Nouvelles diverses. Le gouvernement ottoman persiste plus que ja mais dans sou opposition la réunion des deux pi incipaulés ïous une .seule administration. Pour empêcher la presse raoldo-valaque d'agiter cette question, il vient de rétablir la censure et de décider que toute autorisation de fonder un nouveau jour nal sera refusée. VÉtoile du Danube, qui se publiait ii .fassy depuis le mois de mai, annonce que par suite dit cette mesure; elle cesse de paraître. Ce journal prêchait ou vertement la réunion. L'Impératrice douairière de Russie est arrivée Varsovie le i- octobre. Elle paraissait avoir peu souffert de» fatigues du voyage, malgré le mauvais étal de sa santé. Il paraît qu'elle éviter» de passer sur le territoire autrichien,etqu'elle gagnera l'Italie par la Suisse. Après avoir traversé T,urin et Gênes, elle se rendra Nice pour y passer l'hiver. Un procès assez étrange s'est engagé New-York. Le comité de vigilance de S'ao-Francisço s'est dis sous récemment, -etrson président, M. William Coleman, a quitté la Californie pour se rendre New-York. Il s'y est rencontré avec un certairt James MaTau'nèy, que le comité avait, dès le premier temps de son installation, expulsé de Sari-Franciscoi Malauney a immédiatement présenté la Cour suprême une plainte contre l'expulsion arlûtraire dont il a été victime, concluant contre Coleman, principal auteur du fait, 5oo,ooo fr. de domma ges-intérêts. La plainte a été accueillie, et Coleman a dû fournir une caution de a5o,obo Fr., qu'il a eu grand'peine se procurer. La Coiir de New-York est aîrtsi appelée juger.de la légalité des actes du'cornité de San-Francisco. Si Malauney'ttriomphey la-voie se trouvera ouverte aux réclamations des gens que le comité, a exilés, et il n'y aurta plus moyen pour les Vigilants de quitter la Californie où leur affiliation les protège, sans s'exposer des procès. Une accusation grotesque en appareriqe. et très- g'ràve en réalité a conduit dètant les magistrats d'Exeter uh riche fermier de la paroisse dé Coomb- martin (Devons-hiré). Ce gentleman, du nom de' Robert Hol.e, était accusé d'afoif empoisonné un âne. L'enquête avait produit une grande sensation; ol la foule se pressait dans l'enceinte du tribunal. De nombreux témoins .charge, voisins de l'ac cusé, ont exposé les griefs que nous résumons comme il suit: L'accusé possède les trois quarts d'un terrain connu sous la dénomination de Flood- gate-Meadow, terrain où les habitants du voisinage ont l'habitude de mener paître leur bétail. Le mois dernier, plusieurs des animaux qui passaient dans Floodgate-Meadow périrent soudainement et comme empoisonnés. Entre autres victimes, il y avait un âne dont la langue et d'autres organes furent enlevés pour être analysés par le docteur Iferapath. chimiste de Bris tol. Le savant déclara que l'animaii avait été empoi sonné par le sublime,corrosif, dont le», effets sont si prompts et si lerrib|e&. Qui pouvait avoir administré le poison? Les squpçous tombèrent sur le proprié taire du terrain qui avait fait défense d'envahir sa propriété, déclarant aux uns et aux autres que ceux qui ne tiendraient pas compte de ses avertissements s'en repentiraient. Les menaces faites par Hole, rapportées par les témoins, ne laissant aucun doute sur la culpabilité de l'accusé, le jury l'a déclaré coupable, et la peine dequatre années d'emprisonnement été prononcée contre lui son grand étonnement. Morning-Chronicle Il appert d'une publication placardée la pre mière mairie de Paris, qu'il y a promesse de mariage' entre Lao-Ling-Tso-Tching-Yong, marchand, rue de Suresnes, 6, fils majeur de Tvei-Thing, décédé, et de Tscoen-Sin, sa veuve, cultivatrice, demeurant Ning-Po; et M,u Lisette PreSset, marchande pari sienne. Un éleveur percheron, des environs de Nogent- le-Roulrou, (Eure-et-Loir), vient de vendre un éleveur anglais, un étalon gris-pommelé de race pure percheronne, au prix de 53,ooo francs, plus i,5oo francs d'épingles pour la fermière. Constitutionnel. Dans ces derniers jours, plusieurs accidents occa sionnés par des champignons ont été signalés. Nous croyons utile de rappeler un procédé expérimenté avec succès pour utiliser les champignons