h ml o ri il -» H •fis a H ri ri PS O s s te ri P riii H" - 3 fr mais, grâce la promptitude des secours, il n'y a eu de brûlé, outre la fabrique, que six sept cabanes recouvertes en chaume. Uo incendie considérable s'est déclaré vendredi soir, Londres, dans les moulins farine situés au bord du canal de Horselydown, sur la rive droite de la Tamise. Il y avait dans ce vaste établissement une énorme quantité de marchandises qui sont entrées en combustion. Vers minuit, l'incendie était tel que les églises et les clochers de cette partie de Londres étaient complètement éclairés par les flammes. On évalue les pertes causées par le feu plus de deux millions de francs. TERRIBLE EXPLOSION EN ANGLETERRE, no VIC TIMES. Les premières nouvelles de l'explosion dans les puits des mines de Curamer, sont malheu reusement bien au-dessous de la vérité. Voici de nouveaux détails qui ne laissent aucun doute sur cette catastrophe. Il est résulté du premier témoignage que, mardi matin, i i6ou 117 hommes et enfants sont descendus les puits Cummer, se doutant peu de la terrible ca tastrophe qui allait avoir lieu. Les deux pompiers qui sont chargés d'examiner le puits pour s'assurer s'il n'y a ni émanations ni gaz, remontèrent vers six heures, déclarant le puits en bon état. Et, moins d'une heure après, avant même que tous les ouvriers eussent eu le temps de retirer leurs vêtements pour se mettre l'ouvrage, le gaz fit une explosion terrible et les malheureux couraient en tous sens pour échapper. L'un tombait dans l'ob scurité, les autres se heurtaient des cadavres, tombaient et ne se relevaient plus. Ici, les uns mou raient au milieu des tortures du feu qui les dévorait, là, une chambre pleine d'enfants morts; dans d'au tres endroits, sur des bancs ou dans des niches creusées sur les parois, des ouvriers s'étaient assis attendant leur dernière heure et étaient morts age nouillés et la figure cachée dans leurs mains. Quel ques-uns s'étaient précipités en avant, dans l'espoir de trouver un air pur et d'échapper la mort. Quand la nouvelle de l'explosion se répandit au dehors, on se douta bientôt de» l'horrible malheur qui était arrivé. Ou prétend que deux ou trois jours avant l'accident, il y avait eu des indications de ce qui s'est passé des bruits sourds, des explosions peu dangereuses de gaz avaient été entendues, deux portes avaient été renversées 1? veille, et il n'y avait que trop de motifs de croire, par la quantité d'elec D'icitédont l'air était chargé,qu'une explosion d'une nature plus sérieuse dût se faire. Ces prévisions ont été trop cruellement justifiées, et des 200 ouvriers qui travaillaient dans les mines de Cummer, plus de la moitié ont été engloutis dans l'éternité en un in stant. Cent el seize êtres vivants sont descendus dans ce puits de mort, et il n'en est revenu que six! Les cris des femmes et des mères l'embouchure de ce puits, pendant tout le temps qui s'écoula entre le bruit de l'explosion et le moment où fut apporté le dernier cadavre, étaient navrants et terribles. Pendant toute la journée, les braves camarades des victimes s'occupèrent, presque en face de la mort, retrouver les cadavres el les faire remonter l'ou verture du puits, où le mari et l'enfant morts fai saient pousser de nouveaux cris de désespoir.. Mercredi matin, le m o" cadavre fut trouvé reste savoir s'if ne reste pas encore quelque nouvelle victime! On suppose toutefois que tous ceux qui ont péri sont retrouvés. Tous se sont ensuite occupés faire des bières pour les cadavres; ils se hâtent, avec la scie et le rabot, construire ces grossiers cercueils où ils vont déposer les restes des malheureuses victimes. M. Evans, inspecteur royal des mines de charbon, a assisté l'enquête, qui sera continuée ultérieure ment pour tâcher de connaître la cause et l'origine de cette terrible catastrophe. Le Salut publie annonce que le ministre de la guerre a envoyé l'ordre de faire partir sur-le-champ pour les frontières d'Espagne la première division d'infanterie de l'armée de Lyon, commandée par le général Lafontaine. Cette division sera remplacée par la division Courtigis, venant de Paris. Le 94" régiment d'infanterie, en garnison Lyon, et