CHÊNES
Nouvelles diverses.
A VENDRE
A VENDRE DE GRÉ A GRÉ,
D'ACCOUCHEMENT.
La brochure Napoléon IIIet Italie est annoncée
;omme très-curieuse par le Moniteur universel. Le
fait nous semble significatif.
Le Time» publie |un article qu i contient plu
sieurs affirmations de la plus haute importance. Le
Time* croit savoir que la réprobation universelle
soulevée en Europe par l'incident du i,r janvier, a
décidé Napoléon III modifier ses projets. D'après
lui l'Empereur n'aurait plus d'autre intention que
je montrer aux Romains fatigués de l'occupation
française, qu'il est disposé tenir les promesses qu'il
a faites l'Italie par sa lettre M. Edgard Ney. Au
jourd'hui que l'Angleterre rie cache pas sa désap
probation des menaces de la France, que la Prusse
déclare comme en i8t3 qu'elle se considérera com
me atteinte dans la personne de l'Autriche, l'Em
pereur serait disposé faire un pas en arrière, et
limiter aux Etats du pape des projets qui devaient
s'appliquer l'Italie toute entière sinon l'Europe.
Nous reproduisons ces allégations du Time* sous
toute réserve et sans trop les comprendre. Espérons
que le discours du 7 février sora plus clair.
Vendredila Chambre des députés de Turin, le
ministre des finances a présenté un projet de loi
autorisant legouvernemant contracter un emprunt
de 5o millions.
Dans l'exposé des motifs qui précède la loiil est
dit que les armements extraordinaires de l'Autriche
en Lombardie, les troupes qu'elle concentre près de
la frontière, du Pô ap Tessin, l'occupation militaire
des villages, l'ordre d'approvisionnement donné
beaucoup de localités près de la frontière, l'em prunt
récent, enfin, révèlent des dispositions peu paci
fiques de la part du gouvernement autrichien et que
l'opinion publique s'en est émue.
Le ministère, dit-il, se confie au patriotisme de la
Chambre qui lui concédera les moyens nécessaires
pour défendre le pays et pour sauvegarder l'hon-
ueur, la liberté et l'indépendance nationale.
Les correspondances des Antilles nous annoncent
que l'empereur Soulouque, parti de Port-au-Prince
le 28 décembre, a été battu le 9 janvier, près de
Bois-Neuf, trois lieues de la ville de Saint-Marc,
devenue le boulevard des insurgés. Il est rentré en
toute hâte dans sa capitale, où il a fait chanter un
Te Deurn, pour faire croire s une victoire sur Gef-
frard.L'insurrection s'est propagéedsns le Mirebalais
et dans les mornes des Grands-Bois, presque aux
portes de Port-au-Prince. La république a été, dit-
on, proclamée Jérémie, dans le Sud.
S'il était permis de fonder quelques suppositions
sur la physionomie générale de la presse parisienne,
nous dirions que la crise approche de son terme et
quels pièce jouée aux Tuileries au premier janvier,
et si mal traitée par l'opinion publique, pourrait
bien être retirée aujourd'hui. La Patrie publie sur
le travail de M. Lagueronnière, un article qui ne
peut être que de M. de Lagueronnière lui-même et
dans lequel il est dit que l'auteur de la brochure
désire voir réviser les traités par la diplomatie et
non les déchirer par la guerre. La brochure est
en effet assez ambiguë pour qu'on puisse volonté,
et selon les besoins de la cause, la représenter comme
un manifesta belliqueux ou une simple proposition
diplomatique. Le Siècle qui prêchait la guerre pro
pose son tour un échange de notes courtoises. La
Pre**e dit bien encore que les traités ne sont pas
éternels, mais a déjà remplacé sa grande épée par
une plume d'oie. L0 Journal de» Débats, s'appuyant,
sur la Revue des Deux Monde», sur le Correspondant,
et bien plus solidement sur les membres du cabinet
britannique, se prononce en faveur de la paix
Des deux solutions, dit-il par l'organe de M.
Saint-Marc-Girardin, celle de la veille de la lutte et
celle du lendemain d'une victoire on sait celle que
nous préférons. Nous tenons ardemment l'honneur
et la gloire de la France; mais nous nous souvenons
d'avoir entendu nos pères nous raconter l'aspect
des champs de bataille, même au lendemain des
plus belles victoires leurs récits étaient pleins la
fois de fierté et de douleur. Ce souvenir fait que tant
que nous vivrons, nous préférons les transactions
qui précèdent et empêchent les luttes de la guerre
celles qui les suivent et les finissent.
