TERRES
POUDRE
MAISONS,
A WARNÊTON.
VENTE
DE BIENS IMMEUBLES,
A LABOUR,
AMÉLIORATION
d'ULYssc ROY, de Poitiers.
On ne peut te défendre d'une vire sympathie
pour Garibaldi dans cette lutte. C'est un Italien qui
verse son sang pour la délivrance de sa patrie, et
qui personne n'attribuera une arrière-pensée de
conquête.
Le Pays annonce que les Autrichiens, au nombre
de 5o,ooo hommes, out quitté Plaisance et sont
rentrés en Lombardie.
La municipalité de Venise a réclamé une dimi
nution de l'emprunt. Le président et le vice-prési
dent de la Chambre de commerce ont quitté leurs
postes. Le 2S, les forts de Lido ont cartonné l'escadre
de blocus.
D'après le Courrier du Dimanchela France et
le Piémont ont donné pour instruction leurs am
bassadeurs Naples d'engager le Roi entrer dans
leur alliance contre l'Autriche.
D'après le Constitutionnel, la diète de Francfort
vient de prendre une décision au sujet de la propo
sition du Hanovre sur la mobilisation des contin
gents fédéraux. La proposition du Hanovre a été
écartée et les divers États ont déclaré que, comptant
sur le patriotisme du cabinet de Berlin, ils s'en
remettaient la Prusse et lui laissaient l'initiative de
toutes mesures prendra en cas d'incidents nou
veaux.
Nous croyons cette nouvelle prématurée.
Le Times s'est occupé hier de l'état de l'Orient, et
particulièrement de l'Êgypte. Il témoigne quelques
inquiétudes sur les desseins de Saïd-Pacha et paraît
craindre que le vice-roi ne songe profiter du
tumulte de la guerre actuelle et des embarras qui
peuvent survenir la Turquie pour relâcher les
liens qui l'attachent la Porte. Le moindre symp
tôme, dit ce sujet le Times, d'une inclination
éluder les stipulations du traité de t84o, attirerait
sur le vice-roi tout le poids de la puissance anglaise.
Nous avons Malte et Corfou d'un côté, Bombay et
Aden de l'autre, et les flottes et les armées vien
draient des deux côtés mettre la raison un gouver
nement trop ambitieux.
Nouvelles diverses.
On lit dans la Gazette d'Elberfelt, du 34 mai
Il paraît que plusieurs maisons souveraines d'Al
lemagne ont subi des pertes cruelles par suite de la
dépréciation des valeurs autrichiennes On cite sur
tout la maison royale de Hanovre, ainsi que les
familles ducales de Saxe-Gobourg et de Saxe-Mei-
niugen.
On lit dans la Meuse
Terribles orages. Une nouvelle catastrophe
vient de jeter la terreur et la désolation dans l'une
des plus belles localités de notre province.
Cette fois, ce n'est plus comme d Ninane, le feu
qui a exercé ses ravages destructeurs c'est un fléau
bien plus terrible encore, le fléau de l'inondation,
qui a détruit une partie du charmant village de Re-
mouchamps, situé, comme on sait, près d'Aywaille,
deux lieues de Spa.
Avant hier, vers midi, d'épais nuages s'amoncelè
rent au-dessus de la vallée, au milieu de laquelle
serpente la rivière d'Amblève. Le ciel en fut lout-
è-coup obscurci le tonnerre grondait sourdement;
les éclairs sillonnaient la nue; tout annonçait un
orage formidable.
Liège, dimanche, 29 mai.
Une demi-heure après l'orage éclatait au-dessus
de Remouchamps et des hameaux qui l'avoisinent,
avec une extrême violence l'eau échappait flots
de la nue en quelques instants, tous les ravins qui
des montagnes descendent vers la rivière, étaient
transformés en de véritables torrents; rien ne ré
sistait la violence de l'eau les arbres étaient arra
chés, les récoltes entraînées par le courant, plusieurs
habitations renversées, les ponts détruits, les routes
submergées et coupées en plusieurs endroits. Ja
mais peut-être, on ne vit inondation exercer ses
ravages avec une pareille fureur. C'est surtout sur
la partie de la routa de Louvegnez, voisine de Re
mouchamps, que cette inondation a pris les pro
portions d'une horrible catastrophe.
La de nombreuses victimes ont perdu la vie neuf
ou dix personnes ont été noyées Ce sont principa
lement des enfants qui ont payé leur tribut la
mort dans ce grand désastre. La violence de ce tor
rent, en renversant les maisons, entraîna avec lui
ceux qui s'y trouvaient, ainsi que les meubles, le
bétail et les débris des habitations.
