BRANDHOUT, ÉTABLISSEMENT, nouvelles diverses. «9 o *o d'hec- toiitres. M1 (M o fl Ci "S S s 2 I Idem blanches. Par exploit enregistré de l'Huissier AVGILLIS, en date du 36 Mai dernier, TIMMER- IN HET BOSCH HOUTHULST, TE LANGEMARCK. COMMUNE DE TEMPLEUVE, A REPRENDRE pour en jouir de suite. la Sardaigne. L'irritation factice qu'on a su exciter contre l'Autriche ne provient, dit M. le comte Buol, que de la résistance que l'Autriche oppose aux tendances révolu tionnaires, que le Piémont, s'il n'en est pas complice, est au moins impuissant contenir. Le général anglais Williams, le célèbre défenseur de Kars, est arrivé Berlin le 25 de ce mois, venant de Saint-Petersbourg. 11 retourne en Angleterre. La Presse d'Orient annonce que c'est vers le 10 mai que les deux vaisseaux construits Nicolaïcff, et qui doi vent se rendre dans la mer Baltique, ont dû quitter ce port. Les nouvelles de Constantinople du 19 et de Crimée du 16, arrivées le 27 Marseille sont de peu d intérêt. L'embarquement des troupes continuait activement en Crimée. Une nouvelle tentative de révolte des musulmans, qui avait éclaté Jérusalem, avait été comprimée. En Roumélie on signalait des rixes continuelles entre les chrétiens et les Turcs. Un changement ministériel vient d'avoir lieu en Dane- marck. Le ministre de la guerre, colonel de Luttichau, s'était énergiqueinent opposé une réduction de 200 mille rixdalcrs banco, proposée son budget par la com mission de la Diète générale. II s'était plusieurs fois rendu au sein de la commission, pour faire comprendre combien cette économie serait intempestive alors que le Danemarck est sous le coup de graves complications di plomatiques d'une solution pacifique douteuse. La réduc tion ayant été adoptée par la Diète la majorité de 46 voix contre 15, le colonel de Luttichau a donné sa de- mission. Il a été remplacé par M. Lundbye, major d'ar tillerie et directeur général du matériel. Dans une séance subséquente, la Diète a voté un crédit de 110 mille rixdalers pour des travaux préliminaires de fortifications que le gouvernement se propose d'élever près de la capitale, du côté de la mer. Dans la séance du 23, la Diète a voté par 36 voix contre 12, un projet d'aliénation au profit de l'État, des domaines publics situés dans le Schleswig-Holstein et le Lauenbourg. L'exécution de cette mesure va causer une extrême irritation dans les duchés. L'Express de Londres publie une dépêche, d'après laquelle les États-Unis auraient déclaré qu'ils consen taient provisoirement payer les droits du Sund mais sans entendre par là en reconnaître le principe. Le gouvernement français a fait présenter le 29 au Corps-Législatif le projet de loi dont il était question de puis quelque temps, relatif aux sociétés en commandite. Désormais, d'après le projet, ces sociétés seront soumises des formalités et des conditions qui en rendront la formation moins facile, et qui seront pour les actionnaires une garantie de bonne gestion. C'est le 29 que la ville de Londres a célébré la fête de la paix. Les deux Chambres du Parlement se sont ajour nées cette occasion, mardi soir jusqu'à vendredi. Un avis de la police donne une idée de ce que sont les cohues Londres, et des dangers qu'on y court. Cet avis recom mande tout le monde de ne porter sur soi, jeudi soir, ni argent, ni montres, ni autres valeurs, dans les rues et les parcs. La famille royale qui avait reçu le prince Frédéric- Guillaume de Prusse au château d'Osborne, est rentrée Londres pour assister la fête. Un grand "bal a été donné, le 27, par l'ambassadeur de Turquie. La Reine et le prince Albert y ont assisté, ainsi que le duc de Cambridge, le prince Frédéric de Prusse et le grand-duc régent de Bade. D'après les lettres de Varsovie, l'empereur de Russie y a reçu l'accueil le plus brillant. On n'y parle que de fêtes données cette occasion, et de l'enthousiasme de toutes les classes de la société. Le 24, son retour de la cathédrale, l'Empereur a reçu au château du Belvédère, le haut clergé catholique romain, grec et