dont plusieurs compagnies sont détachées dans le département de l'Ardèche, vient d'être désigné pour faire partie du corps d'observation des Pyrénées el doit se rendre immédiatement destination par les voies rapides. Nous lisons dans le Courrier de Bayonne, sons la date du 22 juillet La diligence del Norle, arrivée hier soir de Ma drid, a été arrêtée 4 kilomètres de celle capitale. Les voyageurs n'ont pas été maltraités, mais on ies a entièrement dévalisés. On évalue la somme de 10,000 fr. les objets enlevés par les voleurs. On lit dans le Constitutionnel En présence des événement» dont l'Espagne est le théâtre, le gouvernement français a cru devoir prendre quelques mesures de précaution. Le minis tre de la guerre vient d'envoyer l'ordre plusieurs régiments de se rapprocher de la frontière; mais il ne s'agirait pas de réunir 35,000 hommes, comme divers journaux l'ont rapporté. Les deux bataillons de guerre et l'état-major du 32" de ligne, casernés Reuilly, sont partis au jourd'hui pour Bayonne. Ces bataillons voyagent par les voies rapides. On vient d'enterrer au cimetière de Saint-Mandé le plus gros homme peut-être de France, le sieur Musard, marchand de chevaux; il pesait 280 kilo grammes. Malgré cette phénoménale obésité, il avait joui, jusqu'au moment de la maladie qui l'a emporté, d'une santé excellente. On écrit de Gand, 24 juillet Mercredi ddtnier, six pièces fausses de 5 fr., au millésime de i85s et l'effigie de Louis-Napoléon Bonaparte, ont été données en paiement de grains achetés au marché hebdomadaire Wyngene, deux différentes personnes. La personne qui a émis ces pièces est un mar chand de grains, meunier-boulanger, d'Eeghem. Il a été arrêté el mis la disposition du procureur du Roi Bruges. Cour d'Assises d'Amiens (France). Cinq empoisonne ments. Double parricide et fratricide. La cour d'assises d'Amiens vient de juger un procès d'empoisonnement et de parricide, dont les circonstances ont un earaclère d'atrocilé extraordinaire. La cupidité a dirigé la main des coupables, et a coûté la vie cinq vic times, leurs plus proches parents. François Geoffroy, cultivateur, et Clémentine Nollent, sa femme, étaient fort mal dans leurs affaires. Quelques jours après leur mariage, Honoré Nollent, père de Clé mentine, avait fait le partage de ses biens entre celle-ci et son autre fille, Isolie, femme Bélin. Il s'était réservé un certain usufruit et la jouissance d'une portion de la maison occupée par les époux Geoffroy. Il vivait ainsi chez eux, avec sa femme Julie Desmarest, depuis quelque temps, au grand déplaisir et au milieu de la gêne du gendre et de la bru, qui avaient hâte de voir la fin de cet état de choses. t Le 4 janvier 1847, Honore Nollent, après trois jours de souffrances, pendant lesquelles il se roulait sur le fumier en criant qu'il sentait ses entrailles brûler, mourut sans qu'aucun médecin eût été appelé son secours. Sa veuve quitta immédiatement le logis de la femme Geoffroy, sa fille, et se réfugia chez la femme Bellin, son autre fille, en déclarant hautement qu'elle ne voulait plus voir les époux Geoffroy, qu'ils étaient des malheureux. Le 21 février 1848, elle succombait k ton tour, en repoussant avec horreur les soins affectés de la femme Geoffroy. Le 18 juillet I80I, Isolie Nollent, femme Bellin, mourait, aussi, emportée par une maladie lente accompagnée de symptômes équivoques. Enfin, le 13 janvier 1856, le sieur Joseph Bellin, et son fils Darmand Bellin ressentirent tous les symptômes de l'empoisonnement, aprèsavoir mangé d'une pièce de lard salé que la femme Geoffroy avait donnée au premier en présent, et qu'elle avait saupoudrée en sa présence d'une matière blanche ayant l'apparence du sel trituré. Des soins prompts et intelligents rappelèrent le père et le fils la vie. Joseph Bellin ne se méprit pas un seul instant snr la cause de cet accident. Il ne douta pas que sa belle-sœur n'eût tenté de se débarrasser de cette branche de la famille comme elle avait fait des autres, pour s'appro prier la fortune entière de ses proches. Toutefois, en faisant sa dénonciation la justice, il se tut sur les faits précédents. Mais la voix publique n'était pas si discrète, et bientôt