I fa s fi s.S S 3 - lier; la houille aussi; le travail beaucoup plus rare; mais au mois de février prochain, les dividendes seront superbes. Nous contenons notre indignation. En présence de ce mépris des intérêts du pays, c'est au gouver nement a remplir son devoir. L'art. 24 do la loi du 5 mai i85o dispose que Le youoernement a le droit de s'opposer a l'exé cution de toute mesure qui serait contraire, soit la lui. suit aux statutssoit aux intérêts de l'État. Rester inactif, c'est donc pour Je gouvernement assumer la responsabilité de la situation dangereuse créée par les spéculations de ijiessieiii! les action naires de la Banque. Ouvrez l'exposé des motifs et le volume des dis cussions de la loi du 5 mai, vous y trouverez que la législature a créé, dolé et priviligié la Banque 1" Pour qu'elle escompte hou marché dans des moments de crise, lorsque les capitaux sont devenus rares; a* Pour qu'elle affranchisse les commerçants et les industriels btiges des banquiers; 3* Pour qu'elle étende ses opérations toutes les contrées de nos neui provinces. Des trois grands buts pour lesquels elle a été instituée, aucun ne se trouve atteint; le pays se trouve en présence de résultats diamétralement op posés mais, par contre, en cinq ans, le» actionnaires ont recueilli 10 millions de francs de bénéfices nets, pour les i5 millions de francs versés. Nous le demandons tout homme de bonne foi en faut-il davantage pour prouver qu'il y a impos sibilité de résoudre le problème du crédit bon marché au moyen de cette banque d'actionnaires? On écrit de Gand. 30 septembre L'Association libérale constitutionnelle avait convoqué hier après-midi les électeurs en as semblée générale au foyer du Théâtre Minard, l'effet d'arrêter une liste définitive de candi dats pour les élections communales du 14 oc tobre prochain. La réunion était extrêmement nombreuse. Voici les noms des candidats qui ont été adoptés MM. Manilius, Jacquemyns, Callier, Jules de Hemplinne et Dubois, fils MM. Manilius, Jacquemyns et Dubois, fils, sont les trois candidats, la Chambre des re présentants, aux élections de juin. M. Callier est un des professeurs les plus méritants de l'Université. M. Jules de Hemptinne, un des grands in dustriels de Gand. Tous appartiennent l'opinion libérale et in dépendante de la ville. Les souscriptions au banquet offrir M. Manilius, recueillies dans cette même séance, ont été également assez nombreuses aussi bien que les adhésions au programme de ['Associa- don libérale constitutionnelle. frais des conversations. Nul n'a été assez ingrat pour ne pas lui attribuer sa juste part din- fiuencedans le résultat obteou. Mais on demeu rait aussi d'accord sur ce point, qu'il n'ap partenait au mandement que d'éveiller, que d'exciter l'opinion, non de créer une opinion qui n'aurait pas existé auparavant. C'est ce que nous avons toujours dit. Le sentiment libéral a pu être assoupi, rien de plus. 11 D'y a pas de parti en définitive qui n'ait pas ses moments de somnolence, mais la somnolence politique n'est pas la mort, et c'est souvent après une période d'abstention, qu'on retrouve une opinion plus vivace et plus ardente. Elle s'est épurée et re trempée dans l'intervalle. C'est un peu l hisloire actuelle du parti libéral Gand. Mais revenons la séance. C'est M. De Kerc- hove-Delimon qui, en l'absence du président d âge du Comité, a pris la parole. Il a fait connaître les noms des cioq candidats provisoires, qui sont MM. Manilius, Callier, Ad. Dubois, Jacquemyns et Jules Dehemplinne. Des acclamations ont