protestant, les grands dignitaires de l'État, les membres du Sénat et du conseil d'administra tion du royaume, les maréchaux de la noblesse polonaise et les habitants notables du pays, les officiers supérieurs de l'armée et tous les employés de seconde et de troisième classe. L'Empereur s'est entretenu avec tout le monde de la manière la plus affable. Il a parlé en ces termes aux maréchaux de la noblesse t Ma ligne de conduite envers votre pays, c'est l'oubli absolu du passé. Je suis content des Polonais, non-seule ment parce que malgré les révolutions et les guerres qui viennent d'ébranler toute l'Europe, ils n'ont point oublié les devoirs qu'ils ont remplir envers leur souverain et envers eux-mêmes, mais encore parce que ceux d'entre- cux qui ont combattu dans les rangs de mes soldats ont fait preuve d'une bravoure et d'une fidélité toute épreuve. Je les porte donc tous dans mon coeur, et je ne cesse rai d'aimer les Polonais comme mes propres enfants. Dites-le vos compatriotes, je vous en prie, Messieurs; mais dites-leur en même temps que le temps des rêveries doit enfin être passé. Point de rêveries, Messieurs? Je veux que la Pologne soit heureuse, et elle ne saurait l'être que dans son union avec la Russie. La lettre de Varsovie, d'où ce discours est extrait, est publiée par l'Indépendance. Son auteur assure que les paroles de l'Empereur ont fait une impression profonde, et que les classes élevées de la société les ont accueillies avec une satisfaction marquée.» Quant au peuple, ajoute- t-il, ses démonstrations sont toujours pleines d'expau- sion et d'enthousiasme. La grande duchesse Olga et son marile prince royal de Wurtemburg, sont arrivés de Stuttgardt Varsovie, le 23. L'Empereur de Russie devait arriver Berlin jeudi dans la soirée. II est accompagné par le prince Gortscha- koff, ministre des affaires étrangères. Une lettre de Gênes, adressée au Constitutionnel, dit que le 20 mai, le nouvel ambassadeur d'Autriche, le comte Collorcdo, a été conduit au Vatican par le cardinal Antonelli, pour remettre au souverain pontife les lettres qui l'accréditent. Arrivé Rome depuis le 14, le comte de Colloredo, dit la lettre en question, avait passé six jours combiner son action avec l'ambassadeur de Fran ce, et l'on doit croire que le gouvernement pontifical est maintenant saisi des communications de la France et de l'Autriche, relatives aux améliorations introduire dans le régime de l'État romain. Quelques lignes d'une lettre adressée d'Athènes, le 7 mai, au Morning-Pott, suffiront pour donner une idée de l'ordre et de la sécurité qui continuent régner dans ce malheureux royaume de Grèce. Voici ce que rapporte cette lettre Il y a quelques jours, 35 brigands sont entrés dans Thèbes et se sont emparés de sept de ses habi tants; toutefois ils n'ont avec eux que les trois plus riches. La même bande a aussi dépouillé quelques marchands qui se rendaient Larnia. Enfin, sur les frontières, une véritable armée de bandits (ils n'é taient pas moins de 8o), a pénétré de force dans un villageet en a mis sac toutes les maisons. La terreur est générale dans les districts que parcourent ces pillards. On citerait difficilement un exemple plus curieux qué le Suivant du degré auquel peuvent atteindre les scrupules d'un fonctionnaire, esclave aveugle de la lettre de la loi Un accouchement, laborieusement accompli au moyen de la terrible opération césarienne, était effectué, ces jours derniers, par les soins de plusieurs médecins habiles de la capitale, dans une maison de santé du village d'E..., voisin de Bruxelles. L'enfant mis au monde, un officier de l'état-civil, qui avait assisté l'opération, déclara qu'il ne lui serait pas possible d'inscrire le nouveau-né sur le registre communal, sa naissance n'ayant pas eu, lieu réguliè rement et étant le résultat, non prévu par la loi, d'un procédé artificiel. Il fallut, bous prions sérieusement, tout un plaidoyer de la part des médecins opérateurs pour convaincre le trop rigide gardien de la légalité qu'il pouvait sans forfaiture conférer la qualité de citoyen belge ce perturba teur qui osait débuter dans la vie par une insurrec tion contre les lois de la nature. Fibxe». Marché aux grains et autres denrées, du 28 Mai 1856. NATURE QUANTITÉS QUANTITÉS prix moyen. DES GRAINS EXPOSEES MESURE. etdenrées. EN VENTE. VENDUES. Fl. CENT. Froment blano. 