m ^33b*-fern Ml 2 *îk>imi: 3£ ,eoo,i cl l'ultimatum n'est pas parti. On prétend mainte nant que M. de Hiibner est attendu Biarritz et que rien ne sera décidé contre Napies, qu'après que ce diplomate^aora conféré de sa mission ave^d'Ëmpe- reur. ^HT^* :,fc>V La riolvelle du départ d'une flotte anglaise pouié les eaux de Napies, se tonfiraiie le Dauntlea déjà' quitté PqfïpiTtouth, et lès journaux annoncent qu'il seij^ini vi pair le firuntu>ick. le Duc de IVellimjton elM'-San&Pareili L'amiral Lyons est, dit-on,1 dési gné pour II?commandement de cette escadre. 1 }Le télégraphe annonce que M. de Martini, minis tre d'Autriche Napies, vient de quitter Vieillie pour retourner, i syo poste. ,-»• L'u/tient» reproduit dans son numéro du 24 sep tembre la lettre publiée par le Moniteur franpitie du 20, où de grands éloges sont donnés la .naliop N'est-ce pas comme nous lénifions l'autre jour belge, propos des fête» anniversaires de l'iuarogu- ralion du Roi. Nyps.doutons fort quecetlç insertion ait été spontanée en tout eus, les quatre lignes dont le rédacteur la fait précéder, méritent d'être îele- cées. Il y dsl prél'eudn que l'espace avait jusqil*ici manqué VUnicer* pouiuperler de ces ièles. C'est manquer de mémoire ou de bonne foi. .Leidail .est que VUnioere a parlé de nos fêtes dès .leur début, et ce fut d'un ton de dénigrement, qui lui fut même reproché par le Journal de Bruxelles. La déconfiture de la Royal-B rilish Bank prend de grandes proportions en Angleterre et menace de rappeler les scandales de la Banquefde Tipperary. Le déficit est de sept unifions de francs, mais c'est le moins important il a été constaté que cette banque, qui compte peine six années d'existence, avait, dès -le clôture du premier exercice,jun déficit de deux mi||tops, ûoo«op/i|fr.,et que celte situation, coristanir meut aggravée, a été constamment dissimulée par des directeurs et des comptables plus ou moins complices de détournements importants. On cite plusieurs administrateurs débiteurs de la banque pour des sommes considérables, un, entre autres, qui a touche 147-73,450 francs. Deux membres du P*iU>ry*ot„daut l'un? été pendantlongtemps un des lords de, la Trésorerie, paraissent devoir être compromis dans celte affaire. Aucun fait nouveau né s'est produit sur la que&-< tion napolitaine; mais les suppositions et les raison nements ne manquent pas. Le Correspondant de Nuremberg publie une lettre de Berlin, d'après la quelle M. de llùbner aurait pour mission de décider muMniiiii i» ïtMMimMaa trouve dans cette afflige, où il marche poussé par le cabinet anglais. Ce n'est pas, dit lÀfcSorrtspondanf, que les instruc tions données aux flottes doivent être bien terribles au contraire, et il est bien jiositif que tout se bornera une démonstration, j'allais presque dire fi une promenade maritime, d'antant que tout te qui se fait dans ce sens l'e^t presque de concert avec l'Autriche,qui, sans doute, croit'pouvoir suffisamment compter sur, son influencé Napies, pour n'avoir pasày craindre que le roi Ferdinand persiste dans sa résistance. Mois on ne peut garantir qn'à l'apparition des csêi*- dres (et 1rs dernières dépêches de M. Brenier le faisaient l'Autriche. 