentes au service intérieur,
viennent se joindre les difficultés plus grandes encore du
service international; et le besoin de donner des commu
nications faciles, rapides et régulières entre 1rs différents
points de la France, de l'Allemagne, de la Hollande et de
l'Angleterrovient encore compliquer ce travail si difficile.
Vous comprendrez que quand il a été satisfait aux
li t—T— Tiatiiwi je- fi
La pleuropneuraûnje. qui a sévi dans les éla-
ble» de quelques cultivateurs, Haringhe, a
entièrement cessé douze bêles cornes, d'une
valeur totale rie 3,700 fr. ayant été abattues,
par suite de celle épizOolie.- :i
On a fait la remarque que tout le bétail qui
T..U5 cuiiipreuurrz que Hu».iu i. a eie sai.sidu au* -
principales exigences que je viens de signaler, il ne reste f, .8 s
>- ,i,i i In i .1,1 rl n r jtv rv (k 11 'k 11 k? i i kk k> wk i-oi ok? /v s11 v fX IUI1.
f - VU VA k JJV IIV-U kjk'WJV l-WUV tf'^kllkkvi^ Il IIV Ik^kU f
que bien peu de latitude l'administration pour obtenir I dermere, dans «les prairies qui avaient
kj j I ,1,l_ VXtX
que les points secondaires aient des coïncidences.
A ce point de vue, l'administration professe entière
ment les principes émis par l'honorable M. Vahden Prerc-
boom. Elle pense comme lui qu'il est désirable qu'il y ait
dans toutes les directions un convoi du matin et un con-
V0L<eVlS le but qu'elle se propose, et qnand elle ne l'at
teint pas, c'est qu'il y a des difficultés réelles. Ces diffi
cultés consistent particulièrement en ce que les conve
nances des compagnies ne sont pas toujours d'accord avec
celles du gouvernement sur les époques où les change
ments du service sont introduits.
été iuoudéea dans le courant de l'été.
(muni
Le nommé Louis Van Overberghe, cultiva-
tour, âgé de 40 ans, demeurant Moorslede.
de sa ferme. Ce malheureux était atleinfd'alié
nation mentale, depuis quelques années.
Le 26 Avril, au malin, on a retiré rfyin puit'ij.
Moorslede, lejpadavre de la nommée Mlh'ér
D'autre part, comme la plupart des lignes concédées fine Marco, âgé* de 63 ans, servante chez le
sieur Bonten, cullivateur, dans la même com
mune. On suppose que la malheureuse, çbez
laquelle on aval remarqué des symptômes
d'aliénation nien aie, s'y est précipitée volon
tairement, la nuf précédente,', -, ,,B
sont simple voie, il y a une difficulté très-grande ob
tenir des coïncidences directes malgré le bon vouloir des
compagnies et malgré l'action réelle que le gouvernement
est en droit d'exercer sur elles.
Je déclare l'honorable.membre que son observation
sera prise en sérieuse considération et que l'administra
tion cherchera obtenir duns l'organisation du service
d'été les relations les plus directes, les plus rapides-et les
plus complètes enlre le chemin de fer de la Flandre ocei
dentale et celui de l'État.
M. Vanden Peereboom. Messieurs, je remer
cie M. le ministre des travaux publics d« s explications
qu'il a bien voulu me donner. Je reconnais qu'il serait
difficile de régler tous les convois la satisfaction géné
rale.
Je dois cependant faire remarquer que ers difficultés ne
ssnt pas en général insurmontables. Je ne me suis pas
plaint seulement du défaut de coïncidence, mais encore
types qui faisaient l'objet de l'expérience. M. Allier rem
plaça alors des mâles par des femelles, qui réussirent
moins bien, peut-être cause des pluies sans fin qui ont
signalé le mois de Janvier.
En résumé, les moulons qui ont le mieux supporté
l'hiver sont les soutli-duwns. Viennent ensuite les cots-
woldspuis les croisements south-downs-herrichons
enfin les cotswolds-mérinos. Quant aux femelles, l'expé
rience a été beaucoup moins satisfaisante, et cela peut
être parce qu'elles sont en général plus délicates que les
miles.
M. Allier se propose, l'année prochaine, de recommen
cer ses essais et de les faire connaître aux éleveurs.
D'après les pratiques adoptées dans beaucoup de pays, il
n'est pas douteux que IVspèce ovine, si convenablement
vétuc d'ailleurs, ne puisse supporter des froids Ircs-
rigourcux; tuais partout où l'on produit de la laine line,
la stabulalion durant l'hiver est une condition essentielle
de l'élevage.
t'v aOCTOX BE LA FAMILLE DES MPIXI.
Un journal français, le Moniteur de l'Agriculture, rap
porte une nouvelle qui, si elle est exacte, est appelée a
révolutionner bnc des branches de l'érève du bétail, et
réaliser un problème dont on réclame tous les jours la
Solution la viande d bon marché.
lors de la campagne de Louvain; il se plaint de
n'avoir pasélé récompensé selon ses mérites, et
explique par là comment il fut amené con
spirer contre le gouvernement.