C'est en vain qu'on cherchait porter secours
ces malheureux on les voyait passer, poussant des
cris de détresse au milieu de la rivière, sans pou
voir en approcher. Quelquea personnes seulement,
parmi celles qui habitaient les maisons détruites,
purent se sauver une femme entr'autree, dont les
quatre enfants avaient déjà péri, parvint se sou
tenir au-dessus de l'eau, grâce une poutre qu'elle
avait accrochée et ce n'est qu'à deux lieues de dis
tance qu'on put la secourir.
Hier, on comptait déjà neuf victimes, dont six
enfants, mais on craignait que le nombre n'en fût
plus considérable; tous les cadavres n'étaient pas
encore retrouvés. L* foudre de son côté, exerçait
aussi ses ravages; elle tomba, entr'autres, sur une
maison dont la toiture fut bientôt en feu, tandis que
le rez-de-chaussée était inondé. Et toute cette ca
tastrophe a eu lieu dans l'espace de moins de trois
heures
Nous n'essayerons pas de dépeindre le spectacle
d'horreur et de désolation que présentait hier ce
malheureux village; tous les champs sont ravagés;
une grande pertie du bétail a péri des dégâts con
sidérables ont eu lieu partout; la population qui a,
de son côté, déplorer la mort de tant de victimes,
est encore sous le coup de l'épouvante et de la stu
peur.
Un orage épouvantable est venu éclater Samedi dr,
▼ers une heure sur la ville de Bruxelles et les en
virons. Les éclairs et de violents coups de tonnerre
succédaient avec une effrayante rapidité, au milieu
d'une pluie diluvienne mêlée d'une énorme quan
tité de grêlons qui ont jonché le sol de toutes parts;
il y eut des endroits où une couche de plusieurs
centimètres de ces grêlons, couvraient la voie pu
blique, tandis que certaines rues, les boulevards et
places en pente offraient l'aspect de véritables tor
rents. Des centaines de caves ont été remplies d'eau
en quelques minutes. Dans les campagnes et les
jardins, les dommages doivent être considérables.
La foudre est tombée diverses reprises dans la di
rection du sud de Bruxelles.
Elle est tombée aussi sur le pignon d'un bâtiment
de la maison du sieur Jainar, rue des Minimes.
ÉTUDE DU NOTAIRE BUTAYE,
consistant en
FONDS ET VASTE MAGASIN,
A WARNÊTON.
Le Notaire BUTAYE, résidant en la
ville de Warnêton, procédera la Vente
publique en deux séances, la 1e pour la
N1SE-A-PR1X, le Luudi, 6 Juin 1859,
et la 2° pour TADJUDICATION DÉFINI
TIVE, le Lundi 20 du même mois,
chaque fois 4 heures de l'après-dîner,
I'Hôtel-be-villi du dit Warnêton, des Biens
immeubles suivants,appartenant au Bureau
de Bienfaisance de la dite ville.
COMMUNE DE WARNÊTON.
RUE D'YPRES.
l'lot. Un TRÈS-GRAND ET VASTE
BATIMENT, étant l'ancienne Chapelle de
S' Gillesservant actuellement de Ma
gasin, avec un are 20 c. de Fonds, connu
au cadastre s" C, n* 319; occupés par M""
Veuve Lepoutrejusqu'au i' Octobre 1839.
RUE DES ANGUILLES.
2' lot. Un are de FONDS BATI, connu
au cadastre s" C, n* 444, sur lequel se
trouve la maison appartenant Pierre Dcl-
cour; occupé par Augustin Poupart, ou
vrier Warnêton, sans droit de bail.
RUE DES SEPT-PIES.
3* lot. Sept ares 20 c. de FONDS BATI
et JARDIN, formant un triangle, connu au
cadastre s" C, n» 333, 354", 334» et 354a,
sur lequel se trouvent une Maison, Grange
et autres Bâlimeuts appartenant M. Fré
déric-Joseph Gesquière, Warnêton.
4» lot. Un FONDS sur lequel se trouve
une Maison appartenant M,u Sophie Ca-
merlynck connu au cadastre s" C, n°' 351
et 352 occupé sans droit de bail par M"*
Camerlynck.
5* lot. Un FONDS de 35 centiares,
sur lequel se trouve une autre maison ap
partenant M"* Camerlynck Susnommée,
connu au cadastre s" C, n°* 335 et 356;
aussi occupé sans droit de bail, par la dite
demoiselle Camerlynck.
6° lot. Un are 10 c. de FONDS dont
la maison y érigée appartient la même
M"* Camerlynck, repris au cadastre s" C,
n" 334 et 337; occupé par M1'* Camerlynck,
sans droit de bail.
RUE DU CIMETIÈRE.
