a!! -? a -s r 3 - S s i 5 .3 a 0 Zz •a a - outre Messieurs les bourgmestres, un grand nombre de secrétaires communaux assistent la séance. Messieurs Vanden Peereboom, représentant et échevin d'Ypres, Van Renyrighe, représentant et bourgmestre de Poperinghe, Forrest, bourgmestre de Wervicq, représentent ces trois villes. Monsieur le commissaire d'arrondissement ouvre la séance en exposant le but de la réunion. Mes- sieurs, dit-il, votre réunion de l'année dernière a été si féconde en résultats* que je n'ai pas hésité en convoquer une nouvelle cette année; la plu- part des vœux que vous avez émis, il y a un an peine, ont en effet été accueillis par l'autorité supérieure ou réalisés par vos propres efforts. Monsieur Carton entre cet égard dans de longs détails, il énumère les travaux qui ont été exécutésj la voirie vicinale, aux églises, aux presbytères, aux bâtiments d'école, etc., et il démontre par le chiffre de la main-d'œuvre que ces travaux ont procurée, combien ils ont dû venir en aide la classe' labo rieuse; il cite ensuite le projet d'approfondissement du bief inférieur du canal d'Ypres Nieuport qui a été accueilli par l'autorité provinciale et dont l'exé cution n'est plus subordonnée qu'à l'intervention du gouvernement; enfin il signale l'attention de l'assembléediversesmesures telles quel'organisation des patrouilles des gardes-champêtres et la répres sion de la mendicité et du maraudage, comme ayant produit des résultats qui sont généralement appré ciés. J'ose même dire, ajoute-t-il, que si ce n'était le haut prix des denrées alimentaires, l'on n'aurait vu de longtemps une situation plus pros- père et plus aisée. Si d'ailleurs j'insiste sur les <i heureux résultats qu'ont produits toutes ces rae- sures, c'est pour vous convaincre que vos efforts n'ont pas été infructueux et pour vous engager redoubler de zèle, d'activité et de dévouement dans l'accomplissement de la lâche que nous pour- suivons ensemble. Après cet exposé qui a reçu une adhésion una nime de l'assemblée, M. Carton rappelle l'esprit qui doit présider ces réunions Ici, dit-il, il n'y a rien d'officiel, rien surtout de politique; notre but tous est de rechercher en commun, les mesures qui peuvent contribuer l'amélioration morale et matérielle de l'arrondissement; nos discussions doivent donc se tenir sur un terrain où toutes les opinions peuvent se rencontrer, sur a un terrain que j'appellerai, passez-moi l'expres- sion purement administratif. Enfin il fait connaître les différentes propositions qui lui ont été adressées par les administrations communales et celles qu'il croit lui-même devoir soumettre la réunion; toutes ces propositions donnent lieu une discussion approfondie k laquelle prennent part un grand nombre de membres. Enfin l'assemblée adopte l'unanimité les propo sitions suivantes, qu'elle décide de formuler comme l'année dernière, sous forme de vœux. SI- TRAVAUX PUBLICS. i* Que le gouvernement sollicite un crédit extraordinaire ou une majoration de crédit ordi naire, pour aider les communes continuer les nombreux et importants travaux de voirie qui sont en voie d'exécution. 2" Que les cailloux, pierrailles et autres ma tériaux ne pouvant servir qu'à la construction de roules empierrées, puissent entrer en franchise de tous droits en Belgique. 3* Que la députation permanente et les com munes intéressées fassent les démarches nécessaires pour obtenir l'intervention de l'État dans les tra vaux d'approfondissement du bief inférieur du canal d'Ypres Nieuport. 4* - Qu'il soit procédé la révision du règle- mentconcernant lesarchitectes provinciaux et qu'un architecte soit nommé pour chaque arrondissement administratif. S H- DES PENSIONS DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS COMMUNAUX. 5" Que les pensions des secrétaires commu naux, des instituteurs, des gardes-champêtres et de de leurs veuves soient majorés, notamment en adop tant un minimum qui ne puisse être au-dessous de 275 francs pour les titulaires et de 17S francs pour leurs veuves. 6* Que le conseil provincial soit prié de retirer la disposition adoptée au mois de Juillet 1845, par le conseil provincial et en vertu de laquelle les an ciens services déclarés par les intéressés pour la fixation de leurs pensions ne solit admis que pour deux tiers ou pour la moitié, selon que la moyenne des traitements des titulaires dépasse ou ne dépasse pas le chiffre de i,5oo francs. Et comme conséquence, que les pensions liquidées sous l'empire de cette disposition, soient revisées pour l'avenir et portées leur taux normal. "I. BIENFAISANCE. 7* r— Que les administrations communales con sacrent tous leurs soins l'administration des bu reaux de bienfaisance, que partout les secours soient élevés au niveau des besoins, de manière ce que chaque localité entretienne ses propres indigents; enfin que les listes des pauvres secourus soient ré gulièrement revisées sous le contrôle de l'autorité communale, de manière n'admettre aux secours permanents que les orphelins, les vieillards, les infirmes et ceux qui, indépendamment de leur vo lonténe peuvent suffire leur entretien et celui de leur famille. 8* Que sous la législation projetée, il reste toujours facultatif aux bureaux de bienfaisance de créer des comités de charité. 