Les détails de sa conspiration sont fort cu
rieux; mais la pétition elle-même et la question
de droit qu'elle soulève, ont été renvoyées M.
le ministre de la justice.
La Chambre a adopté ensuite l'unanimité,
le budget du ministère des finances.
La petite vérole règne avec assez d'intensité
Louvain, mais elle ne présente guère de gravité.
Ressort de milice d'Ypres.
ÉTAT indiquant le degré d'inetruction demilicient
inscritpour la leoêe de i85R.
OC ,k*.ur-
OlU.t niip:' ,,;i r.l
m COMMUNES.
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1 in zu''i* xnii -|
iMisO ni ii-i iilb J
Vendredi, la C ambre des représentants s est
occupée de la pét ion du général Vander Meere,
dont leclure avai été donnée dans la séance du
19 Cette pétilioi n occupe pas moins de quinze
colonnes du Motteur. Le pétitionnaire y passe
en revue tous les êtes de sa vie; il rend compte
de sa conduite j idant la révolution de Sep
tembre, des serv
que.et l'année
îs qu il a rendus cette épo-
anle, l'année de la Meuse,
atteint tout soa ilév
cite l'exemple suit
docteur Emerson,
trois petits, qui a'
au mois d'août, de
pas tout comme
trouvç qu'en neuf i
mère rie sept agne
taille des nôtres et
délicate et exempt
laine n'en rst par
employée avec av
tores et des (apis.
On «ait toute I'
précieux mouton,!
Ypres
Poperinghe
Crombeke.
Haringhe
Oostvlplerep
Proéen.
WktôdV
Weitvleteren
IJixschoole.
fioesiitghe
Brielen.
Elverdinghe
S'^eati.
Vlartiertinghe.
Worsien oJ
Zuydsehote
Langemarcq
Becelacre
GlieluveltV '1
Hollebeke. .n
Zantvooi'detu,
Zillebejie
btckebusch H
Dranoulre..
Keiilmel j
Lpcre'
Neuve-Église
Reningliolst r
Westoutrc.
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Plwgsteert
Voorinexeele
Warnéton
Passeliendaele
Zonnebeke
Wytscbaete
Bas-Warnéton
Comines
Mouillera
Wervicq
Tom.
NOMBRE DE MILICIENS
Il ne s'agit de ri» moins que de la découverte d'une
nouvelle rare de m on venant de la Tartarie chinoise,
et apportée de Sang aux Étals-Unis, bord du clippcr
o n ,i, mps de 1852, race surtout pré-
la ble fécondité. Celte espèce, en
effi-t, met bas deux s par an, et, ce qui est plus ex
traordinaire coron onne Je jour, quand la brebis a
peinent, deux, quatre et même
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Ipr
361
226
82
232
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six moutons li s. A l'appui de ce fait, le journal
Eu février 1855, la brebis du
iiiladelpbie, où des sujets de |'e$-
I I - wj- k a u«. l i j
pece ©ni figuié n exposition agricole, mil au monde
irent toute leur croissance; plus,
(lies agneaux en bon étal. Ce n'est
agneaux, parmi les trois nés en
i - - - M e n ma it&.v x-it
février, on/ donné jour chacun un agneau, il se
la vieille brebis est devenue grand'
La chair de ce mouton, qui a la
tes docile, est, de plus, très-belle,
tout mauvais goût. Par contre, la
(-fine, mais p<ut être cependant
e pour la fabrication des couver -
i que présente cette race; et si ce j
un canard faufilé furtivement'
dans les colonnes du Moniteur de l'Agriculture, le suc
culent gigot, devenu, dans ces derniers temps, inaborda
ble pour les moyennes bourses, ne sera bientôt plus un
mythe les moins partagés de| la fortune pourront, au
moins chaque dimanche, au lieu de la poule tradition
nelle mettre au pot le mets luxueux par excellence.
La rocHEivii.LE. Nous trouvons dans le Jaldc
Malaga les détails suivants au. sujet d'une des branches
importantes de l'économie rurale en Espagne
Après la guerre de I indépendance du Mexique, les Es
pagnols eurent I idée de transporter dans les provinces
méridionales de la Péninsule l'espèce de cactus sur lequel
I insecte nommé opuntia coccionelli fera (cochenille) passe
sa vie, ol d introduire ainsi en Espagne l'éducation de la
cochenille; or cet essai a aujourd'hui complètement réussi.
Trente ans se sont écoulés depuis la première tentative,
cl bien que cette branche d'industrie ne soit pratiquée
qu a Malaga, Velez-Malaga et Motril, sur la côte de
Grenade, elle a pri6 déjà un tel essor, que dans ces dert-
mercs années on n'a pas vendu moins de 801,913 livres
de cochenille brute en Angleterre, ce qui donne un pro
duit de plusieurs militons. L'élève de la eochenille forme
donc une des branches importantes de l'économie rureie
«n Espagne.