Nous ne pouvons nous empêcher de trouver dans
ce concours de faits des indices rassurants pour la
paix de l'Europe, sinon pour l'orgueil de ceux qui
se sont avancés avec tant d'à veiiglamenl sur un ter
rain si périlleux. La Bourse de Paris a repris quelque
confiance. Elle a puisé du courage dans celle ferme
déclaration de lord Derby dont le discours a confir
mé en tous points celui du chancelier de l'échiquier.
Je ne puis admettre, considérant les intérêts
manifestes de la France, que, sauf le cas d'une agres
sion de la part de l'Autriche, l'Empereur sanction
nera de la part de la France, même moralement,
une guerre injustifiable commencée par la Sardai-
gne, on violation des traités et sans provocation. Je
suis convaincu que l'empereur des Français persis
tera daos la sage conduite qu'il a tenue jusqu'ici.
Nous lui avons représenté combien il importait
qu'il exerçât la plus grande tolérance dans les dif
férends entre lui et l'Autriche, et surtout qu'il ne
laissât pas croire la Sardaigne qu'il l'assisterait
dans le cas d'une guerre non justifiée. Et, a inoint
que je n'aie pa» bien comprit le* communications que
j ai reçuesle* assurances donnée* de la main de
IEmpereur annoncent qu'aussi longtemps que l'Au
triche restera dan* se* propre* limites, ta Sardaigne
ne devrait attendre aucune assistance quelconque de
la France. (Vifs applaudissements.) s
Si lord Derby dit vrai, si l'Empereur, cédant aux
manifestations unanimes de l'opinion publique, se
décide une retraite qui réjouira encore plus vive
ment le monde qu'elle ne le surprendra, le bilan de
la crise ne sera ni en faveur de la prépondérance
française, ni surtout en faveur de la popularité du
Piémont.
Une dépêche de Bucharest annonce un fait impor
tant. L'Assemblée valaque a procédé l'élection de
l'hospodar de Valachie, et l'unanimité des soixan
te-quatre membres présents, elle a arrêté son choix
sur le colonel Couza, déjà élu hospodar de Moldavie
par l'Assemblée de cette dernière principauté. C'est
la manifestation la plus significative qu'il fut pos
sible de faire en laveur de l'union, ou plutôt, c'est
l'union même.
Ou ne saurait prévoir quelle attitude les puis
sances vont prendre en piésence de cette mani
festation contraire leurs désirs.
On a reçu en Angleterre de bonnes non veiles de
l'Inde. L'armée britannique l'emporte partout sur
les rebelles et la pacification du royaume d'Oude se
poursuit régulièrement.
P.-S- Une lettre de Paris qui émane d'une source
dans laquelle nous avons pleine confiance, contient
ces trois lignes
Le discours de l'Empereur sera pacifique. On ne
sera prêt pour la guerre que dans trois mois et l'on
croit inutile d'ici là d'alarmer l'opinion.
Un déplorable accident arrivé ces jours derniers
Gand, est de nature éclairer le public sur le danger
de l'emploi des allumettes phosphoriques.
Le sieur VVaems, messager de l'Hôtel-de-Ville, se
blesse au doigt,en allumant un poêle,une allumette
qui se casse dans sa main et dont uneécharde va se
loger entre cuir et chair. Le phosphore se mêle la
piqûre, très-légère en apparence l'inflammation se
déclare et fait des progrès tellement rapides que
l'amputation du doigt et celle de l'avant-bras de
viennent impossibles, et que le malheureux employé
meurt au bout de vingt-quatre heures en proie des
souffrances atroces.
On lit dans l'Africainsous la date de Sétif, le i5
janvier
La neige n'a cessé qu'hier, 14 e,t tombée
sans interruption pendant dix-sept jours. Il n est
pas possible de se faire une idée de la quantité de
neige qui s'est entassée sur Sétif et ses environs. Il y
avait une telle épaisseur sur les toits, que des crain
tes sérieuses ont été conçues, et que l'autorité s fait
annoncer au tambour qu'une visite allait être faite
dans toutes les maisons par l'adjoint et l'inspecteur
des bâtiments civils. A cet avertissement, on s'est
mis déblayer les toits ce qui a encombré les rues
d'une si grande masse, que la circulation est presque
impossible dans certains endroits. Quoiqu'il en soit,
on dit que plusieurs maisons ont été condamnées et
qu'on va les faire démotirdans la crainte d'accident.»
Le bruit s'est répandu, Breda, que le comité de
défense aurait résolu de raser les fortifications de
celle ville, puisque d'après la tactique de nos jours
ces remparts ne sauraient plus résister l'ennemi.
La ligne d'eau réclamerait quelques jours avant de
pouvoir inonder les environs et puis il ne serait pas
difficile pour uoe petite armée d'affamer la ville.
