AVIS. DE JALOËïTsCHIIEID, Chronique politique. Nouvelle* diverses. l'adoption d'un système qui rapproche l'urne électorale de l'électeur, avec le fractionnement des arrondissements eu autant de circonscrip tions qu'il y a de représentants nommer, ce qui implique le vote la commune ou au canton sans trancher la queslioud'unemanièreabsolue. Le ministère, tout l'annonce, ne jouera pas de rôle actif dans ce débat. Le sénat se pronon cera librement, en dernier ressort, sans amener de crise ministérielle. Nous apprenons que le gouvernement tient de conclure avec la France un nouveau traité de commerce pour le terme de deux années. Ce traité reproduit, avec quelques légers chan gements, les clauses de celui qui est actuelle ment en vigueur. Indépendance On parle beaucoup dans le monde politique de la nomination de M. le lieutenant-général Chazal au ministère de la guerre. Les opinions varient sur les chances de différents noms mis en avant depuis quelques jours; mais on est généralement d'accord, dans les cercles poli tiques de toutes les opinions que Y intérim ne peut être prolongé dans les circonstances ac tuelles, quelles que soient d'ailleurs les légitimes espérances de paix. Observateur M. le ministre des finances, dans la but de former une statistique de tous les fonctionnaires et employés de l'État, rétribués par le trésor public, vient d'a dresser a chacun, avec prière de le remplir, un bul letin contenant ses nom et prénoms, ses fonctions actuelles, ses traitement etémoluments, sa résidence, la mention s'il est marié ou veuf avec enfans ou s'il est marié ou veuf sans enfans, et la date du mariage. On lit dans le Journal de Charleroi Parmi les noms que l'on met en avant dans le parti libéral de notre arrondissement pour la qua trième candidature la représentation nationale, ou en cite depuis quelques jours un nouveau M. Brou - wet, bourgmestre de Haina-S'-Pierre, membre de la commission provinciale d'agriculture, et sans contredit l'un des agronomes les plus distingués de notre province. Il paraît que cette candidature serait tout particulièrement agréable aux cultivateurs et surtout au canton de Senelfe. On écrit de Thiell Le nommé F. B., domestique de la Confrérie de Notre-Dame, Thielt, courtier électoral du parti clérical, d'abord commissionnaire de l'église et des couvents, ensuite, un peu de tout le monde, est disparu, sans que l'on sache ce qu'il est devenu, lais sant courir après lui différentes personnes qui lui ont confié ou prêté de l'argent. Il se rendait régu lièrement, toutes les semaines, Bruges, Gaud, Courlrai, etc., et très-souvent l'évèché. Voici son signalement plutôt petit que grand, marqué de la petite vérole, ayant le regard troublé, baissant souvent les yeux quand il répond son in terlocuteur et ayant la voix aigre. On le redoutait un peu, en public, cause de la méchanceté et de la vivacité de ses répliques, ayant toujours un faux air de sincérité. Du 3 Avril an 6 inclus. Le Congi ès se réunira décidément Bade. Tous les États italiens y seront admis arec voix consul tative. La question italienne sera discutée fond. Ces renseignements sont donnés pari 'Indépendance, qui les reçoit de Londres. Ces faits étaient inconnus hier A Paris, mais nous avons trouvé dans la Patrie un article où l'admis sion des États de l'Italie se trouvait indiquée. La Patriereproduit l'article 4 du protocole d'Aix-la-Chapelle, qui porte Dans le cas où ces réunions auraient pour objet des affaires spécialement liées aux intérêts des autres États de l'Europe, elles n'auront lieu qu'à la suite d'une invitation formelle, de la part de ceux de ces États que lesdites affaires concerneront, et sous la réserve expresse de leur droit d'y participer directement ou par leurs plénipo tentiaires. s D'après la Patrie cet article ne donne pas au Pié mont le droit de siégor dans le Congrès litre de sixième puissance; mais il l'autorise y