1 fine.politique pitoyable que celle <iyk|*on n'ose avan cer ni reculer? On veut faire le révolutionnaire en Italie et le conservateur en France. Ces deux tôles sont incompatibles. M faut choisir. Oilcompreinlrait une ligne de ta France el d'Angleterre, pour délivrer l'Italie du joug déLl'étranger; bw ue la comprend pas quand il s'agit d'attenter h l'indépendance d'ujhpv- tit souverain. Supporterje despptisme de l'Autriche en Italie, et inquiéter le roi de Napies dont le gou vernement n'est ni plgs mauvais ni plus oppresseur, c'est uiie conduite illogique et lâche tout la fois, et i't>° - vu nous ne sommes pas surpris de rembarras signale pài4 le coi respoudai'it dé Vlride'pendànce. Les nouvelles d'Espagne confirment ce que MOrtS savions, que la retraite de M. Cantero, ministre des finances,a eu pour cause la loid u d ésamort tsse fnen t En conseil des ministres,1 le ,i6y M.uRi«ê^flo»è»'îa proposé, et tous les-aotres mtnistres, sauf M. Gante ro, ont. appuyé un déorel, par lequel «la vente des biens ecclésiastiques est définitivement et indéfini— ment suspendue. La lyi de désaiyorlisiement né sera exécutée qu'en ce qui concerne les biens de l'État, des communes, des établissements de bienfai sance et d'instruction publique. Toutefois, une «lis- 11.; dvW.f Avnlin,,» „n'il l'Étal, des corn m 1 saucé et d'iuslruc position du décret explique qu'il ne sêra jpbflé aticotilïatteinte àùirNentéà déjà éffèclu'éè's/lesq'irdllés testeront irrévocables. Ge décret a été approuvé im médiatement par la Reine. M. Rios-Rusas, qui paraît avoir -pris la hauteirtuiu dans ie cabinet,a fait aussi accepter par ses.collèguesf l'autorisation au maréchal Narvaez de rentrer PO Espagne quand il voudra. La mèuic.vésolutiou a été' le roi de Napies, non pas accepter toutes ,1e» de- mandes des puissances occidentales, niais au les principales. On fixerait un terme pour tion des engagements de la cour de Napies, v. s! V:-^ti too i JuaJ Jimré iflosl «m terme ne serait pas tron rapproché, et les mesures Rusas ne voulait pas de cette exception, mais il a a uméea 4 t»b vaitrëré'bn ce polm'l'a résistance de ses éùl'légirès d'exécution elles-mêmes seraient «baiidonnéea l'appréciation du gouverne ment, papolitaiu. L'appa rence même-d'une atteinte U,?pyyerainelé el l'indépendance de la couronne de Napies serait éf ilée,uos n Cette dernière condition. semble bien difficile remplir el même impossible, si le roi Ferdinand fait la moindre couqessiou sons la pression dont il est I tu; p uiipi Jlloq 'bile 1001 jb nul idSi p oui! ,j|: D'après une autre version, lu plus parfait accord règqe entre l'Autriche et, les puissances occiden tales, et. si la flotte anglo-française parait devant Napies, elfe y sera accompagnée d'une flotte autii- chienne. Un correspondant de VIndépendance lui fa(t.l'ex posé des difficultés que, le,gpqyer,utqneul français MfiEJÏ le ministre des affaires étrangères, prince Gortscha- Icoff. Il faut espérer que la voix de la Russie sera en- Biarritz en quittant Napies, et que, lorsqu'il partira du cette capitale, ce sera pour aller repos. jr' y Une convention vient d'être conclue entre la France et le Danemarck, par laquelle ce dernier cède la première, la jouissance d'un point du ter- ritbh e islandais, où seront formés des établissements pour la-jjêchi dé la morue. Le Conseil national suisse a décidé l'unanimité que les républicains rieuchâtelois avaient bien mé rité de la patrie, et que le gouvernement fédéral doit persister dârfslà conduite qu'il a siifvîé jusqu'ici! Le conseil des Ëtals a émis les mêmes votes, égale- Les journaux suisses prétendent que l'envoyé de Prusse, M-, de Sydotv, aurait demendé.aui présiden t fédéral, la mise en liberté sous caution desprévenu? de Neuchàtel, «n ajoutant qu'unq telle niesure faci literai^ notablement l'apLaimsenaeiit de ùqp^stioil neuchàteloise, pour laquelle la Prusse avait l'îiiten- 1. JL:. g La justice anglaise vient de prononcer la liquida tion de la Royal-Britieh Bank; la setttbùbé.'lué pài* lé'VIce-charrceHèêpfl'èist pas favôràlMè'au;?tradhtÀiis- traleurs et directéùv* de'cette Compagnie, et con»- tient des réserves.sérieuses. M. Humphrey Brotvo, le membi eéu Parlem.