accueilli cette proclamation, après lesquelles le scrutin qui allait s'ouvrir n'était plus qu'une affaire de formalité. La seule chose qui restât décider, était de savoir les quels, parmi les candidats, seraient portés pour remplir un mandat de quatre ans, lesquels pour remplir le mandat d'un an. Il a été stipulé que le comité résoudrait ce point de commun ac cord avec les candidats eux-mêmes. Le scrutin, comme nous venons de le dire, n'était plus qu'une pure formalité, après l'ad hésion qu'avaient rencontrée les cinq candidats provisoires. Ils ont donc été proclamés candi dats définitifs, la presque unanimité des voix. On lit dans le Messager de Gand Nous avions raison de ne pas douter de notre population. Aux calomnies de Mer l'évê- que de Gand contre nos écoles,elle a noblement répondu. Nous apprenons que le nombre des élèves de l'Athénée et de l'Ecole moyenne dé passe déjà debeaucaup celui de l'année dernière. On annonce, pour paraître sous peu, un mandement de Msr Gaspard, évêque de Tour nai. Celte fois-ci l'orage ira fondre sur l'uni versité de Liège. On lit dans le Messager de Gand Hier a eu lieu, comme nous l'avons annoncé, l'assemblée générale de l'Association libérale, convoquée pour procéder la formation d'une liste de candidats aux élections du 14 octobre. La réunion était plus nombreuse qu'aucune de celles qui l'ont précédée dans cesderniers temps. Inutile d'ajouter qu'il y avait un entrain, un élan que l'étal de l'opinion permettait suffisam ment de prévoir. Chacun élait heureux des circonstances devenues si favorables au parti libéral, et le mandement a beaucoup fait les Chronique politique. Du S Octobre au 4 luclus. La Note du prince Gortschakoff a exercé une in fluence désastreuse sur la BoursedeParis. La panique y a été très-forte, et le Crédit mobilier lui-même, qui avait montré jusqu'ici une grande fermeté, tau dis que toutes I«s autres valeurs fléchissaient, a subi une dépréciation de 90 francs. Ainsi, la spéculation porte la peine de la politique imprudente suivie dans cette malheureuse affaire de Naples. Il est impossible de réfléchir un peu généreuse ment cette question sans se sentir irrité contre les deux puissances occidentales. Elles nous avaient rendu la paix par le traité du 3o mars. La paix était dans les vœux et les intérêts de tout te monde, et pour une misérable question où elles ont tort mille fois, les voilà qui replongent l'Europe dans toutes les angoisses de la guerre. Le parti libéral, en Hollande, vient de rempor ter une victoire signalée sur le parti ultra-protestant, dans le vote de l'adresse au Roi. Voici le passage du projet qui a fourni aux deux partis l'occasion de mesurer leurs forces Votre Majesté nous fait espérer la présentation de plusieurs projets de loi de la plus haute importance et que nous nous déclarons volontiers prêts étudier scrupuleuscrnent.il en est un, celui de l'enseignement primaire, qui, d'après no-re conviction, doit être sou- mis sans délai la législature. L'opinion de la Cham- bre sur cet important projet est connue. Elle est consignée dans le rapport de nos délibérations sur le projet de loi présenté primitivement, et qui est resté inachevé avec beaucoup d'autres par suite de la clôture inattendue de la session précédente. Nous sommes convaincus avec Votre Majesté, que rien de ce qui ap- partient au domaine de la conscience ne doit être violé, et nous croyons que ce but peut être atteint par une strietc observation di s prescriptions de la Loi forula- mentale, qui ôte absolument toute idée d'intolérance, u en consacrant l'égalité des croyances religieuses et en stipulant expressément que toutes ces croyances religi— euses doivent être respectées dans l'organisation de •1 l'enseignement public. iiuvrs. Marché aux grains et autres denrées, du 1' Octobre 1856. NATURE DES GAAIS9 ET DENRÉES. quantités exposées en vente. quantites vendues: PRIX V ra. 0YEX. cent. MESURE. Froment blano. 