la rumeur générale mit le parqaet sur la trace de tant de crimes. On exhuma les restes du père et de la mère Nollent et de leur fille, et, dans tous, les hom mes de l'art constatèrent la présence de l'arsenic forte dose. L'instruction constata que les époux Geoffroy en avaient acheté, sous prétexte de détruire les rats et de laver les moutons, l'un 125 grammes et l'autre 120, de quoi empoisonner tout le village, ainsi que l'a fait remar quer le président. Les deux accusés firent des aveux qu'ils rétractèrent ensuite, pour adopter un système de défense révoltant; le mari accusant sa femme comme unique auteur des empoi sonnements, la femme rejetant tout sur son mari, l'inti midant et le cajolant en présence du juge d'instruction, pour le forcer s'avouer seul coupable. Les témoins ont confirmé tous les faits recueillis par l'instruction. Un jeune avocat du barreau d'Amiens, M. René Goblet, a fait preuve de talent en présentant d'oflicc la défense impossible de la femme Geoffroy. L'accusé, François Geof froy, a été défendu par M0 Ancelin. Le verdict du jury a été négatif sur le fait de l'assassi nat de la femme Bellin et aifirmatif sur tous les autres. En conséquence, les époux Geoffroy ont été condamnés tous les deux la peine de mort. Ils seront exécutés sur la place d'Amiens. Clémentine Nollent, iemme Geoffroy, sera conduite l'échafaud pieds nus, la tête recouverte du voile noir des parricides. Nous recevons l'instant la lettre suivante avec prière d'insertion; nous nous empressons de la publier dans l'intérêt du livre tout natio nal dont elle fait mention. Monsieur le rédacteur en chef, Monsieur, Monsieur le ministre de l'intérieur ayant bien voulu accorder une subvenlionauxF7eMrtm#pafrù>- tifjuesde la Couronne Belge,manifestations des com munes Belyiyues Toccasion du 28" anniversaire de l'inauguration du Roi, je viens, par l'organe de votre estimable journal, prier MM. les bourgmestres, les membres des sociétés, les poètes, etc., etc., de vou loir bien m'adresser les programmes, les discours, les vers et les chants qui ont été inspirés par l'heu reux anniversaire. J'ose espérer, Monsieur, que l'appel adressé tou» les Belges, dans l'intérêt d'un livre qui doit trans mettre nos descendants J'amour du peuple pour son Roi sera favorablement entendu, el que tous me faciliteront un travail pour Lequel je n'ai qu'une seule crainte celle d'omettre, même involontaire ment, une manifestation partielle. Agréez,Monsieur le rédacteur en chef, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Ecg. BOCHART, Bruxelles, 7, rue des Epcronniers. 09 te? s s co S IB H ea u w H Z -a w c 13 H S P CsJ P SE L2 Q SE a M M te O m H H Z S a a o 4 0> U T. ce 81 -w t/1 o G. p ■M S p* "13 s p r a <0 c 2 G p c/T 2 P 2 "g ^3 01 CD D O S SB te w O-g h s H C/3 P O sf c/T 9 P J- cd -o 1 c r: JS •- CD CD (M -G 2 ci es T3 a, x 3 P O mS2 "O es I CD P O O - 1 p tN I o c 2 C 1 O «r La tT:2 o CD <3 c Q. C C *P fc- - -en E- CD *3 r^. P C cT-5? CD y P CD CD S* CD 3 9 c3 t* Se o oT 2 2 t 0 1 m w - <5* o* o CD ,2 G o U 2 S CD -P S g E_ o u es g« c ce o w W y O CD C O ZG «T «Oc S -= o c C8 '«U o w c e* 10 as S I m te ,0 o c CD p c T3 O CD p 'o 2 cq 3 ss W I 1 O c CD O es C -G s .S o U K g 3 o 5 CJ --a CD CD •»-» CD H C S 3 a w c- 5 S «h OS m a cz C O I w -3 CD 3 Q. CD a CD 00 Q o o O «J O "O Pi u as CD Si r*> 2 TZ G 9 .5 ce n 1 3 S T3 ^3 - I 3 >2 S C3 s» 3 •S'a" o -3 2 25 de 4 1 -û I CD CD -*-* CD o es ÇJ M tm P-t H» O -J2 «2 a "t g «S ',5 3îtn a" o 3 S S «5 M "O - a Z ""S - h a s o o mS «s S o 3 a L— as o G o o G r". CD Lm 0 00 CJ o .22 cr r- 2 M 'g S s i-3. s r p o g'G CB Ht/sS g .2 *3 g e S zz O 2. a S c - s£ .2 S 85 cï co o H te s W- S 3 "3 o' ta "o «9 o o *0 o T3 -G C es 3 O eu s o ce ce u B p G S o .Si 'G -CD o ra o 3 "O CS p "P U Gm O O a m M a k >-1 w B3 ^3 ea as ua a o u r B W t»s* w ce td eu te* CD K Z ta M r* w •j a al r* z I -U te- a I o h o V B a. 21 i- 3 C Z W tD Là E- P P 5 «O G eq CD "S S 2 S C TZ p 3 t- «Q P o -S O M i m a v -1 -M P I C p n W O t*> 2 -§ 13 *G fc c w es o c 5 c o 2 S 3 hl 10 S g gQ es w o? le °S.E m c H B B o te p r: p *1 u C "^5 P p C es g_ U 2 ca

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3