participer directement ou par te* plénipotentiaire*, car il est un des États que leedite* affaire* concerneront. En outre, d'après celte interprétation, tous les autres états de l'Italie pourront se faire représenter au Congrès. La conférence de Londres donna ce protocole une toute autre portée. L'opinion publique continue se montrer très- favorable la paix. La Prteee annonce que depuis la démission de M. Guéroult, qui se faisait dans ses colonnes l'écho des désirs belliqueux du Palais- Royal, son tirage a augmenté de i3,ooo numéros, répartis sur l'espace d'un mois. Les journaux allemands sont animés d'idées beau coup moins conciliantes que l'opinion publique en France et ailleurs. La Gazette d'Augtbourg propose la formation, en Allemagne, d'un nouveau Tugendbund ligue de la Vertu), c'est-à-dire d'une association semblable celle qui s'est acquise tant de célébrité pendant les guerres du premier Empire. Le serment qui donnerait droit d'affiliation cette nouvelle union, consisterait s'engager travailler par tous les moyens l'union de la nation allemande et prévenir toute désunion par la pensée, par la parole, par l'action et par le silence. Cette formule de concorde, unanimement reconnue et adoptée par les Hanovricns, les Bavarois, les Prussiens, etc. et que ni soupçon, ni doute, ni reproche, ni raillerie, ne viendraient jamais compromettre, serait la meilleure réponse aux éloges offensants et aux blâmes sans motifs du Moniteur fran çais. VIndépendance qui nous apprenait hier que tout était réglé relativement au Congrès, a reçu depuis, une lettre de Paris dans laquelle il est dit, au contraire, que rien n'est arrêté, que les puissances ne sont pas d'arcord, et que la France insiste plus que jamais sur l'admission du Congrès avec voix délibérati ve. S'il faut en croire le Courrier du Dimanche M. de Cavour a adressé tous les agents sardes l'étranger, une note-circulaire dans laquelle il se plaint avec amertume d'être exilé du Congrès. Cette note est du il mars, c'est-à-dire précisément du jour où le Moniteur a annoncé la proposition du cabinet de S'-Pétersbourg et l'acceptation de cette proposition par le gouvernement français. Il fallait, dit ce propos le Courrier que le ministre sarde fût prévenu l'avance pour répondre ainsi sur le cham p. .VI. de Cavour dans sa note rappelle les services que la Sardaigne a rendus dans la guerre de Crimée où elle n'avait aucun intérêt; les cinquante millions et 3,ooo soldats que lui a coûtés cette entreprise. M. le ministre des affaires étrangères sardes est fortement convaincu que le Piémont ayant, en outre après la guerre d'Orient, été appelé prendre part aux travaux de Congrès qui s'ouvrit Paris, pour conclure le traité de paixetplus lard ceux des conférences qui ont réglé la situation des princi pautés danubiennes, arrangements, où, encore une fois, il était complètement désintéressé, cela consti tue pour lui, incontestablementle droit d'être ap pelé donner son avis dans les délibérations des cinq grandes puissances européennes, quand sa propre existence y est intéressée. M. de Cavour n'admet pas que l'admission du Piémont au Congrès doive amener celle des autres Étals italiens. 11 considère les plaintes du Piémont comme le point de départ de la question italienne. C'est d'après lui, entre le Piémont et l'Autriche que doit se vider le différend. Tout se trouverait donc encore une fois remis en question. Le Congrès, d'après la Prettene fait pas oublier la Conférence. La Russie insiste vivement auprès des divers cabinets pour qu'ils procèdent, dans le plus bref délai possible, au règlement de la question de* Principautés. prouve aussi combien il serait utile d'avoir un Palais de Justice un peu mieux éclairé. L» disparition mystérieuse d'un jeune porte-dra peau noble, qui s'était rendu il y a quelques se maines de la province Berlin pour subir son exa men, cause actuellement une grande sensation dans celte capitale et déjà, d'après la Gazette de Spener donné lieu des recherches de la police. Cetto feuille dit qu'après avoir subi son examen le jeune homme avait obtenu du chef de son régiment un congé de plusieurs semaines, pour aller voir sa mère Greiffeuberg, dans la Poméramie. 