[Écho universel, de la Haye.
Les astronomes nous avaient prédit un hiver des
plus rudes, un hiver comme on n'en avait pas eu
depuis longtemps.
Les fourmis et les abeilles, qui sans doute ne li
sent pas les prédictions des astronomes ou n'en font
aucun cas, nous ont, de leur côté, fait espérer un
hiver doux, les unes en 11e s'enfonçanl que très-peu
en terre, les autres en ne se donnant pas même la
peine de fermer leurs ruches.
On attendait avec impatience la solution de ce
grave conflit. Janvier donne décidément tort aux
savants, ce qui prouve une fois de plus que les
fourmis et les abeilles ne sont pas si bêles qu'on
pourrait bien se l'imaginer. Février, espérons-le,
ratifiera la décision de son aîné.
11 court un mot bête, mais drôle, sur une brillante
comtesse de Turin, récemment arrivée Paris, ou
elle étale le luxe et le ton d'une dandie tous crins
C'est, dit-on, le fleur des pois Sardes!
BDININIIIKI STàlBlBNi
1* Op Woensdag, 16" Fcbrnary
1859, op aunzoek van de weduwe en kin-
deren Pieter Ameel, ter hofstedclanden by
bun gebruikl, digte by den Misplaer-Eecke,
langs de kalsyde van Rousselaerc op Dix-
mude, van 75 koopen bestaende isi
veel schoone Eiken, waeronder twee
Molenassen vcrschride Kulpcrs-
boomen van 2 meters dikte, zwarc
Abeeien van 2'/, meters dikte, schoone
Oliuen allerbest gcschikt voor wagen-
makers en scheepskiclen en eenige koopen
Keirzelacrs, Appclboomcn en Pccrlaers.
Al deze Dooinen, van de sr.hooiistc en
xwacrstc der streek, zyn dienstig voor aile
slach van zwarc werken.
2*—Op Douderdag, 17* Fcbrnary
1859, ten verzoeke van den hecr De Codt,
te Brussel, en den lieer Verdievf.l-Valcre,
le Staden, ter hofstedclanden gehruikt by
de weduwe Ambrosius De Wulf, en rond
cene partie sparrebosch daerby gelcgen, al
zuid van de kerk, 100 koopeu, te wcten
35 Beukeubooineii40 koopen
Olinen en 25 koopen Eiken, waer
onder allcrschoonstc K.uipersbooincn, veel
Pcstcls en Hmden, eenen Molenas en veel
sclioon Speekhuut.
En 3° Op Vrydag, 18" Fcbrnary
1859, ten verzoeke van Joefvrouw Bonn, le
Brugge, op liare hofstedclanden gcbruikt
door de weduwe Jan Vanden Busschc, zuid-
oost van de kerk, 70 koopeu schoone en
langstammige Olmeu, zwarë achlkante
Populicreu en verscheide koopen El-
keu, waeronder schoon Lalhout en Kui-
persbooinen.
Al deze Booincn, dienstig voor aile slach
van werken, zyn gestaen op kleenen af-
stand van de kalsyde van Roussclaere op
Staden.
Men begint telken dage oin een urc na-
middagop tyd van betaling mits borg
stellende ten aenveerden van deu Notaris
DELEGUERE, te Staden.
COMMUNE DE PLOEGSTEERT.
Dans un bois appartenant M. Cary-
Selosse, près de la ferme la Grande
Munck,
80 très-beau*.
Dont plusieurs ont une circonférence de
2 3 mètres, par conséquent propres la
construction de bateaux, aux tonneliers,
menuisiers, pour essieux et entrebuts de
moulin et autres ouvrages.
Le Jtendi, 3 Mars 1859, 11 heures
du matinsur les lieux.
Vers les fO heures il sera vendu dans le
;nêmc hois
1" 78 Plançons divisés en 3 marchés
2° 600 Fagota; et 3" 800 Bourrées.
La vente aura lieu long terme de paie
ment pour les acheteurs solvablcs.
Le Notaire TRERRT, i Neuve-Église,
est chargé de cette vente.
UNE TRÈS-BONNE
D'ORIGINE PATRIMONIALE,
Sise Vlamcrtinglie
A l'ouest du chemin vers Reninghelst
contenant 9 hectares 93 arcs 40 centiares,
occupée par la veuve Van Damme
1,020 francs par an, outre les contribu
tions.
S'adresser au Notaire V AIV DEII-
MEERSCB, Yprcs.
Mme CUINNIEZ, Sage-fem
me, rue ses Bouchers, 16, LILLE,
reçoit des penslonuaires et se
charge des enfants.