1546 979 33 85 par bect. Seigle 98 66 19 25 idem. Escourgeon 274 256 19 42 idem. Avoine 36 36 10 22 idem 54 54 15 07 idem. État-civil d'ïpres, du 25 Mai au 31 inclus. Naissances.Sexe masculin 4, idem féminin 3, total 7. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. Didier, Charles-Albert, 38 ans, charpen tier, et Sintoens, Justine-Ludwine, 51 ans, dentellière. Vanderbregt, Séraphin, 25 ans, journalier, et Spinne- wyn, Hortense, 23 ans, dentellière. Iloedt, Joseph, 23 ans, cordonnier, et Vlaemynck, Thérèse, 22 ans, dentellière. Décès. Didier, Rosalie, 77 ans, journalière, veuve de Jacques Payez, rue de Lille. De Doo, Rosalie, 75 ans, dentellière, veuve de Jacques De Grave, rue des Chevaliers S' Jean. Berko, Marie-Thérèse, 39 ans, dentellière, célibataire, rue du Corbeau. Van Bra- batider, Marie-Rosalie, 55 ans, dentellière, épouse de Jean Tillemans, rue de Mcnin. Saelen, Pierre-Jean, 70 ans, boulanger, époux d'Isabelle De Caluwc, rue de Dixmude. Woets, Euphrosie, 11 ans, rue des Chiens. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem féminin 2, total 5. Marché d'ïpres. •^ssiva o m in 91 •assavH O **r O 94 s •H B S J S i 1 PAR IIECT. 1 35 00 o "5" KD ■o oO o 91 JO 94 O O OO OO P. 100 KIL. 10 25 iO N— i§ c* fi* >4 a u c- d. o s 1? fia O iO un IO O o 94 O o o O OO OO s ri o ai o O T-a fil in tb s* *-« ce -e fi. cr-- m 00 o o o o O O o o o o o o O o -T* o o o o o o o o o o o o o o O -es »C6 -es •<9 -es -es -«a -es O O O o O O o o O o O O O O O KO 53 O O O o o o o o o o o d u b- u b- (H ZI V «J o Ci "O "fl "fl NOMBRE o in OO o 94 O s o o c S T S IO - OBJETS VENDUS. Fromentbianc. M 3 O b e o b UN o .BP *3 CC Ci 3 'o w ZJ -3 p-i W3 O eu *- b O» s exi H c V b 3 Ci ta 11 appert qu'à la requête du sieur Jean Heorsel, horloger patenté, demeurant Poperinghc; Citation a été donnée, au sieur IIypolyte Mire, sans profession ni domicile connus en Belgique; pour comparaître devant Mon sieur le juge-de-paix du canton de Pope ringhc, le 5 Juin prochain, 9 heures du matin, pour s'y voir condamner rem bourser 85 francs, prêté le 14 Juin 1855, exigible depuis le 20 Juin dernier. La citation donnée en conformité de l'ar rêté du 1' Avril 1814. tour extrait conforme (Signé) ANGILLIS, h'. SCHOONEN OPENBAREN KOOPDA.G van en benevens van Op Dyssendag, 24™ Juny 1856, (S1 Jahs- dag), ten 12 uren 's middags, zal raen ten verzoeke dor erven van wylent M. De Ridder, openbacrlyk verkoopen, in de par- tien Elzenkuil, Kruiseiken, Meunikeweidcn, Doornvyvcr en Meynaert A. 10,000 harde en zaclite Ameloozen; B. 10,000 Sparrebusschen; C. 50 koopen geveldc Eiken Lyste- boomen en Plantsoeneii, dienstig voor tim- merhout En D. 4 bckalfde Vcerzen (by de baet), 2 Jaerlingen en 2 Drinkelingkalvers; deze zullen lest verkocht worden ter her- herg het Kasteelken. De vergadering ter herberg Ruyssen. De boschwachters Petrus Noyez en Pe- trus Lacliat, zullen acn de liefbebbers die zouden wenschen te vooren 't eene of't an- dere te bezigtigen, aentoonen. Dezen koopdag zal geliouden worden op gewoone voorwaerden en negen maenden tyd van betaling, behoudens door de koo- pers bekendc en solvable medekoopers te stellen, ter aenveerding van den Zaekwaer- nemer L1EDAERT, te Langemarck, met den ontvangst diere belast, welke betaling zal mocten geschieden den Woensdag van elke week. Maekt het rugtbaer. LEZ-TOURNAY. UN TRÈS-BEL Consistant en une BRAS SERIE très-bien achalandée, et une BONNE FERME en dépendant, dernièrement exploitées par feu M. Henri De Lannoy. Pour tous renseignements s'adresser M. Denis Delecœuiilerie,à Templeuvi, M. Louis De Lannoy, rue du Chêne, 19, Bruxelles, et M"* Vietoor née De Lannoy, Messines.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3