11 avait cet effet reçu ses papiers des autorités berlinoises, qui l'avaient examiné et était parti le 3i janvier de Ber lin pour se rendre auprès de sa mère. L'époque où il devait rejoindre son régiment arriva; comme il ne reparaissait pas,on s'enquit de lui en lieu compétent et l'on apprit qu'il n'était pas arrivé du tout Greif- fenberg. Toutes les recherches faites jusqu'ici pac les autorités militaires au sujet de la disparition do ce jeune homme ont été iufi uctueuses. A Diest et Malines, les pétitions demandant la révision de la loi électorale dans le sens du vote par ordre alphabétique, se couvrent de signatures. A Alost,surla proposition de l'honorable bourgmestre, le Conseil communal suivant l'exemple donné par le le Conseil communal de Termonde, a décidé d'adres ser la Chambre des Représentants une pétition favorable la reforme électorale. Ou lit dans Y Étoile belge Un curieux qui proquo a eu lieu hier Bruxelles. Un des jeunes substituts près le tribunal de première instance, sortant du cabinet du juge d'instruction au Palais de Justice, a été pris pour le criminel que l'on venait d'y conduire, arrêté par un gendarme et mené dans la prison provisoire qui se trouve au Palais de Jus tice. Ce lait qui honore le zèle de la gendarmerie F.n exécution de l'instruction ministérielle en date du 10 Mars dernier, le Vérificateur de» poids et mesures de l'arrondissement d'Ypres, invite tous les propriétaires de futailles (bras seurs, distillateurs, marchands d'huile, etc.) qui ont se conformer aux prescriptions de l'article 9 de la loi du lr Octobre 1855, sur les poids et mesures, a bien vouloir lui adresser, pour être déposé au Bureau de vérification, un spécimen de la marque de fabrique, ou de com merce, qu'ils ont l'intention d'appliquer sur leurs futailles. Messieurs les industriels et négociants vou dront bien remarquer que la formalité dont il s'agit, a surtout pour but de prévenir la contre façon involontaire ou déloyale des signes dis— tinctifs qu'ils auront adoptés. On peut trouver au Bureau du Vérificateur des exemplaires du rapport de la commission spéciale pour les poids et mesuressur les di vers procédés de jaugeage applicables aux fu tailles. Les Fabricants et marchands de poids et me sures sont, en même temps, informés qu'ils pourront aussi se procurer des extraits du nou veau règlement sur la forme et la composition de ces objets. Le susdit bureau (Hôtel-de-ville Ypres) est ouvert le Samedi de chaque semaine, de 9 11 heures du matin. Ypree, le 4 Avril i85g. LE VÉRIFICATEUR SUSDIT, F. YAN HOLLEBEKE. jnaetsdiappj) non Hljftonha sa as si 3 ^7 a&sa&ass, ONDER HET BESCHERMENDE EERVOORZ1TTERSCHAP van Z. H. H. de 11 Graef vau Vlaenderen. ZOiVDAG, 10" APHIL1859, om7b»e* avons*, VERTOONING OP HET SCHOUWBURG DER MAETSCHAPPT, IN DE AFSPANN1NG FOHHKIEI*. MUZIEKSTUK DE KARATAEN. Volksdrama in iwee bedryvendoor Vandekebkhotb. PJBRSOONEN Jean, een vriend van Pieter en ueef van Lena. Pieter, limmermansgast. Lena, zyne echtgenute. Mariauna, moeder van Pieter. Gcerard, een krygsmakker van Pieter. Neel, een makker van Geerard. Een cooimissaris vau police. Bedienden der police. TUSSCHENPOOS. TWEE YLIEGEN I» EElt SLAG. Tooneelspel met zang in een bedrgfdoor Ch. Dumont. PERSOOMEN Daelmaus, kruidenier. Willem, zyu zoou. Mouns, pagler, grootvader van Lena. Adiiaen Vanlaer. Baptiste, knegt van Moons. Lena, zyue dochter. DE ZAEL ZAL OM 0 1/3 ÙRE GEOPEND WORDEN. Nota. Eene builengewoone vertooning zal gegeven worden met medehulp der maetschappy Fontaniste» van Gcnd, op tweeden Paeschdag.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3