ént qui est, d'après les livres, <^biteuVide|a Banque, dont i|étaipupdes(ltrecteprs, popfla suoitne eup^pte de 1,773^0 francs, pro teste contre 1? respqupabililé ^tpqle qpe ,Ppp fajt peser sur lui; mais on remarque qu'il ne fait pas suivie sa signature des initiales traditionnelles M. P. {meùibrédù Parlement.) La n.ote russe èst publiée par les journaux fran çais, mais commis iiôbs' le fait çemàrq uer une correspblîcfance parlidulière,''eflè n'bst de leuVpàét f'ohjét d'aucinîè réflexion. Ces journaux veulent at tendre sans aucun doute l'iinprdssiob qiiVlle produira sof legouvernement impérial, et savoir cçjmjnepVjlpiendra la cl>ose. jj* S'il faut en p.r.pire .u/iej et surtout d'O'Donnell. -i- btJ.flîoJ fi.JêS0 3upi Tous les évèquas exilés soug'jle'-gxWiverriehieat d'Espai tei o sont rendus leurs diocèses, et oies gé- raulsdes journauxqui subissaient des condamnations W^l^remis eu liberté. u s*t» bJÛ l'jviaU Lee hésitations de |a .France dans la question na politaine sont évidente*. Un docuinenl'de la pins la. oappe vive du courant, déjà, couvert des ombres du soir, si sensibles sur les prairies. Les vaches bigarrées suivaient en désordre, s'arrètant pour boire, ou pour brouter l'bcibe des rives, et, fendant l'eau troublée; le chien du tr.gup.eaq venait la nage le dernier. Ce calme tableau, rappelant Jacquclet les scènes bi bliques, le portait rêver aux temps où la Divinité ani mait de son esprit dés pasteurs comme lui, et les rem plissait de se» de^seips. ,rt f n/) l|éias que devint-il, lorsque les présomptions élevées contre sa fidélité se changèrent en accusation directe, des mieux fondées en apparence F-n effet, Jean Louai ne tarda pas trouver dire: encore une chemise! et le métayer en découvrit line manche sous la litière, près du lit qu'occupait Jacquclel dans l'étabte. Plus de doute possibjc, le vacher avait fait le coup. Qui Feut osé penser d'un si aimable enfant! C'était ne pas en croire ses yeux, mais les preuves |>ar- laient. tl était évident que Jacduplct avait dénaturé il, que l'objet volç, dans le but de celer son larcin, et qu'une partie de la çliejnisç avait été oubliée ou enfouie par lui de sa «ment russe qui déclare très-netteuienl 1 ès-catégoriquemenl, que la Russie n'entend pas qu'e l'occupâtidù de là Grèce àe piVoloiige, ef é^iïe 'fle roi de Napfes sait contraint paF la force de gouVef- tiefses sujets autrement qu'il ne l'entend. Cette note est du 21 septembre. Elle est signée par MMMHdMMMMH ■L,.j. Y»pMq$nu^éj8 par la Correspondance Ilaoat, l'Autriche a^si au rait adressé sa Note il la France el b l'Angleterre! Nôtre situation dans la bombardup-yeniticnne, ditc.ijtte lettre, est iiicontestableiiieiit identique celle du gou- VdrrféiWènt nàjfofiïain vrs'-^-Vis de :sêés èf<4m i tirs très; fa prcnlièrèétlneellé'de;gàkiTe'civile fet d'insurrection qui éclaterait, dans, les, tDeux-Siciles propagei'aiti'j'igcendie dans toutes nos possessions.italiennes. Aussi, le comte Buol s'est-il htUé, conformément aux ordres 'de l'Empereur, d'adresser une note identique et fortement accentuée aux cours de Phrià et île Landrès, pour appeler