2327 2293 27 43 par hect. 84 75 17 37 idem. Escourgi-ou 1219 1197 14 63 idem. Avoine 09 69 9 88 idem. 42 42 14 82 idem. ËTAT-civiï. b'ïphes, du 28 Sept, au 4 Oct. inclus. Naissances. Sexe masculin I, idem féminin 1, total 2. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. Cremmery, Edouard, 39 ans, cordonnier, et Louwyck, Caroline, 37 ans, modiste. Vei"tiaeyhe, Jean, 26 ans, cordonnier, et Doucliy, Rose, 34 ans, den tellière. Duhameeuw, Louis, 28 ans, barbouilleur, et Labaere, Virginie, 26 ans, dentellière. Beaucourt Auguste, 45 ans, docteur eu droit, et Struye, Hélène, 18 ans, sans profession. Décès. —Slrubbe, Colette, 48 ans, boutiquière, épouse de Pierre Mortier, rue de Dixmude. DehnaereBarbe, 71 ans, journalière, veuve de l.ouis Allaeys, rue de Me rlin. Chevreuil, Isabelle, 46 ans, dentellière, épousa d'Amand Kicsep, enclos Place de U Prison militaire. Lamaire, Amélie, 82 ans, journalière, veuve de Jacques Ferricx, rue de l'Hôpital S1 Jean.Iloornaerl, Léonard, 73 ans, journalier, domicilie Beveren, veuf de Marie Versehoot, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 2, total 5. Marché o'I'pufc*. Du 4 Octobre 1856. PRIX MOYEN NOMBRE PRIX u W5 w C/3 OBJETS VENDUS. d'hec- DU toiittas. MOYEN. MARCHE précédent. •<5 a CQ PAR BECT. 30 80 PARBÉCT. 31 20 Fromeulblanc. Froment roux 637 u 40 360 29 00 30 00 M II 1 00 188 16 40 16 40 1» Il II 10 8 62 8 50 12 Il 82 16 40 16 40 Il Pois 5 18 40 16 40 2 00 Il 1> Pommes de terre rouges XILiiG. 700 P.100 MIL, 6 25 P, 100 XIL. 6 23 H «I .1 11 Idem blanches. 4300 6 50 6 50 Il B «1 PAR RICO G. 2 36 PAR RILOG. 2 29 i u 07 R M S i 5? -n *G J *-} O "g g s r. 'JZ X -g H 1 t 9 S G M en __n ^5-0 2 a -«S u 3 XZ .2 O c O M IF^3 fc o c S îf f» .5 =3 S t- - -3 o.® ÏJT 3 S u u s e 10 E. rz XS 5..= 3. o CJ M 2? 1 c g 9 H û- orî en O G - G ce- Sa en m - 0 £C s. L3 2 o G £3 ■s 2= E3 2 1 W - I ce - Cm ss- - o en s 9 - 1 2s ^-2 y ■I-5'* 2 fe o t- - 3 S Je"*» c/5 en T 'O 2 G 0 «r» O o o en y •«■•a» es G -= C- 0 3 G es es en 5 Jj o - S -3 O en en «C CQ es -rt «- O O 3 -2 j|w •J -x ,2 -3 - 3 S 3 -çj .14 Uî - g a o p Ci H -O 3 O O s M 1 o 30 -3 ,ec O o a 20 K O S. -V- ai •o o? O t- £2 2 S3 i O Ië CJ O O t? G "G O O -S - - I? ec -o .S *5 1 «sS» G X 9 I C o -c mji H,*0; H O o iif&g a2E G 4) en 3 G G .t; o X 3G en «00 3 pï o g-O x 2Q -S - c. o 3 G 2» G. O 4) «T3 O C o.g 3 u ,00 - 3 S S -= S -c 3 v .2 ecr c w o en ec o a o s i - -a <n o O O es C G C o Zj «S a ta a ÇJ w 0 '3 C- G wo 5 es 1 t— o -a 1 V3 es gi5y eu G. G 13 g« 1 •- - ,«3 o a. g G G C^3 o 0 9 -5 en 1 =3 2 G OS e 5 50 2 s s - -«e h G os; o O G 5> os S Se s o. 0 8 U 2 E S. v M «M f - 1 -Î S s "8 V m a «S S 9 -w m çC 9 H «M m S udh: o S e m u ti J u M S s u u en u U u M r' M s- M s H 'M 5 en M a ^1 J M a fi I S u 58 C g! M iv s -2 Bit "2 v g g o =- Ss,ïS S'S "G en O a I en - g - 2 a S fr C2 G sj «—4 VJ r G 'G C- 5 G G jg g - 2,3 5 U O Î3 C 0 S. 9 u C- :!i en -3 S I "2^=5 en ,-j ^3 'G CU •5 t. -o a 50 O Ci G 0 .0 .2 .G es rs _G G te s ez eo en à.1cz c 3 1 I w"3 -S*5 J «22 a x 2 en T G 2 tO S s 3 ■Sâli 5 »G 2ou G -o G *G X G .5 -a ->"£ S 3C Q. - i 5 I

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3