douteux Pour 5oo grammes, t litre d'eau et 2 cuillerées de vinaigre, où les champignons mëcèreront deux heures les presser ensuite dans deux eaux froides troisième eau sur le feu, où ils blanchiront un quart d'heure; les laver encore dans l'eau froide, les essuyer et les apprêter. Un journal de Londres nou3 apprend qu'un ma telot anglais est mort dans des coliques atroces pour avoir avalé sa chique; le jus du tabac est un poison, cela est incontestable. Le célèbre poète Santeuil pé rit pour avoir bu un verre de vin dans lequel on avait fait infuser des fenilles de tabac. Une véritable tempête d'équinoxe a régné sur la côte de Douvres, durant la nuit de samedi diman che et a occasionné' des dégâts sur le chemin de 1er, La violence de là mer et du veut a contraint le pa quebot deCalais, VOndine, qui portait 5o passagers, d'aller les débarquer Ramsgate. Lé paquebot South- flatter, qui étai; parti de Calais eti même temps que VOndine, avec go passagers, a dû, de son côté, regagner le large. Marseille, 30 septembre. Malgré d'énormes arrivages, les blés ont subite ment haussé de i fr. 5o c. i fr. 7$ par 16 décal. sur les quantités livrer. Les blés disponibles ont été plus calmes. Cette hausse inattendue .a été pro voquée par la persistance des, nouvelles.fâcheuses venues'de là mer d'Azoff. r Le roi Louis de Bavière a échappé, le 11 courant, nn grand danger. Il se rendait l'église avec la princesse Aldegonde, quand les chevaux de sa voi ture s.'emportèrent, et la voiture fut tiraillée au point que le.carreau d'une des portières se brisa. Heureusement,, oit parvint se rendre maître des chevaux, et le Rpi.put descendre sâns autre accident, avec la princesse. On lit dans le Courrier det Alpes 11 n'est bruit depuis quelques jours dans Chambéry, que de i'bjftileiilesuc.cessjoii laissée ses parents de la Savoie par Un riche négociant deGaud (Belgique), M. Lacoinlm. Celle succession s'élèverait la somme de plusieurs-millions et serait partagée, d'après les intentions, du défunt, entre tous ses pa rents jusqu'au septième, degré, par portions égales. Le plus graud nombre des héritiers habitent les Échelles (France et Savoie)Saint-Ci istophe la Grotte et quelques-uns Chambéry au nombre de ces derniers se trouve notre gérant. Déjà plusieurs assemblées de famille ont eu lieu la Grotte, et on S'occupe en ce moment dresser l'arbre généalogi que de la famille. !.'Im *11 tr-i Un meurtre, accompagné des Circonstances les plus mystérieuses, a été commis, il y a peu de jours, Louvaia Le 21 septembre, la béguine Goetseels, âgée de plus de 79 ans, alla, comme d'habitude, entendre la messe dans l'église du Grand Béguinage; l'office terminé; elfe'entra chez elle, et l'on remarqua qu'un inconnu ayant sonné sa porte, les volets furent fermés peu de temps après sou entrée au logis. Aucun gutre incident notable ne fut signalé jusqu'à 3 heures. A ce moment les sonneries faites la porte de la demoiselle Goetseels étant restées sans résultât, les soupçons s'éveillèrent et l'on pénétra par effrac tion dans la maison. Aussitôt un effrayant spectacle s'offrit regards, la demoiselle Goetseels s'était suicidée et pendue la rampe de son escalier. NoUs renonçons peindre la consternation de toutes les béguines d'alentour l'annonce de ce mal heur, de ce crime, au point de vire religieux! Le secret fut néanmoins gardé et la défunte inhumée en terre sainte, afin de sauvegarder l'honneur de l'ordre. Son âge permettait d'ailleurs de mettre la chbse sur le compte de l'affaiblissement de ses fa cultés. L'oubli commençait donc effacer le souvenir de celte catastrophe, quand l'inventaire fait parles héritiers, la soustraction de beaucoup d'effets et d'argent fut constatée; immédiatement la pensée d'un crime naquit, celle d'un suicide parât absurde, et bref, l'on se décida déterrer le cadavre et faire une autopsie. Les docteurs Brouwerset Vandertaelen furent délégués cet effet par le juge d'instruction, ét leur examen confirma tous les soupçons le ca davre de la demoiselle Goetseels portait la partie inférieure du cou des marques qui indiquent qu'elle avait été étranglée et pendue ensuite par son assassin. Jusqu'à présent