9* Que sous la même législation, les secrétaires et les receveurs des bureaux de bienfaisance ne soient pas tenus avoir dans la commune un domi cile réel ou y occuper une habitation comme pro priétaire. IV. POLICE. io* Que les patrouilles des gardes-champêtres soient maintenues, que la mendicité et le vagabon dage soient empêchés et que le glanage continue être réprimé dans les termes du règlement en vi gueur. ii* Qu'un règlement soit arrêté par les con seils communaux concernant les constructions et la salubrité des habitations. 12* Que pour assurer l'exécution des lois ré pressives, notamment en ce qui concerne la mendi cité et le vagabondage, il soit construit des maisons de passage ou de police municipale dans les chefs- lieux de canton et dans les communes les plus importantes. S V. AFFAIRES DIVERSES. i3* Que les communes d'Haringhe, Walou, Crombeke, Proven et Westvleteren, fassent l'ave nir partie du ressort d Ypres, pour la vérification des poids et mesures. i4° Qu'il soit créé un bureau de distribution de lettres Rousbrugge, tout en maintenant celui d'Oostvleteren. L'assemblée déclare en outre persister dans les vœux émis dans la réunion du 10 Novembre i855. Dans le cours des discussions auxquelles ont donné lieu ces diverses propositions, Monsieur le commissaire d'arrondissement a appelé l'attention des administrations communales sur la position de Messieurs les secrétaires communaux. 11 est de notoriété, a-t-il dit, que les traitements de ces fonctionnaires ne sont plus en rapport avec b le travail qui leur incombe. Si je n'ai pas plus tôt signalé cette insuffisance votre attention, c'est qu'il ne me paraissait pas opportun de créer de nouvelles dépenses au milieu des crises que nous avons eu traverser; mais aujourd'hui que la situation s'est améliorée, que l'arrondissement se trouve pour ainsi dire dans une positioii normale, il me paraît équitable d'accorder ces fonction- naires uueréinunération en rapport avec le travail qui leur est imposé. Dans quelques arrondisse- <1 inents d'ailleurs des tarifs ont été adoptés pour la fixation de ces traitements, en prenant pour base la population des communes, et si je ne vous fais pas aujourd'hui de proposition formelle dans ce sens, c'est que j'ai une entière confiance que vous n'hésiterez pas proposer vous-même une augmentation de traitement, en rapport avec les services que ces fonctionnaires sont appelés rendre dans la hiérarchie administrative. La séance est levée midi et demi. Lundi dernier, 20 Octobre, vers une heure de relevée, tout le quartier qui avoisine la sta tion était en émoi. Un individu, nommé Schoon- heere, pris de boisson, voulait se noyer et avait déjà été retiré une première fois du fossé qui entoure la ville. Mais il annonçait haute voix, qu'il voulait tenter un nouvel essai et il se dis posait se jeter de nouveau dans le Boler-plas quand on l'a arrêté et conduit la permanence de la police. Du reste, il paraît que ce Schoon- heere est coutumier du fait et que ce n'est pas la première fois qu'il joue semblable comédie. M. le professeur Laurent a' ouvert son cours de droit civil l'Université, devant un auditoire nombreux d'élèves et d'anciens élèves, accourus pour lui donner une marque de leur sympathie. Accueilli son entrée dans la salle, par un im mense applaudissement, l'honorable professeur a remercié avec effusion, et se laissant aller une magnifique improvisation, il en est venu parler des récentes Lettres pastorales dont il a démontré toutes les erreurs et les faussetés son égard. Des marques unanimes d'approba tion l'ont plusieurs fois interrompu. Une vieille dame, dont les excentricités ont déjà mainte fois amusé le public bruxellois, ayant eu, selon 6a coutume, des difficultés avec son dernier propriélaire, propos des contributions, procès s'en est suivi, et jugement la condamnant payer. Sur son refus de se soumettre facette sentence, le pro priétaire s'est vu obligé de saisir son mobilier. Pour vexer son adversaire, la dame en question a imaginé de coller sur sa fenêtre son bail, une quit tance du i* terme, et la note des contributions qu'elle ne voulait pas payer. (Il y a quelque temps, elle avait affiché de la même manière son contrat de mariage...) Le public qui lisait ces pièces ne comprenait pas Trop le but de cette exhibition qui dure déjà depuis plusieurs jours, quand hier le distique suivant, collé l'intérieur de la même fenêtre, est venu en donner l'explication Ci-gitdame De M...., très-bien dite la Folle Qui, pour remplir ses baux, sur sa vitre les colle. Le plus comique de l'affaire, c'est que cette dame, ignorant le post-scriptum ajouté sa publication (on ne peut l'apercevoir de l'intérieur), attribue les rires du public l'effet produit par celle-ci, et se félicite de plus en plus de sa lumineuse idée. s G a <5-) Q as t» N I g» a "G 3 a s?t- «i o o TZ o «8 -Q G V Q. O O c* o o *0 o rC |ia S 3 m a s e e e o S B - fa •3,8. •5 a S G3 o p *1 A g "o g g =5 B. o o tî O -r; *0 S- I o ^3 2 .-g a ai o o JS to •G a - e c c g - S J .3 ts s a. ~c sS Q. <y O *0 l s a s w bo c c T3 -s bti Bg 5 -a - S se" -TJ "5 i B c «ïtagi# se "on. -S e o o c S "O o .5 .Ml 45 teâ I I c o o g -a Ja e c g -S W m se g -g "B xi se v w o - o O o se c I "es o 5d - S 1 S -id o H o o w g ja j s 2 e - H o O o g o G 53 .s P jz V) w es "T3 C o C G W g g «S s S g O 00 S -G 1 - O C tfcN -, 9 S O c s o H "O M T3 a u CD CQ <0 rj. 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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 3