léùF fihis àérieuse attention sur !lfr grave rç^onsabiljté. qu'ieifes. pourront qn,cqqrir .en flonnant suite leurs démonstrations coër.cilivcs.contre la capitqle ne me perdez pas!... Je me suis toujours bien conduit; je n'aurais pas commencé par si mal l'aire On ne tint compte de pareilles protestations, ct.le pa^ii- vre enfant fut chassé sur I heure de la métairie, aveg une |,i-to!e do retenue sur ses gages, comme indemnité au vqlet de charrue, qui la reçut eu rechignant, jurant qq'il y i'e!dait- L înlortune Jacquelet, le ctqur plein ,d un, mortel cha grin, ([uitta Guilloneux le soir mêine. Lui, si pur dç tout méfait, se voir imputer une infamie! lui, si enthousiaste des choses d'outre-vie, se sentir ramener si rudement terre c'était pour se désrspérer. Toutefois sa nature coït- icmplalive le sauva de toute exagération il se cuptpnta de souffrir. Impassiblement consterné, on eût dit qu'il laissait faire le sort. Arrivé chez sa mère, triste yeyvedont il^lait le septiè me enfant, il motiva son retour en disant que ses maîtres l'avaient trouvé hors d'âge pour garder le bétail, et qu'il allait ehercher une place de troisième bouvier. Puis, il coucha, de crainte que sa peine ne parut malgré lui,,. Cependant, la métairie du Gqillqncux, où, po,ur sa douceur, Jacquelet était bien voulu d'un chacun, tout le nos §i le jj'j.ezion. Jo ïiD'Ji iAi/Mi.Jîlifti s;*!». Vi utiiin le fait est exact. I,a.situation du roi ae Napies s'améliore, et les puissances occidentales y regarde ront deux fois avant de rien entreprendre. Où à'i'é^ù Pàèis des itoè«'è'llés de Nà!ples, én date du 26 septembre. iVLde Hubiier èst reparti, le 22, pour VieDiie, en passant par Rurqe. Le Roi eat re- animosité-à* l'endroit du larron. OttU y avait, dans ceMe œreauuelésGmgiiettm qufut mnede M-eOndainnwton d« vacher. métai.ri affe qt petite Lorsque, le soir venu, la rentrée du bétail, Jacquelet monde avait vu avec regret la faute ofjfjif était tombé apprit les cligrgcs qui l'acc Allaient, il demeura frappé de tout le monde, sauf Jean Couai, bien entendu, lequel!, stuprur el 11e pu] que balbutier Je suis innocent atteint mmmmAhém dans s«BS, chères çhcniises, pe pouvait ^étfc sans -•,11 no icioui J iflaT ob fctli/snv nir Jiov ;'«'éi| ffi 0>4t ipas;qù.il y eùt.ientre.ces flprt* «à'faplf là tiioipdrc amitié; ils.se voyaient peipe, ne se parlaient jamais, ,1'un conduisait ses vaches .'dans Jcg pi'ajrpç/î,vl'?utre4fs chèvres sur les gangues mais il existait entre eux um' sorte de çaqiaraderiç, djesprit de cçirpis, si je jjtpip Hi^f. Pâtres tyi^jçsidepx, et tous les deux lesdeiiniejsde métairie', ils portaient réciproquement intérêt, en vertu de la ponforppitçdejcurs occupatjou6, de. l|t fçajtçrnité Je leur genre de vie. 11 déplaisait fart la gardruse de biques que le gardeur de vaches passât pour voleur, et, bien loin de le juger tel dans son cœur, elle l'y sentai' innocent, i,Certes,,s'il eût, été possible, fayee d'yavestigatioss dqffs les granges et dans les élables^fle trauvgr,di*- çqjsgele petit vacher, nul doute que, le zèle de sa pro tectrice n'en fût venu heut; csar Dieu sait si elles)' épargnait, furetant et guettant sans relâche. Outrée df ne point réussir, son dévouenieut était patTois mélé dt^ peu de pria lice vgràeeà, laquelle, comiçue on verra, elle dpÈ le plein succès qui couronna ses effoi tà. «IIMIjClf 1 nu'b ru 03 su (Lu suife au prothain n"-) vn 1 p- ddcrl'h J-"' îlual 02 ,a iiuboiq ailosïtr^

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2