7* lot. Sept ares 35 c. de FONDS DE
MAISON, Cour et Jardin, dont les bâtiments
y existants appartiennent l'Hospice des
Vieillards de Warnêton, connus au cadastre
s* C, n" 558, 359, 360 et 361 tenus en
emphytéose par le dit Hospice, pour 99
années, dont la 1* a commencé le 15 Mars
1841, 20 Fr. l'an, outre l'impôt.
COMMUNE DE PLOEGSTEERT.
8* loi. Une MAISON A DEUX DE
MEURES, avec 3 arcs 63 c. de Fonds,
connus au cadastre s* B, n" 32 et 55, et
situés près du hameau de la Hutte; la
demeure orientale est occupée par Wattel
et l'autre par Pierre Caignarl, sans droit
de bail.
SECTION DU PETIT PONT.
9* lot. Une MAISON A DEUX DE
MEURES, portant les n" 56 et 57, s" B,
avec son Fonds ainsi que le Fonds de deux
autres demeures appartenant aux sieurs
Dubayon et Note, le tout repris au cadastre
s- C, n" 404, 405, 406, 407, 408 et 409,
pour une contenance de 5 ares la demeure
n* 57 est occupée par la veuve Henri Cai
gnarl, et l'autre est inoccupée.
10° lot. Dixhuitares 30 c. de LABOUR,
près de la place, connus au cadastre s" F,
n* 330 occupés par Jean-Baptiste Leterme,
fermier Ploegsteert, jusqu'au 1' Octobre
1861, 8 fr. l'an.
11 'et dernier lot. Une partie de LA
BOUR de la contenance selon cadastre s® B,
n° 80, de 48 ares 70 c.; occupée par Au
guste Catteau journalier Ploegsteert
avec droit de bail jusqu'au l'Octobre 1861,
30 fr. l'an, outre l'impôt.
Les titres de propriété ainsi que le cahier
des charges se trouvent déposés l'inspec
tion des intéressés, en l'étude du dit Notairh
BUTAYE.
BeRcndmakins.
Ter oorzaek van Iiet verlrekkcn
van den Depot van Iiet 1° régiment
Lanciers, zal men publiek ver-
koopen, in deszelfs caserne, op
iHaevdag, 6° JtuiiT 1859, ten twee
nren uauiiddag precies, AL UET
AIOO OVERBLYYENDE PEERDE-
MEST, PAILLASSE, euz., verdeeld
in koopen 't elks gerieve.
MET GEREED GELD.
USINE
tijdraDlique
A LIOUGÉ
FABRIQUE
(GLUTEN
breveté
Huit
Médaille*
Diplôme d'honneur, hors ligna. 1856.
NOUVELLE LIQUEUR VINEUSE d'Ulysse Roy, de Poitiers, colore, fortifie et améliore instan
tanément les vins rouges et blancs; la bouteille, 3 fr., pour 1 hectolitre. (L'hectolitre pour
l'étranger et les colonies)300
SIROP et EXTRAIT DE RAISINS; vieillit et enlève la verdeur des vins nouveaux la bouteille,
lt fr. 25 c. pour un hectolitre. L'hectolitre. .1425
BOUQUET 0ENANTIQUE DES VINS, les améliore et élève leur prix; le flacon, pour une pièce,
2 fr. (se conserve indéfiniment). Le cent200
ESSENCE DE COGNAC (garantie) ou RANCIO d'Ulysse Roy, bonifie instantanément les eaux-de-
vie de toute nature le flacon pour un hectolitre, S fr. (Recette déposée et approuvée.)
Le cent500
PARFUMS CONCENTRÉS pour liqueurs françaises et étrangères le flacon pour 20 litres, 3 fr.
Ces produits sont chimiquement fabriqués. Le cent300
ESSENCE DE RHUM d'Ulysse Roy, de Poitiers, donne instantanément un goût exquis et délicat
aux elixirs, punchs, crèmes, bonbons et liqueurs de ce nom. Un flacon suffît pour un hectolitre.
Prix du flacon, 6 fr. Le centI 600
La maison CAVALIER, de Montpellier, s'exprime de la manière suivante dans son courrier du 29 novembre 1856
Nous sommes depuis des années les dépositaires généraux de vos excellents produits, et nous pourrons, au nom de
tous ceux qui les ont employés, donner les témoignages les plus flatteurs et véridiques.
Se défier des contrefaçons et imitations. Remises aux commissionnaires proportionnées F importance des ordres.
4*
6°
Incomparable pour faire
couper les rasoirs, pour
lustrer l'or et l'argent,
pour polir la corne, l'i
voire, récaille, le métal
anglais, le enivre, l'a
cier trempé et les pier
res fines.
Prix du flacon fr. 1-25.
A Ypres, chez Lambin,
fils, rue au Beurre, 83.