Chronique politique. de l'enseignement religieux; celle situation esl leur œuvre; les rôles ont élé intervertis, l'auto rité laïque a réclamé avec instance le concours du clergé; ce concours, le clergé l'a refusé avec intolérance; civilement il en avait le droit. A-t-il bien fait d'user de ce droit? Non, d'après nous, et n'aura-t-il pas un jour, lui qui a charge d ames, un compte sévère rendre celui qui a dit Laissez venir moi les petits enfants 1 En accusant injustement l'autorité laïque, d'avoir mis des obstacles la réalisation d'une grande mesure, ne s'est-il pas rendu sciemment coupable du péché de calomnie? Liste des personnes appelées faire partie du Jury de la 2® série de la 4e sessions'ouvrant le 15 Décembre 1856, et qui résident dans l'a rrondissementj udicia ire d'Y près. i® Mahieu, Pierre, notaire Warnêton. a" Sabbe, Auguste, rentier et échevin Gits. 3® Conviens, Charles-Henri, notaire Comines. 4® Veef, Aimé, chirurgien Poperinghe. 5* Peene, François, conseiller communal Hooglede. 6®Vanderghote, Edouard, brasseur Elver- dinghe. 7® Èlleboudt, Théodore, propriétaire Lan- ghemarcq. 8® De Grave, François, conseiller communal Staeden. 9® Vercaemer, Pierre, négociant Poperinghe. Avis aai cultivateurs. Nous croyons de notre devoir de signaler aux intéressés que celle année une masse de graine de lin de Riga, sechée sur le four, a élé expédiée en Belgique comme graine de lin semer. Cette graioe, qui n'a pas atteint son dé veloppement et qui a élé sechée d'une manière artificielle, ne peut fournir qu'une semence très-défectueuse. Quoiqu'elle germe momentanémentelle n'aura pas assez de force pour relever sa plante, elle se ramifiera et le résultat en sera négatif. Avant d'acheter, les fermiers devraient de mander des garanties aux vendeurs, car cer tains agents de maisons étrangères ne se font pas faute d'abuser de la bonne foi flamande en offrant de la graine qui u'a plus aucun mérite. Le projet de loi sur les céréales vient d'être distribué. Aux dispositions que nous avons déjà fait connaître et qui consistent 1° A rétablir la libre sortie pour tous les grains; 2U A maintenir la prohibition pour les pom mes de terre 3° A frapper l'entrée de tous les grains étran gers d'un droit de balance de 50 centimes par 100 kilog. et celle du gros bétail d'un droit de 2 centimes par ki)o et du menu bétail d'un droit de 1 c., il faut ajouter les dispositions suivantes Le gruau l'orge perléles farines de toute espece', le son, les fécules et autres substances Cette vigoureuse sortie intimida tellement lé sonneur de cloches, qu'il fit trois pas en arrière puis voulant se donner une contenance Allons donc! s'éeria-t-il, vous allez encore vous fâcher En vérité, il est difficile de trouver des paroles dont le son ne blesse point vos oreilles, mais pour ne point chercher plus longtemps midi quatorze heures, voici pourquoi je viens. A ces mots, le philosophe se dirigea en boitant vers le bout de la salle où se trouvait la religieuse, toujours as sise près du blessé. Jusqu'alors, Lucy-Maï avait élé trop préoccupée par le terrible événement dans lequel elle se trouvait accidentellement mêlée, pour songer aux inqui études et au scandale que devait causer son absence de l'abbaye du Verger. Mais en voyant le sonneur s'avancer vers elle, le sentiment de sa situation lui revint l'es prit, et elle pâlit en songeant aux conséquences que pourrait amener sa noble désertion. Ma sœur, lui dit le sonneur un peu embarrassé de 6a raiss.on, vous devinez sans doute le inotif qui m'amè ne vers vous. Votre disparition a causé hier un éclat fâcheux dans le couvent, et des bruits étranges ont couru sur votre compte... (La suite au prochain n*.) amylacées, le pain, le biscuit, le macaroni, la semoule, le vermicelle, le pain d epices paye ront l'entrée 1 fr. par 100 kil. Les viandes de toute espèce, 1 fr. par 100 kil. Les veaux de moins de 30 kil., les moulons, agneaux et cochons, 50 c. par tête. Le chemin de fer de l'Etat a éprouvé de très-grosses pertes depuis quinze jours par des rencontres de convois. On les évalue une centaine de mille francs et plus, pour bris de locomotives et tenders, voilures de toute sortes et marchandises et sans compter les indemni tés et les rentes viagères payer et constituer aux blessés qui ont des droits cet égard. Voici un trait que nous signalons, dit le Mémorial de la Loirela curiosité de nos lecteurs a Une femme de ce département meurt, lais sant une petite fortune, qui pouvait bien s'éle ver une quarantaine de mille francs. On ouvre son testament la presque totalité de celte somme était donnée un beau-frère, déjà riche lui-même et possesseur d'un joli commerce une sœur pauvre et infirme avait pour legs 0 fr. 0 cent., 'et 400 fr. étaient réservés pour l'entretien du chien de la défunte. Nous ne savons trop si le moraliste tirera de ce trait une conclusion bien édifiante il se demandera sans doute comment, en présence de la mort, le cœur peut être assez égaré, in telligence assez obscurcie pour donner un chien la préférence'sur une sœur. Coup d'assises de la fflaudre occidentale. Audience du 27 novembre. Le nommé Pierre Vuysleker, âgé de 57 ans, journalier* né et domicilié Poperinghe convaincu d'avoir incendié volontairement la maison qu'il occu pait, a élé condamné la peine capitale. Il y a quelques jours, un voyageur, pendant le trajet de Lille Roubaix, se trouvant seul dans une voiture de deuxième classe, s'est livré un acte