l'auteur de ce meutre est resté inconnu mais la justice a des indices qui-lui per mettront, selon toute apparence, d'arriver la con naissance de la vérité et du coupable. Observateur On écrit d'Anvers, 4 octobre Cette nuit, un enfant a été étouffé dans la rue Montagne du Corail, par un chat. Il parait que le chat s'est couché 6ur là tête de l'enfant au berceau pendant que les parents, dans la même chambre, étaient profondément endormis. Le désespoir de ces braves gens, en trouvant l'enfaul sans vie ce matin, ne connaissait pas de bornes. Un journal de Péiigueu^, FÉcho de Ve'sonne, qui s'est permis de mal parler.de lo crinoline, est me nacé de procès par un marchand de nouveautés de l'epdroit, qui, précisément, venait de s'approvision ner d'une quantité considérable de crinoline pour lès dames de la ville le dit marchand piétetid,dans son exploit d'huissier, que la critique du journal est de nature empêcher la vente de la crinoline. La- Gazette de Parme, du 29 septembre, contient lo récit lamentable d'un événement qui a causé la mort d'an grand nombre de personnes. Nous lui empruntons les détails suivants Dans la matinée du 26, trente-cinq personnes, se rendant de Statto Rivergaro, traversaient le torrent de Trebbia, énormément grossi par les pluies, dans une barque où se trouvaient deux boeufs. Arrivés au milieu de lepi; trajet, l'endroit où les courans sont les plus rapides, un des boeufs, épouvanté par le bruit des vagues, s^élança l'im- proviste dans les flots, entraînant son compagnon avec lequel il était attaché et faisant chavirer l'em barcation. Onze passagers seulement eurent le bon heur de pouvoir s'accrocher la barque et se tenir au-dessus des flots; tous les autres furent engloutis et entraînés contre les rocherë, où leurs corps se brisèrent.' Le Journal de F Oise annonce la prochaine arrivée du roi Othon aux fêtes de Colnpiègne. Sans révo quer en doute l'autorité politique dû Journal de l'Oise, ni sans démentir-absolument la nouvelle, je vous avoue que rien jusqu'ici ru- me paraît donner la moindre vraisemblance ce fait! On parle tou jours de M. Laity, préfet actuel des Bassfes-Pyrénées, comme devant entier, d'ici a peu, avec des fonctions importantes dans la maison de l'Empereur. A ce sujet, l'absence de M. le duc de Bassano se prolon gera encore deux mois; l'intérim 6èra tenu par M. le comte Baciocchi, C. de l'Indép L'administration dé îa'guerre fait vendre Paii des blés provenant des «approvisionnements qui avaient été faits pour l'armée de Crimée. La vente a lieu aux enchères. Les quantités vendues lundi der nier, ont été payées en moyertne raison de 26 3o fr. les 80 kil. Le sac, dont le poids n'est point com pris dans les 80 kil., est donné, en sus du prix, aux acheteurs. On écrit de Mons, 5 octobre Un épouvantable malheur est arrivé hier dans une de nos houillères. Vers deux heures du matin, un coup de feu a éclaté dans la fosse n* 2 de la Société Longterne-FerrandjJà Elouges. Les détails nous manquent sur les causes de cette explosion, mais les victimes en sont nombreuses on compte deux tués, dont un porion, et dix ouvriers blessés plusieurs de ces derniers pourront, nous assure-t-on, reprendre leur besognè.- Cette terrible explosion n'a pas endommagé les travaux; l'extraction continue. Le Salut publié de Lyon rapporte qu'un jeune homme des environs de Bourgoiuentré depuis quinze jours environ, eu qualité d'apprenti, chez uu ouvrier en soierie de la Croix-Rousse, se plaignait d'une douleur assez vive aux doigts de pieds. Un médecin fut appelé et déclara que ce jeune homme avait la gangrène, dont la.cause devait être attribuée a l'usage de pain renfermant du seigle ergoté. L'am putation fut jugée nécessaire et dut être pratiquée sur-le-champ., On lit dans le Messager de Bayonne La division active réunie sur notre frontière sous le commandement de M, le général Grosban va être dissoute. Deux des régiments dont elle est com- posée resteront dans notre pays le 5i* tiendra gar nison Pau le 3* Bayonne. La ville de Bordeaux a offert au prince impérial un berceau magnifique, garni d'applications en den telles.

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3