qu'on ne sait comment qualifier. Il a cru ne pouvoir mieux charmer les ennuis du voyage qu'eD coupant, déchirant et tailladant les banquettes, les rideaux, enfin tout ce qui, dans la voilure, était étoffe ou bois. On a constaté un dégât assez considérable. Si l'auteur d'tin acte aussi absurde n'est pas fou, dit Ie Journal de Roubaixil faut le plain dre comme s'il l'était. Un véritable sauvage ne ferait pas mieux. On écrit de Tirlemont Le Journal de la Belgique, daDS son n» du 27 novembre, a rapporté un article qui lui est adressé de Tirlemont, concernant la police du marché au beurre de cette ville. La cherté du beurre sur ce marché est attri buée par l'article en question, l'énorme quan tité de beurre exportée chaque jour de marché, et au manque de surveillance de la part de la police locale. Nous avons peine croire que l'administra tion d'une ville quelconque restât insouciante pendant dix mois de l'année, c'est-à-dire pen dant toute la période qu'a duré la cherté des diverses denrées et particulièrement du beurre, si l'administration avait pu soupçonner que 1 intérêt public avait eu souffrir par le défaut de surveillance de la police locale. Quoiqu'il en puisse être, la contre police, si contre police il y a, a mal choisi son temps, Tirlemont, en ne se mettant l'œuvre qu'au moment où l'on n'a plus besoin de ses services, et elle doit comprendre que nous ne saurions l'en féliciter. Nous aimons croire que la police, Tirle mont comme dans les autres villes, se fait sur les marchés avec intelligence et dévouement, et la satisfaction de l'administration locale. Les planches du Compte-rendu des fêtes de Juilletdont le gouvernement a confié la pu blication M. A. Jamar, sont terminées Cha que graveur a rivalisé de talent avec les dessi nateurs. Pour que ce bel ouvrage paraisse vers la fin de décembre, cinq presses bras s'occu pent sans relâche du tirage qui ne pouvait être exécuté avec assez de fini par des presses méca niques. 1 nu ii mu Le Roi a reçu avant-hier, midi, la députa- lion de la Chambre chargée de lui présenter l'adresse en réponse au discours du trône. Sa Majesté a fait celle adresse la répense suivante: Messieurs, II m'est bien agréable de recevoir les lé- moignages sincères des sentiments d'affeçln- euse confianceque vous venez de m'exprime»' au nom de la Chambre des représentants. Les travaux de celte importante session ont élé dignement inaugurés. Votre patriotisme inlelligenl'saura seconder les efforts de mon gouvernement, dans je but d'assurer le tléve- loppement régulier du bien-être moral et matériel de la nation. I if'*' i La section centrale, chargée de l'examen du budget de l'intérieur pour 1857, s'est réunie sous la présidence de M. de Naeyer. La section Centrale s'est occupée du dépouil lement des procès-vei baux des sections parti culières et elle a arrêté les diverses demandes de renseignements faire au gouvernement. Plusieurs de ces questions se rattachent h l'agriculture, l'organisation des bureaux des gouvernements provinciaux, aux traitements de disponibilité, aux constructions d écoles dans les communes rurales, etc. La section centrale, chargée de l'examen du projet de loi sur les établissements de bienfai sance, s'est Féunie sous la présidence de M. Delehaye Elle a adopté les vingt-deux premiers articles du projet, dans lesquels elle introduit quelques améliorations de rédaction qui ne louchent pas au fond du projet. Dn 30 Novembre au 3 Décembre Inclus. Nous avons appris que l'Angleterre cousentit enfin la réunion du Congrès de Pat-is. Plusieurs journaux de Londres, et celui de M. Disraeli notam ment, the Press, confirment de lait. Le Morning Adoerfiter s'en montre fort mécon tent. Il prétend qu'un complot a été formé entre la Russie, la Prusse,, la France et le prince Ali""', pour forcer la main lord Palmerston, et il s'ad jure en ces termes de refuser Mylord. dit-il, n faites la sourde oreille, dussent ces sollicitations venir du plus haut personnage du royaume. Plu- tôt donner votre démission que de consentit un nouveau Côngrès. Heureusement ïl est fort peu probable que lord Palmerston aille prendre conseil dans les bureaux de VAdvertiser. Mais, si en effet, l'Angleterre cou sent au Congrès, que signifie la comédie de résis tance qu'elle y avait opposée jusqu'ici Les nouvelles de Vienne disent que l'Autriche a consenti pareillement la réunion du Congrès. Le roi de Prusse a fait samedi en personne s Berlin, l'ouverture de la session des Chambres, dans la salle Blanche du château royal. Il s'est exprimé en ces termes sur 1a question de Neuchàtel Je suis douloureusement ériïu de ce que les derniers événements qui Se sont passés dans ma principauté de Neuchàtel, où le conflit est encore pendant depuis 1848 entre mon droit incontestable et unë solution, aient amené de fidèles partisans de ma maison 3 recourir la a lorce ouverte. Les puissances européennes ont reconnu modération avec laquelle, depuis de longues au* nées, j'ai traité cette questiou de la Principauté» dans l'intérêt de la paix générale. Et maintenant encore, après ces derniers con- flils regrettables, maintenant que tout récemment la Coofédératiou germanique, par une décision unanime, a donné une force nouvelle rues droit» irrécusables, mon désir esl de provoquer une so- lulion conforme la dignité de ma couronne, e» a m'antendanl avec les puissances européennes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1856 | | pagina 2